Paris Autrement - Page 92
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Célébrations de mariages à Paris 12
Depuis hier, vendredi midi, je suis de permanence à la mairie de Pais 12. Déjà hier, j'ai célébré des mariages et ce samedi, dès 9H30, je serai heureux d'unir de nombreux couples.
J'aurai beaucoup d'émotion car le 27 septembre aurait été le cinquième anniversaire de note mariage avec Chris... Et, il avait déjà prévu une petite fête... -
Ma 3ème Chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio
Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invité Michel Odoul et à tous les auditeurs,
Heureux de vous retrouver pour ce rendez-vous hebdomadaire.
Après vous avoir parlé des lois bioéthiques les deux précédentes semaines, je souhaiterai dire quelques mots aujourd’hui sur la succession de coming out auxquels nous avons assisté dans le monde politique ces derniers mois et donc sur la relation de nos élus à l’homosexualité et plus généralement à la question LGBTQI.
La classe politique française a toujours eu un problème avec l’homosexualité.
Non pas, parce qu’elle serait homophobe, lesbophobe ou transphobe dans sa majorité. Mais parce qu’elle a peur de la réaction de ses électeurs et croie que notre société n’aurait pas évolué sur cette question ces dernières années.
Un peu d’histoire si vous le voulez bien…
Il est vrai que, dans les années 60, les députés issus de quasiment tous les groupes classaient l’homosexualité parmi les fléaux sociaux au même titre que l’alcoolisme.
En 1968, le gouvernement de Michel Debré classe l’homosexualité dans les maladies mentales. Rien que ça !
Et cela, sans que ça n’émeuve grand monde chez nos élus à part les courageux militants LGBTQI de l’époque, mais que personne n’écoutait. Charles Aznavour osera à cette époque chanter « Comme ils disent !»
Sans être un hymne militant, c’était une forme de réponse à cette classification aussi honteuse que violente. La seule réponse…
Alors que la sodomie a été dépénalisée dès 1791, faisant aussi de la France le premier pays au monde à dépénaliser l’homosexualité ; en 1942 et en 1960, le code pénal est modifié pour permettre de poursuivre les actes homosexuels réalisés sur mineur de moins de 21 ans alors que la majorité sexuelle est de 15 ans pour les hétéros. L’homosexualité devient ainsi une circonstance aggravante.
Il faudra attendre 1981 pour que la classe politique se mobilise contre les discriminations et contre l’homophobie.
C’est François Mitterrand qui fait retirer l’homosexualité des maladies mentales. Il demande aussi à son ministre de l’intérieur, Gaston Deferre, de faire supprimer les fichiers d’homosexuels – Et oui, ils étaient fichés comme de véritables délinquants ! – et de faire cesser les descentes de police dans les bars et les boites gays ou lesbiennes. Le ministre de l’Intérieur devra d’ailleurs s’y prendre à deux fois car une partie de la police continuait à faire de bien humiliantes descentes, et cela encore au début de l’année 1982.
Enfin, après un an de débat au Parlement, où les propos homophobes furent légion, notamment la terrible assimilation homosexualité/pédophilie, l’homosexualité est enfin et totalement dépénalisée le 4 août 1982.
Il faut savoir que de 1965 à 1969, 1984 homosexuels ont été condamnés dont 90% à de la prison ; et que même de 1975 à 1978, alors que la société avait considérablement évolué, les tribunaux condamnaient encore 634 gays et 93% des condamnations l’étaient à une peine de prison.
1981, avec l’arrivée de la gauche, qui va porter la question de la lutte contre le LGBTphobies, est une des dates phares du changement progressif de notre classe politique.
Mais ce changement est loin d’être unanime. Du moins, d’une partie…
Les longs débats sur le PACS, qui aboutissent enfin à la loi du 15 novembre 1999, qui reconnaît pour la première fois les couples LGBT dans notre droit, montreront une partie de la classe politique tenant des propos violemment homophobes dont la manifestation anti Pacs organisée par Christine Boutin sera l’apothéose avec des manifestants criant même : « les pédés au bûcher. »
14 ans plus tard, même si les propos tenus au Parlement seront plus contrôlés, les manifestations monstres de la Manif pour tous, où la plupart des leaders de droite se rendront, montreront encore l’immense décalage entre les Français et leurs élus, notamment les élus conservateurs.
En 2018, même si La Manif pour tous essaie de refaire le coup du mariage pou tous avec la PMA, cette fois-ci, on sent bien que la majorité des parlementaires ne s’engouffrera plus dans un combat qui paraît d’arrière-garde.
