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  • Opération Tramway pour une Ile-de-France humaine [Annulé pour suspension de campagne]

    Ce samedi après-midi, les candidats des listes Barto à Paris seront aux côtés de Marie-Pierre de la Gontrie pour une grande opération de tractage et de rencontre avec les Parisiens sur le tramway des Maréchaux.
    Le tram est une réalisation voulue par la mairie de Paris et le conseil régional. Longtemps, la droite s'y est opposée. Aujourd'hui, tout le monde reconnaît le succès du tramway des maréchaux...

  • Mon itw dans La Raison

    La Raison : Pourriez-vous présenter votre Association ?
    Jean-Luc Romero : L’ADMD milite depuis 1980 pour que chacun puisse, en conscience, librement, sans aucune influence, décider des conditions de sa propre fin de vie. Depuis 2011, une proposition de loi rédigée par l’ADMD et approuvée à plus de 90% par ses adhérents propose de légaliser l’euthanasie active et le suicide assisté et de permettre un accès universel aux soins palliatifs. L’ADMD souhaite créer un nouveau droit humain. Les femmes, dans les années soixante-dix, nous ont dit que leur corps leur appartient. Nous disons aujourd’hui que notre mort nous appartient. La mort est la seule certitude de notre vie. Ne ratons pas la fin !

    La Raison : Votre association a évolué en passant de la revendication de la dépénalisation de l’euthanasie à celle de la légalisation de l’aide active à mourir. Pourquoi ?
    Jean-Luc Romero : Il n’y a pas de « dépénalisation » possible de l’euthanasie. En effet, l’euthanasie n’existe pas dans notre Code pénal. Elle n’est donc pas, juridiquement, pénalisée. Les magistrats ont d’autres chefs d’accusation à leur disposition, dont la non-assistance à personne en danger. C’est ce qui a été choisi pour poursuivre – et condamner en première instance – Jean Mercier qui a aidé sa femme à se suicider. En revanche, l’ADMD milite – entre autre, comme je l’indiquais tout à l’heure – pour une légalisation de l’euthanasie, ce droit, au fond assez simple, d’éteindre soi-même sa lumière, lorsque la vie n’est plus que de la survie.

    La Raison : Le respect de la liberté de conscience est-il à l’origine de cette évolution ?
    Jean-Luc Romero : Dans notre société, laïque, la vie n’appartient qu’au citoyen, dès lors qu’il dispose de sa capacité juridique. Le droit pour une femme de devenir une mère ou pas, le droit pour des personnes de même sexe de se marier ou pas, le droit pour des personnes arrivées à la fin de leur vie de demander la mort ou pas. Ce sont des choix personnels, intimes, qui s’appliquent en conscience.

    La Raison : La Libre Pensée a pris l’initiative d’une manifestation le 5 décembre 2015 pour la défense et la promotion de la loi de 1905. Qu’en pensez-vous ?
    Jean-Luc Romero : Que puis-je répondre… C’est une excellente initiative, en ces temps où l’on note un brusque retour du religieux dans la sphère publique. Nous avons bien vu, lors des manifestations contre le mariage pour tous, au printemps 2013, les arguments religieux qui tenaient une place prépondérante dans les slogans. Il n’est pas possible de laisser la France s’engager plus avant sur cette pente. Je vais demander au Conseil d’administration de l’ADMD de bien vouloir se prononcer en faveur de la participation de notre association à cette grande manifestation du 5 décembre. A titre personnel, comme avec mes différentes casquettes associatives et politiques, je serai présent le 5 décembre pour la défense et la promotion de cette loi de 1905 qui reste chahutée, mais qui pourtant fonde notre République et notre vivre-ensemble.

  • Déjeuner à l'Ecole Boulle avec la maire de Paris 12

    J'accompagnerai, ce jeudi midi, la maire du 12ème arrondissement de Paris, au déjeuner à la cantine de l'Ecole Boulle.
    Cette école des métiers des arts est une référence dans son domaine et nous avons la chance qu'elle se situe dans notre arrondissement. Cette rencontre sera l'occasion de faire un point avec la proviseure, les enseignants et des éleves.

