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Medias - Page 116

  • Mon interview sur les drogues sur Nouvel Obs.com

    A l’occasion de « l’appel du 18 joints », le Nouvel Obs.com m’a posé trois questions sur les drogues. J’y défends la position que j’ai longuement exprimée dans ma Lettre à une droite maladroite [Ramsay – 2003]. medium_nouvel_obs_logo.gif
    J’estime, en effet, que l’actuelle diabolisation du cannabis démontre vraiment ses limites. Nous avons l’une des législations parmi les plus répressives d’Europe et dans le même temps le nombre de fumeurs de joints ne cesse de croître – 3 millions de fumeurs occasionnels et 1,2 million de fumeurs réguliers !
    Je rappelle que le cannabis est un produit psycho actif dont l’abus est particulièrement néfaste, mais moins que l’alcool ! A noter que le cannabis est à l’origine de 230 accidents mortels de la route contre 2270 pour l’alcool, c'est-à-dire 10 fois moins. Mais évidemment 230 accidents de trop, preuve qu’il faut la tolérance 0 pour la consommation de toutes substances quand on conduit, alcool compris évidemment !
    J’estime, depuis longtemps, et après avoir été dans les pays qui mènent une autre politique, qu’il faut mettre tous les produits sur le même niveau : drogues légales -alcool et tabac - et cannabis. Il sera ainsi plus facile, en ayant dédiabolisé le cannabis, de faire comprendre qu’en fumant plusieurs joints chaque soir, les jeunes risquent de rater leurs études ou avoir des problèmes professionnels…
    Vous pouvez retrouver cette interview en cliquant ici.



  • La Gay Pride est-elle représentative ? dans VSD

    medium_vsd_jlr.jpgmedium_VSD_riviere.JPGC’est à l’Ernest bar de l’hôtel Lutétia que le journaliste Paul Wermus a arbitré un duel entre moi et le député CNI Jérôme Rivière sur le thème : « La Gay Pride est-elle représentative ? »
    Ce débat se retrouve dans les colonnes du magazine VSD sorti mardi 14 juin et donc actuellement en kiosque.
    A l’affirmation de Jérôme Rivière qui estime que la Marche des Fiertés est "un carnaval et favorise le communautarisme" et qu’il est "déplacé que l’UMP y soit représenté", je réponds qu’Alain Juppé qui m’a envoyé à la Marche au nom de l’UMP en 2003 et 2004 et Nicolas Sarkozy - qui doit recevoir les organisateurs de la Gay Pride - vivent avec leur temps. Je précise qu’« on ne peut pas faire de cette manif une chasse gardée de la gauche et je conclus : « Vous, vous voulez nous renvoyer au placard. Vous êtes décidemment un ayatollah de l’ordre moral. »
    Vous pouvez retrouver notre duel dans le magazine ou en cliquant et même en votant ici

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  • Angers-Berck-Bordeaux : Notre fin de vie se joue à la loterie !

    medium_Angers_2.jpgmedium_la-balance-de-la-justice.jpgJ’ai donc fait un déplacement éclair, mais fort en émotion, à Angers pour animer une conférence de presse de l’ADMD aux côtés de Régis Moriaux, délégué ADMD d’Angers et de maître Mickaël Boulay, jeune et brillant avocat de Morten Jensen.
    Dans la vie politique, il y a des moments où l’on sent qu’il y a eu « un avant » et qu’il y aura « un après. » C’est ce sentiment rare que j’ai à mon retour de la douce capitale du Maine-et-Loire.
    L’affaire Humbert a été un détonateur. Une mère mettant fin à la vie de son fils par amour et à sa demande. Morten Jensen en accélérant la fin des jours de son épouse agonisante démontre que l’affaire Humbert n’était pas qu’un fait unique. Mme Jensen était un peu plus âgée que Vincent car elle n’avait que 29 ans… Tant de ressemblances…
    Il y aura désormais un après Angers, car on ne peut plus accepter que des mères ou des maris soient obligés de donner la mort à l’être qu’ils aiment le plus au monde pour leur éviter des souffrances insupportables. La contradiction de la justice française qui met un époux endeuillé à la place des pires criminels dans le box d’une cour d’assises et dans le même temps exonère une maman qui a commis exactement le même geste n’est plus acceptable. Notre fin de vie, avec cette justice à double vitesse, se joue à la loterie ! C’est inacceptable. Nos gouvernants n’échapperont pas à une prochaine légalisation de l’euthanasie. L’anarchie et l’injustice actuelle les y obligent. Les électeurs sauront leur rappeler dans moins d’un an.

    Je vous joins ci-dessous le communiqué que j’ai publié au nom d'Aujourd'hui, Autrement et mes propos ont notamment été relayés par l’AFP, RMC, France Info, Europe 1, Sud Radio, France 3 Angers et TV 10 Angers.
    « Alors que deux affaires relancent aujourd’hui le débat sur la fin de vie (affaires Tramois/Chanel et Jensen), Aujourd’hui, Autrement, par la voix de son président, le conseiller régional d’Île-de-France Jean-Luc Romero, demande que soit enfin menée une réflexion sur la pratique de l’euthanasie en France, allant au-delà de la seule loi Léonetti.
    Les autorités françaises doivent enfin reconnaître le malade dans son droit à ne pas souffrir. Si certains souhaitent la mise en œuvre d’un véritablement acharnement thérapeutique, d’autres, en accord avec eux-mêmes et avec leur famille, souhaitent ne pas aller au bout de leurs souffrances et de leur propre déchéance.
    Il faut donc légiférer sur l’euthanasie afin de permettre aux malades atteints d’une pathologie incurable, sous contrôle médical et selon sa propre volonté, de mettre un terme à sa vie dans la sérénité et sans souffrance. Seule une loi d’équilibre permettra d’affirmer cette ultime liberté avec le maximum de garanties évitant toutes dérives.
    Par ailleurs, Jean-Luc Romero, aujourd’hui à Angers aux côtés de l’avocat de Morten Jensen, est révolté que la justice, après avoir fait preuve de clairvoyance en ne poursuivant pas Marie Humbert et le docteur Frédéric Chaussoy, poursuive Laurence Tramois, Chantal Chanel et Morten Jensen. »

    Aujourd’hui, mes pensées seront particulièrement tournées vers Morten Jensen, sa famille et celle de son épouse qui est à ses côtés en cette dure journée d’assises à Angers. Mais, j’ai confiance car son avocat Mickaël Boulay dégage une telle sérénité et développe une argumentation si convaincante que je doute sinc-èrement qu’un jury populaire ose condamner Morten.