Il est vrai que, depuis les dernières élections, de plus en plus d’élus de droite et de gauche ont fait leur coming out.
On en parlera, si vous le voulez bien, la semaine prochaine.
A bientôt… -
Extrait de mon intervention sur le handicap à la région Ile-de-France
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Session du conseil régional d'Ile-de-France
Ce jeudi et vendredi, après la CP hier, se déroule la session du conseil régional d'Ile-de-France présidée par Valérie Pécresse. J'interviendrai notamment sur le handicap.
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Extrait de mon intervention sur l'IVG en Commission Permanente de la région Ile-de-France
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Commission permanente à la région Ile-de-France
Ce mercredi, se déroule la commission permanente de la région Ile-de-France où sera individualisée de nombreuses subventions.
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Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12H sur Périscope
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Ma 2ème Chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio
Bonjour Brigitte, Bonjour à toutes et à tous,
Vous vous rappelez, chère Brigitte et chers auditeurs, la semaine dernière, j’évoquais la révision des lois bioéthiques qui ont fait l’objet d’un débat citoyen qui est loin d’avoir eu l’impact qu’il aurait dû avoir. Je n’y reviendrai pas, je vous l’ai expliqué mardi dernier.
Nous nous étions arrêtés sur deux des thèmes de ces révisions, la fin de vie et la procréation médicalement assistée.
Je voudrai aujourd’hui dire quelques mots sur la place de l’humain au cœur du système de santé et sur la gestation pour autrui.
Il n’est pas anodin que, durant les débats citoyens, le peu de Français qui y ont participé se soient inquiétés de la place de l’humain au cœur du système de santé comme la place du citoyen usager par rapport à l’administration ou les équipes soignantes.
C’est aujourd’hui une question essentielle.
Depuis les années 80, les militants de la lutte contre le sida ont revendiqué le doit d’être acteurs de leur propre santé. Le développement d’Internet fait qu’aujourd’hui, les malades ou futurs malades se renseignent directement et sont parfois mieux informés que leurs propres soignants. Pourtant, à l’hôpital, il est difficile de se faire entendre. On a l’impression que dès que l’on franchit les portes de l’hôpital, nous ne sommes plus un citoyen ou une citoyenne à part entière.
La démocratie sanitaire, dont on parle tant, reste embryonnaire en France. Tout le monde admire son médecin mais on ne peut plus entendre ceux qui n’ont comme seule explication en nous donnant un nouveau traitement : c’est pour votre bien. On attend désormais d’un soignant qu’il nous dise les avantages et les inconvénients du traitement, qu’il nous propose et que nous décidions ensuite si nous voulons ou pas de ce traitement. Espérons que la parole citoyenne sur ce point sera entendue.
Autre thème pour le moins controversé, la Gestation Pour Autrui (GPA) faisait partie du débat. Je rappelle que la GPA est une pratique sociale de procréation dans laquelle une femme, appelée mère porteuse, est inséminée par des embryons et accouche d’un enfant qui est remis aux parents à l’origine de cette GPA.
Aujourd’hui, un certain nombre de pays l’autorisent ou ne l’interdisent pas notamment l’Afrique du Sud, le Royaume-Uni, la plupart des États des États-Unis, l’Inde, la Grèce, la Belgique, les Pays-Bas ou encore la Russie...
La France l’interdit et d’après le Conseil consultatif national d’éthique, le débat citoyen aurait rejeté de manière massive sa légalisation.
Quel que soit l’opinion qu’on ait sur la question, il faut regretter qu’un vrai débat en France n’ait jamais eu vraiment lieu sur la GPA qui, malgré nos lois, est une réalité en France où de nombreux enfants français sont nés d’une GPA à l’étranger.
En fait, en France, le débat est faussé depuis le départ puisque les adversaires ont réduit la GPA à une question exclusivement LGBT, à la question de ces horribles couples gays richissimes qui iraient, paraît-il, acheter des enfants à l’étranger.
Sur cette question, il faut être clair, elle concerne tout le monde et principalement les hétérosexuels. L’immense majorité des GPA sont le fait de couples hétéros dont la femme a une pathologie qui l’empêche malheureusement d’enfanter. Ce serait bien ne ne pas l’oublier d’autant que l’immense majorité des pays, qui l’autorisent, la refusent pour les couples LGBTQI. Imaginez la Russie accueillant des gays pour une GPA...
En tous cas, cette question mérite un vrai débat dans le pays en partant sur cette base et en arrêtant ce focus aussi malsain qu’absurde sur les homosexuels.
