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  • Journée mondiale contre l'homophobie

    Ce mardi 17 mai, se déroule la journée mondiale contre l'homophobie.
    Une journée pour prévenir mais aussi pour rappeler que l'homophobie reste un terrible fléau dans notre société. Même dans le pays, où les homosexuels peuvent se marier...
    Les manifestations sont nombreuses à Paris et en France.
    En ce qui me concerne, j'irai à la remise des prix pour les initiatives contre l'homophobie organisée par Le refuge à la mairie du 12ème arrondissement de Paris. Ensuite, je rejoindrai la cérémonie des Oubliés de la mémoire dans le 2ème arrondissement pour terminer par la présentation du 20ème rapport annuel de SOS Homophobie au Sénat.

  • Le Talk du Lundi à 12h

    Pas de jour férié pour Le Talk du Lundi.
    Retrouvez-moi ce lundi à 12h00 pour Le Talk du lundi consacré à la fin de vie sur Périscope et sur Twitter.

    Le Talk du lundi avec Jean-Luc Romero.png

  • Des pensées pour les malades et les personnes seules en ce long week-end de Pentecôte !

    Les ponts sont, pour la plupart d'entre nous, un moment heureux, un moment de partage avec nos proches. On oublie pourtant à quel point ces périodes sont très difficiles pour celles et ceux d'entre nous qui sont seuls, pour ceux qui son atteints de maladies graves car la douleur et les traitements ne font jamais de pont.
    J'ai, comme à chaque pont ou fête, une pensée solidaire pour eux.
    Comme je suis très reconnaissants à celles et ceux qui travaillent pour nous permettre de passer de bons moments ou pour nous aider en cas de problèmes.
    Merci aux pompiers, soignants, serveurs, policiers, militaires, serveurs, commerçants, artistes, etc... Vraiment MERCI !

  • Mon discours d'Amsterdam sur la situation française sur la fin de vie et les actions ADMD

    Chers amis,

     

    Je suis Jean-Luc Romero-Michel, président de l’ADMD-France depuis 2007. L’ADMD réunit plus de 67.000 membres et est représentée sur le tout le territoire – y compris outre-mer – grâce à ses 130 délégations. Nous gagnons actuellement 10.000 adhérents nouveaux par an.

    En introduction, je voudrais vous dire que nos sondages indiquent tous que 90% des Français sont favorables au droit de mourir dans la dignité et à la légalisation de l’euthanasie. Et plus encore, 98% des Français de plus de 65 ans le sont dans la plupart des études.

     

    Alors, me direz-vous, nous devrions avancer et la France devrait se doter très prochainement d’une loi sur l’euthanasie active et le suicide assisté. D’autant plus que François Hollande, lors de sa campagne, a fait la proposition de légaliser une aide à mourir et que le premier ministre, Manuel Valls, était le rapporteur, à l’Assemblée nationale, en 2009, d’une proposition de loi relative au droit de finir sa vie dans la dignité. Toutes les conditions semblaient donc réunies pour agir dans le sens que veulent les Français. Aucun risque politique puisqu’un tel dispositif est plébiscité depuis plus de vingt ans. Aucun risque juridique puisque nous avons en Europe de brillants précurseurs : Pays-Bas, Belgique et Luxembourg. Sans oublier le suicide assisté chez nos amis suisses.

     

    Alors quoi…

     

    C’était sans doute sans compter sur la peur panique qu’ont les gouvernants français de réformer notre société. François Hollande a pourtant réformé le mariage en l’ouvrant aux couples de même sexe. Mais l’ampleur des manifestations orchestrées par des fanatiques homophobes et violents, par des religieux extrémistes l’a vacciné, semble-t-il, de toute autre réforme. Fut-elle – encore une fois – plébiscitée par les Français.

     

    Enfermé au Palais de l’Elysée, n’écoutant que ses conseillers dont l’un est – encore une fois – professeur de médecine, il lui semble devenu urgent d’attendre pour légaliser l’euthanasie. Il a préféré faire voter une loi soit disant consensuelle.

     

    Mais réforme-t-on en profondeur une société dans le seul consensus ? Le consensus, c’est le plus petit dénominateur commun. La mollesse. L’insatisfaction généralisée. Les pro sortent frustrés, les anti sortent trahis.

     

    Je vais essayer de vous présenter d’abord ce qu’il s’est passé depuis l’élection de François Hollande au printemps 2012 (1), puis de vous décrire la situation actuelle et le ressenti de nos militants (2) et enfin ce que nous faisons pour obtenir la loi d’ultime liberté que nous revendiquons depuis 36 ans (3).