  • Conférence de presse à Angers mardi à 14h00

    medium_angers.jpgAu nom de l’ADMD, je présiderai, mardi 13 juin à 14 heures, à l’hôtel Univers d’Angers, une conférence de presse aux côtés de Régis Moriaux et de maître Mickaël Boulay à propos d’une affaire d’euthanasie qui doit être jugée mercredi par la cour d’assises d’Angers.
    J’en profiterai pour donner aussi ma position suite à la décision de la Cour d’appel de Bordeaux qui indiquera demain matin si Laurence Tramois et Chantal Chanel iront aux assises.

  • Quelques photos de l'hebdo en rediffusion sur France Ô mardi à 16h30 et mercredi à 21h40

    medium_France_O_juin_jlr3_Well.JPGGrâce à mon ami Jérôme André, je peux déjà vous offrir quelques photos de l'émission l'Hebdo sur France Ô [RFO - canal 51 sur Noos à Paris].
    Elle sera rediffusée mardi à 16h30 et mercredi à 21h40.medium_France_O_juin_generique.JPGmedium_France_O_juin_plateau.JPGmedium_France_O_juin_jlr4_Well.JPGmedium_France_O_juin_walles_kotra.JPGmedium_France_O_juin_plateau_6_Well.JPG

    medium_France_O_juin_livre_5.JPGmedium_France_O_juin_plateau_3.JPG
  • Ce samedi sur France Ô [RFO] à 12h00 et dimanche à 18h30

    Pour la seconde fois, je serai l’un des invités de l’émission l’hebdo présentée par Wallés Kotra de 12 heures à 13 heures sur France Ô ce samedi à 12 heures.
    Cette émission, qui dure une heure, sera rediffusée dimanche à 18h30, mardi 13 à 16h30 et mercredi 14 à 22h40
    . Elle peut être regardée sur le câble et les bouquets satellites. A Paris, France Ô se retrouve sur le canal 51 de Noos.
    Au cours de cette émission de decryptage original et différent de l'actualité, j’interviendrai notamment sur la coupe du monde de football, sur la loi sur l’immigration, sur la candidature de Stéphane Pocrain. Un long dossier sera consacré aux Gay Pride et à l’homophobie.
    Je profite de l’annonce de cette émission pour vous indiquer que ce samedi, ce blog ne sera pas toujours en ligne, car mon hébergeur opère des travaux de maintenance lourd qui obligeront de fermer le service à plusieurs reprises dans la journée.
    En attendant, bon week-end ensoleillé !

  • Brigitte Lahaie milite pour l’amour

    Vous pouvez retrouver le portrait de mon amie Brigitte Lahaie, vice-présidente d’Aujourd’hui, Autrement, dans le supplément Ile-de-France du Journal du Dimanche sous le titre « Brigitte Lahaie milite pour l’amour. »
    Dans un portrait sans concessions mais juste, le journaliste du JDD Bertrand Gréco nous retrace le parcours de celle qui anime aujourd’hui un show sur RMC, tous les jours à 14 heures, qui réalise les meilleures audiences radio de France sur cette tranche horaire.
    Un portrait que je vous recommande et qui permet de mieux connaître celle qui avec Aujourd’hui, Autrement "veut faire évoluer les mentalités".

  • Mon interview dans Nice Matin

    L'interview que j'ai donnée hier à Nice Matin est parue aujourd'hui sous le titre "A Nice les gays ne sont pas très soutenus."
    Dans cette interview qui concerne à la fois ma participation à la Pink Parade de Nice et ma réunion d'ELCS, hier à Cannes, je rappelle qu'en 25 ans de sida, il y a eu 25 millions de mort.
    Je reconnais que les gays ne sont pas très soutenus à Nice par les politiques et rappelle que c'est quand même Jean-Pierre Raffarin qui a pénalisé les propos homophobes.
    Tout en concluant que la droite reste en retard sur la population et que si elle néglige les questions de société, elle perdra les prochaines élections.
    Bon week-end de Nice où il fait - le Parisien que je suis renoue enfin avec le soleil - très beau !

  • Sur RMC [103.1 à Paris et 98.8 à Cannes] ce vendredi à 14h15

    J’interviendrai par téléphone dans l’émission de mon amie Brigitte Lahaie « Lahaie l’amour et vous » à 14h15 précises ce vendredi sur RMC. Sur Paris, la fréquence en FM est 103.1 et à Cannes et Nice où je serai durant ce week-end respectivement sur 98.8 et 98.5.
    Ce sera l’occasion, à la veille de la manifestation organisée par Louis-Georges Tin, l’Inter LGBT, le CGL et la plupart des associations LGBT face à l’ambassade de Russie à Paris – samedi 3 juin à 16h00 -, de revenir sur les événements qui se sont déroulés à Moscou le week-end dernier et auquel j’ai participé comme une vingtaine de militants français.
    Je ne pourrai, cette fois-ci, être présent à cette manifestation car je me suis engagé depuis longtemps auprès des organisateurs de la Gay Pride de Nice qui se déroule aussi samedi et à la même heure.
    ELCS, On Est Là ! et Aujourd’hui, Autrement ont signé l’appel à manifester en soutien aux LGBT de Russie.

