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  • Empêcher le stationnement anarchique des loueurs de voitures dans le 12e ardt de Paris

    J’ai passé ma soirée du 11 novembre au Théâtre le Trianon à Paris où la troupe des Caramels fous joue « Les dindes galantes », une comédie musicale délirante. La troupe des Caramels fous est une troupe gay d’amateurs, mais mise en scène et dirigée par des professionnels. Ce spectacle exceptionnel et drôle, commencé le 3 novembre dernier, s’achèvera le 19, mais reprendra du 23 février au 4 mars 2006. Je ne veux que vous inciter à y assister : vous ne le regretterez pas, croyez-moi !
    Plus sérieux, le problème des loueurs de voitures au dessus de la loi dans le 12ème arrondissement de Paris
    . C’est l’ancien maire UDF du 12ème, Jean-François Pernin qui, comme l’écrit Le Parisien « a mis le doigt sur cet avantage dont bénéficient les loueurs de la capitale » notamment près de la gare de Lyon.
    En effet, ces sociétés squattent toutes les places de parkings, n’hésitant pas à investir les places réservées aux livraisons et même les trottoirs. Cette situation en est arrivé à ce point depuis un arrêt du Conseil d’Etat qui a remis en cause l’arrêté préfectoral du 10 juillet 1975 qui permettait de mettre en fourrières les véhicules stationnant ainsi de manière massive et continue. Cette situation est donc impossible pour les riverains et il appartient aux loueurs de trouver rapidement une solution, c'est-à-dire des parcs de stationnements ! Sinon, il faudra – en dernière instance – recourir à la loi pour sanctionner ces pratiques peu respectueuses des riverains !

  • Passons à une 6ème République !

    Les violences dans les banlieues françaises semblent enfin se calmer un peu. Du moins, je l’espère à la veille de long week-end du 11 novembre où il nous faut rester mobiliser sur le terrain. Il n’en reste pas moins que cette crise brutale montre de manière incontestable la fracture qui existe au sein de la population française.
    Devant l’incapacité de nos politiques publiques à résoudre les difficultés des populations les plus défavorisées, constatant les défaillances de nos institutions à donner un avenir aux jeunes et à intégrer dignement les populations d’origine étrangère et relevant le désintérêt des Françaises et des Français, dans leur majorité, pour le débat politique actuel, je demande une nouvelle fois, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, qu’une réflexion profonde soit menée pour le passage à une 6ème République. Sans être une mesure miracle, ce serait un signal fort !
    En procédant de la sorte, les Françaises et les Français se réapproprieront les institutions de la République, dépoussiérée. La France, avec des structures adaptées aux enjeux économiques et politiques de ce nouveau siècle, sera mieux armée pour maintenir son statut de grande puissance et enverra à ses partenaires européens et internationaux le signe de sa capacité à se remettre en cause et à se renouveler. Un nouvel enthousiasme naîtra.
    La Vème République, qui n’est plus celle que souhaitaient ses fondateurs, a vécu et n’est plus adaptée aux exigences du XXIème siècle. Profitons de cette crise à laquelle nous sommes confrontés pour briser ce tabou à droite et oser ainsi toucher à des institutions et un système politique totalement dépassés !

