« Heureusement, elle n’a pas souffert » de Bruce Toussaint, pour que le deuil ne soit plus tabou…
En peu de temps, le célèbre journaliste de BFMTV Bruce Toussaint a été confronté à la mort de son papa et de sa maman. Ces deuils l’ont atteint au plus profond de son être. Il constate qu’à presque 50 ans, on peut se sentir orphelin et perdu, tel l’enfant que nous restons toujours, suite à la mort de ses parents. En fait, on ne s’en remet vraiment jamais.
La mort, je la fréquente depuis mon adolescence et j’aurai l’occasion de vous en parler longuement dans mon prochain livre Le serment de Berne. C’est dire à quel point, les questionnements de Bruce Toussaint sont ceux qui m’accompagnent et m’animent depuis si longtemps. Cette honte qui nous envahit dans les semaines qui suivent un décès et où nos proches ne comprennent pas qu’on ne passe pas à autre chose. A autre chose, cette phrase si insupportable, même si elle part d’un bon sentiment. Comment zapper la mort d’un être cher ? Elle vous poursuit une vie entière. Toujours ! L’auteur, avec pudeur, mais sans tabous, nous plonge dans son désespoir. Dans son impossibilité, ô combien compréhensible, à passer à autre chose. Mais outre nous partager ce drame intime afin d’être utile à celles et ceux qui se retrouvent dans cette situation – nous toutes et nous tous ! -, il esquisse de propositions pour « faciliter » le deuil dans notre société contemporaine qui se veut si éloignée de la mort. Certaines rejoignent celles que je porte depuis tant d’années, comme l’extension du congé d’accompagnement d’un proche mourant ou le congé pour décès d’un proche.
Ne ratez pas cette lecture, qui outre être utile, fait tomber un tabou et aide… Vraiment !