  • J’interviens sur RFI [89FM] jeudi 1er juin à 8h15

    A l’occasion de la conférence de l’ONU sur le sida qui se déroule à New-York dès ce matin et jusqu’au 2 juin, je serai l’invité de RFI, jeudi 1er juin de 8h15 à 8h25.
    Je pourrais être entendu à Paris sur 89 FM et dans toute la France sur Canal satellite ou TPS.
    Cinq ans après la 1ère assemblée générale de l’ONU consacrée au sida, ce sera l’occasion de faire le point sur l’accès au traitement des malades des pays pauvres – seuls 1,3 million de malades ont des médicaments alors que 6 millions en ont besoin.
    Je commenterai le dernier rapport d’ONUSIDA qui nous rappelle que 65 millions de personnes ont été contaminées depuis le début de l’épidémie et qu’en 2005, 4,1 millions de nouvelles personnes ont encore été contaminées dont 2,7 millions en Afrique Subsaharienne.
    Alors qu’il faudrait au moins 15 milliards de dollars par an – le coût des jeux olympiques de Londres - pour soigner les malades qui en ont besoin, seuls 8,3 milliards de $ ont été collectés en 2005.
    Je rappellerai sur RFI la nécessité de soutenir la proposition française de taxer les billets d’avions pour soigner les malades. Seuls 12 pays ont pour l’instant suivi cette courageuse initiative…

    NB : Merci à mon ami Jonathan Denis de m'aider à améliorer la présentation de ce blog !
     

  • Continuer à soutenir les militants moscovites

    Je ne vais pas vous rappeler, une nouvelle fois, tout ce qui s’est passé samedi à Moscou [photos].
    Les médias - presse écrite, télés et radios - tout comme de nombreux sites Internet ont relayé dans le détail les scandaleuses agressions qu’ont subies de nombreux militants et l’attitude « étonnante » de la police russe – j’ai moi-même, comme tant d’autres, été violemment repoussé par les forces de l’ordre. 
    Mais aujourd’hui, il s’agit de penser à l’avenir. Car, la plupart des étrangers, comme moi, sont rentrés dans leur pays. Il ne s’agit pas d’avoir posé un acte militant fort en allant à Moscou et de laisser désormais les homosexuels russes confrontés à la haine d’une partie de la société et de subir régulièrement des violences physiques graves.
    Samedi matin, à l’issue de la conférence de presse à laquelle j’intervenais comme une quinzaine de personnalités russes et étrangères, nous avons signé « La déclaration de Moscou sur les droits humains. » Nous exigeons notamment de l’Organisation des Nations Unies qu’elle fasse supprimer les lois discriminatoires qui subsistent chez la moitié de ses membres et qu’elle reconnaisse la journée internationale contre l’homophobie dans son calendrier officiel. Il va désormais falloir que nous mettions beaucoup de nos forces pour que nos débats nationaux s’intéressent à ces demandes, tout comme les autorités françaises doivent demander des explications au gouvernement russe qui, par sa passivité, laisse enfreindre les droits élémentaires de ses citoyens homosexuels.
    Nous ne devons pas oublier les militants russes, polonais mais aussi ceux qui vivent dans les 9 pays où l’on peut être condamné à mort à cause de sa sexualité !!!!
    Le combat continue pour eux et avec eux.

  • Je ne sais toujours pas si la Gay Pride interdite de Moscou se déroulera aujourd'hui

    Je n'ai pas présenté dans leur intégralité les deux interventions que j'avais préparées pour la conférence IDAHO. En effet, un changement de programme m'a obligé à condenser mes discours et à intervenir curieusement dans la table ronde consacrée à Paris où d'ailleurs des propos de politiques intérieures désobligeants ont été tenus par un conseiller du maire - présenté par une dépêche de Têtu comme venant à titre personnel - mais qui a cependant pris la parole es qualité de membre du cabinet de Bertrand Delanoë... Je ne suis pas sûr que le maire de Paris aurait apprécié qu'on mette autant en avant son homosexualité et ses actions en faveur des gays à Paris. Dommage que d'obscurs conseillers croient devoir oublier la régle qui veut que l'on n'évoque pas les querelles de politique intérieure dans les conférences à l'étranger.
    Pour celles et ceux qui aimeraient lire les interventions préparées, je ne manquerai pas de les mettre dans leur intégralité sur mon site dans les tous prochains jours.
    Incontestablement, la conférence a été particulièrement perturbée par la décision de la justice russe qui refuse la tenue de la Gay Pride pour des raisons de sécurité - la sécurité des manifestants ne peut être garantie!
    Les organisateurs ont alors souhaité connaître l'avis des congressistes sur ce point. En ce qui concerne la délégation d'ELCS, et notamment avec Eddie Aït, conseiller régional et vice-président d'ELCS, nous avons refusé de prendre part à cette décision.
    Elle appartient légitimement à l'association russe organisatrice et non à des étrangers même si nous sommes sensibles à ce qu'on propose de nous consulter. Clairement, il n'est pas dans notre esprit de donner de leçons, mais seulement d'aider des militants à obtenir le droit élémentaire de manifester. La décision de manifester ou de mener une action symbolique surprise ne sera annoncée que ce matin par les organisateurs sachant que si une Gay Pride était organisée, nous risquerions d'être arrêtés par la police russe...
    C'est d'ailleurs ce que j'ai expliqué durant le journal de 13 heures de la radio Le Mouv' qui m'a aussi interviewé par téléphone sur la situation russe des gays.
    Désolé de ne pouvoir vous en dire plus à cette heure, mais les organisteurs jouent aussi la prudence - on peut les comprendre ! - tant ils craignent les violences que ne manqueraient pas d'exercer des militants extrêmistes russes...
    Voilà, tout ce qui je peux vous dire pour ce samedi matin.
    Dès que cela sera possible, je vous raconterai la suite des événéménts de ce qui ressemble de plus en plus à une série noire.
    Malgré tout, bon week-end de Moscou !

