Bureau du Crips Ile-de-France
Ce lundi, je présiderai le bureau du CRIPS Ile-de-France.
Je rappelle que la région Ile-de-France comprend malheureusement 50% des cas de VIH/sida de tout le pays.
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Ce lundi, je présiderai le bureau du CRIPS Ile-de-France.
Je rappelle que la région Ile-de-France comprend malheureusement 50% des cas de VIH/sida de tout le pays.
Faute de quorum, le dernier CA du Crips a dû être reporté à ce mardi soir.
Cette réunion sera l’occasion de faire les rapports annuels et de préparer les manifestations de fin d’année dont le traditionnel 1er décembre.
Les sénateurs vont discuter, à partir du mardi 16 juin, de la proposition de loi Claeys-Leonetti visant à réformer la législation française sur la fin de vie en créant de nouveaux droits pour les personnes malades et les personnes en fin de vie ; ce texte voté en première lecture à l’Assemblée nationale le 17 mars dernier.
Mais alors que les Françaises et les Français demandent la légalisation de l’aide active à mourir grâce à un geste (euthanasie comme aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg, au Canada ou suicide assisté comme en Suisse, dans l’Orégon) qui permettrait de mettre un terme à une agonie longue, douloureuse et dégradante, il est proposé de légaliser la sédation terminale, c'est-à-dire une anesthésie accompagnée d’une dénutrition et d’une déshydratation.
Pourquoi nos élus – et nos gouvernements – ne veulent-ils pas entendre cette revendication presque unanime d’une liberté de choix en fin de vie ?
Certains nous répondent que, par son serment, le médecin doit rechercher le soulagement de la douleur et non aider à mourir. Pourtant, le médecin qui sédate puis retire les sondes qui hydratent et alimentent artificiellement un patient sait bien que le corps va lâcher. Ce qu’il ne sait pas, c’est à quel moment.
D’autres nous répondent que le « laisser mourir » ou le « faire dormir » serait plus humain que l’administration d’un produit létal. Que dire alors des médecins français qui pratiquent déjà illégalement l’euthanasie dans notre pays (0,8% des 571.000 décès annuels, selon une étude de l’Institut national des études démographiques – Ined – soit plus de 4.500 euthanasies par an). Et que dire aussi des médecins néerlandais, belges, luxembourgeois, qui ont le même serment d’Hippocrate, font ce geste de compassion et ne sont pas moins humains que les médecins français qui s’y opposent ; au contraire, même, puisqu’ils savent qu’une vie a naturellement une fin et qu’il ne sert à rien de s’acharner…
D’autres, encore, nous disent que la vie serait sacrée. Mais dans notre démocratie laïque, la vie n’appartient qu’à nous-mêmes. Et à personne d’autres. Les femmes ont su obtenir le droit de disposer de leur propre corps en obtenant le droit à l’IVG ; nous devons obtenir pour tous le droit de mourir dans la dignité ; un droit, et non une obligation.
Plusieurs parlementaires favorables à l’euthanasie – et notre premier ministre auteur d’une telle proposition de loi en 2009 – recherchent le consensus pour ne pas opposer les Français. Certes. Mais selon les sondages, entre 86 et 96% des Français se prononcent en faveur de la légalisation de l’euthanasie. Le jury citoyen réuni en décembre 2013 à l’initiative du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a demandé que soit appliqué un geste létal à toute personne en fin de vie qui en ferait la demande, que ce geste soit accompli par le patient lui-même ou par un tiers, médecin ou accompagnant. S’il doit y avoir consensus, il doit se faire sur la légalisation de l’euthanasie.
Quant au président de la République – signataire de cette proposition de loi en 2009 – il souhaite obtenir un accord de la représentation nationale…Heureusement qu’on n’a pas attendu un accord sur le droit de vote des femmes, un accord sur le divorce par consentement mutuel, un accord sur l’IVG, un accord sur l’abolition de la peine de mort, un accord sur la dépénalisation de l’homosexualité, un accord sur le mariage pour tous… Nous vivrions encore au moyen-âge ! L’accord de toutes les parties, c’est le plus petit dénominateur commun.
Alors que Vincent Lambert est balloté entre la perspective d’une longue mort de faim et de soif sous le régime de la sédation, et les recours juridiques en cascade intentés par une étrange mère, les parlementaires doivent ouvrir un nouveau droit à ceux qui, librement et en conscience, le demandent. Ils doivent autoriser ceux pour qui la vie n’est plus qu’une survie illusoire à partir dignement. Ils doivent légaliser, comme le demandent les Français, une véritable aide active à mourir, humaine et responsable.