  • Un fonds de solidarité pour les communes touchées par les dégradations

    La séance du conseil régional d’Ile-de-France a été consacrée à la discussion et au vote d’une délibération sur la mise en place d’un dispositif de solidarité suite aux incendies intervenus au cours des émeutes qui se déroulent en Ile-de-France depuis le 27 octobre dernier. N’oublions pas que ces événements, dans notre région, hormis causer de très graves dégâts, ont occasionné la mort de quatre de nos concitoyens. Inacceptable !
    La région a donc décidé de créer un fonds de solidarité en faveur des collectivités franciliennes pour la reconstruction des bâtiments communaux. Nous avons aussi décidé de lancer une réflexion avec les communes et les sociétés d’assurance pour évaluer l’impact des dégradations de véhicules subies par les particuliers. Le dispositif n’est pas encore totalement défini mais des indemnisations de la région pourront intervenir pour les Franciliens concernés. Ce seraient les CCAS qui géreraient cette aide.
    Dès demain, en ma qualité de directeur des solidarités, je proposerai au maire de Vigneux-sur-Seine que nous adressions la liste de nos dégradations à la région afin de faire évaluer l’aide qui pourrait être apportée à notre ville qui a été particulièrement touchée par les émeutes.
    A noter, au cours de cette séance, le très grave dérapage de Roger Holleindre, élu FN qui, à deux reprises, a insulté l’ensemble des membres du conseil régional en nous qualifiant d’ « enfoirés ». Les excuses apportées par Martial Bild, au nom du FN, ont permis à notre assemblée de reprendre ses travaux et sa sérénité. Et dire que ce M. Holleindre tient des propos très durs sur les jeunes de banlieue alors que malgré un âge certain, il n’est pas capable de se tenir correctement et poliment dans une assemblée ! Drôle d’exemple pour la jeunesse de France !
    Fin de journée plus calme avec la présidence de la réunion de la commission communication de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité. Nous avons fait un long tour de table pour mettre en œuvre un plan de communication afin de mieux faire connaître nos positions et notre soutien à Marie Humbert qui attend toujours de savoir si elle sera jugée !

  • Café politique sur le sida le 14 novembre à 19h30 au Babu

    Arrêter de vivre normalement serait le plus gros succès pour ceux qui embrasent aujourd’hui nos banlieues. Mon mouvement Aujourd’hui, Autrement continue ses activités, manière de refuser de nous résigner et de prouver que la vie citoyenne de notre pays continue. Plus que jamais !
    Comme tous les ans, juste avant le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, le café politique d’Aujourd’hui, Autrement est consacré à la lutte contre le sida. Avec le docteur Cécile Renson, conseillère de Paris, Jonathan Denis, président de Jeunes contre le sida, nous ferons un premier bilan de l’année sida grande cause nationale 2005. L’occasion de se poser la question de l’efficacité de l’actuelle campagne médiatique contre les discriminations et de se demander ce que sera l’après cause nationale.
    Que faire en 2006 pour que la lutte contre le sida reste au devant de la scène politique et médiatique afin que les décideurs se mobilisent au quotidien contre ce virus qui ne cesse de frapper avec toujours 40 millions de personnes touchées dans le monde.
    Ce café politique se déroulera, comme chaque mois, le lundi 14 novembre au Babu - 1er étage - 18, boulevard Montmartre 750009 Paris à 19h30 précises [métro Grands Boulevards].
    A cette occasion, je rappelle aussi aux élus que les 10èmes états généraux d’Elus Locaux Contre le Sida se dérouleront le samedi 26 novembre sous la présidence effective de Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée nationale. Vous pouvez vous renseigner auprès d’ELCS au 01.42.72.36.46.
    En attendant, à lundi !

  • Une citoyenneté audacieuse

    J’ai entamé la semaine dernière la publication des 73 pistes de réflexion d’Aujourd’hui, Autrement qui complètent notre manifeste pour une 6ème République.
    Avec nos 13 premiers axes sur les « Nouvelles libertés », nos groupes de travail développent leur réflexion autour de 7 propositions pour une citoyenneté audacieuse. Je vous les livre d’autant qu’elles sont particulièrement d’actualité.
    Une citoyenneté audacieuse
    1. Institutionnalisation du contrat d’intégration par une cérémonie obligatoire en mairie,
    2. Instauration de certaines discriminations positives,
    3. Suppression de la préférence communautaire pour les 7 millions d’emplois réservés, notamment dans la fonction publique,
    4. Droit de vote et d’éligibilité des étrangers extra-communautaires aux élections locales,
    5. Intégration de l’AME dans la CMU,
    6. Création d’un ministère permanent contre les discriminations et pour l’égalité,
    7. Allocation de moyens financiers et humains conséquents à la future Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité.
    Bonne lecture.

