Débat sur la fin de vie au PRG
A l'invitation de Eddie Ait, je suis l'invité du Forum pour une nouvelle France organisé par le PRG sur le thème de la fin de vie ce lundi, à 19h30. Le combat pour une fin de vie choisie continue plus que jamais !
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A l'invitation de Eddie Ait, je suis l'invité du Forum pour une nouvelle France organisé par le PRG sur le thème de la fin de vie ce lundi, à 19h30. Le combat pour une fin de vie choisie continue plus que jamais !
Comme tous les lundis, je vous retrouve à 12h00 sur Périscope et Twitter pour parler fin de vie dans #LeTalkDuLundi.
Et n'hésitez pas à poser vos questions !
La militante du droit de mourir dans la dignité, Benoîte Groult, est morte…
Avec la mort de Benoîte Groult, hier, c’est la disparation d’une grande figure de la liberté que pleure l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité dont elle était adhérente depuis le tout début de l’association.
Romancière de talent, elle était une militante féministe intransigeante avec le droit absolu qu’elle reconnaissait à chacun d’être maître de sa propre destinée, de son propre corps, de sa propre mort.
Membre du comité d’honneur de l’ADMD, elle militait sans relâche pour qu’une loi équivalente à celle qui existe aux Pays-Bas ou encore en Belgique soit votée en France. Ces dernières années, elle s’était montrée très déçue de l’incapacité de la France à entendre la voix de ceux qui souffrent et qui demandent légitimement qu’un terme soit mis à une vie qui n’est plus que de la survie.
Jean-Luc Romero, président de l’ADMD, et le conseil d’administration de l’association adressent leurs sentiments de sympathie émue à la famille de cette amie de grand talent.
Je suis l'invité, ce jeudi à 18h30, à Aurillac d'une réunion publique sur la fin de vie co-organisée par La Libre Pensée et l'ADMD.
Je vous y attends nombreuses et nombreux !
Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12h sur Périscope et Twitter à 12h00. Vu les circonstances, je parlerai bien sûr de l'attentat d'Orlando et redirai ma compassion pour les victimes ainsi que ma solidarité avec la communauté LGBT américaine et les Américains.
Ce vendredi, à 20h30, je suis l'invité des Grandes Conférences de Saint Lô à 20h30. Bien que ce soit le lacement de l'Euro de foot, j'espère vous retrouver nombreuses et nombreux pour cette rencontre-débat ! Elle sera suivie d'une dédicace de Ma Mort M'appartient.
A l’occasion de ma conférence sur la fin de vie, à Saint-Lô ,vendredi soir prochain, je serai l'invité, en direct ,sur France Bleu Cotentin ce jeudi à 8h40.
En fin de journée se déroulera le bureau national de l'ADMD.
Alors que notre Assemblée générale de septembre, à Antibes, marquera le lancement de notre campagne pour convaincre les candidats aux élections présidentielles et législatives, il s'agit ce soir de préparer ces échéances.
Attention, mon #TalkDuLundi quotidien sur Périscope et Twitter sur la fin de vie et l'ADMD sera avancé à 11h30 au lieu de 12h00 habituellement.
En effet, je dois prendre un train pour animer une réunion d'ELCS sur le sida à la mairie de Rouen et je suis donc contraint d'avancer notre rendez-vous quotidien. J'espère néanmoins pourvoir compter sur vous. N'hésitez pas à m'envoyer vos questions...
A demain, 11h30 !
Ce jeudi, à 18h30, je serai l'invité d'une réunion publique organisée par la section socialiste de Balma, commune située près de Toulouse. pour parler fin de vie.
L'occasion pour moi de rappeler aux socialistes qu'il faut enfin légiférer pour donner l'Ultime Liberté aux Français...
Comme chaque lundi, vous pourrez me retrouver à 12h00 sur Périscope ou Twitter pour #LeTalkDuLundi consacré à l'ADMD et à la fin de vie. Je vous rappelle que vous pouvez poser vos questons sur mon site www.jeanluc-romero.com !
A tout à l'heure...
Ce samedi, je participerai au déjeuner-débat de l'ADMD Bordeaux organisé par la déléguée Claudine Crang. Ce sera une nouvelle occasion de mobiliser pour notre Ultime Liberté à un an des élections présidentielles et dans la ville d'un des favoris des sondages...