    NB: Petite anecdote touchante. En arrivant à la conférence vendredi, un homme m'attendait à l'entrée avec mon premier  ouvrage "On m'a volé ma vérité" pour que je le lui dédicace. J'étais pressé et je n'ai pris les temps d'écouter suffisamment cet homme qui s'est présenté comme un membre du minitère des affaires étrangères russe qui venait à l'insu de sa hiérarchie et qui estimait que mon livre lui avait été utile ! S'il lit ces lignes, qu'il n'hésite pas à me contacter...

  • Le Grand Paris, grande cause nationale

    Que ce soit durant la campagne des pré-primaires de l’UMP, il y a déjà un an, ou dans mon dernier livre « La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? », j’ai longuement insisté sur l’impérieuse nécessité d’avancer enfin dans l’édification d’un Grand Paris.
    Je ne l’ai jamais caché : mes propositions empruntent beaucoup aux idées visionnaires qu’a défendues l’architecte Roland Castro dans les années 80. Il est, en effet, celui qui avec Michel Cantal-Dupart, a défini une méthode crédible et préfiguré le Grand Paris qu’il nous faut.
    Je le rappelle : depuis 1860 où Paris est passé de 12 à 20 arrondissements - grâce à l’apport d’Auteuil, Passy, Bercy, etc.., - la ville a cessé son constant mouvement d’extension. Pire avec l’édification de fortifications par Thiers, puis l’ouverture d’un périphérique en 1973, la ville s’est désormais enclavée dans une muraille que personne n’a encore réussi à faire tomber.
    Face aux grandes métropoles européennes - Londres, Madrid, Berlin, Moscou -, Paris fait désormais figure d’un « nain » enfermé dans ses 105 km².
    Et pourtant tout le monde en convient : les problèmes de logement, d’urbanisme, de circulation, de pollution et même de sécurité ne peuvent être réglés par la capitale sans associer largement la plupart des villes qui l’entourent.
    Au moment, où toutes les villes de banlieue ont aussi une vision moderne et visionnaire de l’habitat avec l’édification de tours prestigieuses ou de gratte-ciel en haute qualité environnementale - comme La Défense, Issy ou Bagnolet -, Paris ne peut rester à l’écart des changements qui s’opèrent. Au risque de n’être plus qu’une ville musée. Qu’une ville dépassée. Du passé !
    Parce que je ne peux me résoudre à cela, j’ai participé jeudi à la conférence de presse [voir Libé et Le parisien d'hier] qu’organisait mon ami Castro pour présenter ses nouvelles initiatives pour concrétiser le Grand Paris. Il avait en effet souhaité être entouré d’un élu de gauche – Georges Sarre, maire du 11ème arrondissement – et moi-même, élu de la droite républicaine. Sachant aussi que nous sommes élus des deux collectivités locales indispensables pour aboutir au Grand Paris : la mairie et le conseil régional…
    Roland Castro en rappelant les contours de ce Grand Paris a, non sans provocation, suggéré de mettre l’Elysée à Saint-Denis et les ministères dans nombre de villes de banlieue par exemple la défense à Bobigny ou la culture à Vitry, première ville de banlieue à avoir créé un grand musée d’art moderne.
    Son idée n’est pas aussi saugrenue que certains l’imaginent. Elle est même logique car on ne peut vouloir édifier un Grand Paris et garder tous les principaux lieux de pouvoirs dans le centre historique de la Ville Lumière. Alors qu’ils ironisent !
    Au-delà de cette proposition symbolique et provocatrice à même de sensibiliser chacun à l’impérieuse nécessité dans laquelle nous nous trouvons, notre rassemblement au-delà de nos clivages montre qu’une volonté se dessine clairement. Au-delà des simples intérêts partisans.
    Le Grand Paris, c’est une vraie cause nationale.
    C’est le sens de notre conférence commune pour défendre une idée qui nous dépasse et peut rassembler tous les Parisiens et tous les Franciliens.

  • Ce vendredi 19 mai à 19h30, sur Sport FM [99.9]

    Je serai l’invité de l’émission « La Tribu » sur Sport FM de 19h30 à 20h30 [en FM 99.9 sur Paris et sur le site Internet].   
    Dans cette émission de talk, présentée par Evan, je parlerai de sport évidemment mais aussi - ils me l’ont promis en m’ invitant ! - de bien d’autres choses…
    Je vous le dis tout de suite : je ne suis pas un sportif accompli mais quand même… En fonction de mon emploi du temps, je fais deux à trois fois par semaine du sport dans une salle de Bercy Villages.
    Et bien sûr comme beaucoup, j’attends avec impatience cette coupe du monde où j’espère que malgré les pronostics pessimistes, l’équipe de France nous fera vibrer comme en 1998. J’étais à la finale au Stade de France et je ne suis pas prêt d’oublier ce 3-0 et l’ambiance de fête insensée qui se poursuivit toute la nuit…
    J'en dis pas plus : j'en parlerai ce soir... Alors, peut-être à tout à l'heure.

  • Je parlerai d'André à 12h35 sur Europe 1

    J'interviendrai dans le journal d'Europe 1 vers 12h35 pour rappler le courage qu'a eu André Labarrère durant toute sa vie et sa carrière politique.
    Celui qui a toujours refusé la langue de bois était le premier homme politique français à avoir dit son homosexualité. Dans sa volonté de vérité, il avait aussi révélé son cancer. Ce combat contre la maladie, il voulait le gagner et se représenter aux prochaines municipales dans sa bonne ville de Pau.
    Pour la première fois, il perd un combat. Pour la plus grande tristesse de tous ceux qui l'aimaient ou l'admiraient.