     

    1) Que s’est-il passé depuis l’élection de François Hollande au printemps 2012 ?

     

    Revenons à novembre 2011.

     

    En novembre 2011, de manière concordante avec la 4ème Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, nous avons lancé une première campagne de communication : encart dans la presse, spot vidéo sur des grandes chaines de télévision, affiches et support visuel adressé à tous les parlementaires. Cette campagne représentait une femme intubée, dans un lit d’hôpital, avec le slogan suivant : « 94% des Français approuvent le recours à l’euthanasie ; la loi, toujours pas. ». Cette campagne a provoqué quelques marques d’intérêt, notamment par la divulgation de ce sondage montrant une fois encore que la quasi-totalité de nos compatriotes soutenait notre action. Nos opposants sortaient du bois et vidaient leurs cartouches. Malheureusement pour eux, sans savoir que notre véritable campagne devait intervenir quelques mois plus tard, en mars 2012.

     

    Entre temps, nous avons ouvert, à la toute fin de l’année 2012, un blog reprenant la position de chaque parlementaire – député sortant ou sénateur – et de chaque candidat aux élections présidentielle et législatives avec la copie de la réponse faite à notre sollicitation écrite. Un gros travail pour rassembler toutes ces informations, mais une base essentielle pour que chaque Français sache à qui ira son vote.

     

    En mars, le 24 mars, nous avions prévu une grande manifestation publique dans la rue, sur la place de la République, suivie d’un meeting au cours duquel les candidats à l’élection présidentielle pouvaient exprimer leur position sur la question de la fin de vie. Gros succès populaire, souligné par un soleil de printemps radieux. Tous les candidats furent présents ou représentés.

     

    Cette connaissance des positions des différents candidats à l’élection présidentielle nous a permis de lancer notre deuxième grande campagne de communication. Nicolas Sarkozy, le président sortant, Marine Le Pen, candidate de l’extrême droite, et François Bayrou, candidat démocrate chrétien, grâce à un photomontage, étaient représentés dans un lit d’hôpital, à l’article de la mort. Campagne choc, aussi brutale que l’est la mort dans les conditions déplorables que nous connaissons en France. Enormément de réactions, plus ou moins modérées. Cette campagne, essentiellement virale, a fait le tour du monde. Des médias étrangers (russes, mexicains, canadiens, africains…) ont repris nos visuels, ont dépêché des journalistes pour nous interroger. Toute la classe politique française s’est positionnée – pour ou contre cette campagne – et est arrivée sans s’en douter là où nous voulions les emmener : à prendre partie clairement, dans les programmes électoraux, sur la légalisation de l’euthanasie. Ce fut la première fois que cette question était au cœur d’une campagne électorale. François Hollande en fit sa proposition n°21 alors que Nicolas Sarkozy rejetait toute possibilité de légiférer. François Hollande élu, les candidats socialistes à la députation reprirent cette proposition.

     

    Car imaginez. Après de bons débuts sur notre sujet – sa proposition de campagne n°21 – François Hollande, aussitôt élu président de la République, s’est précipité dans une unité de soins palliatifs pour confier au professeur Didier Sicard – opposant déclaré à la légalisation de l’euthanasie – et à huit autres personnes, presque toutes opposées à une loi de liberté, une mission qui, inévitablement, conclut qu’il n’était pas nécessaire de légaliser l’aide active à mourir.

     

    Sur ce, le Conseil consultatif national d’éthique dont le même Didier Sicard est président d’honneur, saisi par le président de la République, rend un avis dans lequel il signale que la législation actuelle est l’une des meilleures au monde et est susceptible – après quelques légers aménagements – de faire face à toutes les situations de fin de vie. Si c’était vrai, nous n’aurions pas retenu les noms de Chantal Sébire, de Vincent Lambert, de Nicolas Bonnemaison, de Jean Mercier et de tant d’autres, morts dans des conditions d’indignité puisque ce n’étaient pas celles qu’ils avaient choisies.