  • Crise des banlieues : dépasser les clivages pour trouver des voies nouvelles

    Dans la nuit de samedi à dimanche, Vigneux-sur-Seine, ville dont je suis directeur des solidarités, a subi - comme tant d’autres communes de banlieue avant elle - une nuit d’enfer. Trois incendies ont fait de graves dégâts : une classe de l’école Pasteur a été brûlée, tout comme une usine de papiers près de la gare. Enfin, la maison de l’Emploi a été terriblement détériorée.
    Incroyable de détruire des édifices qui rendent des services incontestables à la population et notamment à celles et ceux qui ont le plus de difficultés.
    La maison pour l’emploi est un service efficace et proche pour ceux qui ont des difficultés à trouver ou à retrouver un emploi. Les usagers ne pourront aller demain dans ce lieu utile et convivial. Merci messieurs les pyromanes !
    Je l’ai déjà écrit à ceux qui souhaitaient des réactions à ce qui se passe actuellement dans nos banlieues : je ne crois pas aux analyses à chaud et aux leçons péremptoires dans ce domaine.
    Les problèmes d’exclusion d’une partie de la communauté nationale ne sont pas nouveaux, ils durent depuis plusieurs décennies. Notre incapacité, à droite et à gauche, à les résoudre nous amène à cette situation, où des extrémistes attisent la colère et utilisent sans vergogne le désespoir de ceux qui se sentent les laissés pour compte de notre pays.
    On ne peut tolérer les exactions, les crimes et la justice doit être impitoyable, comme tout doit être fait pour retrouver un état de droit. Notre sécurité, c’est une de nos libertés fondamentales. Mais ne croyons pas qu’avec des arrestations symboliques et des procès exemplaires, nous résoudrons comme d’un coup de baguette magique les problèmes sociaux de tant de nos concitoyens.
    Et puisque nous avons tous échoué, pourquoi ne pas nous mettre autour d’une table tous ensemble – droite/gauche – et le temps qu’il faudra pour trouver des voies nouvelles pour redonner la sécurité dans nos cités et l’espoir d’un avenir à ceux – toujours plus nombreux ! - qui croient ne plus en avoir !

  • Faire des propositions, sans tabou, sur le Plan de déplacements à Paris

    En 2004, la mairie de Paris a lancé un questionnaire auprès des Parisiens sur le Plan local d’urbanisme. Résultat : 120.000 réponses et quelques idées de bon sens soutenues. Seul hic, en ce qui me concerne, le refus des Parisiens de lancer la construction de tours à Paris. Avec le recul, je les comprends : on ne leur expliquait pas clairement qu’il ne s’agissait pas de toucher au centre historique de la capitale, mais de les ériger aux portes de la ville. On reviendra sur ce débat qui est loin d'être clos.
    Ces jours-ci, nouvelle consultation : cette fois-ci sur l’avenir des transports à Paris d’ici à 2020. C’est une loi de 1996 qui impose aux agglomérations de plus de 100.000 habitants de se doter d’un plan de déplacements.
    800.000 questionnaires ont été envoyés aux Parisiens avec 14 questions.
    Même si les réponses aux questions m’apparaissent un peu trop induites (sic), je ne peux que vous inciter, si vous vivez à Paris, à y répondre. Si vous n’avez pas reçu ce questionnaire, n’hésitez pas à la demander par Internet.
    Je reste persuadé que l’idée des Verts de rendre piétonnier tout le centre de Paris est un non sens, car Paris ne sera jamais Rome. Nous sommes une capitale historique, administrative, politique mais aussi un centre économique important. Ne faisons pas de la ville lumière une Ville Musée.
    Par contre, je reste persuadé, comme je l’ai défendu, à plusieurs reprises sur ce blog, qu’un péage reste une solution de bon sens pour un Paris, Autrement. Espérons que le débat qui s’ouvre aujourd’hui permettra d’évoquer toutes les solutions pour l’avenir sans faire une omerta sur certaines d’entre elles : le péage !