  • Cérémonies du 11 novembre à Paris 12

    Je représenterai, pour la dernière fois, le président sortant de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, à la cérémonie du 11 novembre organisée dans le 12ème arrondissement de Paris par la maire Catherine Baratti-Elbaz.
    Ce ne sera pas sans émotion que je déposerai la gerbe du président Huchon que j'ai représenté ces cinq dernières années à différentes cérémonies.

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  • les 20 ans d'ELCS sur MCE

  • Inauguration de l'exposition "Frontières" au Musée de l'Histoire de l'immigration à Paris 12

    Le musée de l'Histoire de l'immigration, situé à la Porte Dorée dans le 12ème arrondissement de Paris, présente dès ce soir une nouvelle exposition intitulée "Frontières".paris,jean-luc romero
    En ces temps de repli sur soi, je suis fier que ce musée soit situé au coeur de l'arrondissement dont je suis le maire-adjoint à la culture.
    Le thème de cette nouvelle exposition est d'une grande actualité et je serai heureux de la découvrir ce soir.

     

  • Mon Edito à la Newsletter de novembre du Crips

    L’urgence est là. Juste devant nous. Ce n’est pas un mauvais titre de presse mail bel et bien une réalité. Bien sûr que les choses avancent mais toute satisfaction freinante serait largement hors de propos et même dangereuse.
    Au niveau international, les conclusions de la commission ONUSIDA-Lancet, publiées en 2015, ont été claires : « Le monde doit accélérer ses efforts de riposte au sida de façon radicale ou sera confronté à plus d’infections à VIH et de décès qu’il y a cinq ans ». Concrètement, « il faudrait engager (entre 2014 et 2030) jusqu’à 2 % du PIB et un tiers au moins de l’ensemble des dépenses de santé publique dans les pays africains les plus touchés pour financer les programmes de lutte contre le VIH ».
    Au niveau français, l’urgence est tout aussi constituée : avec plus de 6.000 nouvelles découvertes de séropositivité chaque année, je n’ai pas besoin d’en dire plus ! Les solutions, aujourd’hui, nous les connaissons : dépistage et mise sous traitement les plus rapides possible et accès à plusieurs stratégies de prévention, les plus adaptées à ses possibilités, ses envies, ses pratiques. Difficile ici de ne pas parler des recommandations du groupe d’expert coordonné par le professeur Morlat dans cet édito. Ces rapports d’experts, ce doit être un peu, notre livre de chevet à toutes et tous. Je précise « un peu » car contrairement à tout bon livre de chevet, celui-ci ne doit pas rester poussiéreux mais être ouvert, lu et consulté. Et surtout suivi par les pouvoirs publics ! Ces recommandations constituent une feuille de route et en octobre 2015, ce sont des positions très fortes qui ont été tenues, notamment sur la PrEP et sa nécessité de l’ouvrir à quelques publics ciblés très exposés au risque de contamination au VIH.
    Le message est clair que ce soit au niveau international et français : il n’est pas seulement de dire qu’il ne faut pas relâcher les efforts. Il faut les renforcer et surtout être ambitieux dans nos innovations et la concrétisation de celles-ci. Notre exigence, à nous acteurs de la lutte contre le sida, n’est pas une simple posture. Elle est simplement la résultante de la conscience aigue, car quotidienne, que chaque retard dans la concrétisation d’une politique ambitieuse est la cause directe de contaminations au VIH. Notre exigence, c’est simplement l’expression d’un désir de vie.

  • Emission sur la manifestation du 2 novembre sur "Demain" à 18h00

    La manifestation parisienne du 2 novembre de l'ADMD sera diffusée sur la chaîne de la TNT en Ile-de-France (canal 31) ce samedi à 18h00.
    Dans les autres régions, cela peut être vu sur les bouquets ADSL ou le câble : Free (canal 345); SFR (canal 337); Bbox (canal 401) ou encore Numéricâble (canal 94).

