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france - Page 4

  • Ipergay : place à la décision politique ! (tribune dans le Huffington Post)

    Une diminution de 86% du risque d’infection au VIH : voilà ce que montre l’essai Ipergay. En somme, pour des hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH), très exposés par leurs pratiques sexuelles au risque d'infection par le VIH, la prise d'un traitement antirétroviral (Truvada) au moment des rapports sexuels diminue de 86% le risque d'infection. L’efficacité préventive du traitement est démontrée et affirmée !
    Cette nouvelle est assurément enthousiasmante et porteuse de bien d’espoirs. Mais si l’enthousiasme est une bonne chose, l’euphorie est, a contrario, une bien mauvaise conseillère, surtout dans un combat aussi délicat que peut l’être la lutte contre le sida, une lutte tout autant sociale que sociétale.
    C’est pour cela que je pense important de rappeler divers éléments : il faut réaffirmer que cette étude, aussi essentielle soit-elle, concerne les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) particulièrement exposés au VIH ; elle n’est donc pas « transférable » d’emblée à la population générale. Nous ne pouvons non plus ignorer que le tiers des participants a été atteint par une IST comme la gonorrhée, la syphilis, l’hépatite C … Enfin, et c’est la question des représentations qui m’inquiète : en aucun cas, il ne faut laisser penser que le Truvada serait la pilule miracle qui va solutionner le VIH/sida. Nous connaissons tous l’emballement médiatique et ses raccourcis mais cet emballement doit être accompagné pour faire comprendre tout l’intérêt du Truvada sans hypertrophier son utilité et surtout sa portée.
    Ceci étant dit, il n’en reste pas moins que ces annonces peuvent et vont sûrement faire évoluer de manière extrêmement forte et positive la politique de prévention en France. Désormais, le scientifique a fait son travail, il appartient désormais au politique de le faire !
    Concrètement, il va s’engager un travail d’information et de pédagogie mais surtout un travail d’influence, de vulgarisation, de traduction pour que ces annonces soient suivies d’effets et de faits. Si la plupart des outils composant la prévention combinée sont disponibles ou en phase de l’être très bientôt, aujourd'hui, le Truvada n’est à ce jour pas autorisé en France comme traitement préventif…
    Plus globalement, nul doute qu’un important travail de communication devra être fait pour expliquer au mieux les enjeux du traitement comme outil de prévention et la politique de prévention combinée, une prévention qui permet de s’adapter à tous, en fonction de ses envies, ses besoins, son vécu, ses possibilités.
    Espérons simplement que le politique fasse preuve de pragmatisme et d’efficacité et ne soit pas freiné par la frilosité et le moralisme ambiants !
    A lire aussi sur The Huffington Post (ici).

  • Semaine de mobilisation de l’ADMD France du 2 au 8 mars

    Alors que le débat sur la fin de vie débutera le 10 mars à l’Assemblée nationale, l’ADMD se mobilisera dans toute la France du 2 au 8 mars.
    Nos 132 délégations feront des marchés dans tous les départements de notre pays. Il s’agit d’obtenir un large soutien des Français et d’interpeller les élus qui, en cette période électorale, sont très présents sur les marchés.
    En ce qui me concerne, je serai particulièrement mobilisé cette semaine-là : à Sèvres dans les Hauts-de-Seine le 3 mars ; à Saint Malo le 6 mars et au marché de la Porte Dorée à Paris 12 le 8 mars.

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  • Bureau national d’Elus Locaux Contre le Sida (ELCS)

    Ce soir, se déroulera le bureau national d’ELCS.

    Alors que notre association fête ses 20 ans d’existence - un anniversaire dont on se serait bien passé ! – il s’agit de faire un point sur la mobilisation contre le sida des nouveaux élus issus des élections locales de 2014 et sur les villes qui pourraient avoir le label « ville engagée contre le sida. »
    Nous préparerons aussi la soirée des 20 ans qui se déroulera le 11 juin à la mairie du 10ème arrondissement de Paris.

     

  • Invité de France 3 Rhône-Alpes à 19h00

    Je serai l'invité du JT de France 3 Rhône-Alpes ce samedi à 19h00 à l'occasion de mon déplacment à Lyon pour animer une réunion publique sur la fin de vie.

