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deuil

  • « Heureusement, elle n’a pas souffert » de Bruce Toussaint, pour que le deuil ne soit plus tabou…

    En peu de temps, le célèbre journaliste de BFMTV Bruce Toussaint a été confronté à la mort de son papa et de sa maman. Ces deuils l’ont atteint au plus profond de son être. Il constate qu’à presque 50 ans, on peut se sentir orphelin et perdu, tel l’enfant que nous restons toujours, suite à la mort de ses parents. En fait, on ne s’en remet vraiment jamais.
    La mort, je la fréquente depuis mon adolescence et j’aurai l’occasion de vous en parler longuement dans mon prochain livre Le serment de Berne. C’est dire à quel point, les questionnements de Bruce Toussaint sont ceux qui m’accompagnent et m’animent depuis si longtemps. Cette honte qui nous envahit dans les semaines qui suivent un décès et où nos proches ne comprennent pas qu’on ne passe pas à autre chose. A autre chose, cette phrase si insupportable, même si elle part d’un bon sentiment. Comment zapper la mort d’un être cher ? Elle vous poursuit une vie entière. Toujours ! L’auteur, avec pudeur, mais sans tabous, nous plonge dans son désespoir. Dans son impossibilité, ô combien compréhensible, à passer à autre chose. Mais outre nous partager ce drame intime afin d’être utile à celles et ceux qui se retrouvent dans cette situation – nous toutes et nous tous ! -, il esquisse de propositions pour « faciliter » le deuil dans notre société contemporaine qui se veut si éloignée de la mort.  Certaines rejoignent celles que je porte depuis tant d’années, comme l’extension du congé d’accompagnement d’un proche mourant ou le congé pour décès d’un proche.
    Ne ratez pas cette lecture, qui outre être utile, fait tomber un tabou et aide… Vraiment !

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  • Maman, déjà 3 mois...

    Maman, déjà 3 mois...
    Comme Chris, plus vivante que jamais...
    #covi̇d19
    #alzheimer #cancer #dmla #Bethune

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  • Hommage au Brigadier Arno Mavel, au Lieutenant Cyrille Morel et à l'adjudant Rémi Dupuis

    Pensées pour les trois gendarmes lâchement tués en intervenant contre des Violences conjugales.
    Hommage au
    Brigadier Arno Mavel, 21 ans
    Lieutenant Cyrille Morel, 45 ans
    L'adjudant Rémi Dupuis, 37 ans.
    Condoléances pour leurs familles, leurs proches et leurs collègues.

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  • Débat sur le deuil aux universités d'été EELV-Générations à Pantin

    Ce samedi, en fin de journée, je participe au débat sur le deuil organisé aux universités d'été EELV-Générations à Pantin.

    elle,jean luc romeromichel,deuil,pantin

  • J-1 : Extrait de Plus Vivant que Jamais sur le deuil...

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  • Extrait de Plus Vivant que jamais...

    Dans ce contexte particulier certains d'entre nous ont perdu brutalement l'être aimé. Comment faire face à l'inacceptable ? #PlusVivantQueJamais

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  • Christophe, 14 mois déjà. ...

    Le deuil c’est tous les jours.
    Mais chaque mois, à chaque anniversaire, de la mort de Chris, la douleur est différente. Encore plus intense, peut-être.
    Déjà 14 mois que tu nous as quittés. Mon cœur est toujours empli de toi. Nos combats, je les mènes pour deux... Pensez à lui.

  • Trois mois... Trois mois déjà, trois mois seulement que Chris nous a quittés.

    Trois mois... Trois mois déjà, trois mois seulement que Chris nous a quittés...
    Certains voudraient que, désormais, tout soit rentré dans l’ordre. Que je fasse semblant d’aller formidablement bien. Pour un militant, de surcroit élu, la dignité exigerait de passer à autre chose...
    Aujourd’hui, j’ai envie de pousser un coup de gueule.
    Car comment, après trois petits mois, après un tsunami qui a dévasté ma vie au point de m'en demander désormais le sens, il faudrait reprendre une vie personnelle, militante, élective « normale ».
    La mort de Chris a non seulement des conséquences personnelles évidentes, mais aussi militantes quand on se rappelle tout ce qu’il a fait avec tant d’abnégation contre le sida, pour une fin de vie digne et pour l’égalité. Il faudrait rayer tout cela d’un trait. Et dès maintenant...
    Au bout de trois mois, oui, je suis choqué de recevoir des messages de gens souvent bien attentionnés qui me disent qu’il faut enfin avancer. Que le temps du deuil est désormais terminé.
    Si je les écoutais, ce serait en quelques semaines le reniement des 11 années de vie commune avec Chris. Ce serait faire peu de cas de ce qu’il était, des combats qu’il a menés avec tant de détermination.
    Dans nos sociétés, le deuil semble interdit et j’ai reçu beaucoup de témoignages émouvants allant dans ce sens. Au-delà de ma douleur, il faudrait en plus la cacher. En avoir honte !
    Ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas pour moi, ni pour celles et ceux qui ont perdu un être très cher, de ne vivre que dans la nostalgie. Mais il faut que notre société entende que faire son deuil est le seul moyen de rester ou de revenir dans le monde des vivants. Et que cela prend forcément du temps.
    Faire son deuil ne veut pas dire se plaindre.
    Faire son deuil veut dire que chacun comprenne que cette étape mérite d’être respectée et surtout comprise.
    Depuis la mort de Chris, je n’ai jamais cessé mes activités notamment militantes. Je le fais pour lui, pour nous et pour ces causes qui nous dépassent.
    Mais comme toutes celles et tous ceux qui sont choqués, je demande le simple respect de nos propres cheminements, de nos acceptations.
    J’écris cela non pour demander une quelconque indulgence. Je suis un battant Demander seulement que je puisse à mon rythme accepter l’inacceptable : la mort de mon mari, de ma moitié d’orange. Est-ce tant demander ?
    Car croyez-le bien, comme tous ceux qui sont frappés par la mort d’un être cher, nous ne souhaitons que faire nôtre cette merveilleuse citation d'Albert Camus :
    « Au milieu de l’hiver, j’ai découvert en moi un invincible été. »
    Mais pour y arriver, il faut qu’on m'en laisse le temps et qu’on respecte mon cheminement.
     
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