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  • Une soirée exceptionnelle avec Paris, Autrement

    J’ai passé une soirée exceptionnelle au Gai Moulin vendredi soir avec mes amis de Paris, Autrement, fédération parisienne d’Aujourd’hui, Autrement. Grâce à Anne-Marie Engler et à Manuel Charrier qui l’ont remarquablement organisé, la soirée fut vraiment conviviale. Le magnifique poème que Lucia Téodoro m’a dédié me faisant une surprise émouvante en le lisant ou encore Christophe, le maître des lieux, qui se mit au piano pour nous chanter trois chansons de sa composition ont achevé cette soirée particulièrement riche en émotions.
    Heureux de retrouver à cette occasion tant d’amis et notamment nos jeunes responsables, Frédéric Latour et Jonathan Denis, et bien sûr Philippe Lohéac, Muriel Schor, mais aussi le jeune écrivain Raphaël Moreno qui sortira son prochain roman chez Gallimard en septembre prochain. Tout comme les responsables du magazine Equivok, Bruno et Alex.
    Même si les discours politiques étaient formellement prohibés durant cette soirée, nous avons eu le plaisir d’accueillir mon amie Lynda Asmani, l’une des responsables de la coordination des Berbères de France ou encore Patrick Lozés, président du CRAN. Enfin, Françoise de Panafieu nous a fait la belle surprise de partager avec nous l’apéro. Inutile de vous dire que la soirée s’est poursuivie tard dans la nuit et qu’évidemment je n’ai pas résisté à une petite sortie au Banana. Résultat : retour à 7 heures du matin.
    Ma très courte nuit ne m’a pourtant pas découragé d’assister aux vœux au personnel de la ville du maire de Vigneux-sur-Seine, Serge Poinsot, samedi soir. Une belle soirée encore. Mais là, j’ai été un peu plus raisonnable car à 23 heures, j’étais rentré chez moi.
    En attendant, c’est un peu crevé que je vous souhaite un bon dimanche !

  • 174 parlementaires avec Vanneste !

    A quelques jours de la publication du rapport de la mission d’information sur la famille de l'Assemblée nationale, 174 parlementaires - députés et sénateurs confondus - ont signé un manifeste contre l’adoption par les couples homosexuels. Dans Libé d’hier, on y apprend que ces parlementaires « sont effarés par le mariage d’Elton John avec David, le gouffre dans lequel s’engagent les Espagnols ». Evidemment, on retrouve dans les signataires, Christian Vanneste, ce qui n’étonnera personne !
    Déjà, avant le PaCS, des milliers de maires avaient aussi signé une pétition contre le mariage gay et des centaines d’élus avaient défilé contre le PaCS dans une manifestation où on a même entendu certains oser scander « les pédés au bûcher. » Parmi ces parlementaires opposés au PaCS, beaucoup aujourd’hui regrettent leur vote d’alors comme Françoise de Panafieu.
    L’histoire étant un éternel recommencement, je parie que dans quelques années lorsque la France aura rejoint les pays européens qui l’entourent – Belgique, Hollande, Angleterre, Espagne -, bien des députés jureront avoir commis une bévue en refusant aux homosexuels d’être des citoyens à part entière.
    De plus, au-delà des jugements moraux de chacun, ces élus de la Nation montrent bien peu d’estime pour ces 200.000 enfants qui vivent dans des familles homosexuels. Pire, en signant un « manifeste pour la défense du droit fondamental de l’enfant d’être accueilli dans une famille composée d’un père et d’une mère », ils écartent et stigmatisent une grande partie de nos concitoyens : les parents homosexuels bien sûr, mais aussi - ils semblent les oublier ! - les parents hétérosexuels célibataires. Les 174 coalisés font en effet comme si la société n’avait pas évolué et que chacun vivait dans une famille classique. Oubliant que ce mode de vie traditionnel cohabite désormais avec bien d’autres : familles monoparentales, homosexuelles, tribus, etc…
    En adoptant un tel manifeste, ces élus tentent nous ramener aux années 60… niant l’environnement qui les entoure. Ils démontrent qu’une partie de la droite reste totalement décalée par rapport à l’aspiration de la majorité des français qui veulent aujourd’hui donner aux gays les mêmes droits qu’aux hétéros.
    Heureusement et contrairement à l’époque du PaCS, l’unanimité est rompue et bien des élus de droite refusent de signer une pétition aussi rétrograde. Avec dignité, ils n’acceptent pas de se retrouver aux côtés de celui qui prétend que « le comportement homosexuel est inférieur au comportement hétérosexuel »… un certain Christian Vanneste !

  • Le vendredi 13, j’adore !