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  • Mon intervention en vidéo à l'Université Populaire de la MJC de Mâcon

  • 8ème semaine de moblisation de l'ADMD sur les marchés de France !

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  • Itw pour ma réunion à la MJC de Mâcon sur la fin de vie

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  • Ma tribune sur la fin de vie pour la revue parlementaire : Pourquoi ?

    Pourquoi…
    Pourquoi vouloir par tous les moyens empêcher les Français, majeurs et capables, de maîtriser leur propre parcours de fin de vie ?
    A contrario de ce qui se fait aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg, grâce à l’administration sous contrôle d’un produit létal, et à ce que demandent très majoritairement les Français (96% selon un récent sondage), le rapport Claeys-Leonetti propose la pire des solutions lorsque la mort frappe à notre porte : la sédation.
    Car si la sédation terminale qu’ils proposent permet effectivement de hâter la survenue de la mort lorsque la mort est là, elle le fait de manière détournée et honteuse. Elle le fait de la manière la pire qui puisse exister puisqu’elle le fait sous la forme d’une anesthésie profonde, irréversible, qui s’accompagne d’un retrait total de la médecine, de sorte que le corps s’étiole lentement, privé d’alimentation et d’hydratation. Il faut parfois attendre plusieurs semaines avant que le corps ne se rende, épuisé.
    La France se grandirait pourtant en ouvrant le champ des possibles à ses citoyens majeurs et capables, en fin de vie, et en permettant à ceux qui le souhaitent et qui sont arrivés au bout de leur vie car la médecine est impuissante à les guérir de choisir une aide active à mourir, par l’administration d’un produit létal,
    Certains réagissent à cette question comme si la mort était évitable. Pourtant, il s’agit de la seule certitude de notre vie et il ne sert à rien de vouloir s’en cacher.
    Les plateaux techniques de nos hôpitaux sont devenus terriblement perfectionnés. La contrepartie à ces spectaculaires progrès de la médecine devrait être la possibilité donnée à chacun, lorsque la vie n’est plus que de la survie, d’éteindre soit même sa lumière, et pas d’une manière biaisée et détournée.
    Une loi qui consiste à faire mourir nos compatriotes de faim et de soif ne sera jamais une loi humaine et digne de notre République.

  • Mon discours au Grand Meeting de l'ADMD à Paris 12 (vidéo YouTube)

  • 34èmes journées des délégués de l’ADMD

    Ce samedi, après le conseil d’administration s’ouvrent les 34èmes journées des délégués de l’ADMD, à Pantin, en Seine-Saint-Denis.
    Ce moment de formation et d’échanges annuel revêt une importance particulière alors que nous sommes en plein débat national sur la fin de vie.
    Les 132 délégués de notre association, qui réunit désormais plus de 60 000 adhérents, font un travail remarquable sur le terrain pour mobiliser les Français et les élus autour de notre cause.

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  • Mobilisez-vous samedi 31 janvier pour notre Ultime Liberté !

    Samedi 31 janvier, à 14h15, l’ADMD organise une grande réunion publique pour réclamer notre Ultime Liberté et le respect de la proposition 21 du président François Hollande.
    Ce meeting aura lieu à l’Espace Charenton dans le 12ème arrondissement de Paris.
    Il sera précédé d’un rassemblement à la Porte de Charenton qui précède la station LIBERTE… Beau symbole !
    On vous attend nombreuses et nombreux !

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  • « Coming out chez les flics » de Michel Lapierre, à lire pour comprendre !

