Pour Noël, n'oubliez pas Florence Cassez !
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Alors que débute aujourd’hui mes vacances, je reprends comme tous les ans la liste de mes vœux personnels et collectifs pour 2009.
Mon premier vœu sera, et vous le comprendrez, pour Florence Cassez, cette jeune française de 34 ans condamnée à 96 ans de prison pour des complicités d’enlèvements dont elle est innocente.
Plus de 100 députés et 50 sénateurs de toutes tendances la soutiennent déjà et un grand mouvement se met en place.
J’ai moi-même lancé une opération « 2009 cartes pour soutenir Florence Cassez » qui se décompose ainsi. A titre personnel j’envoie 2009 cartes à des personnalités françaises et par l’intermédiaire de ce blog, de Facebook où j’ai créé un groupe pour soutenir Flo sans oublier Myspace, je demande que 2009 personnes - et j’espère bien plus – lui envoie une carte de vœux sans oublier d’en faire un double au président de la République française qui doit se rendre au Mexique en mars prochain.
Alors mon 1er vœu pour 2009 : que Florence retrouve, après déjà 3 ans d’emprisonnement, la LIBERTE !
J’achève mon 14ème tour de France pour lutter contre le sida ce vendredi à Nîmes. C’est devenu un rituel que d’achever mes réunions contre le sida à Nîmes aux côtés de Richard Tiberino, maire adjoint de Nîmes et créateur d’ ELCS à mes côtés avec Philippe Lohéac.
Je ne vous cache pas que si je suis heureux de mener ce combat collectif contre le sida depuis tant d’années, je suis aussi heureux de prendre dès dimanche une dizaine de jours de vacances et de penser un peu aux miens…
Ceci dit, c’est vraiment un grand plaisir d’être à 11 heures dans la salle des mariages de l’hôtel de ville de Nîmes aux côtés de Richard pour rappeler que le sida se soigne aussi par la politique.
Après mon intervention au Corum, j’animerai une réunion d’Elus Locaux Contre le Sida à l’hôtel de ville – salle urbain à 18 heures. L’occasion de faire le point sur la situation du VIH dans l’Hérault. Enfin, dans la soirée, je dînerai avec le député de l’Hérault Jean-Pierre Grand.
Ce jeudi 18 décembre, à 8h10, je serai l’invité de la rédaction de France Bleu Hérault à quelques heures de la 4ème Journée montpelliéraine d’éthique bio-médicale à laquelle j’interviendrai. Vous pouvez retrouver cette radio sur son site Internet en cliquant ici.
Depuis quelques semaines, je ne recevais plus trop de mails et de courriers homophobes, la journée mondiale de lutte contre le sida et la décision de la Cour de Cassation ont ravivé la haine de certains puique j'ai été destinataire de 7 messages peu "sympathiques". Je vous reproduis une lettre anonyme et un e-mail pour vous rappeler que la haine homophobe n’est pas prête de disparaître.
« Paris le 28 novembre 2008
Monsieur,
Je me permets de vous écrire au sujet de votre santé. Si vous avez tous ces ennuis, c’est une punition.
En effet, vous seriez normal et non pas ce genre de dévoyé vous n’auriez pas attrapé cette sale maladie. Les pervertis, c’est tout ce qu’ils méritent : alors ne vous plaignez pas et inutile de faire votre publicité dans Match. Ca ne nous intéresse pas du tout que vous êtes un pédé, c’est une sale race.
Salut vieux pédé
Jack Radin
PS : vous pouvez remercier votre ami de vous avoir refilé ça. »
Et un extrait de mail un peu moins hard de "RV" du 2 décembre 2008 :
« Penser que l’homosexualité est une maladie et qu’il faut aider ceux qui en souffrent à sortir de ce chemin de mort n’est pas ringard : personne ne souhaite l’homosexualité pour ses enfants !!! Vous faîtes fausse route et vous entrainez avec vous les pauvres victimes : c’est honteux et criminel ! »
Sans commentaires…
Enfin pour ce soir, un reportage dans le journal d'Arte vers 19h45 sur les réactions au rapport Léonetti. Comme vous l'imaginez, je vais encore exprimer ma colère durant ce reportage après ce simulacre....
Vous entendrez, de nouveau, ma réaction aux conclusions de la mission Léonetti dans le JT national de France 3 ce mardi soir. Décidemment, moins un rapport est intéressant, plus il fait de bruit...
A la veille de la journée mondiale contre le sida, je serai l’invité du JT de LCI de 18 heures ce dimanche.
Ce sera pour moi l’occasion de rappeler et même de marteler le message : jamais autant de gens n’ont vécu avec le sida et pourtant le silence règne.
