Article dans La Croix
Le journal catholique la Croix a publié aujourd'hui un article sur le congrès de l'ADMD intitulé "L'association pour le droit de mourir dans la dignité cherche à mobiliser." Pour le lire, cliquez ici.
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Le journal catholique la Croix a publié aujourd'hui un article sur le congrès de l'ADMD intitulé "L'association pour le droit de mourir dans la dignité cherche à mobiliser." Pour le lire, cliquez ici.
A l’occasion de l’ouverture du 17ème congrès mondial des ADMD à Paris, je serai l’invité du journal d’I-Télé demain jeudi 30 octobre à 12h45. L’occasion d’évoquer les raisons de ce congrès et bien sûr le combat de l’ADMD-France pour une légalisation de l’euthanasie.
Pour le 17ème congrès mondial des ADMD, je voulais absolument associer les Franciliens à cet événement. Dès ce vendredi soir, la salle d’honneur de la Mairie de Paris sera la maison de toutes celles et tous ceux qui se battent pour notre dernière liberté.
A partir de 19h00, de nombreuses personnalités interviendront et vous entendrez des témoignages forts, dont celui de Régine Salvat dont le fils s’est suicidé en août dernier ou la jeune Clara Blanc.
L’entrée est libre et nous vous attendons très très nombreux vendredi soir prochain !
J’ai répondu aux questions du site France Handicap Info à l’occasion de notre congrès mondial. J’y rappelle la position de l’ ADMD qui se bat pour une loi républicaine légalisant l’aide active à mourir.
Vous pouvez lire cette interview en cliquant ici.
A partir de demain s’ouvre le 17ème Congrès des associations pour le droit de mourir dans la dignité à Paris à l’hôtel Concorde Lafayette. De nombreuses manifestations se dérouleront du 30 octobre au 2 novembre à Paris mais aussi dans tout le pays. Les Parisiens et les Franciliens seront associés à cet événement puisque vendredi soir se déroulera une réunion publique à la mairie de Paris et dimanche matin nous lancerons la 1ère journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité à 11h15 sur les parvis des Droits de l’homme au Trocadéro.
Bien que ce congrès risque de beaucoup m’absorber, je vous donnerai nombre d’infos durant ces 4 jours : mes discours en français et anglais, les manifestations publiques et les rendez-vous médiatiques. Bref, n’hésitez pas à surfer sur mon blog à partir d'aujourd'hui - et plusieurs fois par jour ! - pour suivre ce congrès pour notre ultime liberté.
Dans le JT d’ARTE d’hier soir, un reportage était consacré à la question de l’euthanasie à l’occasion de notre congrès mondial des ADMD qui débutera jeudi à Paris. Après un reportage dans une maison de soins palliatifs, vous pouvez entendre ma courte interview.
Pour visionner le JT d’Arte de dimanche soir, cliquez ici.
J’ai reçu cette semaine une lettre de Florence Cassez et un appel téléphonique. Alors que Florence a bien des soucis, son coup de file est d’abord un appel de remerciements pour nous tous qui ne l’oublions pas. Elle est aussi heureuse que, sur mes conseils, sa maman écrit sur le nouveau blog que Christophe Michel a créé.
Ces jours-ci sont moins durs pour Florence car sa maman est à ses côtés. Mais le temps devient long… Trop long. Déjà 3 ans d’incarcération à Mexico, loin des siens. Mais la date de l’appel semble enfin se rapprocher.
Heureusement, grâce à la ténacité de ses parents et au punch de son nouvel avocat, maître Franck Berton, la mobilisation avance. La semaine dernière, j’ai présenté Roselyne Bachelot à maître Berton qui lui a remis un long dossier sur l’histoire de Florence [photo de gauche]. La ministre de la santé s’est proposée d’écrire à son homologue du Mexique qu’elle a déjà rencontré – je lui avais aussi parlé de Florence lors de mon passage à Mexico cet été. Par ailleurs, les députés du Nord/Pas-de-Calais, Thierry Lazaro et Frédéric Cuvillier ont écrit aux parlementaires français pour leur demander de rejoindre le comité de soutien à Florence. Espérons que cette mobilisation des élus va entraîner aussi un plus grand intérêt de nos concitoyens pour cette jeune Française innocente qui croupit dans les geôles mexicaines. En attendant, continuez à écrire à Florence : votre soutien l’aide vraiment.