    Pour mémoire, Chantal Sébire était cette femme souffrant d’une terrible tumeur des sinus qui, n’obtenant pas le droit de bénéficier d’une suicide assisté, a fini par se suicider en 2008 dans des conditions mystérieuses. Vincent Lambert est ce jeune homme en situation végétative chronique dont la famille se déchire, la mère demandant, sous l’influence d’une secte religieuse, un acharnement thérapeutique, l’épouse demandant le bénéfice d’une sédation, d’une déshydratation et d’une dénutrition, c'est-à-dire l’application stricte de l’horrible loi française actuelle ; le Conseil d’Etat s’est prononcé en faveur de la sédation, mais la mère passe son temps en divers recours juridiques. Nicolas Bonnemaison est ce médecin urgentiste qui a mis fin à la souffrance de plusieurs de ses patients, en utilisant un produit létal, c'est-à-dire hors cadre légal, et qui après avoir été acquitté a été condamné par la cour d’assises d’Angers. Jean Mercier est ce vieil homme qui a laissé sa femme en fin de vie se suicider avec ses médicaments, sans appeler la police, et qui vient d’être condamné pour non-assistance à personne en danger.

     

    Seul bémol dans ce concert de louanges bien orchestré par les anti et admiré par les no-choice, le calendrier politique a fait que certains membres du Comité consultatif national d’éthique ont été remplacés. Les représentants des religions monothéistes ont disparu. Et ce même Comité, renouvelé, s’est de nouveau saisi de la question avec, comme préalable, la consultation d’un jury citoyen.

     

    Et surprise pour les observateurs : alors que les pseudos experts, les grands professeurs de médecines, les philosophes, les bavards de tout poil se félicitaient du génie français en matière de législation sur la fin de vie, vingt Français, choisis pour leur représentativité par un institut de sondage par l’intermédiaire d’un panel, concluent à la nécessité, voire l’urgence, de permettre à tous ceux qui le demandent de bénéficier d’une aide active à mourir (euthanasie et suicide assisté) et de permettre de manière exceptionnelle une euthanasie pour ceux qui, inconscients, ne seraient plus en mesure de s’exprimer. Autrement dit, des possibilités qui vont très loin…

     

    Tonnerre dans la classe médiatique et politique. Une fois encore, les citoyens contredisent les experts auto-proclamés figés dans leurs certitudes et leur pouvoir.

     

    Mais alors que le chef de l’Etat et son premier ministre aurait dû profiter de l’occasion pour déposer un texte au Parlement, ils ont tergiversé, reportant à quelques mois tout texte.

     

    Et voilà qu’après des affaires médiatiques aussi difficiles que celle de Vincent Lambert et de Nicolas Bonnemaison – dont Jacqueline Jencquel pourra vous parler puisqu’elle les a suivies très attentivement – le Gouvernement confie à Jean Leonetti, député conservateur auteur de la loi de 2005, le devoir de réfléchir à une nouvelle loi. Celui-ci, accompagné d’un second parlementaire, s’empressant de déclarer dans les journaux catholiques (La Vie, La Croix) qu’il n’a accepté la mission qu’à la condition qu’il ne soit question ni d’euthanasie, ni de suicide assisté… Alors quoi… Une nouvelle campagne d’autosatisfaction ?

     

    Et après cette mission, un rapport sera rédigé et – peut-être enfin – un texte de loi devra être soumis en décembre aux parlementaires.

     

    2) Où en est-on aujourd’hui ? Et comment nos militants le vivent ?

     

    Le 2 février 2016, le président français promulguait une nouvelle loi sur la fin de vie – la troisième mouture en 10 ans : loi de 2005, de 2008 et de 2016. Cette loi prétend être une loi qui place le mourant au centre de la décision. En fait, elle ne lui offre comme seule alternative qu’une sédation terminale qui existait en fait déjà dans notre législation. De même elle prétend que les directives anticipées sont devenues opposables, ce qui reste faux, car un médecin peut refuser de les appliquer s’il estime qu’elles sont « manifestement inappropriées… »

     

    Que de temps perdu pour en arriver là. Les Français souffrent, les morts se passent mal. Sachez qu’un jeune homme comme Vincent Lambert, dont le sort est toujours entre les mains de la justice, va avoir le droit entre l’acharnement thérapeutique – après dix années de coma – et la sédation profonde avec privation d’alimentation et d’hydratation, pour une mort qui surviendra dans les trente jours. L’horreur absolue.