    Yves Michalon m’a envoyé le dernier livre qu’il vient de publier « Le droit à l’indifférence, coming out chez les flics. »
    Ce récit de Michel Lapierre, ancien flic, raconte la difficile bataille qu’il a mené au sein de la police nationale pour faire accepter sa différence, son homosexualité.
    Ecrit avec une grande pudeur, ce texte démontre le chemin qu’il reste encore à parcourir dans notre société et notamment dans la police et l’armée pour que les homosexuels soient considérés comme des citoyens à part entière.
    Ce livre démontre à quel point le travail de l’association FLAG qui réunit policiers et militaires est important. Indispensable même en … 2015 !
    N’hésitez pas à lire ce livre pour comprendre…

  • Nous réclamons une loi de liberté, maintenant ! (Tribune pour LeFigaro.fr)

    Alors que le dossier de Vincent Lambert montre une nouvelle fois que la loi actuelle n’est pas adaptée aux situations des personnes dont les organes vitaux ont été épargnés par un accident ou une maladie et qui demandent à mourir pour ne plus connaître un destin de grabataire, alors que le dossier de Jean Mercier montre une nouvelle fois que des personnes en fin de vie et très âgées ne savent pas comment, dignement et sans brutalité, tirer leur révérence et quitter cette vie qui n’en est plus une, alors que le dossier de Nicolas Bonnemaison montre une nouvelle fois que les médecins sont désarmés devant des cas de fin de vie difficiles et ne disposent pas de moyens légaux et humains pour abréger dignement les souffrances, un nouveau débat, sans suites législatives, va s’ouvrir à l’Assemblée nationale ce mercredi 21 janvier 2015.
    Et c’est ainsi que de rapports en missions, de Jurys citoyens en avis d’experts, les pouvoirs publics jouent la montre pour ne pas prendre la seule décision qui vaille : autoriser chaque citoyen majeur et responsable, dans notre pays, à bénéficier de son ultime liberté lorsque la vie n’est plus que de la survie ; son droit d’éteindre lui-même sa propre lumière, le droit de bénéficier d’une aide active à mourir, suicide assisté ou euthanasie active. Ce droit dont nos amis néerlandais, belges, luxembourgeois disposent depuis de nombreuses années. Cette faculté accordée aux citoyens suisses. Cette loi qui existe dans plusieurs états des Etats-Unis d’Amérique.
    Cette situation serait risible, tant l’acharnement déraisonnable des gouvernements à ne rien faire est évident et signe d’une forme de lâcheté ; ce serait risible si ce n’était les gens que nous aimons et qui, durant ce temps, infiniment trop long, pâtissent de cette mauvaise mort que tout le monde reconnaît caractériser notre système mais que personne n’a l’humanité de changer.
    Ainsi donc, ce mercredi 21 janvier 2015, nos députés vont évoquer à l’Assemblée nationale la question de la fin de vie, en s’appuyant sur le rapport de MM. Claeys et Leonetti, spécialistes autoproclamés du sujet. Un débat sans vote, a-t-on annoncé… A quoi cela va-t-il servir ? Réaffirmer des principes, voire des convictions dont certaines n’ont rien à voir dans le cadre de notre République laïque ? Inutile… Le législateur n’est pas mandaté pour philosopher. Il est là pour agir et pour prendre des décisions. Il est là pour améliorer nos vies.
    Le dimanche 11 janvier dernier, les Français ont manifesté en très grand nombre pour dire « oui » à la liberté, « non » à l’immiscion de la religion dans la gouvernance de notre République et rappeler leur attachement à la laïcité.
    La loi que l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité réclame depuis 35 ans, que plébiscitent 96% des Français selon un dernier sondage, n’est pas une loi qui oblige, qui force. A l’image de la loi sur l’avortement, c’est une loi qui, suivant la seule volonté de la personne en fin de vie, permet de choisir les conditions de sa propre fin de vie. Non pas parce que nous n’aimons pas la vie et sommes des adorateurs de la mort. Non ! Simplement parce que nous aimons tellement la vie que nous ne voulons pas, lorsque celle-ci n’est plus qu’une survie rendue possible par des machines, être maintenus dans un état qui ne correspond plus à notre propre conception de notre dignité.
    Je me rappelle, en écrivant ce texte, les mots de l’actrice Maïa Simon, décédée en septembre 2007 d’un suicide assisté en Suisse, grâce à l’association Dignitas : « Moi j’ai toujours été une nomade, toujours entre deux voyages. L’extérieur, c’est le champ de découvertes, de rencontres. A partir du moment où je n’ai plus la liberté d’aller caracoler à l’extérieur, de prendre le train, de prendre l’avion, de partir, je m’étiole comme un oiseau qu’on maintient dans une cage. Même s’il siffle, il n’est pas heureux… » Frappée d’un mal incurable, Maïa Simon a préféré l’exil suisse au spectacle de sa propre déchéance.
    Mais l’exil en Suisse, payant et possible aux seules personnes encore capables de se déplacer, n’est pas la solution pour tous nos concitoyens.
    Il faut donc qu’enfin une loi républicaine accorde à chacun le droit de choisir. Une loi de liberté, une loi d’égalité et une loi de fraternité.
    Nul ne doit avoir le droit de choisir pour moi-même comment je devrai mourir. Fut-il médecin. Et je n’ai nullement le droit d’imposer à quiconque ma conception de sa propre mort. Liberté…
    Nul ne peut disposer de moyens, confidentiels et clandestins, dont d’autres, la grande majorité, seraient privés, faute de savoir ou de relations. Egalité…
    Nul, enfin, ne doit se résigner à laisser mourir un être humain, dans la souffrance et les supplications, parce que sa conviction personnelle est autrement ou que des principes obsolètes, hérités d’un autre temps, sont mal interprétés. Fraternité…
    Et à ceux qui pensent que le sujet est si compliqué qu’il faut le confier à des experts, je dis que les citoyens sont les seuls experts de leur propre vie, les meilleurs connaisseurs de leurs propres limites et de leur acceptation de la souffrance. Je leur dit que ce sujet ne souffre pas de grands principes et que chacun d’entre nous, fort de son expérience, de ce qu’il a vécu auprès de proches arrivés en fin de vie, doit savoir ce qu’il désirerait vivre lorsque ce moment inexorable de la mort sera arrivé.
    La mort est la seule certitude de notre vie. Personne ne doit plus avoir le droit de nous confisquer ce moment.
    Nous réclamons une loi d’ultime liberté, maintenant !
    Jean-Luc Romero, président de l’ADMD
    Lire sur le site du Figaro (ici).

