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  • Dreamgirls, un musical puissant inspiré des Suprêmes !

    Dreamgirls est un film et une comédie musicale à grand succès. Le film sorti, il y a dix ans en France, s’inspire de l’histoire du célèbre groupe de la Motown « The Supremes » dont la chanteuse leader était la grande Diana Ross.
    Dans le Musical, les Supremes sont devenues les Dreamettes. Ce musical raconte le succès extraordinaire de ce groupe mais aussi les drames et les revers de la célébrité. Entre bas coups et aléas de la vie amoureuse, ce musical nous démontre qu’il y a bien souvent un prix à payer au succès.
    Cette comédie musicale que j’ai vue à Londres au Savoy theater le 29 septembre dernier est portée par des acteurs exceptionnels aux voix d’une puissance inouïe.
    Le public est d’ailleurs séduit dès le départ et se lève régulièrement tout au long du show pour acclamer les artistes.
    Tout y est jouissance : outre les comédiens, les tubes bien sûr, le merveilleux orchestre, les décors et les lumières. Et un Joe Aaron Reid (@joeaaronreid) qui joue magistralement le rôle du créateur du label Motown...
    Bref, une merveilleuse soirée en perspective. N’hésitez vraiment pas si vous passez à Londres ...

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  • Podcast du #LeTalkDuLundi du 2 octobre dédié à Anne Bert

  • Débat sur la fin de vie et le livre de la courageuse Anne Bert sur RMC à 15h

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    Ce mardi, à 15h00, dans M comme Maïtena sur RMC, je participerai à un débat sur la fin de vie alors que Anne Bert est enfin libérée de ses souffrances et publie demain son magnifique livre "Le tout dernier été".

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  • Rencontre avec Damien Comandon, président de Hygeco, favorable aux Soins Funéraires pour tous

    Ce lundi, j'ai rencontré Damien Comandon, président de Hygeco, qui est la société qui, en France, emploie le plus de thanatopracteurs, soit 220 salariés.
    Contrairement au syndicat des thanatopracteurs qui ne réunit que 150 professionnels, Damien Comandon, est favorable aux Soins Funéraires pour tous et l'a fait savoir. Je vous lui dire notre reconnaissance et notamment celle d'Elus Locaux Contre le Sida.

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  • Le tout dernier été, de Anne Bert, un hymne bouleversant à la vie et à la liberté !

    Je ne vais pas vous mentir : on ne sort pas indemne de la lecture du beau livre de Anne Bert, qu’elle a intitulé Le tout dernier été. C’est un ouvrage qui interpelle forcément, émeut souvent et, bien sûr, peut déranger nos certitudes...
    Mais, au final, c’est un sentiment de sérénité et d’amour de la vie qui vous envahit dès que vous fermez la dernière page de ce merveilleux journal.
    Je n’ai rencontré qu’une seule fois Anne Bert. C’était au retour de mes vacances d’été, sur une belle terrasse ensoleillée de Saint-Germain-des-Prés. Elle venait d’enregistrer une interview pour Marc-Olivier Fogiel. Pour notre seule rencontre, je l’ai trouvée incroyablement drôle, sereine et si pleine de vie malgré cette horrible maladie qui la handicapait déjà tant... Déjà trop !
    Dans les nombreux messages que nous échangerons en août et début septembre, elle montrera toujours une vraie sérénité et une sacrée dignité. Et toujours une bonne dose d’humour !
    Ce livre, qu’elle m’a fait gentiment envoyer par sa maison d’édition (Fayard), je l’ai lu d’une seule traite dans l’Eurostar qui m’emmenait récemment à Londres.
    Dans ce journal, j’ai retrouvé une vraie amoureuse de la vie. De la « vraie vie » ! Elle nous raconte toujours avec une grande élégance et sans pathos ce dernier été, celui de tous les adieux.
    C’est bien sûr nostalgique : qui ne le serait pas, connaissant la date exacte de sa propre mort ?
    Ce livre, c’est en fait une sorte d’ultime balade.
    Bien sûr, la révolte y est sous-jacente, mais la jouissance de ce dernier été est bien là aussi... Ah ! son jardin, les senteurs, ses animaux, cette nature qui lui survivront... quelle belle description elle en fait ! Son mari, sa fille, les êtres aimés...
    Bien sûr, Anne explique sa décision de partir en Belgique, mais elle n’impose rien à personne. C’est son choix. D’autres peuvent en faire d’autres. Elle ne juge jamais…
    Au début de nos échanges, elle m’avait dit : « Vous savez Jean-Luc, je suis adhérente à l’ADMD, mais je ne suis pas une militante. Je ne l’ai jamais été. » Et je lui avais répondu : « Vous êtes la plus efficace non militante que j’ai connue !» Ça l’avait fait rire. Depuis, je l’appelais affectueusement « ma non militante ». Comme elle le souhaitait, son livre n’est donc pas militant au sens premier du terme, mais il donnera forcément à réfléchir à nombre de celles et de ceux qui sont emplis de certitudes. A celles et à ceux qui prétendent que notre mort ne nous appartient pas. Pour une non militante, elle aura apporté une pierre déterminante au débat sur la fin de vie. Incontestablement…
    N’ayez pas peur de le lire, car ce livre nous enrichit et nous élève. Vraiment…
    Vous ne retiendrez de ce « tout dernier été » qu’un hymne exceptionnel à la vie et à la liberté écrit par une femme lumineuse et terriblement attachante.
    Merci Anne Bert...
    Je suis ravi de vous avoir rencontrée. Votre souvenir et votre enseignement se prolongeront au-delà de votre mort, ce lundi 2 octobre 2017…

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  • Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12h sur Périscope

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  • Paris 12, nouveau territoire du street Art !

