Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Mylène Farmer, cet irrésistible mystère.

    Le début de la vie, c’est le commencement de la mort.
    C’est ainsi que débute le spectacle de Mylène Farmer alors qu’un cercueil de verre, où repose la star, descend du ciel. Début macabre mais aussi spectaculaire pour celle qui a fait de sa vie un mystère et de son univers un champs de mélancolie.
    J’ai donc oublié mon état fébrile pour aller avec Frédéric et Alex au concert de la plus énigmatique des chanteuses françaises. La seule interprète qui, sans quasiment faire de promotion télé ou radio, réussit à remplir 13 jours durant le Palais omnisport de Paris-Bercy. Un exploit pour celle que les medias ont annoncé en perte de vitesse au prétexte que son dernier album ne s’est vendu qu’à 400.000 exemplaires…
    Le show est à la hauteur des espérances et des rumeurs dithyrambiques : deux scènes gigantesques se rejoignant parfois grâce à une passerelle amovible. L’une des scènes représente un temple, l’autre une croix. Des jeux de lumières à couper le souffle. Des danseurs espagnols aussi doués et gracieux que beaux. Un final époustouflant avec un rideau fait d’une gigantesque cascade d’eaux. Hollywoodien.
    Mais, c’est la partie intimiste du spectacle qui m’a le plus séduit. Celle où elle interprète « l’autre » avec toute cette sensibilité et cette fragilité qu’elle dégage et qui donne cette curieuse impression d’avoir envie de la protéger. De la sauver !
    En achevant « Sans contre façon je suis un garçon », elle termine d’un énigmatique « pourquoi pas » qui résume en deux mots merveilleusement bien cette chanteuse. L’irrésistible mystère.

  • Pétition de l’ADMD : non-lieu pour Mmes Tramois et Chanel !

    L’ ADMD, dont je suis un récent vice-président, lance une pétition pour réclamer un non-lieu pour Laurence Tramois et Chantal Chanel qui ont aidé à mourir une patiente en fin de vie. Il est en effet étonnant qu’en trois jours d’écart un procureur réclame pour des faits similaires un non lieu alors qu’un juge d’instruction poursuit en assises. Ce n’est pas la peine de s’horrifier à juste titre des dysfonctionnements au procès d’Outreau pour continuer à générer les mêmes injustices.
    Je vous reproduis la pétition de l’ADMD que vous pouvez retrouver sur le site de cette association en cliquant sur ce lien.

    « Dans l’affaire Vincent Humbert, le procureur de Boulogne-sur-Mer a requis un non-lieu au bénéfice de Marie Humbert et du docteur Frédéric Chaussoy, considérant que la loi ne devait pas s’appliquer pour eux, faisant prévaloir « l’aspect moral de l’infraction » sur « l’élément matériel et légal ».
    NOUS, SOUSSIGNES, DEMANDONS, tout comme la famille de la patiente, que la même décision de non-lieu soit prise pour Laurence Tramois et Chantal Chanel qui ont, par compassion, aidé à mourir à sa demande Paulette Druais. A trois jours d’intervalle, l’application de la loi, qui devrait être la même pour tous, a prouvé sa totale inadéquation avec les réalités pour lesquelles, aux côtés de l’ADMD, nous réclamons instamment une nouvelle loi prenant en compte la volonté des citoyens. »

  • Mon interview dans France Soir

    Ce vendredi paraît une longue interview que j’ai accordée à Paul Wermus pour France Soir.
    J’y parle de mon soutien à Nicolas Sarkozy tout en rappelant que je ne partage pas toutes ses idées. Je donne quelques coups de patte humoristiques aux leaders du PS. J’évoque bien sûr le procès Vanneste et l’homophobie. Je réponds aussi à des questions plus personnelles sur le sida et sur mon métier… rêvé !
    Sans oublier quelques mots sur la sortie de mon prochain livre « La nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? » et j’annonce qu’à cette occasion j’organise une grande soirée au… Banana !
    Bonne lecture.


  • Une histoire d’amour gay ou hétéro, quelle différence ?

    J’ai fait le vœu cette année de me ménager et de ménager ce corps qui est forcément plus faible après presque 21 ans d’attaque de ce satané virus. J’ai été puni pour n’avoir pas tenu cette promesse. Et hier matin, j’ai été incapable de me lever et d’aller à Vigneux-sur-Seine. La fièvre m’a littéralement foudroyé.
    Des antibiotiques s’ajoutent à mes antirétroviraux, mais j’espère vraiment que ce vendredi je pourrais reprendre mes activités et même aller ce soir à Bercy… au concert de Mylène Farmer !
    Et si tout va bien, n'en déplaise à Jean Rigal, j’irai aussi dimanche voir ce film dont tout le monde parle « Le secret de Brokeback Mountain » d’Ang Lee. Ce film vient de triompher aux Golden Globes et est l’un des favoris des Oscars.
    Court résumé. Une histoire d’amour impossible entre deux cow-boys qui face à la pression de leur milieu n’arrivent pas à assumer leur irrésistible amour.
    L’intérêt de ce film grand public est qu’il montre à quel point les conventions sociales empêchent bien des hommes et des femmes de vivre au grand jour leur amour. Ce film, loin des clichés, rappelle aussi que les histoires d’amour sont aussi grandes et belles qu’elles soient vécues par des gays ou par des hétéros…
    Une histoire d’amour gay ou hétéro, quelle différence ?