A mon initiative, le board de la fédération mondiale des ADMD a entériné le lancement de 1ère journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité. Cette 1ère manifestation sera lancée à Paris au Trocadéro le 2 novembre, jour des morts, à 11h15 et en présence des représentants de près de 40 associations dans le monde. Dans ce podcast, je vous appelle tous à nous rejoindre au Trocadéro ou à l’une des 22 manifestations organisées en France par l’ADMD.
On se demande vraiment pourquoi le gouvernement s’obstine à faire discuter un budget finalisé cet été, présenté en septembre, et qui ne prend pas en compte la crise fincière qui secoue la planète et n’épargne pas la France… Pourquoi nous refait-on toujours le coup du nuage de Tchernobyl qui, comme par hasard, s’arrêterait aux frontières dela France.
Si l’on peut se réjouir que Nicolas Sarkozy ait joué, avec Gordon Brown notamment, un rôle moteur en Europe ces derniers temps, il des difficile de comprendre l’obstination française à ne presque rien changer dans le budget 2009.
Pourtant, de Dominique de Villepin à Alain Lambert, sans oublier les socialistes, de nombreuses fois réclament des adaptations substanceilles du budget 2009 de la France dont les prévisions de croissance sont totalement obsolètes et faussent tout. Même Alain Lambert, qu’on ne peut soupçonner de rapprochement avec M. Bayrou ou le PS, réclame que le budget 2009 revienne sur une partie des 15 milliards accordés par le gouvernement français dans son paquet fiscal de 2007. A moins que le gouvernement, une fois de plus alourdisse la dette qui atteint déjà 1200 milliards d’euros… quoiqu’il décide, une chose est sûre, le budget examiné par les parlementaires est insincère.
Jeudi, j'ai donné une longue interview à Paul Wermus pour le quotidien France Soir. Elle vient de paraître ce samedi matin.
Dans cet entretien, j'y évoque mes combats humanitaires et associatifs - le sida avec ELCS et l'euthanasie avec l'ADMD -, le prochain congrès mondial des ADMD à Paris, ma santé, la politique, le conseil régional d'Ile-de-France et bien sûr mon combat pour la libération de Florence Cassez.
Vous pouvez feuilleter le France Soir de ce samedi en cliquant ici.
Avant de rejoindre ce vendredi soir Chambéry, où j’animerai une réunion d’ELCS, je rencontre les bénévoles qui ont accepté de se mobiliser pour le congrès mondial des ADMD qui se réunira à Paris du 30 octobre au 2 novembre. J’animerai aussi ce midi une conférence de presse au café Beaubourg pour présenter notre congrès et la 1ère journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité qui sera lancée au Trocadéro à 11h30 et simultanément dans de nombreuses villes françaises.
Ce congrès mondial, où près de 25 nationalités seront représentées, sera l’occasion de montrer aux pouvoirs publics que notre demande d’une loi de liberté existe déjà dans d’autre pays et est largement plébiscitée par les citoyens de nos pays.
Voir la dépêche de l'AFP (ici) et l'article de Romandie News (ici).
La crise financière a parfois du bon : elle démontre que lorsqu’il y a une volonté politique, on peut trouver les moyens pour tenter de sortir d’une crise. Les Européens ont trouvé 1300 milliards d’euros et la France 360 milliards pour les Banques Françaises. On peut se réjouir d’ailleurs du rôle du chef de l’Etat français pour tenter de nous sortir de la crise.
