Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Dans « Morandini ! » à 19 heures et Minuit

    J’interviens ce soir dans la nouvelle émission de Jean-Marc Morandini sur Direct 8 entre 19 et 20 heures.
    L’émission peut être regardée sur Internet en cliquant ici.
    Elle est aussi rediffusée à minuit.
    Avec deux autres invités - le journaliste Norbert Balit et le directeur de CSA Stéphane Rozés -, nous avons abordé quatre thèmes liés à la télé: "Journalistes et politiques: conivence ?", "Talks-shows: est-ce la place des politiques ?", "Ségolène Royal nous fait le show" et "la politique et les Français".

  • Mes « modestes » réponses sur le chômage au Républicain

    Stéphane Piraud, journaliste au Républicain, hebdomadaire de l’Essonne, a demandé à une quarantaine de personnalités du monde politique, économique et de la société civile de répondre en quelques mots à deux questions sur la lutte contre le chômage.
    Après l’échec du CPE, il souhaite savoir si nous avons des solutions... Exercice intéressant, car il permet de sortir de la critique pure pour entrer enfin dans la proposition. Je me suis prêté à cette interview expresse et courte de bon gré – exercice difficile que de synthétiser sa pensée sur une telle question en une dizaine de lignes et dans l’urgence ! – et bien sûr avec modestie. Si j’avais la solution miracle, cela ferait à juste titre rire bien des observateurs. Voilà ces deux questions et mes brèves réponses qui paraîtront dans Le Républicain de demain, jeudi 23 avril.

    « 1) Selon vous, le modèle social français fabrique-t-il du chômage ?
    C'est un peu le paradoxe de notre pacte républicain. Notre système social particulièrement protecteur par rapport au système des pays anglo-saxons n'est plus aussi incitatif. Les moyens mis dans la protection sociale ne le sont pas pour les salaires et l'emploi. Nous laissons se détériorer notre tissu économique sans réussir à résorber la précarité qui frappe de plus en plus de nos concitoyens – le nombre de Rmistes a encore augmenté de 5% en 2005 !
    2) Quelles solutions préconisez-vous pour lutter contre le chômage en général et celui des jeunes en particulier ?
    Je ne crois pas qu’il existe de mesures miracles. Mais je souhaite que nous nous inscrivions dans un cercle vertueux qui transfère une partie de nos moyens vers l'incitation à l'emploi, générant ainsi des ressources supplémentaires pour la protection. Et plutôt que des emplois aidés, il faut agir sur les charges sociales. Dans une économie de liberté comme la nôtre, ce sont les entreprises qui créent de l'emploi en fonction de leur carnet de commandes et non de subventions d'État. Mais je reste attaché à notre principe absolu de solidarité qui commande de maintenir un haut niveau de protection. Pour les jeunes, je crois beaucoup au tuteur qui complétera in situ la formation de manière pragmatique et rassurera le chef d'entreprise. »

    Voilà ma rapide et modeste contribution. Il faudra aussi simplifier notre droit du travail car il n’est pas raisonnable – pour les salariés comme pour les employeurs – de se référer à un code du travail de … 3000 pages pesant 3 kg !
    Je lirai avec beaucoup d’intérêt les propositions pour lutter contre le chômage des 39 autres personnalités qui se sont prêtées à ce bref questionnaire.
    Bonnes vacances de Pâques à celles et à ceux qui en ont pris !

  • Je ne sais pas tout, je ne comprends pas tout et je le revendique !

