Lyon, ville engagée contre le sida !
Ce 1er décembre au matin, je serai à Lyon qui reçoit le label, ville engagée contre le sida.
Après une rencontre au centre LGBTI de Lyon, le label sera remis à la municipalité en fin de matinée.
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Ce 1er décembre au matin, je serai à Lyon qui reçoit le label, ville engagée contre le sida.
Après une rencontre au centre LGBTI de Lyon, le label sera remis à la municipalité en fin de matinée.
Je suis l'invité
Ce soir, je participerai au débat sur la fin de vie de l'Amicale laïque des Bataillots-Cladets à 20h30 à Yzeure dans l'Allier.
Je vous attends nombreuses et nombreux ce samedi pour la réunion publique ADMD de Laval !
Ce vendredi, à l'occasion de ma venue à Laval, je serai l'invité de France Bleu Mayenne à 7h45 pour évoquer la question de la fin de vie et l'ADMD.
A l'invitation de Vincent Autin, j'interviendrai ce jeudi à Montpellier sur le thème : "Quand prévention rythme avec égalité des droits."
Je continue mon tour de France pour l'ADMD. Ce samedi, j'animerai une réunion publique à Rouen à 14h. Je vous attends nombreuses et nombreux.
Ce vendredi, à 18h, à l'invitation de Thierry Decrock, délégué de l'ADMD pour le Gers, j'animerai une réunion publique de l'ADMD à l'hôtel du département à Auch. Je vous attends nombreuses et nombreux !
Chers amis,
Quelle belle réunion nous avons eue aujourd’hui…
Merci à celles et ceux d’entre vous qui ont fait le déplacement jusqu’à Antibes, parfois en prenant la route aux aurores. Merci à nos délégués qui, une fois encore, ont montré leur mobilisation au service d’une cause, d’une liberté, d’un idéal. Merci à toutes celles et tous ceux, bénévoles et salariés, qui ont fait de cette journée une grande réussite. Merci à notre délégué pour les Alpes-Maritimes et Monaco, notre ami Jacques Desaunay, d’avoir piloté de main de maître cette organisation et je remercie aussi son épouse toujours à la manœuvre à ses côtés.
Merci également à Marie-Christine Barrault, Julien Cendres, Pauline Delpech, Irène Frain, Brigitte Lahaie, Véronique Massonneau et Gilles Vervisch de s’être engagés ainsi publiquement à nos côtés, d’avoir accordé un peu d’un temps que je sais compté pour eux pour rappeler que ce droit que nous demandons depuis 36 ans ne retirera rien à celles et à ceux qui n’en veulent pas mais soulagera et rassurera celles et ceux qui en veulent. Merci d’avoir rappelé qu’un droit ne sera jamais une obligation…
Merci enfin à Noëlle, notre amie Noëlle Châtelet, qui assure la mobilisation, au-delà de notre seul comité d’honneur, de ces personnalités dont la présence honore régulièrement et de plus en plus nos actions.
Certains m’ont interrogé depuis plusieurs semaines sur le choix d’Antibes pour réunir cette assemblée générale, quelques mois après la promulgation de la loi du 2 février 2016 prétendant créer de nouveaux droits en faveur des personnes malades et des personnes en fin de vie, dont le principal artisan n’est autre que le maire de cette belle ville. Aucune provocation – un peu de malice, tout de même – ni aucune agressivité. Mais le rappel éminemment symbolique, sur les terres de Jean Leonetti - monsieur fin de vie des gouvernements de droite et de gauche -, que cette loi - la 3ème loi sur la fin de vie en dix ans - n’est en fait qu’un bricolage de textes déjà en vigueur (loi de 2002, loi de 2005, décret de 2006, loi de 2008, décret de 2010) et qu’elle ne permettra toujours pas aux Françaises et aux Français de trouver la sérénité, leur dignité, la maîtrise de leur vie, la force d’assumer… lorsque la vie – puisque nul d’entre nous, nul d’entre les législateurs, n’est immortel – n’est plus qu’une survie plus ou moins difficile, tant physiquement que moralement.
D’ailleurs – une fois n’est pas coutume – je dois remercier les services municipaux, l’office du tourisme et le Palais des Congrès pour leur professionnalisme, leur accueil et les possibilités qu’ils nous ont offertes, même si j’ai bien compris que des dents ont grincé…
Septembre 2016/juin 2017 : c’est une période de dix mois de mobilisation qui s’ouvre officiellement aujourd’hui. Dix mois durant lesquels il faudra agir sur le terrain, faire preuve de compétence et d’unité, de détermination et de force, pour rappeler à celle ou à celui qui sera élu à la présidence de notre République, à celles et ceux qui seront élus à l’Assemblée nationale, que la France se dirige dans le strict cadre de notre société laïque, que les oukases de certains religieux ne peuvent primer sur les lois de la République, que chaque nouvelle liberté accordée, dès lors qu’elle respecte notre Constitution, n’enlève rien à la communauté nationale, et que sa vie n’appartient qu’au seul citoyen, majeur et capable. Mon corps m’appartient ! Ma mort m’appartient !
