Invité de France Bleu Ile-de-France lundi à 8h40
Demain, lundi 2 novembre, à 8h40, journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, je serai l'invité politique de France Bleu Ile-de-France (107.1).
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Demain, lundi 2 novembre, à 8h40, journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, je serai l'invité politique de France Bleu Ile-de-France (107.1).
Ce lundi de 15h30 à 16h00, je serai l’invité de Brigitte Lahaie sur RMC à l’occasion de la sortie de mon dernier livre « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? »
Lire aussi BFMTV.fr (ici).
Les sénateurs vont discuter, à partir du mardi 16 juin, de la proposition de loi Claeys-Leonetti visant à réformer la législation française sur la fin de vie en créant de nouveaux droits pour les personnes malades et les personnes en fin de vie ; ce texte voté en première lecture à l’Assemblée nationale le 17 mars dernier.
Mais alors que les Françaises et les Français demandent la légalisation de l’aide active à mourir grâce à un geste (euthanasie comme aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg, au Canada ou suicide assisté comme en Suisse, dans l’Orégon) qui permettrait de mettre un terme à une agonie longue, douloureuse et dégradante, il est proposé de légaliser la sédation terminale, c'est-à-dire une anesthésie accompagnée d’une dénutrition et d’une déshydratation.
Pourquoi nos élus – et nos gouvernements – ne veulent-ils pas entendre cette revendication presque unanime d’une liberté de choix en fin de vie ?
Certains nous répondent que, par son serment, le médecin doit rechercher le soulagement de la douleur et non aider à mourir. Pourtant, le médecin qui sédate puis retire les sondes qui hydratent et alimentent artificiellement un patient sait bien que le corps va lâcher. Ce qu’il ne sait pas, c’est à quel moment.
D’autres nous répondent que le « laisser mourir » ou le « faire dormir » serait plus humain que l’administration d’un produit létal. Que dire alors des médecins français qui pratiquent déjà illégalement l’euthanasie dans notre pays (0,8% des 571.000 décès annuels, selon une étude de l’Institut national des études démographiques – Ined – soit plus de 4.500 euthanasies par an). Et que dire aussi des médecins néerlandais, belges, luxembourgeois, qui ont le même serment d’Hippocrate, font ce geste de compassion et ne sont pas moins humains que les médecins français qui s’y opposent ; au contraire, même, puisqu’ils savent qu’une vie a naturellement une fin et qu’il ne sert à rien de s’acharner…
D’autres, encore, nous disent que la vie serait sacrée. Mais dans notre démocratie laïque, la vie n’appartient qu’à nous-mêmes. Et à personne d’autres. Les femmes ont su obtenir le droit de disposer de leur propre corps en obtenant le droit à l’IVG ; nous devons obtenir pour tous le droit de mourir dans la dignité ; un droit, et non une obligation.
Plusieurs parlementaires favorables à l’euthanasie – et notre premier ministre auteur d’une telle proposition de loi en 2009 – recherchent le consensus pour ne pas opposer les Français. Certes. Mais selon les sondages, entre 86 et 96% des Français se prononcent en faveur de la légalisation de l’euthanasie. Le jury citoyen réuni en décembre 2013 à l’initiative du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a demandé que soit appliqué un geste létal à toute personne en fin de vie qui en ferait la demande, que ce geste soit accompli par le patient lui-même ou par un tiers, médecin ou accompagnant. S’il doit y avoir consensus, il doit se faire sur la légalisation de l’euthanasie.
Quant au président de la République – signataire de cette proposition de loi en 2009 – il souhaite obtenir un accord de la représentation nationale…Heureusement qu’on n’a pas attendu un accord sur le droit de vote des femmes, un accord sur le divorce par consentement mutuel, un accord sur l’IVG, un accord sur l’abolition de la peine de mort, un accord sur la dépénalisation de l’homosexualité, un accord sur le mariage pour tous… Nous vivrions encore au moyen-âge ! L’accord de toutes les parties, c’est le plus petit dénominateur commun.
Alors que Vincent Lambert est balloté entre la perspective d’une longue mort de faim et de soif sous le régime de la sédation, et les recours juridiques en cascade intentés par une étrange mère, les parlementaires doivent ouvrir un nouveau droit à ceux qui, librement et en conscience, le demandent. Ils doivent autoriser ceux pour qui la vie n’est plus qu’une survie illusoire à partir dignement. Ils doivent légaliser, comme le demandent les Français, une véritable aide active à mourir, humaine et responsable.
Jean-Luc Romero
Président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité
Alors que le Sénat a débuté, cet après-midi, la discussion sur la proposition de loi sur la fin de vie, je débattrai de ce texte sur Public Sénat ce mardi, à partir de 19h10.
J’avais accepté de préfacer le livre de Mélanie Raphaël-Béthune intitulé « L’euthanasie, un débat volontairement étouffé ! » récemment paru et je ne le regrette vraiment pas.