     

  • Retour de Toulouse

    Je suis rentré trop tard hier soir pour vous commenter mon déplacement à Toulouse.
    Je profite que j'attends mon avion à l'aéroport de Toulouse - en retard... - pour vous écrire ces quelques lignes d'impression.
    La journée d'hier s'est déroulée à un rythme d'enfer. Elle a été très positive.
    L'accueil des responsables locaux et militants de l'ADMD a été très chaleureux. Une salle de restaurant au buffet de la gare - remplie à craquer de militants de la région de la ville rose - et une réunion dans une salle surplombant la gare où il fut impossible pour les retardataires de trouver une place assise. Une réunion passionnée m'a permis de constater à quel point de plus en plus de Français  - plus de 80% réclament dans de nombreux sondages la légalisation de l'euthanasie depuis près de 20 ans - sont attachés à réfléchir à leur fin de vie car ils pensent qu'une vie réussie c'est aussi une mort paisible et serein... A Toulouse l'ADMD a multiplié par trois nos adhérents et il y a plus de 800 adhérents sur le département et 40.000 sur tout le pays ! De quoi peser sur les programmes des candidats aux prochaines élections car ce mouvement de fond doit enfin être entendu.
    Dans la foulée, ma réunion sur le sida pour ELCS a réuni la plupart des acteurs de la lutte contre le VIH/sida de Toulouse. Les associations sont assez préoccupées de leurs relations avec la mairie et surtout avec la préfecture qui n'applique pas la loi concernant les étrangers malades. Bonne nouvelle, une conseillère régionale accepterait d'être la déléguée dans ce département pour ELCS qui n'en compte plus à Toulouse.
    Autre bonne nouvelle, un militant d'Aujourd'hui, Autrement, Jean-Baptiste, souhaite lancer notre mouvement sur la ville. Il fourmille d'idées. Je crois qu'il va faire du bon travail pour défendre nos idées.
    Le dîner avec des responsables d'associations de lutte contre le sida et l'homophobie m'a ensuite permis de constater qu'il existe un noyau associatif très fort et actif dans la ville rose. Seule ombre au tableau : les homosexuels de Haute-Garonne sont bien plus touchés que les gays de notre pays par le sida : ils sont 35% dans les découvertes des nouvelles séropositivités au VIH contre 20% en moyenne pour toute la France.
    Enfin, le responsable du SNEG et Gilles, le patron du nouveau magazine Coming - le numéro 2 sera en kiosque dès la semaine prochaine - m'ont emmené à la rencontre de certains des responsabes de la nuit toulousaine. Amusant, sympathique mais fatiguant.
    Et pour conclure ce résumé de mon déplacement toulousain - il en faudrait pas cette fois-ci que je rate mon avion qui est enfin prêt, La Dépêche du Midi me consacre ce samedi un portrait intitulé "Romero, l'UMP autrement". Tout un programme!

  • La Nuit des petits couteaux dans les medias

    Je profite de ce long week-end du 8 mai pour vous donner, pour la dernière fois, la liste presque exhaustive des critiques et paroles de journalistes sur mon dernier livre « La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? »
    Pour un livre consacré essentiellement à Paris, il a étonnement été largement évoqué dans les medias, presse écrite comme audiovisuelle. On en a même parlé au Québec…
    Ce livre qui a presque 3 mois restera d’actualité jusqu’aux élections de mars 2008, car il dresse à celles et ceux qui s’intéressent à cette échéance des portraits des futurs acteurs de 2008, tout comme il définit des voies nouvelles pour un Paris, Autrement.
    Et ce Paris, Autrement, avec mes amis d’
    Aujourd’hui, Autrement, je n’ai pas fini de vous en parler !

    Propos de journalistes sur…
    « La nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? »
    Jean-Claude Gawsewitch éditeur – février 2006

    « Même Jean-Luc Romero y va de sa plume avec une insolente Nuit des petits couteaux ».
    Le Parisien – Martine Chevalet – 23 janvier 2006

    « Jean-Luc Romero n’a pas été qualifié pour les primaires. A une voix près. Dans son pamphlet « La Nuit des petits couteaux », à paraître le 9 février, il balance ».
    Obs Paris – Guillaume Malaurie – 2 au 8 février 2006

    « Jean-Luc Romero – qui tenta un moment de participer aux primaires UMP – sort jeudi La nuit des petits couteaux. […] Il propose d’expérimenter le péage urbain à Paris durant un an, de faire élire directement le maire par les Parisiens ou de créer un pool d’assistantes maternelles ouvert 24 heures sur 24 ».
    Journal du dimanche – 5 février 2006

    « Les quatre vérités de Jean-Luc Romero. […] Dans la Nuit des petits couteaux, le président d’Elus Locaux contre le Sida dresse avec ironie, mais sans amertume, ces quelques mois où il a cru pouvoir jouer dans la cour des grands pour tenter sa chance aux primaires de l’UMP… [Il] propose en fin d’ouvrage sa réflexion sur le péage urbain ou sur les immeubles de grande hauteur et surtout sur tous les domaines où la droite reste en retrait : toxicomanie, homosexualité, parité… »
    Le Parisien – Sébastien Ramnoux – 6 février 2006

    « Ravaillac inspire Romero. Jean-Luc Romero a choisi le Banana, un bar branché du 1er arrondissement pour présenter son livre consacré aux municipales parisiennes la Nuit des petits couteaux. Un lieu chargé de symboles pour le conseiller régional : C’est dans cette cave que Ravaillac, après avoir tué Henri IV s’est réfugié avec son … petit couteau. »
    Le Parisien – 7 février 2006