    Quand on pense au street art à Paris, on évoque forcément le 13eme arrondissement qui a été un précurseur audacieux.
    Si le 13eme est et reste un vrai modèle pour l’art urbain, le 12eme ardt de Paris compte aujourd’hui de nombreuses réalisations et des collectifs prestigieux d’artistes de street Art comme Cicero ou encore 9eme concept qui y ont déposé leurs valises. Les Francs-colleurs ont aussi expérimenté notre arrondissement...
    La commission culture de proximité de Paris 12 a décidé, lors de sa dernière réunion de septembre, de faire du mur du Sahel un emplacement réservé au street art avec des œuvres qui y seront réalisées désormais tous les deux mois.
    Déjà, deux artistes s’y sont collés Theo Lopez et Mazout et, en octobre, vous découvrirez un autre grand artiste de street art. Je ne dévoile pas son nom... ce sera une belle surprise.
    Sur la coulée verte, une jeune artiste issue du 12eme, Caroline Laguerre a déjà peint plusieurs murs et s’apprête à faire entre l’opéra Bastille et le Viaduc des arts, une œuvre gigantesque.
    Samedi dernier, c’est l’artiste Stoul qui réalisait sur le CISP de l’avenue Ravel une œuvre monumentale sur une façade de 34 mètres de haut visible des maréchaux !

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    Bientôt, la coulée verte et la rue du Sahel seront donc un axe important du street art à Paris. Et cela sera fait avec la nécessaire participation des riverains et des jeunes.
    Une vraie fierté pour notre équipe municipale !

  • Sagan, un biopic à l’image de son héroïne, un émouvant « bonjour tristesse » !

    Françoise Sagan, de son vrai nom Quoirez, naît en 1935 dans le Lot dans une famille très bourgeoise. La mort d’un frère en bas âge fait que sa naissance apparaît comme un don du ciel. Elle vit une enfance ultra gâtée dans une famille aimante. Celle que ses proches appellent Kiki à une scolarité agitée et est renvoyée de nombre d’établissements scolaires.
    Être une mauvaise élève dissipée ne l’empêche absolument pas de publier à 18 ans son premier livre « Bonjour Tristesse » le 15 mars 1954. Un immense succès couronné du Prix des critiques qui déclenche un vrai enthousiasme pour cette jeune auteure. Mais le parfum de scandale est là aussi en cette époque coincée et petit bourgeoise. Mais le succès est là. Incontestable. Comme l’argent.
    Sorti, il y a 10ans, en 2007, l’émouvant biopic « Sagan » de Diane Kurys avec Sylvie Testut, Pierre Palmade et Arielle Dombasle se situe quelques années avant les 30 ans de l’écrivaine.
    En 1957, elle se sort d’un terrible accident mais après avoir pris beaucoup de morphine contre la douleur devient accro à la drogue notamment à la cocaïne.
    Le 8 août 1958, Françoise Sagan mise ses derniers jetons sur le 8 au casino de Deauville et gagne ... 8 millions. Quelques heures plus tard, elle achète sans réfléchir la maison louée pour l’été près de Honfleur.
    Sa vie n’est alors qu’un tourbillon de fêtes et d’excès d’alcool et de drogues en tous genres.
    Mais, elle écrit beaucoup aussi, se mobilise parfois pour des causes notamment en signant le manifeste des 343 salopes, se lie aussi d’amitié avec François Mitterand.
    Si sa vie personnelle est ponctuée par bien des drames et de problèmes fiscaux, elle est marquée aussi par l’éloignement de son fils unique.
    Mais, son grand amour reste Peggy Roche avec qui elle vivra jusqu’à la mort de cette dernière. La suite, comme le montre si douloureusement ce beau film, ne sera que descente aux enfers qui s’accélère avec la mort de son frère et de son fidèle ami Jacques Chazot.
    Le film nous montre cette très longue fin de vie. Elle meurt sans le sou et isolée par sa dernière compagne qui a racheté sa maison normande pour mieux la contrôler.
    « Écrire c’est une façon intelligente de tromper son ennui » écrivait la grande Sagan. Si ses ultimes années auront été bien tristes, elle ne manquera pas d’humour et d’élégance en rédigeant elle-même son épitaphe : « Sagan, Françoise. Fit son apparition en 1954, avec un mince roman, Bonjour Tristesse, qui fut un succès mondial. Sa disparition, après une vie et une œuvre agréables et bâclées, ne fut un scandale que pour elle-même. »
    Un film à voir...