Mais dans le même temps, la mobilisation de telles sommes laisse rêveur. On sait qu’aujourd’hui seuls 3 millions des 9 millions de personnes qui vivent avec le sida, et qui en ont un besoin urgent, ont un traitement. Pourtant, il faudrait juste 10 à 12 milliards pour soigner ces 7 millions de personnes – surtout des Africains – qui meurent dans une indifférence totale – aujourd’hui 5700 personnes vont mourir du sida. Avec l’effort qui est fait en faveur des banques, on peut espérer que les Etats vont comprendre qu’empêcher 7 millions de personnes de mourir est aussi possible. Et pour des sommes dérisoires comparés à celles mobilisées aujourd’hui. Encore en faut-il la volonté… Nos vies valent bien celles des banques, non ?
Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi vont recevoir en décembre prochain le Prix Nobel de médecine pour leur découverte en 1983 du virus du sida. Je m’en réjouis et j’en félicite ces deux éminents chercheurs mais aussi leurs équipes et notamment le professeur Willy Rozenbaum.
Même s’il arrive 25 ans après leur découverte, ce prix Nobel est un encouragement fort à augmenter les moyens dédiés à la recherche dans la découverte de nouveaux traitements et d’un vaccin préventif et thérapeutique et ce afin de pouvoir conserver le niveau d’excellence de la recherche française.
Plus globalement, ce prix Nobel est un signe fort en direction des 33 millions de personnes touchées par le VIH/sida dans le monde et de l’ensemble des acteurs de la lutte contre le sida alors que nous assistons, depuis quelques années, à un moindre intérêt pour cette terrible maladie.
Ce prix Nobel rappelle que la lutte contre le sida doit être le combat de tous alors que près de 25 millions de personnes sont mortes du sida depuis la découverte du virus et que les pouvoirs publics doivent se remobiliser dans ce combat.
Lire ma réaction sur Le Monde.fr en cliquant ici.
Charlotte Cassez, la courageuse maman de Florence, a créé un blog pour parler régulièrement de sa fille et pour mobiliser, sur la toile, toutes celles et tous ceux qui veulent l’aider à faire éclater l’innocence de sa fille.
Passez-y régulièrement pour encourager Charlotte et lui transmettre des messages de soutien à Florence. Pour surfer sur ce blog, cliquez ici.
Pour voir comment aider encore plus efficacement Florence, je rencontrerai aujourd’hui, et à la demande de Florence, Maître Berton, le nouvel avocat français qui s’occupe du dossier de Florence
N’oubliez pas enfin que vos lettres l’aident. Alors n’hésitez pas à lui écrire !
Vous pouvez retrouver deux extraits de mon interview sur Vallée FM de mercredi soir en cliquant ici. L’un des extraits concerne le fichier Edvige, l’autre l’interdiction de circuler des personnes séropositives.
Merci à Nicolas Herbaux pour cet entretien.
J’interviendrai ce mardi en direct vers 13h30, dans le Journal de la Santé sur France 5, pour évoquer la levée de l’interdiction d’entrée des personnes séropositives aux Etats-Unis. En effet, cet été, le président américain a signé la loi qui lève ces interdictions.
Mais sa signature n’a pas pour autant mis fin immédiatement à ces interdictions. Des adaptations ont été mises en œuvre par l’administration américaine. Reste au département à la santé à agir : le fera-t-il avant les élections américaines ? On en parlera tout à l’heure sur France 5.
28ème Séminaire du Touquet
Centre de Formation Professionnelle des Avocats
Vendredi 26 septembre 2008
Intervention de Jean-Luc Romero
Président de l’ADMD
Bioéthique
Faut-il une loi pour vivre ou pour mourir ?
Introduction
Permettez-moi d’abord de vous remercier de m’avoir invité à ces journées du CFPA, et bien sûr tout particulièrement votre présidente Pascale Badina. Bien qu’ayant fait quelques études de droit dans mes jeunes années, je suis particulièrement impressionné d’intervenir à côté de tant de juristes de renom. En plus, vous m’invitez dans mon département natal, un vrai retour aux sources pour moi !
En introduction, je me permets de vous dire quelques mots sur l’ADMD, association que je préside depuis un peu plus d’une année.