    « A l’occasion de la sortie de son ouvrage, La Nuit des petits couteaux, Jean-Luc Romero donne son point de vue sur les primaires de l’UMP et apporte son soutien à Françoise de Panafieu, maire UMP du 17e. »
    Métro - Aurélie Sarrot – 9 février 2006

    « [Son] livre situe les enjeux de la prochaine élection municipale à Paris en 2008… Plutôt acides [les] portraits des candidats de la droite… »
    Le Républicain Magazine – Stéphane Piraud – 9 février 2006

    « Dans [son] livre, [il] dresse des portraits au karsher des quatre candidats aux primaires UMP. »
    Radio BFM – Hedwige Chevrillon – 9 février 2006

    « Les lettres de Romero. Jean-Luc Romero sort cette semaine son nouveau livre La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ?.
    Tirés de celui-ci, trois extraits de lettres croustillants, pour dire les enjeux de l’élection… Capitale ! »
    Echo d’Ile-de-France – Samy Abtroun – 3 au 9 février 2006

    « Dans [son] livre, il expose un certain nombre de propositions… S’agit-il de propositions ou d’un programme ? »
    Equivok – 4 au 17 février 2006

    « Jean-Luc Romero raconte dans la Nuit des petits couteaux les divers épisodes de cette drôle de primaire […] Les pages les plus intéressantes du livre sont celles où il raconte comment, sous les pressions des autres candidats ou de l’appareil UMP, ceux qui avaient promis leur signature vont finalement se désister […] Jean-Luc Romero écrit librement à chaque candidat ce qu’il pense de lui et finit par prendre position pour Françoise de Panafieu, qui est aussi la favorite des sondages. Si elle est élue, elle devrait puiser quelques idées dans le catalogue très riche que propose Jean-Luc Romero… »
    La lettre politique et parlementaire – 13 février 2006

    « La queue qui s’était formée devant le Banana avait de quoi laisser perplexe pour un jeudi soir en période de vacances scolaires […] Le secret de cette foule hétéroclite ? Le lancement du nouveau livre de Jean-Luc Romero, la Nuit des petits couteaux, qui compte peser dans la bataille électorale pour enlever Paris à Delanoë. »
    Zurban – Alain Tap – 15 au 21 février 2006

    « Le 25 février 2006, les militants de l’UMP de Paris désigneront le candidat aux élections municipales de 2008. Jean-Luc Romero, ancien secrétaire national de l’UMP et conseiller régional d’Ile-de-France, premier élu au monde à avoir révélé sa séropositivité ne participe pas à la primaire. Dans La Nuit des petits couteaux, il s’en explique et fait le pari d’une autre droite… »
    France Info, Le livre du jour – Philippe Vallet – 17 févier 2006

    « La Nuit des petits couteaux, c’est la manière dont Jean-Luc Romero parle des primaires de l’UMP pour les candidats à la candidature pour combattre Bertrand Delanoë. »
    LCI, Le grand journal – Michel Field – 17 février 2006

    « Ce sont des méthodes héritées des années passées, dénonce Jean-Luc Romero, conseiller régional UMP [dans La Nuit des petits couteaux]. Fausses adhésions, utilisations de moyens illégaux et de fichiers, coups bas, pressions, manipulations, insultes, chantages… »
    Libération – Thomas Lebègue – 20 février 2006

    « Jean-Luc Romero a choisi la tradition festive du Banana Café, bar branché du 1er arrondissement de la capitale, pour présenter son livre, la Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ?, consacré aux municipales parisiennes. »
    Ici Paris – Catherine Monbreault – 21 au 27 février 2006

    « La Nuit des petits couteaux, c’est règlement à OK Corral. »
    TVFil 78 – Marc Nino – 22 février 2006

    « La Nuit des petits couteaux, en deux mots, c’est jeux de pouvoir et trahisons dans les coulisses de l’investiture UMP pour les prochaines municipales à Paris. C’est vrai qu’il faut avoir un poignard sur soi pour attaquer l’UMP. »
    Pink TV, Le Set – Marie Laborie – 22 février 2006

    « Un UMP atypique vient de sortir un livre La Nuit des petits couteaux. J’aime beaucoup le titre… [Il] a la dent très dure… Il y a beaucoup d’idées dans [son] livre. »
    BFM TV, le Grand Journal – Guillaume Vanhems – 26 février 2006

    « Face aux semelles compensées pour Jean-Luc Romero, c’est la nuit des petits courtauds. »
    Voici – Basile de Koch – 27 février au 5 mars 2006

    « Un regard féroce et mordant… Un livre savoureux qui vous éclaire… Des portraits sans complaisance… Il n’a pas trempé sa plume dans la verveine »
    France Bleu Ile-de-France – Olivier Daudé – 27 février 2006

    « Engagement. Il y fait de nombreuses propositions comme le Grand Paris. »
    Honcho – mars-avril 2006

    « C’est un livre qui mérite d’être lu car on y apprend beaucoup de choses. C’est un livre qui est très bien écrit… La fin du livre est très ouverte. »
    Radio Triangle FM, Zigomatik – Jean-Luc Frydman – 1er mars 2006

    « Un livre où on y apprend qui sont les petits couteaux… »
    Direct 8, Face à Alain Minc – Guillaume Klossa - 5 mars 2006

    « Quand on est un magazine gay, comment passer à côté de Jean-Luc Romero, un des rares hommes politiques à avoir fait son coming out ? Il nous parle de sa vie et de son cinquième livre La nuit des petits couteaux. »
    Mec’s Mag – Edward Spleen – mars 2006