  • Réunion Publique de l'ADMD à la mairie du 10ème arrondissement

    Ce mercredi, à 18h30, je participerai à la réunion publique de l'ADMD, organisée par son nouveau délégué Rémi Chauvet.
    Cette réunion se déroulera en présence du maire du 10ème arrondissement de Paris, Rémi Féraud et de l'adjointe à la maire de Paris, Alexandra Cordebard.

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  • Mariage pour tous - 35 000 : le bonheur comme rempart contre l'extrémisme ! (Tribune parue dans The Huffington Post)

    10.000 mariages entre conjoints de même sexe ont été prononcés sur l’ensemble du territoire français en 2014, selon les derniers chiffres révélés ce jour par l’INSEE (4% de l’ensemble des mariages prononcés). A Paris, 1 331 unions homosexuelles ont été conclues, soit 13% de l’ensemble des mariages parisiens. En tout, ce sont 17.500 mariages entre couples de même sexe qui ont été célébrés depuis la loi Taubira. Soit 35.000 personnes qui ont pu faire reconnaître leur couple et leur amour par la République. 35.000 raisons que notre civilisation bascule dans le pire selon les dires de certains. 35.000 raisons que le peuple française se soulève et que notre contrat social se délite sous les coups de boutoir d’un lobby homosexuel aussi puissant qu’invisible (sauf bien sûr dans les médias, dans la mode etc, etc). En lieu et place de tout cela et ces inepties tout aussi irresponsables que dangereuses, voilà réellement ce que nous avons pu constater : 17.500 fêtes, 17.500 projets de vie, 35.000 bonheurs, et bien plus encore de sourires ! 35.000 raisons d’être fier pour notre pays. Oui j’ai bien dit d’être fier ! Fiers de vivre dans un pays qui sait que nous sommes égaux en droits et qui promeut cette égalité, fiers de vivre dans un pays qui sait que la démocratie ne se paie pas que de mots mais mérite qu’on s’engage pour elle. Car c’est bien de cela dont il s’agit. Passons vite sur l’éphémère mode politicienne de (très) bas étage visant à affirmer vouloir démarier les couples mariés ou à mettre en place un mariage au rabais - tout cela est bien peu digne d’intérêt et bien peu digne tout court d’ailleurs. Passons encore plus vite sur la réaction indigne de Christine Boutin à l’annonce de l’extraordinaire mobilisation des Français dans toutes leurs différences pour ces Marches républicaines : ah la vulgaire « gueguerre » des chiffres … Futilité … Non aujourd’hui, et au regard du terrible contexte que nous vivons, la vraie question c’est bien le « vivre-ensemble ». Il faut nous interroger sur notre « vivre-ensemble », notre contrat social qui nous fait vivre en démocratie selon les valeurs de notre République : « Liberté, Egalité, Fraternité ». Les extrémismes, tous les extrémismes, voilà l’impasse, une impasse empruntée bien souvent et le plus souvent par ignorance. La solution réside dans notre démocratie, dans nos valeurs, dans leur défense et dans leur promotion. Notre pays en a la capacité et nous en avons le devoir. Alors bien sûr, le contexte rend compliqué le fait de parler de bonheur mais je vais être franc : je crois profondément que, oui, le bonheur est un vrai rempart contre tous les extrémismes !