L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité a été créée par l’universitaire Michel Landa en avril 1980 à la suite des réactions positives suscitée par sa tribune libre parue dans Le Monde et défendant le droit de mourir dans la dignité.
Aujourd’hui, en septembre 2008, elle réunit près de 45600 adhérents (96500 adhésions depuis sa création) organisés en 105 délégations départementales.
L’ADMD est membre de la fédération mondiale (WFRtDS) qui rassemble 44 associations issues de 24 pays, soit 1 million d’adhérents à travers le monde. Nous allons d’ailleurs organiser le 17ème Congrès mondial des ADMD du 30 octobre au 2 novembre prochains avec le lancement de la 1ère Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité sur le Parvis des Droits de l’Homme à Paris.
J’ajouterai que, contrairement à ce qu’on entend parfois chez certains adversaires de l’ADMD, nous ne sommes pas une association composée exclusivement de personnes bien portantes tenant un discours idéologique totalement décalé des réalités de la fin de vie et, surtout, de leur propre fin de vie.
Pour en venir au sujet que vous m’avez proposé, je pense effectivement que l’intervention du législateur est indispensable en matière de fin de vie.
Dans une première partie qui sera succincte, je vais vous donner quelques chiffres qui renforcent, à mon avis, l’idée qu’une loi est indispensable.
Dans un deuxième temps, j’essaierai de définir les contours de la loi que nous souhaitons et à laquelle, en ma qualité de personne vivant avec un virus mortel, j’aspire.
Lire le discours en cliquant ici.
Depuis plusieurs années, je n’ai jamais caché mes divergences sur bien des sujets avec l’actuelle UMP. Franchises médicales, absence d’évolution sur l’euthanasie, lutte conte les discriminations et l’égalité insuffisante, absence de paroles fortes sur le sida, fichier Edvige encore récemment, etc…. J’en tire aujourd’hui les conclusions en quittant le groupe majorité présidentielle pour rejoindre le groupe « RAGEP » qui se crée aujourd’hui à l’occasion de la session du Conseil régional d’Ile-de-France. Un changement difficile pour moi qui depuis mes 17 ans, ai toujours été un militant gaulliste progressiste au RPR puis à l’UMP jusque 2005. Mais, il faut un jour être en accord entre son discours et ses actes.
Ce groupe, composé pour la moitié des anciens membres du groupe des Radicaux de Gauche, m’intègre en tant qu’élu de progrès qui est désormais l’intitulé de ce nouveau groupe.
Le gouvernement a intégré des élus de gauche. Moi je fais le chemin inverse tout en continuant à être membre d’Aujourd’hui, Autrement, parti du centre que j’ai créé et qui est désormais présidé par mon ami Jonathan Denis. Pour moi, et comme le démontrent les événements récents - élus de gauche au gouvernement, membres du MODEM dans des municipalités de droite et de gauche -, les clivages politiques anciens n’ont maintenant plus de sens. Le groupe UMP à la région, depuis déjà un an, ne s’intéresse qu’aux futures élections plutôt que de jouer un rôle d’opposant constructif. Alors que les élections régionales n’auront lieu que dans 18 mois, seule cette perspective semble intéresser l’opposition au Conseil régional - la position vis à vis du SDRIF qui doit être adoptée aujourd’hui le prouve encore. Alors que le Conseil économique et social régional - qu’on ne peut soupçonner d’être un suppôt de la gauche ! - vient de rendre un avis favorable au SDRIF, l’UMP se bat pourtant contre un texte équilibré important pour notre région… dans le seul objectif de faire un coup politique.
Je ne partage pas cette stratégie politicienne comme je ne peux plus accepter qu’on ne soutienne pas les emplois tremplins qui sont, non seulement utiles pour bien des personnes en difficulté, mais indispensables pour les associations franciliennes qui sont confrontées aux baisses des subventions d’Etat.
Je reste donc un homme libre mais qui refuse aujourd’hui de jouer la politique du pire au détriment des Franciliens, qui veut faire de la politique autrement.