     

    Alors j’entends bien quelques adhérents de l’ADMD en France parler de conciliation, de compromis. De discussion et de négociation. D’adoucir nos positions. Et quoi, encore ? Nous ne militons pas depuis trente-six ans pour obtenir une loi à minima. Nous ne nous sommes pas engagés – nous les administrateurs démocratiquement élus par 9 électeurs sur 10 de l’ADMD – pour défendre une loi de tiédeur. Depuis trente-six ans, nous militons pour une loi du choix. Pour la seule et excellente raison qu’un citoyen français doit rester en possession de ses droits et devoirs jusqu’à son dernier jour, et en premier lieu le droit de disposer de son propre corps.

     

    Non, les femmes françaises n’ont pas accepté de demi-mesure avant d’obtenir le droit de voter en 1944. Non, les femmes françaises n’ont pas accepté de demi-mesure avant d’obtenir le droit d’avorter en 1975. Et non les victoires de notre pays n’ont pas été obtenues en négociant avec l’envahisseur qui nous privait de liberté.

     

    3) Que fait l’ADMD pour obtenir une loi ?

     

    Aujourd’hui, nous ne cessons d’encourager nos 67.000 adhérents à interpeller leurs élus.

    - Les parlementaires, d’abord. C’est ce qui se fait à chaque réunion publique organisée dans nos 130 délégations. Je participe à une cinquantaine d’entre elles chaque année, et nous avons souvent à nos côtés des députés et des sénateurs qui nous apportent leur soutien. Mais j’observe que le soutien en province n’est pas le soutien à Paris, au Parlement. Dommage…

    - le premier ministre. Au moyen d’une lettre type que nous insérons dans notre Journal, nos 67.000 adhérents sont invités à lui rappeler son engagement de 2009. Les membres de notre comité d’honneur – des intellectuels, des artistes, des politiques – dans une interpellation en février dernier.

    - le président de la République. Celui-ci a la chance de bénéficier de la franchise postale. C'est-à-dire qu’il est possible de lui écrire sans mettre de timbre sur l’enveloppe. Aussi, au moyen de cartes postales que nous avons illustrées avec un dessin satirique, nos adhérents le rappellent régulièrement à ses engagements.

     

    A noter que les Jeunes de l’ADMD sont de plus en plus nombreux et actifs, participant à des courses à pied au nom de l’ultime liberté ou à des manifestations culturelles, investissant tous les lieux où sont les jeunes, notamment lors des Solidays, festival réunissant plusieurs dizaines de milliers de jeunes et vont organiser, pour la seconde année, durant un mois, en juillet, un tour de France, l’ADMD Tour.

     

    Pour ma part, inlassablement, je rencontre les responsables politiques, de la majorité comme de l’opposition, pour leur dire que les Français, quelle que soit leur appartenance politique (droite, gauche, extrême droite, extrême gauche, écologistes…) soutiennent très majoritairement notre proposition de loi, pour leur dire qu’une loi est la seule solution qui permet d’éviter les dérives générées par les situations de non-droit comme c’est le cas aujourd’hui en France, et que le droit de bénéficier d’une euthanasie ou d’un suicide assisté ne sera jamais une obligation.

     

    En septembre, après avoir organisé nos pique-niques militants de rentrée, nous lancerons notre campagne pour faire pression sur les candidats aux élections présidentielles et législatives qui auront lieu entre avril et juin 2017.

     

    Notre Assemblée générale aura lieu symboliquement à Antibes, ville dont M. Leonetti est maire, celui qui a conçu nos trois lois sur la fin de vie depuis 10 ans. De nombreuses personnalités politiques, culturelles viendront à nos côtés pour lancer notre campagne qui durera jusqu’aux élections.

     

    Le 2 novembre, pour la Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, plus de 100 manifestations seront organisées dans tout le pays pour interpeller les candidats et une campagne de communication sera lancée comme à la dernière présidentielle.

     

    En mars, une nouvelle fois, nous inviterons les candidats à la présidence à présenter leur programme au cours d’un meeting dans une grande salle parisienne.

     

    De janvier à avril, 1000 volontaires pour notre Ultime Liberté, formé par notre association, porteront notre revendication dans tout e pays, organisant réunions tupperware, assistant aux réunions de tous les candidats pour les interpeller.

    En avril, nous serons aussi sur tous les marchés de France pour demander aux Français d’interpeller les candidats.

     

    La mobilisation sera organisée sur le net :

    Un site spécifique sera créé et recensera les positions de tous les candidats sur la fin de vie.

    Bien sûr, l’ADMD sera aussi très présente sur les réseaux sociaux : Twitter, Facebook, Instagram et Périscope. Nous y sommes très implantés et, à titre personnel, je suis suivi par plus de 80 000 followers sur Twitter. Ce qui démontre notre influence.