  • Les Prisons de la honte

    « Nous, citoyens français et européens, responsables politiques, professionnels de la justice, personnalités du monde su spectacle ou de la société civile, surveillants, anciens détenus, victimes d’erreur judiciaire, parents de victimes ou familiers de personnes écrouées, nous disons la honte que nous inspirent les prisons de notre pays. »
    J’ai signé cet appel du Nouvel Obs comme 199 autres personnalités.
    Je l’ai paraphé des deux mains.
    Rare de trouver dans le même appel des personnalités aussi différentes que Bernard Kouchner, Christine Boutin, Ségolène Royal, Roselyne Bachelot, Bruno Solo, François Bayrou, Alain Carignon ou Jacques Delors. C’est dire la situation dans laquelle sont nos prisons. A tel point, que plutôt que d’être un lieu de réhabilitation, les prisons deviennent souvent l’école du crime.
    J’ai, à plusieurs reprises, évoqué sur ce blog les prisons et notamment la situation des vieillards et des personnes atteintes de pathologies lourdes qui y meurent dans des conditions inacceptables.
    J’ai récemment visité deux prisons : Fleury-Mérogis et Fresnes. Le 6 janvier prochain, je visiterai la centrale de Poissy.
    A chaque fois, c’est un choc. Qu’il faille payer pour ses fautes, c’est indispensable. Mais quelque soit l’immense respect que nous devons avoir pour les victimes et leurs proches, nous ne pouvons accepter que les prisonniers soient soumis à une double peine.
    Mes fonctions dans la lutte contre le sida font que je corresponds avec plusieurs prisonniers atteints de cette pathologie. Ce qu’ils me décrivent – et que j’ai vu moi-même à Fresnes – n’est plus acceptable. D’ailleurs, des prisons commencent à être condamnées pour les conditions inhumaines de vie qu’elles imposent aux personnes incarcérées. Surpopulation, violences, suicides, mourants dans des conditions inhumaines, telle est la réalité de la prison en France.
    Aujourd’hui, il faut d’urgence humaniser la prison pour ceux qui y vivent mais aussi pour les personnels, notamment les gardiens, qui dans ces conditions ont beaucoup à craindre de certains prisonniers qu’on conduit par notre inhumanité à finir par se comporter comme des bêtes.
    Alors, n’hésitez pas à signer l’appel du Nouvel Obs contre les prisons de la honte !

  • A Hubert, qui demeure ma boussole et ma force

    Ce jeudi, c’est la saint Hubert. Celles et ceux d’entre vous qui ont lu Virus de vie ou Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps savent à quel point Hubert est important pour ma vie.
    Depuis un beau jour de mai 1994, il est parti. Mais il est toujours là.
    Comme à tous ces moments, la même chanson me trotte dans la tête. Je la partage encore avec vous.

    En partant, tu m’as mis le cœur à l’envers
    Sans toi la vie est devenue un enfer
    Entortillé dans mes draps je crois me souvenir de toi
    Lorsque tu disais tout bas que tu n’aimais que moi
    […]
    Lorsque je rêve, tu es tout près de moi
    C’est la seule façon de rester avec toi
    C’est la raison pour laquelle je n’veux plus quitter mon lit
    Pour qu’enfin toutes les nuits durent toute la vie.
    Etienne Daho – extrait de Le grand sommeil

  • Je serais ce 4 novembre à Bordeaux

    Peu de temps ce soir pour dialoguer sur la toile !
    Après une journée à la direction des solidarités à Vigneux-sur-Seine, j’ai rencontré Bastien Millot, directeur délégué de France Télévisions au siège de cet empire télévisuel. Je souhaitais voir Bastien pour obtenir que la campagne sida, grande cause nationale 2005, qui est passée sur les écrans en octobre soit reprise en décembre et qu’un ruban rouge figure sur les écrans de France 2 le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida. Bastien a semblé très sensible à mes arguments. Dans quelques jours, je saurais si j’ai été entendu.
    Vendredi, je reprends mon bâton de pèlerin et j’animerai un déjeuner de travail sur le sida avec des élus girondins, notamment Bruno Canovas et Philippe Meynard, délégués d’ELCS, puis une une réunion d’Elus Locaux Contre le Sida à Bordeaux à la mairie à 15h00.
    Si vous êtes à Bordeaux ce vendredi, vous êtes les bienvenus. Pour votre info, la région Aquitaine reste la 6ème région la plus touchée par cas depuis le début de la pandémie.
    A vendredi ?