    Beaucoup d'hommes politiques français souffrent incontestablement du syndrome du « Je sais tout, je comprends tout » !
    Tout responsable politique qui se respecte – du cadre local au responsable national – doit donner un avis d’expert sur toutes les questions qui se posent à la société et donner l’impression qu’il comprend tout ce qui se passe autour de lui. Que rien n’échappe à ce sur-homopoliticus !
    Résultat : on a une classe politique qui sur des bien des sujets est totalement à côté de la plaque. Car quel homme ou quelle femme est capable d’avoir un avis pertinent sur toutes les questions qui se posent à la société ? Et si tel est le cas, quel est donc l’intérêt de se faire entourer d’experts ?
    Revenons justement à cette tragi-comédie qu’est devenu le CPE.
    Nous avons des responsables de haut niveau qui veulent trouver un remède au chômage endémique dont souffrent les jeunes et à leur précarisation croissante.
    Incontestablement, les chiffres plaident en faveur d’une action volontariste des pouvoirs publics : 23% des jeunes de moins de 24 ans sont au chômage et cela monte jusque 30% pour les non diplômés. 90% des jeunes qui travaillent à 18 ans ont un contrat précaire. Mais, sans avoir voulu les écouter et donc entendre les craintes que les jeunes ont pour leur avenir, on leur a donné sans discussion aucune un CPE. Un texte qu’ils ont considéré, en partie à juste titre, comme une fausse solution. Résultat : 3 mois de troubles.
    Et tout ça, pour reconnaître - au plus haut niveau de l’Etat ! - qu’on aurait dû les écouter avant ! Un beau gâchis qui ne peut être excusé par la jeunesse de nos dirigeants dont certains ont allégrement dépassé la cinquantaine depuis bien longtemps.
    J’en conclus que même un homme politique ne peut tout savoir et que pour bien gouverner, il doit aussi savoir écouter et entendre pour comprendre la société dans laquelle il vit. Mais que son isolement dans les palais Nationaux lui empêche de percevoir.
    Il doit bien sûr décider au final des réformes à accomplir mais après avoir fait une vraie étude de la situation, après voir réfléchi aux intérêts des réformes pour le long terme. Il doit en tous cas avoir présenté ses propositions de rupture dans le cadre d’une campagne électorale et le mettre ensuite en place tenant ainsi - et enfin ! - ses promesses.
    En tous cas, je reste persuadé qu’un homme politique doit savoir descendre de son Olympe et doit parfois oser dire qu’il ne sait pas, qu’il ne comprend pas tout. A la condition, bien sûr, après avoir entendu les experts et les Français, de savoir prendre la bonne décision.
    Et s’il doit au final montrer le chemin, même si celui-ci ne fait pas l’unanimité, cela ne peut jamais être avec arrogance.
    Moi, en tous cas, je ne sais pas tout, je ne comprends pas tout et je le revendique !

  • Joyeux anniversaire mon cher Philippe !

    C’est aujourd’hui l’anniversaire de Philippe Lohéac et je veux lui rendre un hommage tout particulier en cette belle journée. Et en profiter pour le remercier avec affection.
    Remercier celui qui avec beaucoup d’efficacité, mais aussi d’abnégation, gère le quotidien d’Aujourd’hui, Autrement et fait que notre mouvement se construit chaque jour un peu plus.
    Remercier Philippe qui est aussi le trésorier d’ELCS, et qui donne beaucoup de ses loisirs pour mener des tâches militantes ardues : la recherche des financements pour mener à bien ce bruit de fond que nous menons contre le sida et contre les discriminations auprès des élus.
    Remercier enfin et surtout l’ami.
    Car c’est d’abord ce qu’il est : un ami exigeant , présent, mais extrêmement fidèle et attentif.
    A tel point, que je vous souhaite à toutes et tous d’avoir un ami aussi exceptionnel.
    Merci mon cher Philippe pour ce que tu fais et surtout pour ce que tu es : quelqu’un de RARE.
    Très très joyeux anniversaire mon cher Philippe !

  • Photos de l’émission « Compte à Rebours » en rediffusion ce lundi

    Grâce à mon ami Jérôme André, je peux déjà publier les photos de l’émission « Compte à Rebours » qui est passée dimanche en fin d’après-midi sur TFJ et qui est rediffusée ce lundi 10 avril à 17 heures. A noter cette photo surprenante où l'on voit mon visage et celui de Paul Wermus superposés. Amusant, non ?
    Je vous rappelle que ce débat est actuellement le seul programme consacré exclusivement à la prochaine élection présidentielle de 2007 sur une chaîne de télévision.
    Une mention particulière pour le journaliste Paul Wermus qui anime avec beaucoup de dynamisme et d’humour ce débat parfois passionné.
    Je le remercie aussi pour le commentaire qu’il a fait en fin d’émission sur mon dernier livre : « Le nouveau livre de [Jean-Luc Romero], La Nuit des petits couteaux. Il faut le dire : c’est bien écrit. »
    Merci cher Paul !