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  • Réunion ADMD dans le 13ème à 15h

    Ce samedi 7 novembre, à 15h00, j'animerai une réunion publique de l'ADMD, aux côtés de Michelle-Annie Copin, déléguée du 13ème, à la maison des associations - 11, rue Caillaux.
    A l'issue de la réunion je dédicacerai "Ma mort m'appartient - 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ?" grâce à la librairie Jonas.

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  • Mon itw sur 20 minutes

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  • Mon itw dans Le Berry Républicain

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  • Mon discours aux 20èmes EG d'ELCS

    Mesdames, messieurs,
    Chers amis,

    Nous ne le savons que trop bien : dès que l’on parle de drogues en France, la décision ne se fait pas ou très rarement sur des critères objectifs et raisonnables. Les passions se déchaînent, les torses se gonflent, le ton se fait inquisiteur, la morale devient toute puissante. Et pourtant cela fait plus de 10 ans que la politique de réduction des risques a été légalisée, qu’elle est défendue et approfondie aussi à bien à gauche qu’à droite. Rendons à César ce qu’il appartient à César et souvenons-nous du rôle majeur et fondateur de Simone Veil ou Michèle Barzach. Il est amusant de noter que la RDR, ainsi légalisée va à l’encontre de la dogmatique loi de 70 qui pénalise l’usage et a pour but l’éradication de toute drogue. La RDR est une politique pragmatique qui prend en compte l’usager dans son entierté sans avoir pour but de le faire renoncer à l’usage de substances. Pas simple pour le grand public de s’y retrouver entre cette injonction irréaliste d’un monde sans drogues et d’un pragmatisme humain et efficace. Sans nul doute, un jour, il faudra revenir, frontalement, sur la loi de 70. Passons.
    La politique de RDR est une des politiques sanitaires les plus efficaces qu’il soit : les usagers de drogue représentaient 30% des découvertes de séropositivité au VIH dans les années 90. Moins de 2% aujourd’hui. Pour autant, la RdR ce n’est pas une politique miracle ; c’est une politique qui doit être soutenue, qui doit être approfondie. Voir en elle un politique miracle et donc figée, c’est la tuer .

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    Pourquoi ce titre « La réduction des risques comme exercice de démocratie » ? La démocratie, c’est le fait de penser, d’organiser, de mettre en œuvre la liberté, l’égalité, plus globalement les droits de l’homme dans la Cité. C’est le fait de reconnaître en l’autre son égal, c’est le fait de le reconnaître comme citoyen à part entière. Et c’est là le fondement même de la RDR. J’en ai parlé il y a quelques secondes en évoquant la loi de 70. La RDR donne des droits ou plutôt reconnait des droits. J’ai l’habitude de le dire : aucune substance n’enlève à l’homme son humanité, je le pense profondément et ce n’est pas faire preuve d’angélisme ou d’aveuglement que de dire cela. Concrètement, la RdR emporte le droit à la santé en premier lieu et on ne peut que se féliciter que la loi de santé admette la RDR au sein du monde carcéral. Enfin devrais-je dire ! Cette politique emporte le droit à la sécurité, je pense notamment au fait de ne pas être considéré comme un délinquant et cela rejoint le débat sur la loi de 70 et son impérieuse remise en cause. Elle emporte également le droit à la dignité. En donnant aux usagers la possibilité de s’occuper de leur propre santé, via la mise à disposition de matériel ou via les programmes d’éducation à l’injection, elle le reconnaît de ce fait un statut de citoyen. Alors oui, si l’on accepte que la démocratie n’est pas qu’un système juridique mais que c’est un régime politique intrinsèquement lié à la notion de respect et promotion des droits humains, la RDR est bel et bien un exercice de démocratie.
    La démocratie s’exerce aussi sur le plan local et bien sûr si le thème de ces Etats généraux  est « la RdR comme exercice de démocratie », vous pouviez de vous-même compléter en disant « exercice de démocratie locale ». Je veux parler évidemment des salles de consommation à moindre risque, thème tabou il y a encore quelques années, thème qui grâce à l’engagement des acteurs de santé, grâce à leur sens de la pédagogie, aura trouvé dans les prochaines semaines une concrétisation. Je me réfère là à la loi de santé qui autorise officiellement son expérimentation. On ne nous aura rien épargné depuis quelques années sur ce thème : plus les caricatures étaient fausses, plus les ficelles étaient grosses, plus les affirmations étaient mensongères, meilleur c’était. Alors certes, nous sommes des latins, nous aimons l’exagération, le débat passionné, les coups de sang mais quand tout cela ne se résume qu’en de piètres mensonges englués dans une idéologie moralisatrice, je ne suis pas sûr que cela soit constructif. Peut-être peut on aimer ce côté latin mais on peut aussi aimer le pragmatisme suisse, il n’y a pas de honte à cela ! Je vais très souvent à Genève, notamment à la rencontre du Quai 9, structure qui gère des dispositifs de réduction des risques et je suis toujours surpris par son inscription au sein du quartier, son intégration. Je discute souvent avec la direction de Quai 9 et je suis toujours étonné du pragmatisme des riverains, de la police, des politiques, qui ne dégainent pas à chaque fois leur diatribe anti-usagers comme peuvent le faire les politiques en France. Rappelons que dans le cadre du référendum tenu le 30 novembre 2008, le peuple suisse a appuyé à 68 % la révision de la loi sur les stupéfiants basé sur quatre piliers dont le traitement avec prescription d’héroïne ! A 76% même, à Genève, ville pilote de cette politique pragmatique et audacieuse.