Mélanie est une jeune militante de l’ADMD. Elle m’impressionne depuis longtemps par sa détermination et son militantisme. Et ce livre est le reflet de la belle et intelligente personnalité de Mélanie : il donne envie de se battre pour notre Ultime Liberté.
Ce livre est la suite logique de son mémoire qu’elle avait consacré à la fin de vie.
Cet ouvrage donne toutes les clés nécessaires pour comprendre le débat actuel sur la fin de vie mais aussi fait comprendre les raisons pour lesquels les décideurs sont si frileux dès qu’on parle de la mort.
Je ne peux que vous conseiller ce livre paru aux éditions « Les points sur les i ».
Au moment où le Sénat débat de la proposition de M. leonetti, ce livre vous démontre, comme j’ai aussi tenté de le faire dans mon dernier livre, que la loi actuelle et son projet de modification ne sont pas à la hauteur du défi de la fin de vie en France.
Un livre à lire…
Ce mardi 2 juin, en fin de journée, je serai auditionné par la commission des lois du Sénat sur le projet de loi sur la fin de vie.
Je rappellerai l’opposition de l’ADMD au texte de M. Leonetti et referai le bilan de 10 ans d’échec sur la fin de vie en France reprenant les arguments et chiffres que j’ai longuement développés dans mon livre « Ma mort m’appartient – 100% des Français vont mourir, les politiques le savent-ils ? »
Je serai l’invité de l’émission « L’oreille indiscrète » sur Radio Pluriel ce lundi à 12h00 pour évoquer la question de la fin de vie.
A l'occasion du débat sur la fin de vie à l'Assemblée nationale, je débattrai en direct sur I-Télé dans Galzi jusqu'à minuit de 22h40 à 23h15.
Ce vendredi soir, à 18h00, aux côtés de François Bon, délégué pour la Charente-Maritime, j’animerai une réunion publique de l’ADMD à la salle municipale de La Rochelle-Laleu, rue de la Muse.
Cette réunion est ouverte à tous et à toutes.
A ce soir !
Alors que le débat sur la fin de vie débutera le 10 mars à l’Assemblée nationale, l’ADMD se mobilisera dans toute la France du 2 au 8 mars.
Nos 132 délégations feront des marchés dans tous les départements de notre pays. Il s’agit d’obtenir un large soutien des Français et d’interpeller les élus qui, en cette période électorale, sont très présents sur les marchés.
En ce qui me concerne, je serai particulièrement mobilisé cette semaine-là : à Sèvres dans les Hauts-de-Seine le 3 mars ; à Saint Malo le 6 mars et au marché de la Porte Dorée à Paris 12 le 8 mars.
Je suis l'invité de Bruno Donnet pour sa rubrique "Un an après" sur Europe 1. Cette interview passera dans la séquence des journaux de ce soir après 18h00.
Ce sera l'occasion de revenir sur l'évolution du dossier sur la fin de vie depuis un an.
En fin de journée, je retournerai à l’Assemblée nationale pour rencontrer le député PRG Alain Tourret qui est très impliqué sur la question de la fin de vie.
Je rappellerai les demandes de l’ADMD sur ce sujet pet notre opposition au vote d’une loi Leonetti de gauche.
Après la remise du rapport Leonetti/Claeys, je débattrai ce soir sur BFM-TV dans l'émission de Christophe Hondelatte vers 23h00.
Après Béthune, hier soir, je serai encore dans le Nord-Pas-de-Calais ce soir pour participer à un débat sur la fin de vie après la projection de « La Belle endormie » au cinéma Le Méliès de Villeneuve d’Ascq à 20h00.
Ce débat est organisé par le CRSH.
Hier, j’étais dans ma commune natale et aujourd’hui dans celle où j’ai passé mes trois premières années de fac quand j’étais étudiant en droit à Lille 2… Back to the past !
Retour aux sources…
Ce soir, je serai dans ma commune de naissance, Béthune, pour animer une réunion publique sur la fin de vie organisée par le docteur Guy Derégnancourt, responsable du Rotary Club de Béthune.
La réunion se tiendra à La Chartreuse du Val-Saint-Esprit à Gosnay à 20h00.
Ce lundi, avant le conseil d’arrondissement, je participerai à un débat organisé sur la fin de vie par le Syndicat de la magistrature au Palais du Luxembourg.
A ce débat participeront aussi Philippe Maddaleno, médecin en soins palliatifs, et la sénatrice Corinne Bouchoux.
Je participerai à un débat sur la fin de vie à l’issue de la première du film « Le moment et la manière ».
En effet, ce beau film d’Anne Kunvari sort sur les écrans français dans quelques jours et pose avec pudeur de belles et grandes questions, sur la maladie et bien sûr la fin de vie.