     

     

    Conclusion

     

    L’année qui s’ouvre va être une année d’intense mobilisation pour l’ADMD et notre but est de transformer la plupart de nos 67.000 adhérents en de véritables militants.

    A cet effet, un kit du militant va être créé.

    Sans compter d’autres initiatives sur lesquelles planchent actuellement nos adhérents dans une grande réflexion démocratique qui sera soumise au vote de nos adhérents en juin prochain.

     

    Tout sera fait pour que les candidats s’engagent enfin et sans arrière pensées pour notre cause de liberté.

     

    Je vous remercie.

     

    Jean-Luc Romero

    Président de l’ADMD

  • Ma présentation des actions de l'ADMD France à Amsterdam (texte en anglais)

    Dear friends, (Slide 1 et 2)

     

    I am Jean-Luc Romero-Michel, president of ADMD- France since two thousand and seven. (Slide 3) ADMD has nearly sixty-eight thousands members and is represented in the whole of France - even overseas - thanks to its one hundred and twenty delegations. Right now, we have an average of ten thousand new members a year.

     

    As an introduction, (Slide 4) I would like to say that all the polls show that ninety percent of the French population is in favor of legalizing euthanasia and assisted suicide. Adding to this, ninety-eight percent of those, who are older than sixty-five are in favor of choice at the end-of-life.

     

    So, you will tell me that we should be advancing and that France should soon have a law legalizing euthanasia and assisted suicide. Even more so, since François Hollande promised a law while he was running for president and his prime minister, Manuel Valls proposed a bill in two thousand and nine in the National Assembly to legalize the possibility of ending one's life in dignity.

     

    All the conditions seemed to be there in order to act according to the French people's will. No political risk, since this has been plebiscited for the past twenty years. No legal risk since we have brilliant precursors in Europe : The Netherlands, Belgium and Luxemburg and last but not least, the right to assisted suicide in Switzerland .

     

    So what is wrong ? 

     

    We did not reckon with the panic caused among our MP’s, when society needs to be reformed. François Hollande reformed marriage by opening it to same-sex couples. But the size of demonstrations by homophobic and violent fanatics and religious extremists vaccinated him from going any further in reforming, not with standing the fact that this particular reform is plebiscited by the French  population.

     

    He is sitting in his Elysee Palace and only listens to his advisors, one of whom is a Professor of Medicine (once again). It suddenly seemed urgent to him not to legalize euthanasia. He made another choice :  he had a so-called consensual law voted.

     

    But can a deep reform of society be "consensual" ?  

     

    Consensus is the smallest common denominator.  Sluggishness... General discontent… The pro-law are frustrated, the anti-law feel betrayed. (Slide 5)

     

    I  will try to explain what happened since François Hollande was elected in two thousand and twelve (1), then, describe the present situation and the feelings of our members (2) and, finally, what we are doing to obtain the law of freedom which we have been demanding for the past thirty-six years (3).

     

    1 ) What happened since François Hollande was elected in the spring of two thousand and twelve ?

     

    Let us go back to November two thousand and eleven. (Slide 6)

     

    In November two thousand and eleven, at the time of the fourth World day for the right to die in dignity, we launched a communication campaign :  insert in the press, video spots on the main TV channels,  posters and visual supports to all the MP'S. This campaign showed an intubated woman on a hospital bed with the slogan : "Ninety-four percent of the French approve of a pro-euthanasia law. There is still no law… "

     

    This campaign had some success, especially because it showed that ninety-four percent of the French people want the law. Our opponents shot back at us and used all their cartridges before our actual campaign started...

    Unfortunately for them, they had no idea that our actual campaign was only going to start a few months later, in March two thousand twelve.

     

    In the meantime, we opened a blog at the very end of two thousand and eleven, which stated the position of each MP (of both chambers of Parliament) and of each candidate to the presidential and legislative elections with a copy of the answer given to our written question.

     

    A great amount of work was needed to gather all this information, but it was an essential data platform in order to ensure that every French man and woman should know who his / her vote would go to.

     

    In March, March twenty-fourth, we organized a demonstration on the symbolical place de la République, in Paris, followed by a meeting during which all the candidates for the presidency of France could express his / her opinion on end-of-life issues. It was a great success in the midst of a sunny spring afternoon. All the candidates were there or had somebody representing them.