  • Aujourd’hui, rediffusion de mon débat sur Direct 8

    Je ne vous ferai pas de grande note ce dimanche.
    J’ai pu avoir un samedi juste pour moi à reste dans mon cher 12ème arrondissement… Rare et agréable. Un long moment dans ma salle de sport au Waou de Bercy Villages, une bonne partie de l’après-midi à la foire du Trône, voisine de mon domicile, puis au Bois de Vincennes avec Franck, un de mes meilleurs amis et sa fille de 5 ans, et enfin des courses nocturnes au Monoprix de Picpus. Bref, un samedi tout simple. Mais si sympa !
    Direct 8, la chaîne de la TNT, rediffuse ce dimanche 9 avril à 18 heures le débat du 5 mars de l’émission « Face à Alain Minc.
    J’avais participé à cette émission avec Louis Giscard d’Estaing, député du Puy-de-Dôme et Jean-Louis Leret, secrétaire national du PS chargé de l’industrie. Trois thèmes sont abordés dans ce débat : le patriotisme économique, Villepin et la fin de l’état de grâce - prémonitoire ! - et enfin les primaires à Paris et mon livre « La nuit des petits couteaux – qui gagnera la bataille de Paris ? », qui fête ses deux mois ce dimanche, y sera aussi évoqué à cette occasion.
    Je vous rappelle aussi que vous pouvez aussi me retrouver ce dimanche juste après, vers 18h30 sur TFJ, pour l’émission « Compte à Rebours » présentée par Paul Wermus.
    Bon dimanche à vous.

  • Dimanche à 18h00 et lundi à 17h00 : « Compte à Rebours » présenté par Paul Wermus sur TFJ

    L’élection présidentielle a déjà une émission qui lui est consacrée !
    Il s’agit de « Compte à rebours : Présidentielles Infos » sur la chaîne TFJ que vous retrouvez sur le câble [à Paris sur Noos, canal : 74] ou sur le satellite.
    C’est le journaliste de VSD, France Soir et France 3 Ile-de-France, Paul Wermus, qui anime cette émission qui se déroulera jusque l’échéance présidentielle et reçoit chaque semaine plusieurs invités du monde politique ou de la société civile.
    Je suis l’un des invités de la deuxième partie de cette émission, dimanche 9 avril de 18h30 à 19 heures.
    J’aborde la situation politique actuelle, les soubresauts avec la députée européenne et ancienne ministre PS Marie-Noëlle Lienemann, le patron du Divellec qui reçoit le tout Paris politique dans son établissement et le député UMP du Rhône Georges Fennec. En première partie de l’émission, vous pourrez aussi retrouver l’éditeur Guy Birenbaum et le journaliste américain Ted Stanger.
    Ce débat sera rediffusé sur TFJ lundi 8 avril vers 17h30.
    Sans déflorer le contenu de cette émission, sachez qu’il y a presque une quarantaine de personnalités qui ont déjà annoncé leur désir d’être candidat à la magistrature suprême. Mais, combien y parviendront ?

  • Un skate-park éphémère à Paris

    A quelques jours du débat que j’organise avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement avec Fabien de Sans-Nicolas, je voudrai revenir sur un dossier qui concerne bien des jeunes Parisiens mais qui n’évolue pas très vite : le dossier du skate-park couvert.
    Une preuve encore qu’il est bien difficile d’entendre la jeunesse pour une réalisation qui ne demande pas de fonds importants.
    A l’image de ce skate-park éphémère que propose Rémy Walter, président de Paris Skate Culture.
    Je vous reproduis ce que j’écris à ce sujet dans mon dernier livre « La Nuit des petits couteaux. »