  • Invité de TV7 Bordeaux à 18h30

    La vie militante doit reprendre. Ce serait faire un trop beau cadeau à ces lâches terroristes que de ne plus défendre les causes auxquelles nous croyons.
    Ce soir, je reprends donc mon tour de France pour l’ADMD et avant le débat de ce soir à Bordeaux, je serai l’invité du journal de TV7 Bordeaux à 18h30.

     

  • Communiqué de l'ADMD sur les déclarations de François Hollande sur la fin de vie

    Fin de vie

     

    Face au reniement du président de la République, Jean-Luc Romero demande aux parlementaires de la majorité de respecter leur engagement et de faire voter une véritable loi sur la fin de vie, incluant l’euthanasie et le suicide assisté

     

    Avec la méthode d’un pseudo consensus, les grandes lois de société n’auraient jamais été votées !

     

     

     

     

    Invité d’une émission de radio, le président de la République a entériné le fait qu’il ne respecterait pas sa proposition de campagne n°21, celle de légaliser l’aide active à mourir. Ni euthanasie, ni suicide assisté, dit-il, privilégiant les propositions du député UMP membre de l’opposition parlementaire, Jean Leonetti.

     

    Ainsi donc, les Françaises et les Français qui ont voté François Hollande en mai 2012, pour une autre vision de la société, sont livrés aux forces conservatrices. Ils sauront se le rappeler en 2017…

     

    Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité rappelle qu’aucune grande réforme de société ne s’est faite dans le consensus que semble rechercher François Hollande. Le consensus ne conduit qu’à des compromis, voire des compromissions, et provoque une forme d’immobilisme.

     

    En 1944, le droit de vote des femmes n’aurait jamais été acquis avec la méthode de François Hollande.

    En 1974, le droit à l’avortement n’aurait jamais été acquis avec la méthode de François Hollande.

    En 1981, l’abolition de la peine de mort n’aurait jamais été acquise avec la méthode de François Hollande.

    Et avec le recul, on se demande comment le mariage pour tous a été acquis en 2013…

     

    Puisque le président de la République semble abdiquer face à la menace des intégristes religieux et du lobby médical, Jean-Luc Romero appelle les parlementaires, notamment de gauche, à respecter leur engagement et à répondre à l’attente majoritaire des Français et à faire voter une proposition de loi permettant, à ceux qui le souhaitent, parce que la mort frappe à leur porte, de bénéficier d’une aide active à mourir, par administration d’un produit létal.

     

    Les presque 60.000 adhérents de l’ADMD sont lassés des promesses des uns, de la mollesse des autres et du triomphe annoncé des forces rétrogrades et ultra-minoritaires de notre pays.

  • Audition par Véronique Massonneau sur la fin de vie

    Je serai auditionné à l’Assemblée nationale par la députée Véronique Massonneau qui rapporte sa proposition de loi sur la fin de vie.
    Je rappellerai la demande de l’ADMD de l’accès universel aux soins palliatifs et de la légalisation de l’euthanasie.