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Pourquoi avoir Naren Dramodi comme invité d’honneur le jour où l’on célèbre la révolution démocratique ???
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"Victoria and Abdul", un film bouleversant drôle et tendre...
Mon retour de vacances m’a permis de voir un merveilleux film, Victoria and Abdul.Ce film de Stephen Rears mérite d’être vu et revu. L’histoire vraie d’une amitié que je qualifierai d’amoureuse entre la reine Victoria dans les derniers temps de sa vie et un simple fonctionnaire indien, Abdul Kareem.Cette histoire singulière ne fut que récemment découverte par le grand public, car elle choqua tellement l’entourage de la reine vieillissante et notamment son fils si pressé de lui succéder que, dès la mort de Victoria, outre que Abdul fut renvoyé immédiatement et sans ménagement en Inde, toutes les preuves de cette amitié si particulière furent détruites.C’est la récente découverte du journal de Abdul qui va permettre de rendre publique cet idylle amical entre un Indien musulman et l’impératrice des Indes.Ce film est magistralement interprété par l’iconique Judi Dench et le non moins remarquable Ali Fazal. -
Viceroy’s house, l’histoire tragique de la création de l’Inde et du Pakistan
Un long vol pour San Francisco a au moins l’avantage de me permettre de visionner des films récents que, vie militante oblige, je n’ai jamais le temps de voir en cinéma. J’ai donc pu apprécier le bouleversant film historique Viceroy’s house réalisé par Gurinder Chadha !
Le pitch, est-ce besoin de vous le rappeler ? Après 300 ans en Inde, les Anglais annoncent qu’ils vont enfin quitter cette colonie.
Un nouveau vice-roi a été nommé pour assurer le changement.
Arrière-petit-fils de la reine Victoria, Lord Mountbatten, est ce vice-roi - il a déjà libéré la Birmanie.
Après tant d’années de lutte pour abolir le joue anglais, à la veille de cette partition, la haine entre Hindous, Sikhs et musulmans est à son comble ! Le vice-roi a donc la responsabilité immense de décider les conditions de la partition entre Inde et Pakistan.
Ce film retrace magistralement la complexité de cette indépendance avec un vice-roi humain et compréhensif magistralement interprété. Face aux meurtrières luttes communautaires, et pas informé que Churchill a en fait prévu de longue date la partition, Lord Mountbatten accélère le processus et malgré la désapprobation du sage Ghandi.
Au delà de la fidèle fresque historique, ce film narre aussi une émouvante histoire d’amour entre une musulmane et un hindou. Une histoire impossible qui rend ce film attachant et déchirant.
14 millions de personnes furent déplacées. Un million de personnes tuées.
Au final, un film sur la naissance de deux États sur fond d’immenses drames humains. -
Condamner les propos du ministre indien sur "l'homosexualité, maladie de l'étranger"
Communiqué de presse du 05 juillet 2011
Jean-Luc Romero, sidéré et en colère, après les scandaleux propos du ministre de la santé indien qui assimile l’homosexualité à une maladie venue de l’étranger.
Il demande à Alain Juppé de condamner ces propos au nom dela France.Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida et auteur d’un très récent livre sur les relations entre homosexualité et politique (Homopoliticus), se dit sidéré par les propos tenus par le ministre de la santé indien qui a déclaré, lors d’une conférence de presse centrée sur la lutte contre le sida, que « les relations sexuelles entre homme étaient anormales ». Il a ajouté : « c'est une maladie venue d'autres pays » et s’est même inquiété de voir l'homosexualité, « se répandre rapidement dans [le] pays ». Ces paroles sont évidemment totalement inacceptables et intolérables. Elles sont de nature à justifier les discriminations, voire même à provoquer des violences homophobes.
Jean-Luc Romero tient tout de même à rappeler que, depuis 1992, l’OMS ne classe plus l’homosexualité parmi les maladies mentales et qu’en 2008, l’ONU a lancé un appel historique à la dépénalisation de l’homosexualité ! Des éléments que le ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, pourraient par exemple rappeler à ce ministre, via une condamnation très ferme de ses propos au nom de la France. Le président d’ELCS vient de le saisir à cet effet.
Alors que l’Inde est aujourd’hui l’un des 15 membres du conseil de sécurité, il est clair, pour Jean-Luc Romero, que, si l’Inde prétend devenir membre permanent de l’ONU, comme son statut de grande puissance pourrait le lui permettre dans le cadre d’une réforme à venir, il lui faudra commencer par contrôler l’expression de ses ministres, singulièrement celui de la santé !
Jean-Luc Romero affirme que, plus globalement, ces propos, tenus par un ministre d’un pays majeur sur la scène mondiale, sont le symbole de l’énorme travail qui reste à accomplir pour l’acceptation et le respect des droits des LGBT dans le monde. Pour mémoire, malgré la mobilisation internationale, plus de 80 pays dans le monde considèrent encore l'homosexualité comme un délit …
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