  • La chose que j’attends de vos semblables : la discrétion

    Jean Rigal de Sucy-en-Brie m’a adressé un nouveau courrier daté du 16 janvier 2006 avec copie à Christian Vanneste. Je vous en livre les extraits publiables.
    « La norme dans la vie est l’attraction qu’exerce sur un être, quelqu’il soit, la voie de la reproduction sexuée. L’attrait pour un acte par définition stérile est une anomalie et rien d’autre.[…]
    La simple idée d’une intromission anale me donne envie de vomir. La bonne éducation, pour vous, serait précisément d’éviter de choquer qui ressent les choses comme moi. Par exemple, je pourrais vous entretenir des problèmes que me cause une recto colite hémorragique. Je m’en abstiens, parce que moi, je suis éduqué convenablement. Pas vous. Vous êtes un goujat. […]
    La seule chose que je souhaite de la part de vos semblables, c’est la discrétion… »
    L'homophobie ordinaire, cela continue... Sans commentaires…

  • Manque de concertation pour le nouveau parvis de la Gare de Lyon

    Je me suis dépêché de rentrer de Vigneux-sur-Seine pour aller aux vœux de Jean-François Lamour qui se déroulaient au Palais de la Porte Dorée à deux pas de chez moi. Mais la fièvre qui ne me quitte quasiment pas depuis 2 jours m’a poussé à être raisonnable. Pour une fois !
    A 19h30, j’étais donc chez moi… Suffisamment rare pour le souligner. Il faut reconnaître qu’il n’y a rien de tel quand on est mal que de rentrer chez soi !
    Puisque j’évoque ce 12ème arrondissement auquel je suis si attaché, j’ai juste envie de faire un court commentaire sur la rénovation du parvis de la gare de Lyon. Le Parisien Paris a longuement présenté, dans son édition de mercredi, les mesures d’embellissement que la mairie de Paris a décidé d’apporter. Je ne peux évidemment qu’être favorable à un tel réaménagement qui permettra d’éviter aux usagers de la gare de slalomer entre voitures et motos pour y accéder. Le circuit taxi sera réorganisé et le dépose-minute revu entièrement. Rien de critiquable. Sauf que ce soir se déroulait enfin une réunion des riverains à la mairie du XIIème pour présenter le nouveau parvis de la gare de lyon.
    Une fois de plus, je devrais m’en réjouir….
    Sauf que, une fois de plus encore, la mairie va présenter un projet important totalement ficelé - présenté d’abord aux medias ! - sans que les habitants et les nombreux usagers aient eu quoi que ce soit à dire… Et si quelque chose peut être amélioré, ce sera forcément à la marge ! D’autant que les travaux commenceront, nous avertit Le Parisien, dans un mois !
    On le sent bien : la démocratie participative ne fonctionne à Paris qu’à posteriori. Quand tout est décidé ! Ou presque.
    C’est dommage et vraiment frustrant pour les habitants de la ville Lumière.
    J’ai eu l’occasion de proposer qu’on organise avant chaque conseil de Paris une séance de questions où des Parisiens tirés au sort pourraient régulièrement interroger leurs élus notamment sur les grands projets. J’ai aussi proposé que des référendums locaux puissent être organisés. Ce ne sont certes pas des mesures miracles… Mais au moins on entendrait les Parisiens !
    Et d’ailleurs et si on faisait un référendum sur le péage urbain ?

