Invité de France Bleu Nord à 7h10
A l’occasion du débat sans vote sur la fin de vie qui se déroule ce mercredi à l’Assemblée nationale, je serai l’invité de France Bleu Nord à 7h10.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
A l’occasion du débat sans vote sur la fin de vie qui se déroule ce mercredi à l’Assemblée nationale, je serai l’invité de France Bleu Nord à 7h10.
Ce matin, comme jeudi dernier, j’ai invité des députés, qui s’étaient engagés en faveur de la légalisation de l’euthanasie, à discuter des futures échéances sur la fin de vie, notamment le débat sans vote du 21 janvier et la proposition des Verts discutée en fin de mois.
Il est important de rappeler aux députés les engagements qu’ils ont pris devant les électeurs et leur demander d’amender les textes qui seront proposés par le gouvernement.
J’animerai une réunion publique de l’ADMD, ce samedi 17 janvier, à 14h, à l’hôtel Pullman de Montpellier Centre.
Il s’agira de mobiliser dans le cadre du débat actuel sur la fin de vie car nous ne pouvons accepter qu’une loi Leonetti de gauche soit votée.
Ce matin, j’animerai la réunion des délégués ADMD du Languedoc-Roussillon pour faire le point dans le cadre de notre mobilisation pour avoir enfin une loi d’Ultime Liberté. Cette réunion sera suivie d’un déjeuner.
A l’invitation de l’ancien ministre Jean-Claude Gayssot, j’évoquerai la question de la fin de vie et mes positions sur le débat actuel au Centre universitaire Duguesclin ce vendredi 16 janvier à Béziers à 18h30.
Ce débat est ouvert au public.
Ce matin, j’ai invité des députés, qui s’étaient engagés en faveur de la légalisation de l’euthanasie, à discuter des futures échéances sur la fin de vie, notamment le débat sans vote du 21 janvier et la proposition des Verts discutée en fin de mois.
Il est important de rappeler aux députés les engagements qu’ils ont pris devant les électeurs et leur demander d’amender les textes qui seront proposés par le gouvernement.
Alors que le procès de Jean Mercier reprend aujourd’hui, je rejoindrai les adhérents de l’ADMD qui se rassembleront sur les marches du palais de justice de Saint-Etienne ce mardi à 13h30.
Il s’agit de dire notre amitié et notre soutien à Jean Mercier qui n’a fait que soutenir son épouse en fin de vie et respecter ses dernières volontés. Sa comparution devant un tribunal est injuste et inhumaine.
Une nouvelle fois, j’assisterai à la projection du beau film d’Anne Kunvari « Le moment et la manière » organisé avec la délégation ADMD de Bordeaux animée par Claudine Crang.
La séance aura lieu au Cinéma Utopia à Bordeaux et sera donc suivie d’un débat sur la fin de vie.
La vie militante doit reprendre. Ce serait faire un trop beau cadeau à ces lâches terroristes que de ne plus défendre les causes auxquelles nous croyons.
Ce soir, je reprends donc mon tour de France pour l’ADMD et avant le débat de ce soir à Bordeaux, je serai l’invité du journal de TV7 Bordeaux à 18h30.
Fin de vie
Face au reniement du président de la République, Jean-Luc Romero demande aux parlementaires de la majorité de respecter leur engagement et de faire voter une véritable loi sur la fin de vie, incluant l’euthanasie et le suicide assisté
Avec la méthode d’un pseudo consensus, les grandes lois de société n’auraient jamais été votées !
Invité d’une émission de radio, le président de la République a entériné le fait qu’il ne respecterait pas sa proposition de campagne n°21, celle de légaliser l’aide active à mourir. Ni euthanasie, ni suicide assisté, dit-il, privilégiant les propositions du député UMP membre de l’opposition parlementaire, Jean Leonetti.
Ainsi donc, les Françaises et les Français qui ont voté François Hollande en mai 2012, pour une autre vision de la société, sont livrés aux forces conservatrices. Ils sauront se le rappeler en 2017…
Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité rappelle qu’aucune grande réforme de société ne s’est faite dans le consensus que semble rechercher François Hollande. Le consensus ne conduit qu’à des compromis, voire des compromissions, et provoque une forme d’immobilisme.
En 1944, le droit de vote des femmes n’aurait jamais été acquis avec la méthode de François Hollande.
En 1974, le droit à l’avortement n’aurait jamais été acquis avec la méthode de François Hollande.
En 1981, l’abolition de la peine de mort n’aurait jamais été acquise avec la méthode de François Hollande.
Et avec le recul, on se demande comment le mariage pour tous a été acquis en 2013…
Puisque le président de la République semble abdiquer face à la menace des intégristes religieux et du lobby médical, Jean-Luc Romero appelle les parlementaires, notamment de gauche, à respecter leur engagement et à répondre à l’attente majoritaire des Français et à faire voter une proposition de loi permettant, à ceux qui le souhaitent, parce que la mort frappe à leur porte, de bénéficier d’une aide active à mourir, par administration d’un produit létal.