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    La recette que Quai 9 utilise est la même que celle utilisé par les structures de RDR en France qui certes n’ont pas à gérer, pour le moment, de dispositifs aussi médiatisés que les salles de consommation à moindres risques mais qui, au quotidien, font preuve elles aussi de transparence et d’échanges avec les riverains. Car c’est bien de cette façon que les dispositifs seront le mieux intégrés et acceptés. Non pas en les cachant car cela crée de la suspicion et des peurs irraisonnées et dures à raisonner. Ce sont bien l’application de principes de démocratie locale qui permettront l’acceptation : journées portes ouvertes, relations continues avec le voisinage, les acteurs municipaux. C’est un travail au quotidien à mener, un travail de médiation sociale, un travail d’information et de communication. Ce n’est pas simple, cela prend du temps mais c’est comme cela que l’on doit faire. Quand on connait quelque chose, on en a définitivement moins peur. Cela vaut pour tout, y compris la RDR.
    Je viens d’évoquer un des articles de la loi de santé et ne peux bien évidemment ne pas évoquer plus largement cette loi de santé dans sa globalité. Même si elle n’est pas définitivement adoptée, on en connaît désormais les grandes lignes. Cette loi est réellement essentielle et je le crois et le dis sincèrement, impactante pour l’avenir. Rassurez-vous mes louanges ne sont pas en lien avec le lieu de la tenue de ces Etats généraux même si nombreux sont celles et ceux dans cet immeuble qui ont œuvré sur la loi et qu’ils l’ont pensé et je tiens à saluer la ténacité de Marisol Touraine et notamment sa ténacité sur els salles de consommation.
    Evidemment, je ne peux pas vous détailler toutes les avancées ou les manques de cette loi, alors permettez-moi, arbitrairement, de vous donner quelques unes des mesures qui me semblent les plus intéressantes. Ce qui est certain dans tous les cas, c’est que cette loi ne se limite pas aux seuls débats d’actualité, ni aux seuls engagements de programme du Président de la République, François Hollande, sur la tarification et les parcours de soins. Cette loi a bien sûr vocation à travailler sur ces thématiques mais va aussi plus loin, englobant de ce fait l’ensemble du champ sanitaire.
    Plusieurs focus peuvent être faits au-delà de la question de la réduction des risques pour les usagers de drogues, thème déjà évoqué.
    Premier focus, évidemment le plus décrié, critiqué, villipendé : la généralisation du tiers payant. Au-delà des hurlements et des postures, des déclarations fracassantes sur la main mise des mutuelles sur santé, cette mesure phare était nécessaire. Rappelons tout de même que, d’après les dernières enquêtes, ce n’est pas moins de 25% des personnes en ALD qui ont déjà renoncé à une consultation du fait de l’avance de frais. Cette simple donnée suffit à elle-même à justifier cette grande mesure de santé publique permettant un accès égalitaire aux soins. En somme le droit à la santé pour toutes et tous.
    Deuxième focus : le dépistage. Nous le savons toutes et tous, le dépistage du VIH et des hépatites est au cœur de la réponse sanitaire. Si l’on parle du VIH, l’enjeu est clair : dépister celles et ceux qui ignorent leur séropositivité, dépister celles et ceux qui sont les plus exposés au risque d’infection du VIH comme les HSH, les migrants originaires d’Afrique sub-saharienne, les trans. Dépister mieux. Dépister plus. Alors avec la réforme des CDAG/CIDDIST, le lancement des autotests de dépistage du VIH et donc dans la loi, cette consécration du TROD, tout cela va évidemment dans le bon sens. Connaître sa séropositivité est déjà un acte de prévention : rappelons quand même, sans nullement culpabiliser ou pointer du doigt mais ce sont les chiffres qui le disent, que 75% des nouvelles contaminations sont le fait des 20% des malades qui ignorent leur statut sérologique.
    Troisième focus : la lutte contre les discriminations. Les avancées sont nombreuses. Sur les refus de soins, sur le droit à l’oubli pour les personnes atteint de pathologiques chroniques, et sur deux combats que porte ELCS depuis plusieurs années : l’ouverture du don du sang aux HSH et la fin de l’interdiction des soins de conservation pour les défunts séropositifs. Autant de mesures qui vont dans le bon sens, celui très simple mais si essentiel du respect des personnes.
    Voilà ce que je voulais dire sur cette loi de santé. Mais vous le savez, le monde de la lutte contre le VIH/sida est exigeant : non pas parce que ce serait là le caprice d’associatifs qui auraient toujours l’Etat dans le viseur, Etat coupable de tous les maux notamment sa lenteur. Non, si nous sommes exigeants c’est que, pendant ce temps, les contaminations continuent, c’est que la maladie et les discriminations et la précarité qui en découlent malheureusement sont la cause de terribles souffrances. Alors comme l’affirmait ELCS dans une précédente campagne de communication : « l’inaction tue ». De quoi exactement je souhaite parler : bien évidemment de la PrEP, (prophylaxie pré-exposition), c’est-à-dire la prise de médicament anti-VIH par des séronégatifs dans un but préventif.