Comme tous les ans, l'ADMD tient un stand au salon infirmier qui se déroule Porte de Versailles à Paris. Ce jeudi, j'assurerai la permanence de l'après-midi aux côtés des militants de l'ADMD.
Comme hier midi, vous êtes de plus en plus nombreux à suivre en direct #LeTalkDuLundi sur Périscope où je vous parle de la fin de vie et de l'ADMD.
Dès aujourd'hui, pensez à m'adresser vos questions sur mon site www.jeanluc-romero.com !
A lundi prochain, à 12h00, sur périscope pour #LeTalkDuLundi !
Dans le cadre de la semaine de mobilisation de l'ADMD, je serai sur le marché de la porte Dorée à Paris 12, à 11H. Avec les militants, nous irons à la rencontre des Parisiens pour les mobiliser sur nos revendications. N'hésitez pas à nous rejoindre.
Ce matin, je présiderai le conseil d'administration de l'ADMD qui se déroule à Paris. Il s'agira notamment de préparer notre Assemblée générale qui se déroule, en septembre, à Antibes, ville de Jean Léonetti, monsieur fin de vie des gouvernements de droite et de gauche...
Pas de jour férié pour Le Talk du Lundi.
Retrouvez-moi ce lundi à 12h00 pour Le Talk du lundi consacré à la fin de vie sur Périscope et sur Twitter.
Chers amis,
Je suis Jean-Luc Romero-Michel, président de l’ADMD-France depuis 2007. L’ADMD réunit plus de 67.000 membres et est représentée sur le tout le territoire – y compris outre-mer – grâce à ses 130 délégations. Nous gagnons actuellement 10.000 adhérents nouveaux par an.
En introduction, je voudrais vous dire que nos sondages indiquent tous que 90% des Français sont favorables au droit de mourir dans la dignité et à la légalisation de l’euthanasie. Et plus encore, 98% des Français de plus de 65 ans le sont dans la plupart des études.
Alors, me direz-vous, nous devrions avancer et la France devrait se doter très prochainement d’une loi sur l’euthanasie active et le suicide assisté. D’autant plus que François Hollande, lors de sa campagne, a fait la proposition de légaliser une aide à mourir et que le premier ministre, Manuel Valls, était le rapporteur, à l’Assemblée nationale, en 2009, d’une proposition de loi relative au droit de finir sa vie dans la dignité. Toutes les conditions semblaient donc réunies pour agir dans le sens que veulent les Français. Aucun risque politique puisqu’un tel dispositif est plébiscité depuis plus de vingt ans. Aucun risque juridique puisque nous avons en Europe de brillants précurseurs : Pays-Bas, Belgique et Luxembourg. Sans oublier le suicide assisté chez nos amis suisses.
Alors quoi…
C’était sans doute sans compter sur la peur panique qu’ont les gouvernants français de réformer notre société. François Hollande a pourtant réformé le mariage en l’ouvrant aux couples de même sexe. Mais l’ampleur des manifestations orchestrées par des fanatiques homophobes et violents, par des religieux extrémistes l’a vacciné, semble-t-il, de toute autre réforme. Fut-elle – encore une fois – plébiscitée par les Français.
Enfermé au Palais de l’Elysée, n’écoutant que ses conseillers dont l’un est – encore une fois – professeur de médecine, il lui semble devenu urgent d’attendre pour légaliser l’euthanasie. Il a préféré faire voter une loi soit disant consensuelle.
Mais réforme-t-on en profondeur une société dans le seul consensus ? Le consensus, c’est le plus petit dénominateur commun. La mollesse. L’insatisfaction généralisée. Les pro sortent frustrés, les anti sortent trahis.
Je vais essayer de vous présenter d’abord ce qu’il s’est passé depuis l’élection de François Hollande au printemps 2012 (1), puis de vous décrire la situation actuelle et le ressenti de nos militants (2) et enfin ce que nous faisons pour obtenir la loi d’ultime liberté que nous revendiquons depuis 36 ans (3).
1) Que s’est-il passé depuis l’élection de François Hollande au printemps 2012 ?
Revenons à novembre 2011.
