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étienne apaire

  • Terrible échec de la politique française contre les drogues !

    Selon l’enquête Espad (European school survey project on alcohol and other drugs), la consommation d’alcool, de tabac et de substances illicites a littéralement explosé en France entre 2007 et 2011.
    Alors qu’Etienne Apaire a été nommé président de la MILDT en 2007 et a mené son action durant les années étudiées, le constat est édifiant. Alors encore que le président de la MILDT assurait que la consommation de cannabis avait diminué grâce à sa politique du tout répressif, on se rend compte, au contraire que la France est de nouveau en tête pour la consommation de cannabis avec une hausse de la consommation entre 2007 et 2011 de 24% ; de 67% pour l’alcool et de 38% pour le tabac.
    Faisant fi de toutes les critiques contre son positionnement idéologique qui ne prenait pas en compte la notion de santé, M. Apaire laisse un terrible bilan alors qu’il osait encore pavoiser il y a quelques semaines en prétendant contre toute réalité objective la réussite de sa politique.
    5 ans années de perdues et de remise en cause des principes qu’avait minutieusement développés Nicole Maestracci quand elle dirigeait la MILDT. Aujourd’hui, il devient urgent d’avoir une autre politique des drogues qui plutôt que de faire de la morale se batte certes contre la répression des grands trafiquants mais s’appuie surtout sur des principes de santé public et aide les usagers à se sortir de leur dépendance plutôt que de les considérer comme de dangereux criminels…

  • Lettre ouverte au président de la MILDT

    Monsieur le Président,

     

     

    Vous êtes à la tête de la MILDT depuis maintenant plus de deux ans. C’est, nous semble-t-il, un délai raisonnable pour vous faire nos observations - objectives - quant à votre action à la tête de cette structure.

     

    Aujourd’hui, je ne peux que constater que la politique de réduction des risques (RDR) ne fait véritablement plus partie des priorités d’actions de la MILDT. On ne peut évidemment que le déplorer.

     

    Je ne vais pas vous énumérer une litanie de chiffres, vous connaissez les résultats de cette politique : chute du nombre de décès par overdose (divisé par 5 entre 1994 et 2002), diminution très forte des contaminations au VIH/sida chez les usagers de drogues (2% des nouvelles contaminations aujourd’hui contre 40% au début des années 90 avant l’arrivée du Subutex)…

     

    La réduction des risques a fait ses preuves, à tel point que, 15 ans après le début de sa mise en œuvre, cette politique a été consacrée par la loi en 2004 : le Code de la santé publique consacre le principe de la réduction des risques et lui donne pour objectifs de « prévenir la transmission des infections, la mortalité par surdose par injection de drogue intraveineuse et les dommages sociaux et psychologiques liés à la toxicomanie par des substances classées comme stupéfiants ».

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