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jean leonetti - Page 3

  • La mission Léonetti accouche d’une souris avortée

    Communiqué du 2 décembre 2008
    La Mission Leonetti accouche d’une souris avortée :
    Rien ne sera fait pour abréger les souffrances intolérables … mais que les malades se rassurent, ils seront observés !
    L’ADMD juge que les pouvoirs publics, encore une fois, se moquent des Français qui réclament une loi de liberté.


    Alors qu’après les drames vécus par Chantal Sébire et Rémy Salvat, les Français étaient en droit d’attendre des pouvoirs publics la possibilité, pour ceux qui le souhaiteraient, d’abréger dignement leurs souffrances qu’ils jugent intolérables pour eux-mêmes, la mission conduite par Jean Leonetti conclut sur une proposition accessoire : la création d’un observatoire des fins de vie, dont on sait qu’il ne peut être qu’une mesure d’accompagnement telle qu’elle existe déjà aux Pays-Bas et en Belgique, pays où est légalisée l’euthanasie.
    Cet observatoire, à la lumière des milliers de cas de morts douloureuses, aura tôt fait de constater que la loi actuelle, si elle permet, en évitant tout acharnement thérapeutique, de ne pas prolonger au-delà du raisonnable (« obstination déraisonnable ») des patients en fin de vie, ne permet toutefois pas à ceux qui le souhaitent d’accélérer leur mort alors que leurs jours sont comptés et que la vie n’est plus que de la survie. Tout au plus peuvent-ils accéder à un « laisser-mourir » dont on sait, après le drame vécu par la famille Pierrat, combien il peut être insoutenable pour le patient et pour les proches.
    Il faudra donc, dans quelques années, réviser la loi actuelle. Mais d’ici-là, combien de Françaises et de Français auront connu une fin cauchemardesque, alors que leurs volontés ne seront pas respectées et que l’accès aux unités de soins palliatifs leur sera refusé ?
    Jean Leonetti, préoccupé par faire la promotion de son nouveau livre opportunément publié 1 semaine avant la remise de son rapport, fait perdre un temps précieux à la France. Et de nombreux Français n’ont malheureusement plus le temps d’attendre. Ils sont condamnés à mourir dans des circonstances qu’ils ne souhaitent pas et indignes d’un pays prétendument civilisé.
    Notons néanmoins la proposition d’un congé de fin de vie, idée suggérée par Jean-Luc Romero lors de son audition par Jean Leonetti le 4 juin 2008, même si elle est vouée à l’échec puisque Jean Leonetti propose de faire payer les entreprises plutôt que de faire agir la solidarité nationale.


    Une réunion réunissant les parlementaires favorables à une modification de la loi sur la fin de vie, dont Laurent Fabius, Henriette Martinez, Marie-Christine Blandin et Alain Fouché, sera organisée par Jean-Luc Romero, président de l’ADMD, le mercredi 10 décembre 2008. Une conférence de presse sera tenue à la suite, à 10h30, à l’Assemblée Nationale, à l’initiative d’Henriette Martinez.

    Voir ma réaction dans Le NouvelObs.com (ici)

  • A 12h50 sur M6

    Logo-M6.svg.pngReportage à 12h50 sur M6 à l'occasion de la soirtie du rapport Léonnetti qui a été remis ce matin à 11 heures au 1er ministre. Vous m'entendrez dire ma colère dans ce reportage.

  • Léonetti : soumis au secret médical ou au dessus des lois ?

    Communiqué du 25 novembre 2008
    Le dossier médical de Chantal Sébire, pourtant protégé par le secret professionnel, circulerait-il dans les allées du pouvoir ? Les opposants à l’évolution de loi sont-ils prêts à tout ?
    Le député Jean Leonetti critique la médiatisation qu’avait choisie Chantal Sébire pour elle-même … en lui consacrant un chapitre de son dernier livre !



    Alors que les Français pensent que le secret médical doit être absolu, ils découvrent depuis le décès de Chantal Sébire que certains médecins s’accordent le droit de discourir et de publier des livres traitant de la maladie d’une personne qu’ils n’ont jamais rencontrée. Ce sont-ils alors procurés son dossier médical ?
    Untel indique que Chantal Sébire se serait soignée uniquement en avalant des cachets d’aspirine. Un autre nous indique, depuis les palais de la République, qu’elle était mal soignée par son médecin et que si elle était venue le voir, lui, elle serait aujourd’hui guérie.
    Aujourd’hui, pour la promotion de son nouveau livre, Jean Leonetti indique que Chantal Sébire n’était pas atteinte d’une maladie incurable. Veut-il donc dire que le médecin de Chantal Sébire est incompétent, alors que celui-ci – il le rappelle aujourd’hui – confirme que sa patiente n’était pas opérable ? Qui connait le mieux le dossier de Chantal Sébire ? Son médecin ou un député ?
    Jean-Luc Romero, président de l’ADMD, demande donc que le Conseil de l’Ordre des médecins demande à celles et ceux qui s’expriment sur ce cas d’indiquer qui leur a communiqué les informations qui leur permettent de s’exprimer ainsi et les rappelle à leurs obligations en matière de secret professionnel.
    Notons également que Jean Leonetti critique la médiatisation de son propre cas qu’avait décidée Chantal Sébire elle-même … et lui consacre une partie de son nouveau livre.
    Finalement, la mission d’évaluation conduite par Jean Leonetti, dont on sait qu’elle accouchera d’une souris, aura au moins permis l’écriture de quelques livres pour des auteurs prêts à utiliser n’importe quel argument pour empêcher toute évolution de la loi sur la fin de vie.