En novembre 2011, de manière concordante avec la 4ème Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, nous avons lancé une première campagne de communication : encart dans la presse, spot vidéo sur des grandes chaines de télévision, affiches et support visuel adressé à tous les parlementaires. Cette campagne représentait une femme intubée, dans un lit d’hôpital, avec le slogan suivant : « 94% des Français approuvent le recours à l’euthanasie ; la loi, toujours pas. ». Cette campagne a provoqué quelques marques d’intérêt, notamment par la divulgation de ce sondage montrant une fois encore que la quasi-totalité de nos compatriotes soutenait notre action. Nos opposants sortaient du bois et vidaient leurs cartouches. Malheureusement pour eux, sans savoir que notre véritable campagne devait intervenir quelques mois plus tard, en mars 2012.
Entre temps, nous avons ouvert, à la toute fin de l’année 2012, un blog reprenant la position de chaque parlementaire – député sortant ou sénateur – et de chaque candidat aux élections présidentielle et législatives avec la copie de la réponse faite à notre sollicitation écrite. Un gros travail pour rassembler toutes ces informations, mais une base essentielle pour que chaque Français sache à qui ira son vote.
En mars, le 24 mars, nous avions prévu une grande manifestation publique dans la rue, sur la place de la République, suivie d’un meeting au cours duquel les candidats à l’élection présidentielle pouvaient exprimer leur position sur la question de la fin de vie. Gros succès populaire, souligné par un soleil de printemps radieux. Tous les candidats furent présents ou représentés.
Cette connaissance des positions des différents candidats à l’élection présidentielle nous a permis de lancer notre deuxième grande campagne de communication. Nicolas Sarkozy, le président sortant, Marine Le Pen, candidate de l’extrême droite, et François Bayrou, candidat démocrate chrétien, grâce à un photomontage, étaient représentés dans un lit d’hôpital, à l’article de la mort. Campagne choc, aussi brutale que l’est la mort dans les conditions déplorables que nous connaissons en France. Enormément de réactions, plus ou moins modérées. Cette campagne, essentiellement virale, a fait le tour du monde. Des médias étrangers (russes, mexicains, canadiens, africains…) ont repris nos visuels, ont dépêché des journalistes pour nous interroger. Toute la classe politique française s’est positionnée – pour ou contre cette campagne – et est arrivée sans s’en douter là où nous voulions les emmener : à prendre partie clairement, dans les programmes électoraux, sur la légalisation de l’euthanasie. Ce fut la première fois que cette question était au cœur d’une campagne électorale. François Hollande en fit sa proposition n°21 alors que Nicolas Sarkozy rejetait toute possibilité de légiférer. François Hollande élu, les candidats socialistes à la députation reprirent cette proposition.
Car imaginez. Après de bons débuts sur notre sujet – sa proposition de campagne n°21 – François Hollande, aussitôt élu président de la République, s’est précipité dans une unité de soins palliatifs pour confier au professeur Didier Sicard – opposant déclaré à la légalisation de l’euthanasie – et à huit autres personnes, presque toutes opposées à une loi de liberté, une mission qui, inévitablement, conclut qu’il n’était pas nécessaire de légaliser l’aide active à mourir.
Sur ce, le Conseil consultatif national d’éthique dont le même Didier Sicard est président d’honneur, saisi par le président de la République, rend un avis dans lequel il signale que la législation actuelle est l’une des meilleures au monde et est susceptible – après quelques légers aménagements – de faire face à toutes les situations de fin de vie. Si c’était vrai, nous n’aurions pas retenu les noms de Chantal Sébire, de Vincent Lambert, de Nicolas Bonnemaison, de Jean Mercier et de tant d’autres, morts dans des conditions d’indignité puisque ce n’étaient pas celles qu’ils avaient choisies.
Pour mémoire, Chantal Sébire était cette femme souffrant d’une terrible tumeur des sinus qui, n’obtenant pas le droit de bénéficier d’une suicide assisté, a fini par se suicider en 2008 dans des conditions mystérieuses. Vincent Lambert est ce jeune homme en situation végétative chronique dont la famille se déchire, la mère demandant, sous l’influence d’une secte religieuse, un acharnement thérapeutique, l’épouse demandant le bénéfice d’une sédation, d’une déshydratation et d’une dénutrition, c'est-à-dire l’application stricte de l’horrible loi française actuelle ; le Conseil d’Etat s’est prononcé en faveur de la sédation, mais la mère passe son temps en divers recours juridiques. Nicolas Bonnemaison est ce médecin urgentiste qui a mis fin à la souffrance de plusieurs de ses patients, en utilisant un produit létal, c'est-à-dire hors cadre légal, et qui après avoir été acquitté a été condamné par la cour d’assises d’Angers. Jean Mercier est ce vieil homme qui a laissé sa femme en fin de vie se suicider avec ses médicaments, sans appeler la police, et qui vient d’être condamné pour non-assistance à personne en danger.