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    Alors bien sûr ce sujet dépasse le thème de ces 20e Etats généraux mais je pense essentiel d’en parler. Soyons très clairs : aujourd’hui, nous savons comment arrêter la transmission du VIH/sida. Promotion de la prévention combinée, autorisation de la PrEP, d’une PreP financièrement accessible, TasP et donc dépistage diversifié tant dans ses formes que dans ses lieux et temps de proposition, mise sous traitement immédiate dès connaissance de la séropositivité. La feuille de route est claire, scientifiquement prouvée, scientifiquement demandée également, aussi bien par l’Organisation mondiale de la santé, que par le rapport Morlat. Aujourd’hui, on attend quoi pour autoriser la PreP ? L’ensemble des associations est mobilisée sur cette question et nous attendons une réponse de la Ministre à la hauteur des défis. Encore une fois, il ne s’agit pas de jouer les insatisfaits, il s’agit d’éviter les contaminations en mettant en œuvre l’ensemble des outils dont nous disposons. J’espère sincèrement que le 1er décembre sera l’occasion une annonce forte sur la PreP et l’annonce, bien sûr, de sa gratuité.
    Sachons toutes et tous, pouvoirs publics y compris, nous souvenir des leçons du passé : la frilosité politique est bien souvent une erreur, en tous cas, elle l’est quand elle porte sur la santé publique. Alors sachons faire preuve d’un courage pragmatique comme cela est le cas pour al loi de santé publique.
    Je vous remercie et vous souhaite des débats très constructifs, même si pour la 1èrer fois, je ne pourrai être présent pour conclure nos Etats Généraux. Mais Patrick Teisseire, notre secrétaire général, conclura, j’en suis sûr, bien mieux que je l’aurai fait.
    Bons travaux !