  • Spécial euthanasie dans Femme actuelle

    logo femme-actuelle.pngLe magazine le plus lu en France, comme il aime le rappeler en couverture, Femme Actuelle, consacre cette semaine son dossier à l’euthanasie. A quelques jours du dépôt du rapport de la mission Léonetti, un point est réalisé par l’équipe du magazine sur la fin de vie. Plusieurs interviews - notamment celle de la jeune Clara Blanc qui était intervenue au 17ème congrès mondial des associations pour le droit de mourir dans la dignité - complètent ce dossier.

  • La mission Léonetti va accoucher d’une souris !

    Hier, suite à l’audition de la ministre de la justice par la mission Léonetti, j’ai publié au nom de l’ADMD le communiqué suivant.


    Communiqué du 9 octobre 2008

    La mission sur la fin de vie s’apprête à accoucher d’une souris :
    Rachida Dati pense que c’est aux seuls juges de décider de la fin de vie, et pas au patient, et propose, plutôt que de permettre à chacun de devenir maître de son propre parcours de fin de vie, d’observer les patients souffrir … sans rien faire pour les soulager !



    La déclaration de Rachida Dati sur le caractère exceptionnel des fins de vie douloureuses, à l’occasion de son audition par la mission conduite par Jean Leonetti, démontre son ignorance parfaite et très inquiétante des réalités quotidiennes des Françaises et des Français. Par ailleurs, elle souhaite mettre les patients sous la tutelle des juges, comme si la personne qui souffre devenait un irresponsable majeur, risquant de créer ainsi par ailleurs une rupture de l’égalité entre les citoyens, selon le tribunal qui aura à connaître de la situation particulière d’un patient.
    Rappelons à Rachida Dati que les opposants à la loi de liberté que nous prônons indiquent eux-mêmes le chiffre effarant de 10 000 euthanasies clandestines en France chaque année. Et combien de personnes en fin de vie qui réclament leur délivrance d’un corps devenu insupportable ?France 5 revu et corrigé jlrgorse léonetti mars08.jpg
    Face à l’absurdité humaine du maintien en vie de personnes qui réclament le droit d’abréger leurs souffrances, face aux dérives engendrées par la situation actuelle de non-droit, l’ADMD réaffirme la nécessité d’ouvrir un véritable débat national, comme c’est aujourd’hui le cas dans la pourtant très catholique Espagne, et non une discussion en catimini au sein d’une mission parlementaire dont on sait qu’elle ne débouchera sur rien. Ensuite, il conviendra de légiférer en faveur d’une loi de liberté comprenant un vaste plan de réforme des soins palliatifs, aujourd’hui inaccessibles à la grande majorité des Français (85% en sont exclus par manque de moyens), et un volet légalisant l’euthanasie, comme ce fut fait aux Pays-Bas, en Belgique et, encore récemment (février 2008), au Luxembourg.


    Jean-Luc Romero
    Président de l’ADMD

    Lire ma réaction sur les sites de l'AFP (ici), France 24 (ici), TV 5 (ici), Dabio.net (ici), Les Echos (ici), Atlas Vista (ici), Santé.fr (ici), Yahoo (ici)et Le Figaro (ici) et 20 Minutes (ici).

  • Interview pour le Point.fr

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    J’ai répondu, cette semaine, à une interview pour lePoint.fr sur l’euthanasie. Cet entretien, intitule « une loi sur l’euthanasie protégerait les gens », me permet de faire le point sur les travaux de la commission Léonetti qui doit rendre ses conclusions en novembre prochain. J’y fais part de mon inquiétude quant à des conclusions dont on sent bien qu’elles ne seront pas à la hauteur de l’attente des français…
    Mais espérons encore ! Et continuons notre travail de mobilisation pour faire entendre raison à nous gouvernants : les Français veulent une loi de liberté !
    Vous pouvez lire l’interview
    en cliquant ici.

  • Bureau national de l’ADMD ce soir

    Le dernier bureau national de l’ADMD se réunira ce lundi soir à partir de 19 heures. Ce sera sa dernière réunion avant la pause estivale.
    L’occasion de faire le point sur l’organisation du congrès mondial et de la journée mondiale pour le doit de mourir dans la dignité du 2 novembre prochain qui sera lancée au Trocadéro en présence de nombreuses personnalités.
    Nous ferons aussi le point sur la mobilisation politique pour obtenir enfin une loi permettant l’aide active à mourir sans oublier les travaux de la commission Léonetti.