Seul bémol dans ce concert de louanges bien orchestré par les anti et admiré par les no-choice, le calendrier politique a fait que certains membres du Comité consultatif national d’éthique ont été remplacés. Les représentants des religions monothéistes ont disparu. Et ce même Comité, renouvelé, s’est de nouveau saisi de la question avec, comme préalable, la consultation d’un jury citoyen.
Et surprise pour les observateurs : alors que les pseudos experts, les grands professeurs de médecines, les philosophes, les bavards de tout poil se félicitaient du génie français en matière de législation sur la fin de vie, vingt Français, choisis pour leur représentativité par un institut de sondage par l’intermédiaire d’un panel, concluent à la nécessité, voire l’urgence, de permettre à tous ceux qui le demandent de bénéficier d’une aide active à mourir (euthanasie et suicide assisté) et de permettre de manière exceptionnelle une euthanasie pour ceux qui, inconscients, ne seraient plus en mesure de s’exprimer. Autrement dit, des possibilités qui vont très loin…
Tonnerre dans la classe médiatique et politique. Une fois encore, les citoyens contredisent les experts auto-proclamés figés dans leurs certitudes et leur pouvoir.
Mais alors que le chef de l’Etat et son premier ministre aurait dû profiter de l’occasion pour déposer un texte au Parlement, ils ont tergiversé, reportant à quelques mois tout texte.
Et voilà qu’après des affaires médiatiques aussi difficiles que celle de Vincent Lambert et de Nicolas Bonnemaison – dont Jacqueline Jencquel pourra vous parler puisqu’elle les a suivies très attentivement – le Gouvernement confie à Jean Leonetti, député conservateur auteur de la loi de 2005, le devoir de réfléchir à une nouvelle loi. Celui-ci, accompagné d’un second parlementaire, s’empressant de déclarer dans les journaux catholiques (La Vie, La Croix) qu’il n’a accepté la mission qu’à la condition qu’il ne soit question ni d’euthanasie, ni de suicide assisté… Alors quoi… Une nouvelle campagne d’autosatisfaction ?
Et après cette mission, un rapport sera rédigé et – peut-être enfin – un texte de loi devra être soumis en décembre aux parlementaires.
2) Où en est-on aujourd’hui ? Et comment nos militants le vivent ?
Le 2 février 2016, le président français promulguait une nouvelle loi sur la fin de vie – la troisième mouture en 10 ans : loi de 2005, de 2008 et de 2016. Cette loi prétend être une loi qui place le mourant au centre de la décision. En fait, elle ne lui offre comme seule alternative qu’une sédation terminale qui existait en fait déjà dans notre législation. De même elle prétend que les directives anticipées sont devenues opposables, ce qui reste faux, car un médecin peut refuser de les appliquer s’il estime qu’elles sont « manifestement inappropriées… »
Que de temps perdu pour en arriver là. Les Français souffrent, les morts se passent mal. Sachez qu’un jeune homme comme Vincent Lambert, dont le sort est toujours entre les mains de la justice, va avoir le droit entre l’acharnement thérapeutique – après dix années de coma – et la sédation profonde avec privation d’alimentation et d’hydratation, pour une mort qui surviendra dans les trente jours. L’horreur absolue.
Alors j’entends bien quelques adhérents de l’ADMD en France parler de conciliation, de compromis. De discussion et de négociation. D’adoucir nos positions. Et quoi, encore ? Nous ne militons pas depuis trente-six ans pour obtenir une loi à minima. Nous ne nous sommes pas engagés – nous les administrateurs démocratiquement élus par 9 électeurs sur 10 de l’ADMD – pour défendre une loi de tiédeur. Depuis trente-six ans, nous militons pour une loi du choix. Pour la seule et excellente raison qu’un citoyen français doit rester en possession de ses droits et devoirs jusqu’à son dernier jour, et en premier lieu le droit de disposer de son propre corps.
Non, les femmes françaises n’ont pas accepté de demi-mesure avant d’obtenir le droit de voter en 1944. Non, les femmes françaises n’ont pas accepté de demi-mesure avant d’obtenir le droit d’avorter en 1975. Et non les victoires de notre pays n’ont pas été obtenues en négociant avec l’envahisseur qui nous privait de liberté.