    « La Nuit des petits couteaux. Ou les dessous de la politique vus par le prisme des primaires UMP pour Paris. Mais pas seulement…Des marchandages, des camouflets variés et assortis, mais aussi des soutiens fidèles. Que nous raconte l’auteur avec un humour emprunt de tristesse et de surprise aussi, parfois, lui qui pourtant s’est voué à la politique voici quelque vingt ans.
    Une somme de tractations diverses, des uns comme des autres, aboutissant pour finir à ce qu’il nomme « le bal des revenants. » Dont il dresse des portraits savoureux mais sans la moindre concession. La plume candide et drôle se fait parfois assassine. […]
    C’est ensuite Paris qu’il raconte. […] Il ajoute un vibrant plaidoyer pour le projet d’un Grand Paris qui permettrait de rationaliser toute une série de dossiers. Chiffres à l’appui mais sans jamais nous lasser. »
    Résiliencetv.fr – Hélène Keller-Lind – 19 mars 2006

    « Un autre livre car il écrit beaucoup, La Nuit des petits couteaux. Ce n’est pas sur le sida. Une autre bataille… »
    France Ô [RFO], L’Hebdo – Walles Kotra – 1er avril 2006

    « Qui battra Bertrand Delanoë ? Jean-Luc Romero, auteur de La Nuit des petits couteaux, décrypte la situation… et propose un Paris, Autrement. »
    La lettre du cadre territorial – Hugues Périnel – 1er avril 2006

    « Le nouveau livre de [Jean-Luc Romero], La Nuit des petits couteaux. Il faut le dire : c’est bien écrit. »
    TFJ, Compte à Rebours – Paul Wermus – 9 avril 2006

    « Qui battra Bertrand Delanoë ? [Dans La Nuit des petits couteaux, Jean-Luc Romero] passe en revue les différents candidats de droite… Il fait également de nombreuses propositions pour un Paris Autrement. »
    Tribu Move Magazine – Thierry Calmont – avril 2006

    « Jean-Luc Romero, [son] livre qui vient de sortir : La Nuit des petits couteaux, sur les élections municipales à Paris. »
    Direct 8, Morandini ! – Jean-Marc Morandini – 12 avril 2006

    « Le livre, c’est La Nuit des petits couteaux. On en avait déjà parlé à propos de la bataille de Paris. »
    I>Télé, Grande Edition – Guillaume Durand – 13 avril 2006

    « Vous pouvez retrouver Jean-Luc Romero avec son dernier livre…La Nuit des petits couteaux. »
    Différence numéro 1 – avril 2006

    « Si on n’aime pas la politique, on aimera au moins pour le côté polard de ce livre, qui donne le programme de celui qui a été écarté de la primaire UMP. Si on aime la politique, on adorera savoir ce qui se passe en sous bassement d’une élection. Si on aime ni l’un ni l’autre, on appréciera au moins le coté bien écrit, de celui qui parle franchement avec son cœur, sans démagogie ni ménagement, mais sans haine ni aigreur non plus. A lire absolument. »
    Coming – Guillaume de Thomas – avril 2006

    « Jean-Luc Romero a une petite actualité. Il a sorti en février La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? qui n’a rien à voir avec l’actualité de l’émission [l’euthanasie]… Quoique ! »
    France Culture, Science Culture – Julie Clarini – 21 avril 2006

    « Jean-Luc Romero publie La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? Pas grand-chose à voir avec la prostitution [thème de l’émission]. C’est la mairie de Paris. Comme [il] le dit lui-même, cela fait partie des thèmes. La politique, c’est ça. »
    France 3, France Europe Express – Christine Ockrent – 25 avril 2006

    « Jean-Luc Romero récidive : La Nuit des petits couteaux. Seul homme politique ouvertement homosexuel et premier élu à avoir osé révéler sa séropositivité, Jean-Luc Romero est l’auteur de plusieurs essais et revient en 2006 avec une analyse politique très critique. »
    Le Point (Québec, Canada) – Roger-Luc Chayer – avril, mai 2006

  • 57% des Français pour un encadrement de la prostitution

     

    Je n’ai vraiment pas regretté d’avoir participé à l’émission France Europe Express sur France 3, mardi dernier. Même si j’étais, avec Claire Carthonnet, bien seul à défendre une réglementation de la prostitution plutôt que la prohibition ou l’abolition, j’ai pu développer largement mes idées. 
    Grâce à l’honnêteté intellectuelle de Christine Ockrent, Serge July et Jean-Michel Blier, chacun ou plutôt chacune – j’étais le seul homme invité à ce débat – a pu défendre ses convictions durant l’heure et demi du programme.
    Je le répète, je désapprouve la traite des femmes qui s’est développée depuis les années 1995 avec l’arrivée massive des filles de l’Est puis à partir des années 2000 avec la mise sur le trottoir des africaines – Cameroun, Nigeria, Sierra Léone. Ces femmes, otages de réseaux mafieux, ont envahi les trottoirs de grandes villes causant ainsi des nuisances incontestables et insoutenables pour les riverains.
    La loi de mars 2003 avait pour ambition légitime de se battre contre ces réseaux et de permettre à ces filles-esclaves de se libérer. Le but n’a pas été atteint.
    Seules aujourd’hui, les prostituées traditionnelles, celles qui ont choisi librement de se prostituer, sont les victimes d’un harcèlement policier aussi injuste, qu’inefficace et même dangereux.
    Paradoxalement, une nouvelle forme de prostitution s’est développée avec des macs qui réapparaissent et extorquent, au fin fond des bois, des filles qui n’ont parfois pas d’autre choix que de céder… ou de subir des violences.
    La santé de ces femmes est aussi en danger car certains clients n’hésitent plus à exiger des rapports non protégés.
    Au-delà de toutes les déclarations de principe, chacun sait que la prostitution existera toujours. Alors, comme je l’ai longuement développé dans Lettre à une droite maladroite, plutôt que de défendre une prohibition impossible, plutôt que de nier les femmes et les hommes qui ont choisi la prostitution et dans le même temps de les matraquer fiscalement, il faut aujourd’hui réglementer cette profession et donner des droits à ces personnes. Dans le même temps, il faut, je le répète encore, être sans pitié contre les organisateurs de réseaux mafieux qui obligent des filles parfois mineures.