    « Paris reste une capitale insuffisamment à l’écoute de ses jeunes. J’ai eu l’occasion de proposer, avec mon ami Jonathan Denis, président de Jeunes Autrement Paris, qu’on revoie la composition du Conseil de la jeunesse de Paris que j’évoquais précédemment en le recentrant sur les jeunes - de 13 à 21 ans et non jusqu’à 25 ans comme aujourd’hui - et en augmentant le nombre de ses membres - 200 au lieu de 105, à raison de 10 par arrondissement et sur une base paritaire.
    J’évoque en achevant ce chapitre les aspirations des jeunes, car je reste toujours étonné qu’on ait tant de mal à comprendre leurs désirs, voire leurs cultures. A chaque époque, c’est la même chose, la même incompréhension. Qui se souvient aujourd’hui des cris d’orfraie des bien pensants, dans les années 60, après le concert de La Nation où Johnny Hallyday et les Yéyés avaient réuni des dizaines de milliers de personnes ? On nous faisait presque passer Johnny pour un terrible révolutionnaire, lui qui a toujours appelé à voter Chirac plutôt qu’Arlette L. !
    Tout ceci pour en venir simplement à une nouvelle illustration de cette incompréhension : elle concerne la pratique du skate board dans la capitale.
    En effet une vieille ordonnance de 1862, qui interdit les « jeux dangereux sur la voie publique », est régulièrement opposée aux jeunes, mais aussi aux moins jeunes, qui circulent sur la voie publique en skate.
    Certes, les skates peuvent endommager le mobilier urbain. Mais dans ce cas, il faut aménager des lieux où cette activité puisse être exercée. A Paris seuls 3 skate park d’envergure modeste et quelques spots de street permettent une pratique sûre de ce sport. Insuffisant !
    Depuis longtemps, des associations réclament, avec constance, un lieu couvert pour pratiquer en toute sécurité et sans poser de problèmes leur activité. Le temps est donc venu de répondre aux vœux des milliers de personnes qui ont signé, à ce jour, la pétition lancée par l’association
    Paris Skate Culture .
    Et en attendant, la droite pourrait soutenir la simple demande de Rémy Walter, président de cette association, qui propose de lancer un skate park éphémère. La ville trouve un hangar désaffecté – il y en a quelques uns à Paris ! – et l’association
    Paris Skate Culture prêterait le matériel. Les arrondissements de droite, si la ville ne répond pas, pourraient permettre cette réalisation à même de satisfaire tant d’usagers du skate qui ont vraiment l’impression de ne pas être des citoyens comme les autres à Paris. »
    [Extrait de La Nuit des petits couteaux - Qui gagnera la bataille de Paris ? - Jean-Claude Gawsewitch Editeur - pages 161 à 163]

  • Le 10 avril à 19h45 : « Jeunes et politique » avec Fabien de Sans-Nicolas

    Il y a des soirs où il devient pesant de tenir cette obligation que je me suis fixée : passer un moment sur mon blog.
    Une longue journée à Vigneux-sur-Seine où la fatigue s’est particulièrement fait sentir. Mais une journée particulière qui s’est achevée par un événement heureux : l’inauguration d’une crèche de soixante berceaux. Le maire, Serge Poinsot, s’y était engagé. Il a tenu ce bel engagement et ce fut un moment de vrai plaisir de visiter ce lieu magnifique et qui appartient à ces jeunes générations qui nous poussent déjà…
    Mais la journée n’était pas terminée, car après avoir célébré la vie, je me suis préoccupé de la … mort. Mais une vie réussie n’est-ce pas aussi une mort réussie ? Un bureau national, à 21 heures, de l’ADMD pour faire le point sur les 25 ans de notre association - 40.000 adhérents quand même ! - et définir nos actions à venir pour que la légalisation de l’euthanasie soit un des thèmes des prochaines campagnes politiques.
    Enfin, avant de rejoindre les bras d’Orphée, je voulais vous avertir que le président des Jeunes Populaires, Fabien de Sans-Nicolas, sera l'invité du café politique mensuel d’Aujourd'hui, Autrement, le lundi 10 avril, de 19h45 à 21h00 au restaurant « Chez Babu » - 18, boulevard Montmartre - Paris IXème. [Métro Grands Boulevards].
    Ce café politique, animé par Frédéric Latour, président des Jeunes, Autrement et Jonathan Denis, président des Jeunes, Autrement Paris, aura comme thème : « Comment réconcilier Jeunes et politiques ? »
    Au programme et vu l’actualité, le CPE évidemment ! Mais aussi le droit de vote à 16 ans, les jeunes en politique, le téléchargement... Comme toujours, la discussion sera libre et ouverte.
    Je vous rappelle que nos cafés politiques sont ouverts à tous et qu’il ne faut pas être adhérent d’Aujourd’hui, Autrement pour y participer.
    Alors, n’hésitez pas à me rejoindre lundi prochain.
    En attendant, bon jeudi !