Ce vrai débat n’aura pas eu lieu pendant la consultation citoyenne. Pourtant, une question mérite d’être réglée rapidement celle de l’établissement d’un état-civil français pour ces enfants nés par GPA à l’étranger. Ces enfants existent et sont français de par leurs parents.
Ce serait bien d’arrêter de sanctionner ces enfants à qui personne n’a demandé s’ils voulaient naître.
Mais, en attendant le vrai débat qu’on s’occupe au moins et enfin de l’intérêt de ces enfants. C’est en fait une urgence.
A la semaine prochaine. -
Conseil d'arrondissement de Paris 12
Pas le temps de défaire les valises en rentrant ce lundi du Congrès international des ADMD, qu'il me faut partir au conseil d'arrondissement de Paris 12 qui se déroule dès 19H sous la présidence de Catherine Baratti-Elbaz avec notamment plusieurs dossiers culturels qui sont dans ma délégation. Je vous rappelle que le conseil est public...
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Podcast de #LeTalkDuLundi du 3 septembre 2018 !
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Back to Paris 12 !
Les vacances sont désormais terminées. A bientôt la Thaïlande qui m'a aidé à retrouver une certaine sérénité... Heureux de retrouver Paris 12 et la mairie où je serai dès ce vendredi.
Bonne rentrée à toutes et tous... -
Ouverture de Paris 2018 !
Ce samedi verra l'ouverture du village des Gays Games de Paris 2018 ce matin place de l'hôtel de ville et la grande séance d'ouverture ce soir au stade Jean Bouin.
Cet événement est le plus grand événement culturel et sportif inclusif. Il est ouvert à toutes et tous.
Je serais heureux d'accompagner la maire de Paris à cet événement, maire à qui j'avais remis, il y a un an, un rapport de 52 recommandations pour faire de Paris la capitale des droits LGBTQI+ et une ville inclusive. -
Paris est FIER.E !
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Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12H sur Périscope
Lien permanent Catégories : Agenda, Christophe Michel-Romero, Euthanasie, ADMD et WFRtDS, Facebook, LeTalkDuLundi, Livre Lettre Ouverte à Brigitte Macron, Ma Vie De Militant !, Ma Vie Sans Chris, Paris Autrement, Périscope, Podcast et videos, Politique française, Santé, Twitter, Vidéos 0 commentaire -
Déjà 2 mois que Christophe Michel-Romero nous as quittés mais ses combats continuent !
Déjà 2 mois que Christophe Michel-Romero nous a quittés mais ses initiatives et ses combats se développent.
L’AdmdTour qu’il avait créé et conçu continue plus que jamais grâce aux Jeunes de l'ADMD qui sont plus mobilisés que jamais en mémoire de Chris !
#MerciChris de nous avoir monter le chemin et de nous donner la force de continuer tous ces combats humanistes !
Pour moi, tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout où je suis... -
Le M.U.R 12 : performance numéro 7 par Serty 31
C'est déjà la 7ème performance sur le M.U.R 12 f-de la rue du Sahel à Paris 12. Ce samedi, l'artiste de street art, graffiti designer, Serty31 ou encore Alexandre Rajkovic.
La mairie de Paris 12 a souhaité donner l'opportunité au collectif Cicero de permettre a des artistes de street rt de faire des performances sur un mur mis à leur disposition. Cette performance reste deux mis puis un autre artiste s'y colle.
N'hésitez pas à aller découvrir la nouvelle oeuvre de Serty31 dont l'approche est basée sur une. design graphique.Vous avez deux mois... -
Podcast de #LeTalkDuLundi du 16 juillet 2018
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Fin de vie : «Nous attendons la position du président de la République» - Face à Face sur France 3
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Ma Lettre ouverte à Brigitte Macron, un argumentaire implacable et sans concession pour la Libre Pensée
Pour le mensuel, LaRaison de la Libre Pensée, Lettre Ouverte à Brigitte Macron - #MaMortMAppartient est un argumentaire implacable et sans concession.
Aussi utile pour les militants de cet ultime droit que pour les novices dans ce combat avec des faits énoncés prenants. Il n’y a pas d’excès, ni voyeurisme ou facilité, le raisonnement de l’auteur ne peut aboutir qu’à confirmer la nécessité d’une loi pour le choix d’une fin de vie digne.(...)Sans tout dévoiler, la force de ce plaidoyer est de revenir sur un cas attachant et dramatique. Après sa lecture, vous ne pouvez qu’être convaincu de la nécessité d’une loi juste !