     

  • Invité du Grand Journal de Canal Plus à 19h

    Ce mercredi, à 19h, je serai l'un des invités du Grand Journal de Canal Plus sur la levée partielle de l'interdiction du don du sang aux gays.

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  • Communiqué d'ELCS sur l'ouverture partielle du don du sang

    Ouverture partielle du don du sang aux gays :
    Une décision symbolique attendue. 
    Une décision qui ne va pas assez loin !

     

    Jean-Luc Romero-Michel, président d’Elus Locaux Contre la Sida (ELCS) se dit très satisfait que la ministre, Marisol Touraine, ait tenu ses engagements et est suivie de manière très attentive ce dossier de l’interdiction opposée aux homosexuels de donner leur sang, et ce à vie. Ceci constitue un indéniable progrès.
    Pour rappel, dès 2006, ELCS avait saisi la HALDE de cette interdiction et ensuite le Défenseur des droits en 2011.
    Pour autant, le président d’ELCS juge que cette décision ne va pas assez loin et reflète une nouvelle fois une vision fondée sur les populations à risques et non sur les comportements à risques, en somme une vision toujours marquée par une stigmatisation des homosexuels.
    Une nouvelle fois, une énième fois, afin de garantir tant le respect des droits humains que la santé publique, Jean-Luc Romero-Michel demande que ce soit les comportements à risque qui soient pris en compte et non l’orientation sexuelle. Comme l’Espagne et l’Italie l’ont fait depuis plus de 10 ans !
    Etre gay n’est pas un risque, être hétérosexuel n’est pas un risque. Le seul risque, ce sont les comportements !

    A noter
    La position d’Elus Locaux Contre le Sida sera développée lors des 20e Etats généraux de l’association qui vont se tenir aujourd’hui, à partir de 16h30, au Ministère de la santé.
    Plus d’informations : elcs.fr

  • Grand meeting régional de Claude Bartolone à Pantin

    Ce mercredi 4 novembre, à 19h00, grand meeting régional de Claude Bartolone.
    On vous attend nombreuses et nombreux !

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  • 20èmes Etats Généraux d'Elus Locaux Contre le Sida

    Ce mercredi 4 novembre, dès 16h30, se déroulent les 20èmes Etats Généraux d'Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) au ministère des affaires sociales.
    Le thème de cette année est la réduction des risques comme exercice de démocratie.
    Parmi les personnalités intervenant, la ministre Ségolène Neuville, Rémi Féraud, maire du 10ème, Patrick Padovani, maire-adjoint de Marseille. Et bien d'autres ...

  • Rencontre dédicace de "Ma mort m'appartient" à la Librairie Gallimard de Paris 7

    Ce mardi 3 novembre, à 18h30, à l'initiative de Jacqueline Jencquel, déléguée ADMD des 7 et 16èmes ardt, est organisée une rencontre-dédicace de mon dernier livre "Ma mort m'appartient - 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ?
    Cette rencontre se déroule à la librairie Gallimard, 15 boulevard Raspail dans le 7ème ardt de Paris.
    Avec Jacqueline, je vous y attends !

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  • Invité de "Pas deux comme elle" sur Europe 1 à 15h

    Ce mardi 3 novembre, je serai l'invité de Marion Ruggieri dans son émission "Pas deux comme Elle."
    Il s'agira de parler de la fin de vie. En fin d'émission, je dialoguerai avec Sandrine Bonnaire qui joue dans "La dernière leçon" de mon amie Noëlle Châtelet.

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  • Appel de Paris du 2 novembre 2015

    APPEL DE PARIS DU 2 NOVEMBRE 2015

     

    A l’occasion de la 8ème Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, nous, représentants d’associations européennes qui militons pour le droit de mourir dans la dignité, et qui, pour certains, bénéficient déjà du suicide assisté, rappelons notre volonté tout autant que la nécessité d’avoir des lois nationales, humaines et respectueuses des citoyens, qui permettent à chacune et chacun, en conscience, de décider de ses propres conditions de fin de vie.