Ce n’est plus une priorité pour les élus ni pour les medias. Et pourtant les contaminations continuent…
Communiqué du 25 novembre 2008
Le dossier médical de Chantal Sébire, pourtant protégé par le secret professionnel, circulerait-il dans les allées du pouvoir ? Les opposants à l’évolution de loi sont-ils prêts à tout ?
Le député Jean Leonetti critique la médiatisation qu’avait choisie Chantal Sébire pour elle-même … en lui consacrant un chapitre de son dernier livre !
Alors que les Français pensent que le secret médical doit être absolu, ils découvrent depuis le décès de Chantal Sébire que certains médecins s’accordent le droit de discourir et de publier des livres traitant de la maladie d’une personne qu’ils n’ont jamais rencontrée. Ce sont-ils alors procurés son dossier médical ?
Untel indique que Chantal Sébire se serait soignée uniquement en avalant des cachets d’aspirine. Un autre nous indique, depuis les palais de la République, qu’elle était mal soignée par son médecin et que si elle était venue le voir, lui, elle serait aujourd’hui guérie.
Aujourd’hui, pour la promotion de son nouveau livre, Jean Leonetti indique que Chantal Sébire n’était pas atteinte d’une maladie incurable. Veut-il donc dire que le médecin de Chantal Sébire est incompétent, alors que celui-ci – il le rappelle aujourd’hui – confirme que sa patiente n’était pas opérable ? Qui connait le mieux le dossier de Chantal Sébire ? Son médecin ou un député ?
Jean-Luc Romero, président de l’ADMD, demande donc que le Conseil de l’Ordre des médecins demande à celles et ceux qui s’expriment sur ce cas d’indiquer qui leur a communiqué les informations qui leur permettent de s’exprimer ainsi et les rappelle à leurs obligations en matière de secret professionnel.
Notons également que Jean Leonetti critique la médiatisation de son propre cas qu’avait décidée Chantal Sébire elle-même … et lui consacre une partie de son nouveau livre.
Finalement, la mission d’évaluation conduite par Jean Leonetti, dont on sait qu’elle accouchera d’une souris, aura au moins permis l’écriture de quelques livres pour des auteurs prêts à utiliser n’importe quel argument pour empêcher toute évolution de la loi sur la fin de vie.
Décidemment le pourvoir a besoin de contrôler tous les medias. Alors que la plupart des patrons de grands medias sont désormais des intimes du pouvoir, cela ne suffit pas. Il faut aussi contrôler un service public qui n’est pourtant pas si dur avec le gouvernement. Ce n’est quand même pas Arlette Chabot, patronne de l’info sur France 2, qui doit faire très peur à la droite….
Si certains éléments de la réforme peuvent se comprendre, une mesure gâche tout l’édifice et l’équilibre de cette loi : la nomination du président de France Télévision par le chef de l’Etat comme au bon vieux temps de l’ORTF. Cet âge d’or où le ministre de l’information – on osait une telle appellation ! – avait un téléphone directement relié à la rédaction du service public.
Espérons que l’opposition et le Nouveau Centre, qui s’est désolidarisé de la majorité sur cette réforme, vont obtenir qu’on revienne sur certaines dispositions de cette loi et notamment sur cette main mise d’un autre temps du pouvoir sur la télé publique… On peut rêver !
Plan détaillé
Discours de Jean-Luc Romero,
Président d’Elus Locaux Contre le Sida
« Le sida est-il encore une priorité pour les politiques ? »
XVIe Forum santé et VIH – Faculté de médecine
22 novembre 2008
Introduction
- Rappel des années 80 / 90
- Mobilisation forte de la communauté homosexuelle à l’opposé d’un politique absent
- Révolution des trithérapies
Sida et politique : un lien très étroit
- Slogan d’ELCS emprunté au professeur Rozenbaum : le sida se soigne aussi par la politique.
- Lorsque le politique baisse la garde par manque de courage, la maladie regagne du terrain. Lorsque le politique fait preuve de conservatisme, la maladie progresse. Le sida se nourrit de l’impuissance de l‘action publique et de l’absence de volontarisme politique. Les mots ne suffisent pas, nous avons besoin d’actes courageux.
Le sida doit être une priorité pour les politiques
- Rappel des chiffres
Chiffres nationaux : près de 7.000 contaminations chaque année
Chiffres internationaux : 33 millions de personnes vivant avec le VIH / un mort toutes les 10 secondes
Le politique peut faire beaucoup dans la lutte contre le sida
- Niveaux international et national : oui c’est une évidence (financement, mise en place des grandes priorités par les plans triennaux)
- Niveau local également : les domaines d’actions des collectivités locales en matière de lutte contre le sida sont nombreux et variés : mise en place des campagnes d’information locales, mise à disposition gratuite de préservatifs, généralisation de la formation des personnels municipaux à la maladie, soutien à l’ouverture d’appartements de coordination thérapeutique, développement de formations spécifiques pour les malades. Lire la suite en cliquant ici.