    Il y a des jours où je me demande ce que je vais bien pouvoir écrire sur mon blog. C’est le cas aujourd’hui ! Plutôt que de sécher, je vais simplement vous résumer ma journée d’hier et ce que je compte faire aujourd’hui.
    Un vendredi 13, j’adore ! En fait le 13 est mon chiffre fétiche comme pour ma copine Sheila… ce dont vous devez vous foutre et je vous comprends ! Mais je meuble…
    Ceci dit, jeudi a été une journée intéressante. Plusieurs réunions avec mes services des solidarités à Vigneux-sur-Seine puis dans l’après-midi j’ai repris mon cher RER D qui bien sûr est arrivé en retard. Rien d’anormal. La routine quoi !
    Direction le Conseil national du sida où j’ai assisté à ma première réunion – je n’ai été nommé dans cette instance présidée par Willy Rozenbaum que le 29 décembre dernier par le Premier ministre. Je ne vous dévoilerai pas la teneur des débats qui sont confidentiels. Je vous dirai juste que je suis intervenu pour m’inquiéter des attaques que subit la politique de réduction des risques chez les toxicomanes. Cette politique donne des résultats extraordinaires et a fait s’effondrer les contaminations au VIH chez nombre d’usagers d’héroïnes qui sont moins de 3% des nouveaux cas dépistés après avoir été plus de 25% des cas de sida dans les années 90. Une politique exemplaire initiée par Michèle Barzach, puis développée par Simone Veil et Philippe Douste-Blazy. Ces résultats sont étonnants et pourtant certains députés, parmi les plus réac, passent leur temps à remettre en cause cette politique efficace.
    Muriel Schor, conseillère du 17ème et vice-présidente d’Aujourd’hui, Autrement est venue me chercher au CNS pour assister aux vœux de Xavier Bertrand, le ministre de la santé et solidarité. L’occasion de retrouver Xavier pour lequel j’ai beaucoup d’estime mais aussi Antonio Ugidos directeur du CRIPS, mon amie Cécile Renson, conseillère de Paris, le professeur Françoise Forette et bien d’autres …
    Et ce vendredi 13 commencera par une interview sur Vivre FM dès 8h30, des interviews, un déjeuner avec la comédienne Charlotte Vallandrey à la Porte Dorée et bien sûr le dîner de Paris Autrement au Gai Moulin où Françoise de Panafieu passera à l’apéro. Bref, une beau vendredi en perspective… Le vendredi 13, j’adore !
    PS : Petit message personnel. Merci à Guillaume pour le magnifique CD de James Blunt. J’écoute en boucle en écrivant ce post « You’re Beautiful » et « Goodbye my lover »…

  • Fin de vie : le gouvernement doit arrêter de faire l’autruche !

    L’hebdomadaire la Vie publie aujourd’hui les décrets d’application de la loi sur la fin de vie d’avril 2005. Ils devraient paraître au journal officiel début février et sont actuellement devant le Conseil d’Etat. Ces décrets définissent notamment les conditions des directives anticipées pour les cas où des patients seraient hors d’état d’exprimer leur volonté. Ces directives devront dater de moins de trois ans et être signées par deux témoins.
    Les textes, s’ils étaient publiés en de tels termes, posent bien des problèmes.
    D’abord, les directives ne valent pas un testament de vie car elles restent seulement indicatives. En effet, une équipe médicale qui se refuse à les appliquer le peut toujours, car c’est cette même équipe qui seule décide comme le précise les décrets !
    Cette interprétation confirme que la fin de vie demeure une question médicale alors qu’elle est d’abord une affaire morale, éthique, philosophique pour chacune et chacun d’entre nous.
    D’autre part, la proposition d’un registre national des directives anticipées qui aurait été facilement consultable par les médecins - et donc opposable - n’est pas retenue. Un vrai handicap pour connaître rapidement la volonté d’un patient.
    Enfin, ces décrets, s’ils sont adoptés en l’état, démontreront le décalage croissant des pouvoirs publics avec les aspirations des Français qui souhaitent majoritairement devenir maîtres de leur fin de vie. Ces textes étonnent même dans le contexte actuel avec les affaires Humbert et Chanel qui sont de nouveau au devant de la scène médiatique.
    Il m’apparaît donc urgent que le gouvernement lance ce débat sur la fin de vie que je réclamais récemment. Il ne peut plus continuer à faire l’autruche sur un sujet aussi important qu’est la fin de leur vie pour beaucoup de nos concitoyens.