     

    This knowledge of the opinions of the different candidates to the presidential election allowed us to launch our second communication campaign. (Slide 7)

     

    Nicolas Sarkozy, the outgoing president, Marine Le Pen, the extreme-right wing candidate and François Bayrou, the christian-democrat candidate were all shown on their death beds in a hospital thanks to a photo montage.  

     

    A shock campaign, as brutal as death actually is under the daunting conditions that we experience in France. There were many reactions, more or less moderate.

     

    This campaign went viral and all over the world. Foreign media (Russian, Mexican, Canadian, African) took over our visuals and sent us journalists to interview us. All the French MP's took sides for or against this campaign and arrived exactly where we were trying to bring them : take part clearly in the electoral programs for or against legalizing euthanasia. It was the first time that this issue was at the heart of an electoral campaign.

     

    For François Hollande it was his twenty-first campaign promesses, whereas Nicolas Sarkozy refused all possibilities of even debating the issue. Once François Hollande was elected President, the socialist candidates for the National Assembly included this proposition in their program. (Slide 8)

     

    Try to imagine : after a promising start for us - his promess twenty-one - François Hollande rushed into a palliative care unit and entrusted Professor Sicard - an officially declared euthanasia opponent - and 8 other people, all of them opposed to legalization - with a mission which inevitably came to the conclusion that it was not necessary to legalize euthanasia. (Slide 9)

     

    Whereupon, the CCNE (National consultative ethical commission) of which Didier Sicard is the honorary president, when consulted by President Hollande, gives an opinion according to which our present legislation is the best in the world and only needs a few readjustments in order to be capable of facing all end-of-life issues. If it were true, we would not have remembered the names of Chantal Sébire, Vincent Lambert, Nicolas Bonnemaison, Jean Mercier and so many others, dead under terrible and undignified conditions, not the ones they were asking for. (Slide 10)

     

    Reminder : Chantal Sébire was this woman who suffered from a terrible sinus tumor and was not allowed to have an assisted suicide.

     

    She ended up committing suicide on her own under mysterious conditions. Vincent Lambert is this young man in a chronical vegetative situation with the family fighting to keep him alive (his mother, under the influence of a religious sect) and his wife asking for a terminal sedation. The wife is asking for is the strict application of the present law : stop hydration and artificial feeding in addition to a deep sedation. Not a very nice way of dying but better than being kept artificially alive.

     

    The Board of State (a French Court) pronounced itself in favor of sedation, but the mother carries on, looking for legal backups to keep him alive. Had he written his advanced directives, they would have been respected under the present law.

     

    Nicolas Bonnemaison is an emergency doctor who freed some of his patients from their suffering by injecting a lethal product in their drip (they were over 90 years old and unconscious). It was illegal but he was found unguilty by a popular jury. And yet a court, in Angers, pronounced him guilty and he was barred from the French Medical Association, meaning he could not work anymore as a doctor.

     

    Jean Mercier is this old man prosecuted for having let his wife swallow lethal pills without trying to stop her and was condemned for non- assistance to a person in danger .

     

    The only problem in this concert of praise orchestrated by the anti-choice and admired by the no- choice partisans, the political calendar moved and some of the members of the CCNE (National ethical consultative committee) were replaced. The representatives of the monotheistic religions disappeared. And this same committee, renewed, decided to tackle this issue once again, taking into account the advice of a citizen's jury .

     

    And surprise for the observers : while the pseudo- experts, the grand medicine professors, the philosophers, chatterboxes from all over the place were praising the brilliant French genius in end-of-life legislation, twenty French people chosen by a polling institute came to the conclusion that it was a matter of utmost urgency to allow those who ask for it to benefit from a medically assisted suicide or - if unconscious and having written advanced directives - benefit from euthanasia. Far-reaching possibilities. (Slide 11)

     

    Thunderstorm in the media and in political circles. Once again the citizens contradict the self- proclaimed experts with their certainties and their power.

     

    And when the President and his Prime Minister should have seized the opportunity to propose a bill at Parliament, they beat around the bush and put off any bill proposal for the next months.

     

    And here we are with these difficult mediatic situations such as Vincent Lambert and Nicolas Bonnemaison - about which Jacqueline Jencquel will tell you more, since she followed the cases attentively - the government entrusts Jean Leonetti, conservative MP and author of the two thousand and five law which bears his name, to think about a new law. So there he is, with another (silent) socialist MP declaring to all the Catholic media (La Croix, la Vie) that he only accepted this mission on the condition that he would neither mention euthanasia nor assisted suicide… So what, then ? A new campaign for self-satisfaction ?