Discours de Jean-Luc Romero,
Président d’Elus Locaux Contre le Sida
Santé et territoire, santé et élus locaux
Quelles réflexions communes, quels partenariats ?
Accès aux soins – maintien à domicile
Conseil général d’Indre-et-Loire – 21 novembre2008
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Avant de commencer mon intervention, je voudrais remercier le docteur Dailloux pour l’organisation de cette rencontre. Il n’a vraiment pas ménagé sa peine !
Je ne vais pas être faire preuve d’originalité dans le plan retenu pour mon intervention, car je vais reprendre successivement les deux thèmes mis en exergues dans le titre du colloque et que je trouve très pertinents. Sur le thème de l’accès aux soins ainsi que sur celui du logement, permettez-moi de vous donner mon impression sur la situation telle que nous la connaissons et de vous exposer des actions ou réformes à entreprendre.
Tout d’abord, l’accès aux soins des personnes en affection longue durée. Ce thème va faire l’objet de débats parlementaires qui seront, je l’espère vraiment, animés, intéressants et surtout utiles. Il faut prendre conscience de l’importance des ALD en France : plus de 7 millions de personnes en France en souffrent. Plus de 10% de la population ! Alors avant d’entrer dans les détails et d’examiner de quelle manière le législateur peut améliorer l’accès aux soins, permettez-moi de vous rappeler le quotidien d’une personne séropositive ou plus généralement d’une personne atteinte d’une affection longue durée (ALD) : être atteint d’une ALD - c'est-à-dire d’une des 30 maladies les plus graves - c’est surtout subir l’exclusion, la stigmatisation, les discriminations dans sa vie privée, sociale et professionnelle. C’est pour beaucoup, être contraint de ne plus travailler à plein temps du fait de la maladie et des effets secondaires des traitements. C’est dépendre, pour beaucoup, des aides sociales pour la vie quotidienne. L’intérêt de l’accès universel aux soins dans un contexte de ressources financières limitées est incontestable.
Lire la suite en cliquant ici.
Je participe ce vendredi soir de 19 à 22 heures à la soirée débat organisée par le CDES d’Indre-et-Loire sur le thème « accès aux soins, maintien à domicile » dans le cadre des conférences « santé et territoire, santé publique et élus locaux : quelles réflexions communes ? Quels partenariats ? »
Ce débat animé par le rédacteur en chef de la Croix, Dominique Gerbaud et le docteur Dailloux, se déroulera au Conseil général d’Indre-et-Loire, salle Charles de Gaulle. Parmi les autres orateurs, la députée Marisol Touraine, le docteur Lachaud, conseiller général, etc.
Le magazine le plus lu en France, comme il aime le rappeler en couverture, Femme Actuelle, consacre cette semaine son dossier à l’euthanasie. A quelques jours du dépôt du rapport de la mission Léonetti, un point est réalisé par l’équipe du magazine sur la fin de vie. Plusieurs interviews - notamment celle de la jeune Clara Blanc qui était intervenue au 17ème congrès mondial des associations pour le droit de mourir dans la dignité - complètent ce dossier.
Le numéro 24 d’ELCS Infos vient de paraître et il est disponible sur simple demande auprès d’ELCS en cliquant ici ou par téléphone au 01.42.72.36.46.
Dans ce numéro, j’y fais un édito sur la nécessité de faire enfin connaître le traitement post-exposition car qui sait que lorsqu’on prend un risque, il faut aller dans les 48 heures maximum aux urgences des hôpitaux. Vous y retrouvez une interview de Pierre Faivre, président de la SMEREP, un bilan de la conférence de Mexico et bien sûr l’annonce de nos 13èmes Etats-Généraux d’ELCS qui se réuniront à la mairie de Paris le samedi 29 novembre de 9h00 à 13h00. Vous pouvez dès à présent vous inscrire auprès d’ELCS. N’hésitez pas : vous êtes plus que les bienvenus à cette important manifestation à laquelle participeront notamment Valérie Pécresse, Jean-Paul Huchon, Anne Hidalgo, Willy Rozenbaum et Marie-George Buffet !
Le débat qui m’a opposé mercredi dernier au président de l’Alliance pour la vie, mouvement proche de Christine Boutin, est en ligne sur le site de France Info. Vous pouvez l’écouter en cliquant ici.
Après la réunion du bureau national de l’ADMD qui s’est réuni hier soir, c’est aujourd’hui la réunion du conseil d’administration de l’ADMD. Il se réunit après le congrès mondial, la 1ère journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité du 2 novembre dernier et les journées de nos 105 délégués.
L’occasion notamment de faire le point sur ces différentes manifestations et le retentissement qu’elles ont eu auprès de la population et des décideurs. Et bien sûr de préparer notre réaction à la prochaine publication du rapport Léonetti.