    57% des Français, selon le sondage France 3/France Info, présenté par Christine Ockrent lors de l’émission, approuvent l’encadrement de la prostitution – 60% d’hommes et 54% de femmes partagent cet avis. 22% tolèrent la prostitution tout en refusant le racolage. Seuls 14% des Français y sont totalement opposés.
    Ce sondage me conforte dans ma position. On dit souvent que je suis décalé des désirs des Français. Je constate une fois de plus que mes idées ne sont souvent iconoclastes que pour certains responsables politiques…

  • Dans France Europe express ce mardi à 23h05 sur France 3

    Ce soir à 23h05, sur France 3, je suis l’un des invités de l’émission politique de France 3 France Europe Express présentée par Christine Ockrent, Jean-Michel Blier et le patron de Libération Serge July.
    L’émission a comme thème : « Prostitution, la grande hypocrisie. Faut-il l’interdire ou l’encadrer ? » Parmi les autres invités, vous retrouverez notamment Roselyne Bachelot, Clémentine Autain et Claire Carthonnet.
    Je pourrai, à cette occasion, défendre le point de vue que j’avais développé dans mon livre « Lettre à une droite maladroite » [éditions Ramsay] paru en mars 2003 au moment de la loi Sarkozy du 18 mars 2003 qui a pénalisé le racolage passif.
    Bien sûr, je considère que le ministre de l’intérieur a raison de vouloir s’attaquer à ce problème car de vrais réseaux mafieux sévissent dans notre pays amenant depuis les années 95-97 des filles de l’Est puis, depuis les années 2000, des filles originaires d’Afrique sub-saharienne. Ces filles sont pour la plupart de véritables esclaves. De plus, leur arrivée massive a rendu certains quartiers invivables pour de nombreux riverains.
    Malheureusement les dispositions qui ont été prises par la loi du 18 mars 2003 et qui consistent à punir les prostituées de 3750€ d’amende et de deux mois de prison ont surtout pénalisé les victimes de la traite ou les prostituées traditionnelles qui ne sont pas des esclaves et n’ont pas de souteneur.
    Résultat, pour exercer leur activité, les prostituées doivent aller dans les coins les plus reculés et subissent de plus en plus de violences. La prévention, comme le rappelle la Conseil national du sida, est mise à mal car les clients se sentant plus forts exigent de plus en plus de rapports non protégés. Enfin, un nouveau proxénétisme s’est développé chez les traditionnelles qui en allant dans certains bois se retrouvent sous la coupe de nouveau proxénètes qui les rançonnent.
    Je considère aujourd’hui que plutôt que de se fermer les yeux, il faut être impitoyable avec les réseaux et réglementer la prostitution pour celles et ceux qui l’exercent librement.
    On n’interdira jamais le plus vieux métier du monde. Alors, oeuvrons pour que les travailleurs du sexe ait un statut protecteur - on leur fait bien payer des impôts sur une activité pourtant illicite !!!! - et par contre que les mafieux qui mettent en esclavage des femmes soient punis sans faiblesse.
    Les Français nous départageront car un sondage, en fin d’émission, nous indiquera s’ils souhaitent que la prostitution soit réglementée ou tout simplement interdite.
    A ce soir, pour un débat qui risque d’être animé.

  • Pour que France Soir survive et redevienne un grand quotidien populaire !

    L’immense majorité des journalistes de France Soir refuse toujours l’avenir qu’on lui propose.
    C'est-à-dire pour plus de la moitié d’entre eux, le chômage, tout en sachant qu’il sera difficile, voire impossible de retrouver, dans le contexte actuel, du travail dans la presse.
    Et pour les autres - ceux que le plan prévoit de conserver - à travailler pour un tabloïd sans rubriques politique et culturelle.
    Comme eux, je ne pense pas qu’on ait besoin, en France, d’un tabloïd à scandales comme il en existe en Grande-Bretagne et qui se sont encore illustrés, ces derniers jours, en publiant une photo volée de la chancelière allemande, fesses nues sur une plage…
    Le fondateur historique de France Soir, Pierre Lazareff, doit se retourner dans sa tombe en voyant ce que ses ultimes successeurs veulent faire de ce qui fut, dans les années 60, le plus grand quotidien français.
    Certes, il s’adapter et en l’occurrence sauver un journal qui a perdu l’immense majorité de ses lecteurs. Mais pas dans n’importe comment !
    C’est pourquoi, comme beaucoup de responsables politiques, syndicaux, associatifs et de journalistes, je serai présent avec Philippe Lohéac à la soirée de soutien aux journalistes de France Soir parrainée par Alain Delon et qui se déroulera mardi soir sur le « Toit citoyen » de la Grande Arche de la Défense.
    Pour que France Soir survive et redevienne le grand quotidien populaire dont nous avons tant besoin !

    C'est-à-dire pour plus de la moitié d’entre eux, le chômage, tout en sachant qu’il sera difficile, voire impossible de retrouver, dans le contexte actuel, du travail dans la presse.Et pour les autres - ceux que le plan prévoit de conserver - à travailler pour un tabloïd sans rubriques politique et culturelle.Le fondateur historique de France Soir, Pierre Lazareff, doit se retourner dans sa tombe en voyant ce que ses ultimes successeurs veulent faire de ce qui fut, dans les années 60, le plus grand quotidien français.Certes, il s’adapter et en l’occurrence sauver un journal qui a perdu l’immense majorité de ses lecteurs. Mais pas dans n’importe comment !C’est pourquoi, comme beaucoup de responsables politiques, syndicaux, associatifs et de journalistes, je serai présent avec Philippe Lohéac à la soirée de soutien aux journalistes de France Soir parrainée par Alain Delon et qui se déroulera mardi soir sur le « Toit citoyen » de la Grande Arche de la Défense.