Jean-Luc Romero
Président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité
Après ma réunion de La Roche-sur-Yon d’hier soir, je serai ce samedi matin à Nantes pour une conférence dédicace à la librairie Coiffard – 7, rue, de la Fosse – à 11h00.
Je vous espère nombreuses et nombreux pour vous faire découvrir notre combat à l’ADMD et mon nouveau livre « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? »
Ce samedi 30 mai, après avoir travaillé avec les délégués ADMD de la région dans la matinée, j’animerai une réunion publique sur la fin de vie à 14h15 à l’hôtel Parc Beaumont de Pau – 1 avenue Edouard VII.
Cette réunion sera suivie d’une dédicace de mon livre « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? » organisée par la librairie Tonnet.
Je vous attends nombreuses et nombreux à Pau !
A lire aussi dans Sud Ouest (ici).
Samedi matin, à Pau, je réunirai les délégués des Landes, Hautes Pyrénées et Pyrénées Atlantiques pour travailler sur la stratégie de l’ADMD dans ces départements où le nombre de nos adhérents ne cesse de grossir. Cette réunion sera suivie d'un meeting avec les adhérents de Pau.
Alors que la commission des affaires sociales du Sénat a débuté l’examen de la proposition de loi sur la fin de vie la semaine dernière, je serai auditionné ce mercredi en ma qualité de président de l’ADMD.
Inutile de vous rappeler ce que je pense de la nouvelle mouture de la loi Leonetti…
Ce mardi 21 avril, à 13h, je serai l’un des invités du Magazine de la santé sur France 5. Ce sera l’occasion d’évoquer mon nouveau livre sur la fin de vie « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? » et la discussion actuelle de la loi sur la fin de vie.
Ca y est !
C’est officiellement aujourd’hui que mon nouveau livre d’entretien avec la journaliste Claire Bauchart « Ma mort m’appartient - 100% des Français vont mourir les politiques le savent-ils ? » sort en librairie.
Ce livre, édité par les éditions Michalon, est à la fois une confession sur les raisons qui m’ont conduit au combat collectif pour une fin de mort digne mais aussi un coup de colère contre les responsables politiques qui continuent avec une loi sur la fin de vie faite par des médecins pour des médecins.
J’espère que ce livre contribuera au débat qui se déroule dans le pays mais aussi au Parlement.
Bonne lecture !
A l’invitation de l’urgentiste Patrick Pelloux, j’interviens aux « Lundis du SAMU » au Samu de Paris situé à l’hôpital Necker-Enfants malades ce soir à 18h30.
J’évoquerai la question de la fin de vie et le point de vue de l’ADMD.
Ce jeudi 9 avril à 14h00, je suis l’invité de l’université tous âges de Limoges à 14h00 pour donner une conférence sur la fin de vie.
J’irai en compagnie de la déléguée ADMD de la Haute-Vienne Nicole Labarre.
A 18h00, ce lundi 23 mars 2015, je suis invité par Sciences Po Toulouse à un débat sur la fin de vie.
L’occasion pour moi de dialoguer et débattre avec de jeunes étudiants intéressés par la chose publique sur une question qui nous concerne toutes et tous : la fin de vie !
Alors qu'à sa demande la ville de Toulouse a obtenu le label "ville engagée contre le sida" d'ELCS, à l'occasion de mon déplacement à Toulouse ce lundi, je rencontrerai, au Capitole, Jean-Luc Moudenc, maire de la ville et Daniel Rougé son maire-adjoint en charge de la santé.
A quelques jours du Sidaction, il s'agira de faire un point sur la mobilisation de la ville rose contre cette pandémie.
Ce vendredi 13, à 19h00, je serai l’invité de la Libre Pensée pour un débat sur la fin de vie. Ce débat se déroulera à l’Institut d’Etudes Politiques – 47, rue de la Forêt-Noire.
Ce débat est public et je vous espère nombreux !
Ce jeudi, à 7h49, je serai l'invité de France Bleu Nord pour évoquer la proposition de loi sur la fin de vie qui devrait être adoptée, mardi prochain, en première lecture à 'Assemblée nationale. Je rappelerai les raisons de mon opposition à ce texte.