  • Mon duo synchro avec Roselyne Bachelot dans « Coming »

    Un nouveau magazine est désormais disponible dans les kiosques sous le nom de « Coming. »
    Dans ce premier numéro, carte blanche a été donnée à la courageuse Charlotte Vallandrey qui y délivre un très beau billet d’humeur. Des interviews à la pelle, des reportages, de l’humour avec Alain Bouzigues et Tonya et même un dossier très bien ficelé sur les droits des LGBT.
    C’est aussi pour ma fidèle copine Roselyne Bachelot et moi-même l’occasion d’inaugurer une rubrique originale de ce magazine intitulée « In & Out. »
    « Un homme, une femme ; un homo, un hétéro » que bien des choses rapprochent comme le démontre cette interview croisée qui nous fait conclure tous les deux par la même réponse à la question de savoir « dans cette rubrique, en face de qui n’aimeriez-vous pas être ? »
    « Christian Vanneste » avons-nous répondu en chœur avec Roselyne...
    A noter aussi une critique élogieuse de mon livre « La Nuit des petits couteaux » par le journaliste Guillaume de Thomas que je vous reproduis volontiers.
    « Si on n’aime pas la politique, on aimera au moins pour le côté polard de ce livre, qui donne le programme de celui qui a été écarté de la primaire UMP. Si on aime la politique, on adorera savoir ce qui se passe en sous bassement d’une élection. Si on aime ni l’un ni l’autre, on appréciera au moins le coté bien écrit, de celui qui parle franchement avec son cœur, sans démagogie ni ménagement, mais sans haine ni aigreur non plus. A lire absolument. »
    Je ne vais pas bouder mon plaisir devant une critique aussi flatteuse… C’est humain, non ?
    En attendant, longue vie à Coming !

  • Jour ordinaire à Paris : Jour de grève !

    Il y a une semaine, comme beaucoup d’entre vous, j’ai galéré dans les transports.
    Bis repetita en ce premier mardi d’avril.
    Je comprends la colère des jeunes qui estiment être floués par la décision surprenante du président de la République. Mais je comprends aussi la grogne des usagers des transports en commun et de l’enseignement qui, une fois de plus, sont les otages d’un problème qui les dépasse et dont ils ne sont nullement responsables.
    On le sent bien : notre pays est bloqué.
    Aujourd’hui, personne n’est content. Je crains que cela dure encore.
    Ceux qui, avec le Premier ministre, voulaient absolument le CPE savent qu’il est mort né.
    Ceux qui n’en voulaient pas, notamment les lycéens et les étudiants, voulaient l’abrogation de la loi. Ils ont la loi sans le CPE…
    De quoi s’arracher les cheveux !
    J’espère maintenant que Nicolas Sarkozy à qui l’on refile un bébé gênant pourra satisfaire des demandes si opposées.
    Je lui souhaite bien du courage, car il en aura sacrément besoin.
    Mais je sais qu’il en a.

  • Interviewé par Morandini sur Direct 8 ce lundi soir

    De 19 à 20 heures Jean-Marc Morandini anime une nouvelle émission à partir d’aujourd’hui, lundi 3 avril, sur la chaîne de la TNT, Direct 8. A noter que Direct 8 crée de nouveaux programmes à l’occasion de son premier anniversaire. J’en profite pour lui souhaiter un excellent anniversaire comme aux autres chaînes de la TNT qui ont particulièrement séduit nos concitoyens depuis un an, car - contre toute attente ! - 2,5 millions de décodeurs ont déjà été vendus…
    Jean-Marc Morandini signe ce soir son grand retour sur le petit écran, ce qui constitue pour lui un petit événement. Cette émission devrait être une déclinaison télévisuelle de celle qu’il anime avec succès le matin sur Europe 1 et qui consacrée à la télévision.
    Pour cette première, je serais un des invités de cette émission appelée simplement « Morandini » aux côtés du journaliste de France 3 et VSD, Paul Wermus.
    Alors, peut-être à ce soir ?