    Chaque jour, dans nos pays, des drames de la fin de vie se jouent. Des femmes et des hommes sont privés de leur liberté élémentaire et meurent dans des conditions qui ne sont pas conformes à leurs souhaits.

    Combien de temps encore nos Gouvernements resteront-ils sourds aux appels des citoyens qui, selon tous les sondages, depuis de très nombreuses années, revendiquent le droit à une mort douce ?

    Nous appelons les Gouvernements européens à entendre enfin leurs concitoyens et à légiférer en faveur d’un droit à l’autodétermination en fin de vie.

     

    Paris – lundi 2 novembre 2015

    8ème Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité

     

     

     

     

     

    PARIS DECLARATION FOR THE 2nd NOVEMBER 2015

     

    For the 8th celebration of the international day for the right to a dignified death, we who represent the European societies campaigning for the right to dignity in dying, a right which already exists for some of us, who are allowed to have an assisted death, we are determined to demand that right and urge for national laws, which would be humane and respectful of their citizens; laws which would allow every one of us to decide according to their own consciences and end of life conditions.

    Every day, in our countries, there are new end of life tragedies. People are deprived of their most elementary freedom and die in ways they do not wish for themselves.

    For how much longer will our governments remain deaf to the plea of their citizens who, according to all the polls, demand this right?

    We call the European governments to finally hear their citizens and legalize the right to self- determination.

     

    Paris – November 2nd 2015

    8th international day for the right to die in dignity

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    PARIS ERKLÄRUNG ZUM 2. NOVEMBER 2015

     

    Zur achten Wiederholung des internationalen Tages für das Recht in Würde zu sterben, wir, die Vertreter der europäischen Sterbehilfevereinen, die wir für das Recht in Würde zu sterben kämpfen, ein Recht das schon für einige von uns schon besteht, wir wollen unsere Entschlossenheit wiederholen , sowohl als die Notwendigkeit, nationale, humane und die Bürger achtende Gesetze zu haben, die jeder und jedem erlauben, nach seinem / ihren Gewissen zu handeln und die Bedingungen für sein / ihr Lebensende selber zu wählen.

    Jeden Tag spielen sich Dramen am Lebensende in unseren Ländern ab. Männer und Frauen werden entmündigt und sterben ganz anders als sie es eigentlich wünschen.

    Wie lange noch werden unsere Regierungen taub bleiben und den Hilferuf ihrer Bürger / Bürgerinnen überhören, die laut jeder Meinungsumfrage, seit vielen Jahren das Recht auf einen sanften Tod herbeirufen ?

    Wir fordern die europäischen Regierungen auf, ihre Bürger und Bürgerinnen zu hören, die Selbstbestimmung am Lebensende haben möchten.

     

    Paris – den 2. November 2015

    8. Welttag für das Recht in Würde zu sterben

     

     

     

     

     

    LLAMADO DE PARIS, EL 2 DE NOVIEMBRE 2015

     

    En ocasión de la octava jornada mundial para el derecho de morir con dignidad, nosotros, representantes de las asociaciones europeas quienes militamos para el derecho de morir con dignidad, un derecho que existe ya para algunos de nosotros, quienes tienen acceso al suicidio asistido, queremos reiterar nuestra voluntad y enfatizar la necesidad de tener leyes nacionales, humanas y respetuosas hacia sus ciudadanos y ciudadanas, permitiendo a cada uno / una de decidir según su propia conciencia las condiciones de su muerte.

    Cada día, en nuestros países, surge alguna tragedia relacionada con el fin de la vida. Se les quita la libertad más elemental a hombres y a mujeres, quienes están obligados a morir bajos condiciones que nunca hubiesen escogido.

    Hasta cuando quedarán los gobiernos sordos ante el clamor de sus ciudadanos quienes, según todos los sondeos, desde hace muchísimos años, están pidiendo el derecho a una muerte digna?

    Llamamos a los gobiernos europeos para que escuchen a sus ciudadanos y que legalizen la autodeterminación a la hora de morirse.

     

    Paris – lunes 2 de noviembre 2015

    Octava jornada mundial para el derecho de morir con dignidad