  • La modernité des premières années Giscard

    La presse d’hier relatait largement le colloque qui s’est déroulé au Sénat pour faire, en la présence de Giscard, le bilan de son septennat.
    Je me dois d’être honnête : Giscard n’a pas toujours été ma tasse de thé. Ceci dit, 30 après sa présidence, il est temps de lui rendre justice et de rappeler qu’il a fait entrer la France dans la modernité sociétale.
    On l’a oublié. Mais c’est Giscard qui, avec la courageuse Simone Veil, a légalisé l’avortement. C’est encore lui qui a abaissé la majorité de 21 à 18 ans. C’est lui aussi qui a créé le divorce par consentement mutuel pour que cesse la course sordide à la faute que faisaient alors les couples qui ne s’aimaient plus.
    Côté institution, même si cela semble moins spectaculaire, c’est lui enfin qui a permis à l’opposition parlementaire de saisir le conseil constitutionnel, modifiant considérablement le fonctionnement de la Vème République, la rendant plus démocratique. Donnant ainsi plus de force l égale et de légitimité à ses lois.
    Certes après deux années fulgurantes - 1974-1976 -, la fin du septennat n’a pas tenu les promesses du début. Incontestablement.
    Mais, avec le recul du temps, soyons justes : Giscard a sacrément compris les mouvements sociétaux de la France.
    La modernité des années Giscard, c’est une réalité. Qu’il en soit aujourd’hui remercié et gratifié !

  • J’ai été réélu président d’Elus Locaux Contre le Sida

    L’Assemblé générale d’Elus Locaux contre le Sida s’est réunie au conseil régional d’Ile-de-France ce lundi 16 janvier. A cette occasion, après avoir adopté les rapports financiers et moraux, les adhérents d’ELCS ont élu un nouveau bureau pour deux ans.
    Pour rappel, j’ai créée ELCS en 1995 et notre appel à la mobilisation contre le sida est soutenu par près de 13.000 élus de droite comme de gauche. ELCS a aussi été à l’origine de la demande de l’année sida grande cause nationale de 2005.
    L’AG d’ELCS m’a réélu à l’unanimité président de l’association.
    Mon amie, la chanteuse Sheila a été confirmée dans sa présidence d’honneur de l’association
    .
    Ont été élus ou réélus membres du bureau :
    - à la vice-présidence : Philippe Ducloux, 1er maire-adjoint du 11ème ardt de Paris, conseiller régional d’Ile-de-France ; Richard Tiberino, maire-adjoint de Nîmes, conseiller général du Gard ; Eddie Aït, conseiller régional d’Ile-de-France ; Michèle Voisin, maire-adjoint de Saint-Laurent-du-Var, conseillère communautaire ; Jean-Marc Borello, délégué général du groupe SOS ; Jean-Christophe Mikailoff, conseiller délégué du 11ème ardt de Paris ;
    - au secrétariat général : Frédéric Tsitsonis, conseiller municipal de Montpellier, conseiller communautaire ;
    - Au secrétariat général adjoint : Annick Marghieri, maire-adjoint de Saint-Mandé ; Laurent Rosain, conseiller municipal d’Annecy, conseiller communautaire ; Michèle Parion, assistante parlementaire ;
    - A la trésorerie : Philippe Lohéac, ancien conseiller municipal de Bobigny.
    A l’occasion de l’Assemblée générale les statuts de l’association ont été modifiés pour nous permettre d’ester en justice dans les cas de discriminations en fonction de l’état de santé du handicap ou de l’orientation sexuelle.
    Depuis plus de dix ans que je préside cette association, je ne cesse de me réjouir de l’avoir créée. Le bruit de fond que nous faisons auprès des pouvoirs publics oblige bien des élus à se mobiliser contre cette maladie. Il suffit de voir la démobilisation des élus dans les autres pays pour comprendre qu’aussi modeste soit-il, notre travail est utile. Grâce à ELCS mon combat individuel est vraiment devenu collectif.

  • Mon 9ème vœu pour 2006 : Que l’humanisation des prisons devienne une réalité

    Ce week-end, un collectif d’associations « Trop c’est trop » a mobilisé pouvoirs publics et société civile sur le scandale des prisons françaises, notamment en stigmatisant la dangereuse surpopulation. Il y a en effet 7.000 détenus de trop eu égard aux capacités actuelles de nos prisons.
    « Un prisonnier, une place » réclame légitimement ce collectif soutenu par des élus de droite comme de gauche.
    Au fil de mes visites de prison, j’ai eu l’occasion de vous dire à plusieurs reprises mes inquiétudes sur la situation du système carcéral français. Une fois encore, nous sommes montrés du doigt pour le traitement dégradant qui est réservé à certains détenus notamment dans les maisons d’arrêt où la surpopulation est devenue la norme. Cette situation est inacceptable pour les détenus mais aussi pour leurs gardiens qui travaillent dans des conditions de tension inouïes.
    Il faut arrêter de s’épancher de temps en temps sur la vie dans les prisons mais régler enfin les problèmes. La prison est là pour punir mais aussi pour réinsérer. Elle ne doit être ni le lieu d’une double peine ni l’école du crime ou du vice comme me le disaient encore récemment des détenus de la centrale de Poissy.
    Il y a 51.200 places dans nos prisons… Il ne peut plus y avoir près de 54.000 personnes incarcérées !
    Mon 9ème vœu pour 2006 : que l’humanisation des prisons devienne une réalité !