3) Que fait l’ADMD pour obtenir une loi ?
Aujourd’hui, nous ne cessons d’encourager nos 67.000 adhérents à interpeller leurs élus.
- Les parlementaires, d’abord. C’est ce qui se fait à chaque réunion publique organisée dans nos 130 délégations. Je participe à une cinquantaine d’entre elles chaque année, et nous avons souvent à nos côtés des députés et des sénateurs qui nous apportent leur soutien. Mais j’observe que le soutien en province n’est pas le soutien à Paris, au Parlement. Dommage…
- le premier ministre. Au moyen d’une lettre type que nous insérons dans notre Journal, nos 67.000 adhérents sont invités à lui rappeler son engagement de 2009. Les membres de notre comité d’honneur – des intellectuels, des artistes, des politiques – dans une interpellation en février dernier.
- le président de la République. Celui-ci a la chance de bénéficier de la franchise postale. C'est-à-dire qu’il est possible de lui écrire sans mettre de timbre sur l’enveloppe. Aussi, au moyen de cartes postales que nous avons illustrées avec un dessin satirique, nos adhérents le rappellent régulièrement à ses engagements.
A noter que les Jeunes de l’ADMD sont de plus en plus nombreux et actifs, participant à des courses à pied au nom de l’ultime liberté ou à des manifestations culturelles, investissant tous les lieux où sont les jeunes, notamment lors des Solidays, festival réunissant plusieurs dizaines de milliers de jeunes et vont organiser, pour la seconde année, durant un mois, en juillet, un tour de France, l’ADMD Tour.
Pour ma part, inlassablement, je rencontre les responsables politiques, de la majorité comme de l’opposition, pour leur dire que les Français, quelle que soit leur appartenance politique (droite, gauche, extrême droite, extrême gauche, écologistes…) soutiennent très majoritairement notre proposition de loi, pour leur dire qu’une loi est la seule solution qui permet d’éviter les dérives générées par les situations de non-droit comme c’est le cas aujourd’hui en France, et que le droit de bénéficier d’une euthanasie ou d’un suicide assisté ne sera jamais une obligation.
En septembre, après avoir organisé nos pique-niques militants de rentrée, nous lancerons notre campagne pour faire pression sur les candidats aux élections présidentielles et législatives qui auront lieu entre avril et juin 2017.
Notre Assemblée générale aura lieu symboliquement à Antibes, ville dont M. Leonetti est maire, celui qui a conçu nos trois lois sur la fin de vie depuis 10 ans. De nombreuses personnalités politiques, culturelles viendront à nos côtés pour lancer notre campagne qui durera jusqu’aux élections.
Le 2 novembre, pour la Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, plus de 100 manifestations seront organisées dans tout le pays pour interpeller les candidats et une campagne de communication sera lancée comme à la dernière présidentielle.
En mars, une nouvelle fois, nous inviterons les candidats à la présidence à présenter leur programme au cours d’un meeting dans une grande salle parisienne.
De janvier à avril, 1000 volontaires pour notre Ultime Liberté, formé par notre association, porteront notre revendication dans tout e pays, organisant réunions tupperware, assistant aux réunions de tous les candidats pour les interpeller.
En avril, nous serons aussi sur tous les marchés de France pour demander aux Français d’interpeller les candidats.
La mobilisation sera organisée sur le net :
Un site spécifique sera créé et recensera les positions de tous les candidats sur la fin de vie.
Bien sûr, l’ADMD sera aussi très présente sur les réseaux sociaux : Twitter, Facebook, Instagram et Périscope. Nous y sommes très implantés et, à titre personnel, je suis suivi par plus de 80 000 followers sur Twitter. Ce qui démontre notre influence.
Conclusion
L’année qui s’ouvre va être une année d’intense mobilisation pour l’ADMD et notre but est de transformer la plupart de nos 67.000 adhérents en de véritables militants.
A cet effet, un kit du militant va être créé.
Sans compter d’autres initiatives sur lesquelles planchent actuellement nos adhérents dans une grande réflexion démocratique qui sera soumise au vote de nos adhérents en juin prochain.
Tout sera fait pour que les candidats s’engagent enfin et sans arrière pensées pour notre cause de liberté.
Je vous remercie.
Jean-Luc Romero
Président de l’ADMD