     

    And after this mission a report will be written and a bill submitted to Parliament in December.

     

    2) where do we stand today ? How do our campaigning members feel ? (Slide 12)

     

    On February second two thousand and sixteen, the French president enacts a new legislation on end-of-life issues - the third in ten years - two thousand and five, two thousand and eight and two thousand and sixteen.

     

    This bill is supposed to put the patient at the heart of his / her decision. In fact, all it offers is terminal sedation, which already existed in the previous legislation. The advanced directives are supposed to be compulsory, which they are not, because a doctor may refuse to abide by them if he judges them to be "obviously inappropriate."

     

    What a lot of time lost to reach this point. French people continue to suffer; the conditions of their death are dreadful. You should know that a young man like Vincent Lambert, whose fate has still not be decided by the courts, will have the right to either futile intensive medication - after ten years in coma - or deep sedation, meaning dying of hunger and thirst in a time frame that can reach thirty days. Absolute horror.

     

     

    So, of course, I hear some people in France talking about consensus, compromise, discussion and negotiation. Soften our position. And what else ?

     

    We have not been campaigning for 36 years to get a mini-law. We have not been chosen - our board elected by 9 out of 10 members - to accept a luke-warm law. We have been campaigning for the past thirty-six years to have a pro- choice law. For the only and excellent reason that a French citizen should be in full command of his/ her duties and rights till the very end of his / her life. And in the very first place the right to do what he / she wants with his / her body.

     

    No, the women of France did not accept any half- measures when allowed to vote in 1944.

     

    No, the women of France did not accept half- measures when they obtained the right to abortion in nineteen seventy five. And no, the victories of our country were not obtained by negotiating with those who occupied us and deprived us of our freedom.

     

    3) What is ADMD doing to get a law ? (Slide 13)

     

    Today we insist upon our sixty-eight thousand members writing to the MP's, who represent them.

     

    The MP's : they are invited to every public meeting we organize in our one hundred and twenty delegations. I participate at about fifty of these meetings every year. We often have members of both chambers of parliament supporting us.

     

    But the support we get in the provinces of France is lacking in Paris, at the Parliament.

     

    What a pity !

     

    The Prime Minister. Our sixty-eight thousand members are given a stereotype letter, which they are to send him and remind him of his commitment in two thousand nine.

     

    The members of our committee of honor - intellectuals, artists, politicians - co-signed a letter to him in February.

     

    The President of France. He can receive letters with no stamps. So, our members can send him postcards with satirical drawings to remind him of his promises.

     

    The " Jeunes de l' ADMD " (Slide 14)

    (ADMD's young campaigners) are more and more active and numerous. They run marathons for the ultimate freedom, are present at all gatherings of young people, like Solidays, a festival that brings thousands of young people together and they are organizing for the second time the ADMD tour in July, which is a trip around France . (Slide 15 et 16)

     

    Myself, I keep meeting up with MP's from all political parties to tell them that the French people, whatever party they belong to (right, extreme right, left, extreme left, ecologists) want a new law.

     

    I also tell them that a law is the only way to provide safeguards against all the slippery slopes generated by the absence of a law , as is the case today in France. The right to have access to assisted suicide and euthanasia will never become an obligation. (Slide 17)

     

    Next September, after having organized our militant picnics, we will launch our campaign to pressure the candidates for the presidential and legislative elections which will take place between April and June two thousand and seventeen.

     

    Our General Assembly will take place symbolically in Antibes, where the mayor is Jean Leonetti himself, he who has been regulating our end- of - life decisions for the past ten years. Many political and cultural figures will join us in our campaign which will last till the elections.

     

    On November the second, for the Ninth World Day for the right to die in dignity, (Slide 18) there will be over one hundred demonstrations throughout the country to call for the attention of the candidates and a communication campaign will be launched as for the last presidential election.

     

    In March, once more, we will invite the presidential candidates to present their program in a well-known Parisian venue.

     

    From January till April, we will have one thousand volunteers touring France, who will be trained by us and organizing Tupperware meetings and going to all the political meetings to question the candidates.

     

    In April, we will be at all the markets of France to ask the French people to call out to the candidates.

     

    We will be campaigning on the net :

     

    There will be a website which will show the opinions of the candidates on end-of-life issues.

     

    Of course, ADMD will be present on all the social networks : Twitter, Facebook, Instagram and Périscope.