  • Mon audition à l’Assemblée nationale

    Mercredi, en ma qualité de président de l’ADMD, j’étais auditionné par la mission sur la fin de vie que préside le député UMP Jean Léonetti à l’Assemblée nationale. J’avais souhaité être entouré de Claudine Lassen, responsable médicale de l’association et de Philippe Lohéac.AN.JPG
    Ce fut un exercice difficile pour moi car je commençais mon nouveau traitement ce jour là, mais je crois avoir réussi à donner le change pour défendre notre revendication : une loi de liberté pour tous les Français. La vidéo intégrale peut être visionnée sur le site de l’Assemblée nationale en cliquant ici.
    Lire aussi l'article de Romandie.com qui reprend la dépêche AFP parue après mon audition en cliquant ici.

  • Audition devant la mission Léonetti

    1205574636.jpgEn fin d’après-midi, à l’Assemblée nationale, je répondrai aux questions des quatre parlementaires de la mission Léonetti sur la fin de vie.
    Cette audition, qui devrait être diffusée sur la chaine parlementaire LCP-AN et sur le site de l'Assemblée nationale, me permettra de défendre la proposition de l’ADMD qui réclame la légalisation de l’aide active à mourir selon certaines conditions. J’essaierai de démontrer la nécessité d’une loi qui protège, évite les dérives et rassure chacun sur les conditions de sa fin de vie. J’espère que les membres de la commission, qui ont montré pour l’instant une hostilité à toute législation qui copierait les modèles belges et néerlandais, sauront entendre avec objectivité la position de l’ADMD qui n’avait pas été entendue officiellement lors de la précédente mission qui avait abouti à la loi Léonetti. Rappelons qu’à cette époque sur 81 auditions, seule une personne avait défendu la légalisation de l’euthanasie alors qu’elle elle réclamée par plus de 80% des Français…

  • Audition de Paul et Danièle Pierra

    1533342185.jpgJe vous conseille de visionner la remarquable et émouvante intervention de Paul et Danièle Pierra devant la mission parlementaire sur la fin de vie sur le site de l’Assemblée nationale.
    Vous pouvez la voir en cliquant ici.

  • L'ADMD sera auditionnée !

    Dans une lettre reçue au siège de l’ADMD le mardi 13 mai, Jean Leonetti m' informe que je serai prochainement auditionné par la Mission d’évaluation de la loi relative aux droits des malades et à la fin de vie.
    "Il est évident que je ne manquerai pas de vous auditionner pour entendre votre témoignage sur ce sujet et une date devrait vous être proposée prochainement à cet effet", écrit-il.
    Merci à toutes celles et à tous ceux qui, par les lettres qu’ils lui ont fait parvenir, ont rappelé l’existence de l’ADMD à Jean Leonetti et lui ont prouvé, une fois encore, combien nous étions mobilisés en faveur de la loi de liberté qu’attendent des millions de Français

  • La mission Leonetti est-elle partisane ?

    Au nom de l’ADMD, j’ai envoyé une lettre au Premier ministre afin de lui faire part de notre inquiétude quant au manque de pluralisme de la mission d’évaluation de la loi de 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie qu’il a confiée à Jean Léonetti, dont 3 membres sur les 4 ont déjà fait part de leur opposition à toute législation légalisant l’aide active à mourir.1205574636.jpg
    Par ailleurs, à ce jour, les seules personnes auditionnées sont des défenseurs de la législation actuelle.
    A n’entendre que les partisans du statu-quo, la France conservera un dispositif législatif largement imparfait qui a engendré des drames comme celui de Chantal Sébire, des exils comme celui de Maïa Simon, des inquiétudes comme celle de Clara Blanc, des appels de détresse comme ceux de ces milliers de Français qui souffrent et qui ne sont pas entendus des médias.
    Les 45.500 membres actifs de l’ADMD méritent que leur association soit auditionnée, au même titre que celles qui, à ce jour, ont déjà été entendues et qui, d’une même voix, pensent qu’il est préférable de ne rien faire.

  • La commission Léonetti doit auditionner l’ADMD

    Jean Léonetti a été chargé par le Premier ministre d’une mission d’évaluation de la loi n°2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie.
    Les Françaises et les Français attendent une évolution de la loi actuelle afin de répondre à l’ensemble des parcours de fin de vie en tenant compte du choix individuel, dans un esprit républicain et laïque.1205574636.jpg
    Le rapport que remettra le député Léonetti à l’issue de ses travaux sera apprécié non seulement au regard de ses conclusions, mais également de la pluralité des personnes auditionnées.
    A cet égard, je viens d’écrire à M. Léonetti, en ma qualité de président de l’ADMD, pour lui demander de me communiquer le calendrier de ses travaux et la liste des personnes reçues et à recevoir. Alors que la précédente mission n’avait pas cru bon d’auditionner le président de l’ADMD de l’époque, il serait aujourd’hui inconcevable qu’un tel « oubli » se reproduise d’autant que l’ADMD est de loin la plus grande association française qui travaille sur la fin de vie avec plus de … 45.000 adhérents !
    Lire ma réaction dans Libération à l'enquête sur l'affaire Sébire et l'article sur la mission Léonetti en cliquant ici.