Les presque 60.000 adhérents de l’ADMD sont lassés des promesses des uns, de la mollesse des autres et du triomphe annoncé des forces rétrogrades et ultra-minoritaires de notre pays.
L’agenda politique fait que la question du droit de mourir dans la dignité sera au cœur de la rentrée politique de janvier avec le débat sans vote qui se déroulera à l’Assemblée nationale sur la fin de vie et aussi avec la proposition de loi de Véronique Massonneau qui sera discutée fin janvier.
L’ADMD, que je préside, sera très mobilisée en janvier et nous organiserons un grand meeting à Paris le 31 janvier pour rappeler à François Hollande son engagement 21, qu’il semble avoir oublié en nommant Jean Leonetti pour travailler sur une proposition de loi sur la fin de vie.
En janvier nous dirons « Non à une loi Leonetti de gauche », mais Oui à une loi qui permette enfin au mourant de décider s’il veut abréger ses souffrances.
Mon vœu est donc que les parlementaires, notamment de gauche, tiennent leur engagement et votent enfin une loi comme l’ont déjà nos amis belges, hollandais et luxembourgeois !
Je suis l'invité de Bruno Donnet pour sa rubrique "Un an après" sur Europe 1. Cette interview passera dans la séquence des journaux de ce soir après 18h00.
Ce sera l'occasion de revenir sur l'évolution du dossier sur la fin de vie depuis un an.
A l’heure où nous bouclons ce numéro 131 de notre Journal, il est trop tôt pour connaître les conclusions de la mission que le premier ministre a confiée à Jean Leonetti. Ce que nous pouvons dire tient en trois points:
- Quelle idée, de la part de Manuel Valls, pourtant partisan d’une légalisation de l’euthanasie, de confier une mission sur la fin de vie à Jean Leonetti dont on connaît les positions bien peu progressistes en la matière, son souhait de conserver – péché d’orgueil – sa loi en état et ses liens avec les milieux conservateurs.
- Nous avons déjà une idée de l’arrière pensée de monsieur Leonetti : proposer une nouvelle fois ce que l’Assemblée nationale a déjà rejeté en avril 2013 (sa proposition de loi visant à renforcer les droits des patients en fin de vie, n° 754) : formaliser la sédation terminale ou irréversible (le sinistre « laisser mourir » par déshydratation et dénutrition), rendre opposables des directives anticipées qui auraient été préalablement validées ou censurées par le médecin (ce qui signifierait toujours l’absence de libre choix). Bref, refuser toujours au citoyen en fin de vie de disposer de sa propre mort, à son rythme, en conscience…
- Nous nous moquons de l’avis de Jean Leonetti. En France, il n’y a pas un unique spécialiste de la fin de vie qui serait le « bon » docteur Leonetti, celui qui a reconnu avoir débranché jadis des respirateurs pour libérer des lits. Il y a autant de spécialistes de la fin de vie qu’il y a de Français car chacun doit pouvoir rester maître de lui-même et responsable de son propre parcours de fin de vie. Dans notre démocratie, c’est le Parlement qui fait les lois, et la majorité des députés ont été élus ou réélus à la suite de l’élection de François Hollande qui a pris l’engagement (le 21) de légaliser l’aide active à mourir.
Au printemps prochain, les parlementaires auront à discuter de ce sujet si grave et si essentiel de la liberté en fin de vie. Ne confions à personne les clés de notre destin et la gestion de nos souffrances.
Nous devrons, chacun des 58.000 adhérents de l’ADMD, agir en responsabilité, s’associer à toutes les initiatives militantes qui seront prises dans les délégations et maintenir la pression sur les législateurs pour que les anti-choix, anti-tout, anti-progrès, bien que faibles numériquement et non-représentatifs de la population française, n’aient pas le dernier mot.
Je compte sur vous. Après la trêve de la fin de l’année, nous devrons repartir au combat.
A tous, je souhaite une très bonne fin d’année, avec une pensée particulière pour ceux qui sont morts dans les agonies illégitimes et pour ceux auxquels la maladie ne laisse jamais de répit.
Jean-Luc Romero
Président de l’ADMD
Délégué pour le 12ème arrondissement de Paris
En fin de journée, je retournerai à l’Assemblée nationale pour rencontrer le député PRG Alain Tourret qui est très impliqué sur la question de la fin de vie.
Je rappellerai les demandes de l’ADMD sur ce sujet pet notre opposition au vote d’une loi Leonetti de gauche.
Je serai auditionné à l’Assemblée nationale par la députée Véronique Massonneau qui rapporte sa proposition de loi sur la fin de vie.
Je rappellerai la demande de l’ADMD de l’accès universel aux soins palliatifs et de la légalisation de l’euthanasie.