Cette année encore, c’est donc un nouvel appel au travail de chacun que je lance. Voici notre feuille de route :
De notre côté, ce que nous voulons est très clair : le droit de choisir nous-mêmes le moment et la manière de terminer notre vie, dès lors que la vie n’est plus que de la survie. Appelons cela l’euthanasie, l’interruption volontaire de vie, l’aide active à mourir, ou je ne sais quoi qui nous paraîtrait plus confortable intellectuellement. Mais ne nous laissons pas, ne nous laissons plus berner par la promesse de réunir une commission Théodule composée de beaucoup de médecins et bien sûr de militants anti-choix qui, une fois encore, décidera pour nous ce qui serait bien, nous privant ainsi de notre autodétermination, de notre liberté de disposer de notre corps.
Je cesse là cette revue des plaisirs à venir pour les mois prochains. Je ne souhaite pas vous effrayer, alors que nous avons encore la tête dans l’été, les pieds dans le sable des plages de cette belle ville des bords de la Méditerranée.
Mais avant de conclure, je vais vous livrer, en parfaite sincérité, le fond de ma pensée… Certes, je suis le président de cette association. Certes nous avons un conseil d’administration engagé et des délégués, des délégués adjoints et des militants très mobilisés et très compétents. Certes, nous assumons nos responsabilités pour faire vivre cette association, dans le respect de nos règles et des lois, et pour obtenir enfin la satisfaction de notre revendication. Mais nous ne sommes, comme chacun d’entre vous, que des bénévoles. Avec nos fatigues, parfois nos maladies, nos failles, nos défaillances, quelques fois nos coups de gueule et souvent nos coups de cœur. Nous n’avons pas vocation à nous faire houspiller en permanence par une infime minorité qui a bien sûr le droit de ne pas être d’accord, mais qui, le vote passé, doit respecter les 93% de votants qui valident la stratégie de notre conseil d’administration. Les 68.000 adhérents de l’ADMD peuvent faire également vivre cette association. Comme administrateur, lorsque des postes sont à pourvoir ; comme délégué lorsque des délégations deviennent orphelines ; comme délégué adjoint pour seconder les délégués dans leur travail ; comme écoutants pour aider et soulager les personnes en difficultés. Car non, l’ADMD n’est pas une simple association de services. C’est une association d’abord et surtout de militants. Et chaque bonne volonté est la bienvenue. Pour construire et avancer !
Donc, plus que jamais, l’année qui vient devra être une année au service de cette revendication portée par notre association et plébiscitée par une écrasante majorité de nos concitoyens. Et lorsque nous aurons enfin, comme les Belges, les Néerlandais, les Luxembourgeois, les Suisses et tant d’autres, ce droit à l’ultime liberté, ce sera une réussite collective et chacun, légitimement, pourra dire :
« J’y étais ; j’ai lutté ; j’ai vaincu »…
Merci à toutes et à tous d’avoir été là aujourd’hui, de toute la France. Merci à nos amis des Alpes-Maritimes, de Monaco, du Var, des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes d’avoir parcouru parfois un long chemin pour être parmi nous. Merci à nos amis Italiens ne nous faire l’amitié de soutenir nos actions, eux qui ont tant à faire. Merci à toutes celles et à tous ceux qui s’engagent en faveur du droit de mourir dans la dignité.
Bon retour chez vous et hauts-les-cœurs !
Je sais pouvoir compter sur votre mobilisation partout dans les 10 mois qui viennent.
Et soyez-en sûrs, nous gagnerons parce que cela est juste et parce que cela est dans le sens de l’histoire…
Je vous remercie.
Alors que notre Assemblée générale se déroule à Antibes, ville dont le maire est le militant anti euthanasie Jean Leonetti, l'ADMD manifestera symboliquement en face du palais des Congrès pour rappeler qu'il devient urgent d'avoir une loi d'Ultime Liberté.
Ce samedi, à 9h15, s'ouvrira la 36ème assemblée générale de l'ADMD au Palais des congrès d'Antibes. Outre d'adopter les rapports traditionnels d'une AG d'association, cette réunion permettra de valider les axes stratégiques de notre association qui ont aussi été élaborés par les adhérents et soumis à leur vote.