     

    We are very present on the social networks and just speaking for myself, I have more than eighty thousand followers on Twitter, which shows our influence. 

     

    Conclusion 

     

    The year that is ahead will be a year of intense campaigning for ADMD. We aim at transforming our sixty-eight thousand members into active campaigners.

     

    There will be a campaigner's kit.

     

    Meanwhile, our members are submitting all their ideas to us and, there will be a democratic election in June to choose the best of those ideas.

     

    Everything will be done for our candidates to commit with no afterthoughts to our freedom cause.

     

    Thank you. 

     

     

     

  • Intervention au Congrès sur le Droit de mourir d'Amsterdam

    Ce vendredi, à 11h30, au Congrès sur le droit de mourir d'Amsterdam, je présenterai les actions que mènent l'ADMD-France pour obtenir une loi d'Ultime Liberté. Notre association réunit aujourd'hui près de 68 000 membres.

  • Commission internationale de la région Ile-de-France

    Ce jeudi, se déroule la commission internationale de la région Ile-de-France. Elle prépare les réunions de la semaine prochaine puisque nous aurons une commission permanente, mercredi et deux jours de session du conseil régional jeudi et vendredi. J'y reviendrai...

  • Conférence de Giovanna Valls

    Ce mercredi, à 18h, à la mairie du 1er arrondissement de Paris, Giovanna Valls viendra parler de son livre "Accrochée à la vie" et de son parcours singulier et courageux. Je vous invite à y venir nombreuses et nombreux.

  • Projection-débat de La sociologue et l'Ourson à Paris 12

    Avec ma collègue, Emmanuelle Pierre-Marie, nous vous attendons nombreuses et nombreux dans le 12ème arrondissement pour la projection-débat de "La sociologue et l'ourson", le film sur le mariage pour tous, censuré par la mairie Les Républicains d'Argenteuil.
    La projection aura lieu dès 20h au MK2 Nation.
    On vous attend nombreuses et nombreux !

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  • Conseil du 12ème arrondissement

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    Ce lundi soir, à 19h00, se déroule, le conseil du 12ème arrondissement de paris sous la présidence de la maire Catherine Baratti-Elbaz.
    Plusieurs dossiers culture seront examinés au cours de ce conseil.

  • Ma chronique dans Friendly d'avril 2016 : Mobilisons-nous pour le Sidaction !

    Avec le printemps, arrive aussi le Sidaction… Comme tous les ans !
    Jamais autant de gens, en France et dans le monde, n'ont vécu avec le VIH/sida. Malheureusement, on a l'étrange sentiment que personne n'en est conscient. Ni les pouvoirs publics, ni les opinions publiques.
    Le Sidaction, c'est une fois par an et avec le 1er décembre, qui est la journée mondiale contre le sida, il n'y a que deux temps dans l'année où l'on parle de prévention, de dépistage, de vie avec le virus ou de lutte contre les discriminations.
    Pourtant, le sida continue ses ravages : près de 4000 personnes continuent à mourir du VIH/sida tous les jours. 4000 personnes : qui s'en soucie vraiment ?
    On pourrait pourtant les sauver s'ils accédaient tous, comme dans nos pays riches, aux traitements, aux fameuses mais inaccessibles pour eux, trithérapies. Il ne faudrait pour cela que 28 milliards de dollars par an. Bien peu comparé à ce qui a été dépensé pour les banques !
    Incontestablement, le sida est sorti de nos priorités de santé publiques, de nos campagnes de lutte contre les discriminations.
    Et pourtant, en 2016, il reste toujours difficile de vivre avec le VIH même dans nos pays riches : difficulté à se construire une vie amoureuse et sexuelle, difficulté à travailler sans mentir sur son statut sérologique, impossibilité de contracter un prêt, interdiction de vivre dans une quarantaine de pays, interdiction d'avoir des soins de conservation en fin de vie, c'est-à-dire discriminé jusque la mort.
    Face à cette situation, la mobilisation doit être importante, notamment dans la communauté gay.
    La mobilisation dans la prévention d'abord, la prévention combinée avec la PrEP qui constitue un réel espoir.
    La mobilisation ensuite pour soutenir les 150 000 personnes qui vivent avec ce virus dans notre pays.
    Alors, pour ce Sidaction, mobilisez-vous ! Mobilisons-nous !

    Jean-Luc Romero
    Twitter, Instagram, Snapchat : JeanLucRomero

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