  • Mon déplacement pour ELCS à Dijon

      Dans l’émission L’hebdo de France Ô, dont j’étais l’invité ce week-end, et qui sera encore rediffusée mardi et mercredi, on peut voir l’un des déplacements d'ELCS que j’effectue depuis 11 ans pour mobiliser les élus en province contre le sida et maintenir un bruit de fond permanent autour de la maladie.
    Lors de mon déplacement à Dijon, France 3 a fait un reportage qui a donc été rediffusé dans l’Hebdo. Grâce à mon ami Jérôme André, vous pouvez voir ce reportage de France 3 Dijon en cliquant ici.
    Soyez patients, il faut quelques secondes d’attente… le temps que le film se charge

  • Hubert aurait 48 ans aujourd’hui

    12 ans qu’Hubert est parti : un 9 mai 1994 à Strasbourg.
    Aujourd’hui, il aurait eu 48 ans.
    12 ans d’absence.
    Mais il est toujours là. Dans le cœur de celles et ceux qui l’ont connu et aimé.
    Je vis pour deux. Il me manque tant.
    Bel anniversaire à mon Roméo dans les étoiles.

  • Sur Radio Campus Rennes ce dimanche 2 avril

    J’interviendrai par téléphone dans l’émission « Homo et rictus » sur Radio Campus Rennes qui se déroule de 18h30 à 20 heures ce dimanche 2 avril. 
    Je passerai à l’antenne en direct vers 19 heures pour évoquer l’interdiction faite aux homosexuels de donner leur sang.
    J’expliquerai, comme je le fais sur mon blog, pourquoi j’estime cette interdiction discriminatoire et sans fondement lié au principe de précaution en 2006.
    Bon dimanche !

  • Sur France Ô [RFO], samedi à 12 heures et dimanche à 18h30

    Dans le cadre du Sidaction, je participe ce samedi de 12 à 13 heures à l’émission « L’hebdo » sur France Ô animée par Walles Kotra, directeur de la chaîne. Je vous rappelle que France Ô est une chaîne de France Télévision (câble en France et en Europe) diffusée sur tout le réseau RFO (9 stations en outre-mer).
    Cette émission sera rediffusée dimanche 2 avril à 18h30, mardi 4 avril à 16h00 et enfin mercredi 5 avril à 22h40.
    Aux côtés de deux autres invités dont le journaliste de Libération, Eric Favereau, je redis, durant cette émission enregistrée hier, l’impérieuse nécessité de se mobiliser contre le sida qui n’a jamais touché autant de Français.
    Mais, j’évoque aussi d’autres sujets, car je réagis à l’actualité, notamment au CPE - je n’avais pas encore pu entendre la déclaration de Jacques Chirac ! -, au projet de loi Sarkozy sur l’immigration, mais aussi au rôle des territoires d’outre mer dans notre République.

  • Tout cela pour ça...

    Je n’ai pu voir l’intervention du président de la République en direct car après avoir assisté à une cérémonie émouvante à l’Arc de triomphe où « Les Oubliés de la mémoire » étaient pour la première fois honorés, j’ai dû rejoindre directement – embouteillages obligent ! – mon 12è arrondissement pour retrouver un vieil ami que je n’avais pas vu depuis… deux décennies, le talentueux couturier Gilles Rosier.
    Je ne m’étalerai pas sur un discours dont je n’ai entendu que des bribes. Jacques Chirac a sagement annoncé la suppression des deux points que je contestais. Je devrais m’en réjouir. Comme la plupart des Français.
    Malheureusement, je sais que cette avancée ne résout rien. Elle arrive trop tard. Pourquoi alors ne pas avoir choisi de demander une deuxième lecture de la loi sur l’égalité des chances, qui aurait permis d’aboutir à ce même résultat et de redonner la main à un Parlement qui aurait montré qu’il a compris les inquiétudes que manifestent les jeunes depuis des semaines ?
    Au final, je crains que la publication au Journal Officiel d’un texte - qui ne sera même pas appliqué ! - ne fait que satisfaire l’ego de certains responsables politiques qui refusaient de reconnaître les imperfections de cette loi utile.
    A vouloir ménager la susceptibilité de son 1er ministre, tout en vidant pourtant le texte de ses deux mesures les plus contestables, le président risque de perdre sur tous les tableaux.
    Il va ulcérer les ultras de son camp qui ne peuvent accepter qu’on vide le CPE de deux dispositions symboliques.
    Il ne fait qu’excéder les contestataires qui, en ayant obtenu de vraies avancées, estiment toujours être floués car un texte inapplicable est malgré tout… promulgué.
    Tout cela, pour ça…