  • Dernières inscriptions pour le dîner de nouvelle année de vendredi

    C’est ce soir que s’arrêtent les inscriptions pour le dîner de Paris Autrement, section parisienne d’Aujourd’hui, Autrement. Nous ne pourrons malheureusement pas accueillir celles et ceux qui ne seront pas inscrits. Alors, si vous souhaitez venir vendredi au dîner de rentrée au Gai Moulin, merci de vous inscrire auprès d’Anne-Marie. Nous avons réussi à obtenir du restaurateur quelques places supplémentaires, même si nous serons un peu serrés !
    Je serais vraiment très heureux de vous retrouver pour cette soirée conviviale où nous fêterons dignement cette nouvelle année.

  • Mon 8ème vœu pour 2006 : que l’homophobie recule !

    Je ne veux pas faire un vœu pieux. Mais je pense malheureusement qu’il reste encore du chemin à faire pour aboutir à une société ouverte et tolérante.
    J’espère que les propos inacceptables de Christian Vanneste seront condamnés par la justice. Un élu se doit de ne pas attiser la haine. Nous serons bientôt fixés par le prononcé de la décision du tribunal de Lille fin janvier. Ce procès auquel j’ai témoigné contre Vanneste m’a valu quelques lettres d’insultes ou d’intimidations. J’ai même reçu d’Allemagne des dessins abominables faits par les nazis représentant les homosexuels dans des postures infamantes et quelques moyens de les rééduquer...
    Mais ce n’est rien à côté de cette lettre d’un certain Jean Rigal de Sucy-en-Brie du 14 décembre 2005, envoyée avec copie à Monsieur Christian Vanneste. C’est celle d’un père dont le fils est mort du sida. Je vous en livre des extraits :
    « Lorsque mon fils, à la fin de son adolescence, s’est dit ou reconnu homosexuel, il m’a été impossible de lui exposer que le tabou qui pesait sur ce comportement, en fait protégeait les homosexuels. Il fréquentait un monde qui probablement prenait mes vues pour des bêtises de vieux con. Or, ce n’est pas un mystère : l’homosexualité a toujours été le vecteur primordial des maladies sexuellement transmissibles.
    Mon fils est décédé. Est-il besoin de vous dire de quoi il est mort ?
    Je regrette d’avoir à vous le dire, mais les gens qui parlent comme vous portent dans ce drame une responsabilité tout à fait comparable à celle des vendeurs du sang contaminé.
    Et je suis exaspéré par les gémissements perpétuels des homosexuels. Et par leur exhibitionnisme….
    »
    Je crois que ce n’est pas la peine de rajouter un commentaire. Vous pouvez d’ailleurs retrouver un florilège actualisé de propos homophobes qui m’ont été adressés sur mon site. Cliquez ici.


  • Mon interview dans Le Mague

    En cliquant sur ce lien, vous pouvez retrouver l’interview que j’ai donnée à Cali Rise pour le journal Le Mague.
    A noter que ce site concourt pour le titre de meilleur blog de l’année 2005. Ce sera aussi l’occasion pour celles et ceux qui ne connaissent pas ce blog passionnant de le découvrir !
    Bonne lecture.


  • Mon 7ème vœu pour 2006 : un débat national sur la 6ème République

    Aujourd’hui, je me réjouis de la libération de Bernard Planche. Reste Ingrid à laquelle nous pensons tous les jours. Elle doit vivre l’enfer !
    J’ai entrepris, en fin d’année dernière, de faire quelques vœux pour 2006 dont celui de la libération d’Ingrid. La tradition nous permet de continuer nos vœux jusqu’à la fin du mois de janvier. Vous me connaissez. Je ne vais pas m’en priver !
    La semaine écoulée a permis de remettre le président de la République au centre de notre vie politique. Quoi de plus normal : il est au coeur de notre système.
    Mais comme beaucoup, face aux déluges de promesses qui nous ont été faites, j’ai ressenti comme un malaise. Certes, je n’irai pas aussi loin que l’un des bras droit de Sarko, Patrick Devedjian qui, dans une très longue interview ce week-end à Libération estime que le président « a toujours récupéré les idées du jour, il est plastique. » Mais, je pense qu’il faut arrêter de faire des promesses qu’on ne tiendra pas. Les Français ne le supportent plus. Promettre ainsi que la SNCF et la RATP n’utiliseront plus de pétrole dans 20 ans semble une annonce pour le moins prématurée et hasardeuse… Même si on ne peut que le souhaiter.
    Le président a abordé les institutions pour nous annoncer un énième rafistolage. Avec mes amis d'Aujourd'hui, Autrement, j’émets donc le vœu qu’on cesse ces petites modifications pour lancer un grand débat national sur nos institutions. Sortir de l’hypocrisie institutionnelle dans laquelle nous sommes – un régime présidentiel qui ne veut pas dire son nom – et oser proposer une 6ème République serait un signal fort. Un bel héritage que pourrait nous léguer Jacques Chirac avant de quitter la scène politique après plus de 45 ans de bons et loyaux services dans les plus prestigieux postes de la République !