1 fille - collégienne ou lycéenne - insultée sur 4 subit des injures de nature sexiste et 7% sont victimes de violences de nature sexuelle. L’écart de salaires dans le secteur privé entre femmes et hommes est de 24% et, même si les femmes comptent pour 46 % des salariés du privé, elles ne sont que 20% des cadres dirigeants et 20 % des membres des conseils d’administration du CAC 40. Une femme sur 10 est victime de violences conjugales.
A quelques jours de la Journée mondiale des droits des femmes, j’aimerai insister sur les nombreux progrès qui ont été réalisés depuis 50 ans, notamment via des lois affirmant le principe de l’égalité et punissant les inégalités de traitement ; j’aimerai mais les données que je vous liste ne me le permettent peu ou pas.
Le constat que nous pouvons dresser est clair : à l’école, en famille, dans les processus d’orientation, dans les loisirs, dès le plus jeune âge, nous clivons les destins des jeunes filles et garçons, selon bien trop souvent une lecture stéréotypée liée au genre.
Le Crips, via son action d’interventions en éducation à la sexualité en lycées et en CFA - depuis plus de 20 ans -, tente de lutter contre ce phénomène source de discriminations. Concrètement, lors de ces animations, le thème des relations filles-garçons est très majoritairement abordé. Ce faisant, le Crips, via l’interactivité et la discussion et non pas via des arguments d’autorité assénés comme des vérités indépassables et donc inaudibles, lutte contre les stéréotypes de genre et le sexisme.
Au regard de cet axe d’action, nous ne pouvons qu’approuver le nouveau plan d’actions « pour l’égalité entre filles et garçons », lancé par la ministre de l’éducation nationale le 25 novembre 2014. Pas simple, voire complexe, de se vouloir ambitieux (« La politique éducative en faveur de l’égalité entre les filles et les garçons à l’École […] a pour finalité la constitution d’une culture de l’égalité et du respect mutuel partagée par l’ensemble des membres de la communauté éducative, élèves, personnels, parents et partenaires. ») tout en dédramatisant les choses suite à la levée de boucliers que nous n’avons pu que déplorer quant à l’ABCD de l’égalité et son lot d’exagérations et de rumeurs toutes plus folles les unes que les autres.
Le Crips sera, comme d’autres, un acteur de ce nouveau plan d’actions tout comme il tendra à faire un réel travail de déconstruction des fantasmes et de pédagogie sur ces thématiques pour contribuer à aider les équipes éducatives. A suivre !
Après la réunion des délégués de la Bretagne, j’animerai, aux côtés de Jane Chaussy, une réunion publique de l’ADMD à la Maison de la Famille à Saint-Malo.
Cette réunion est ouverte à toutes et tous.
Venez nombreux !
1er mars, Journée « zéro discrimination » lancée par l’Onusida : une personne séropositive sur deux a été discriminée du fait de son statut sérologique ; 73% des Franciliens estiment que, pour éviter les discriminations, une personne séropositive a raison de garder son diagnostic secret et moins de 20% auraient des relations sexuelles protégées avec une personne séropositive.
8 mars, Journée internationale pour les droits des femmes : 1 fille - collégienne ou lycéenne - insultée sur 4 subit des injures de nature sexiste et 7% sont victimes de violences de nature sexuelle ; 24% d'écart de salaires dans le secteur privé entre femmes et hommes est constaté ; une femme sur 10 est victime de violences conjugales.
Dois-je continuer ? Dois-je continuer pour démontrer de manière définitive le caractère essentiel de ces deux journées, instaurées et destinées à informer et dénoncer la stigmatisation, les préjugés, les stéréotypes ?
Pour les combattre, le Crips Île-de-France a choisi la voie de la prévention et de l’éducation, au sein de l’école et au-delà : proposer et non imposer, donner des outils et non dicter des vérités, être dans une démarche d’interactivité et non d’apport simple et unilatéral de connaissances, voilà notre manière d’agir pour déconstruire les préjugés et avancer vers plus de compréhension de l’autre, vers plus d’égalité et de respect.
Une action qui fait écho à des mots de Martin Hirsch, président de l’Institut du service civique, ancien ministre et Haut-commissaire à la Jeunesse. Peut-être ces mots sont-ils trop ambitieux, peut-être, mais pourquoi pas ? Je vous les livre ici sans commentaire, peut-être juste avec l’envie que cela crée interrogations et réflexions… et peut-être même de l’espoir : « L’éducation réussie est une éducation qui cultive l’idéalisme, qui prépare les jeunes à changer la société, et les encourage à vouloir transformer le monde, tout en les dotant des clefs pour les faire bouger de l’intérieur. »