  • Promouvoir les « Nouvelles Libertés ».

    Ces dernières semaines, j’ai développé régulièrement les propositions dont je suis porteur avec Aujourd’hui, Autrement pour une 6ème République. Outre ce projet fondateur, nous avons élaboré 73 pistes de travail pour mieux vivre ensemble. Elles sont actuellement travaillées par les commissions internes et concernent 12 thématiques différentes. Je vous les énumérerai désormais régulièrement, comme je l’ai fait pour notre Manifeste pour une 6ème République.
    La première thématique concerne ce que nous avons appelé les « Nouvelles Libertés » et donne 13 pistes de réflexion touchant à des domaines très différents à nos commissions. Je vous les énumère.
    Promouvoir les « Nouvelles Libertés »
    1. Reconnaissance officielle du testament de vie,
    2. Dépénalisation de l’euthanasie active,
    3. Création du statut de bénévole associatif,
    4. Amélioration du PaCS et signature officielle en mairie,
    5. Extension du mariage aux conjoints de même sexe,
    6. Autorisation de l’adoption et des PMA pour les couples homosexuels,
    7. Amélioration des conditions d’incarcération en France,
    8. Encadrement humain de la prostitution et respectueux de la santé publique,
    9. Création de la charte des droits et libertés des usagers des services publics,
    10. Assouplissement des 35 heures pour assurer la liberté de choix des travailleurs et des entrepreneurs,
    11. Encouragement à la création de son propre emploi et à la liberté d’entreprendre,
    12. Redonner la liberté aux collectivités locales en les rendant maîtres de leurs recettes
    13. Mise en œuvre réelle de la parité professionnelle.
    A très vite.

  • Le PSG a besoin de supporters, pas d’hooligans !

    Je ne sais pas si les températures inhabituellement élevées en cette époque de Toussaint ont une part dans la violence qui envahit ces jours-ci des cités de Seine-Saint-Denis, mais aussi les supporters du PSG.
    Je ne vais pas mettre de l’huile sur le feu concernant la violence qui sévit à Clichy. Je connais trop et j’aime trop ce département du 9-3 pour donner des leçons à quiconque. J’ai été conseiller municipal de Bobigny pendant 12 ans et je sais qu’une étincelle non maîtrisée peut aboutir à un incendie généralisé. Je crois qu’il est donc du rôle des élus d’éviter en ces moments les grands discours incantatoires ou les bons mots, mais d’agir concrètement et modestement. Nous y reviendrons !
    Par contre, je crois qu’il faut parler des débordements récurrents de certains supporters du PSG. Je m’étais réjoui cet été de la première place de cette belle équipe et j’avais émis le souhait que cette renaissance rime avec pacification aussi !
    Le PSG n’est plus premier du classement de la Ligue 1, mais recule en cette treizième journée à la quatrième place. Mais, cela ce n’est pas le plus grave. Le PSG a su nous montrer qu’il pouvait toujours nous surprendre.
    Par contre, que certains supporters du PSG continuent leurs violences à tel point que Nicolas Sarkozy a du lui-même se saisir du dossier, c’est inacceptable.
    Sans l’intervention intelligente des stewards du PSG au stade de l’Abbé-Deschamps, dimanche dernier, ce n’est pas 10 blessés que nous aurions mais bien plus.
    10 blessés à l’occasion d’un moment de passion et de partage que doit être une compétition sportive, c’est évidemment 10 de trop !
    D’ailleurs, comment se résigner à ce que le Parc des Princes soit le seul stade de France à bénéficier d’un contrat local de sécurité ?
    Nicolas Sarkozy a raison : les responsables d’associations de supporters doivent prendre à bras le corps ce problème. Les présidents des Boulogne Boys et des Tigris Mystic, dont certains des membres ne cessent de s’affronter, doivent tirer les conclusions de tout cela et ne pas hésiter à exclure de leurs associations ces pseudos supporters violents en geste comme en parole.
    Pour que le PSG retrouve les voies de la victoire, il a besoin de supporters, pas d’hooligans !