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  • Invité de LCI à 20h00

    Après mon débat avec Laurent Wauquiez sur BFM-TV, je serai invité sur LCI à 20h00 sur le ... mariage pour tous.

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  • Une manif, pour quoi faire ?

    Aujourd’hui, les opposants au mariage pour tous vont descendre de nouveau dans la rue pour s’opposer au texte ouvrant le mariage aux homosexuels - désormais devenu la loi de la République grâce à François Hollande qui a ainsi tenu son engagement de campagne.
    Chacun a bien sûr le droit de manifester. C’est un droit fondamental de notre démocratie.
    Mais, il est particulièrement malsain et inquiétant de voir des élus de la République, notamment UMP, venir grossir les rangs de ceux qui contestent une loi votée légalement par le Parlement, Sénat et Assemblée nationale confondus et validée entièrement par le Conseil constitutionnel.
    Les députés UMP, qui seront présents à cette manifestation, prennent le risque de mettre en cause les bases démocratiques de notre régime politique. Qu’ils annoncent demain vouloir changer la loi, c’est leur droit. Même, si heureusement, cela paraît impossible.
    Mais, contester une loi de la République pour un élu c’est mettre en danger notre démocratie. Qu’ils y prennent garde car cela pourrait se retourner contre eux tel un boomerang.
    En continuant à manifester, les opposants sont à l’origine d’un climat détestable qui pourrit notamment les réseaux sociaux. L’homophobie y est totalement décomplexée à l’image de cet élu du comité départemental de l’UMP qui sous le pseudonyme « Affreux droitisant » ne cesse d’appeler à la haine contre les homos (voir le tweet qu’il a fait contre moi ci-dessous) et qui a même été jusqu’à asperger un policier de liquide inflammable lors d’une récente énième manifestation.
    La droite républicaine est donc aujourd’hui face à ses responsabilités. Etre démocrate, c’est aussi accepter que les lois votées par la majorité parlementaire s’imposent à tous. Raison de plus si on est dans l’opposition !
    En tous cas, une chose est sûre : une manif contre une loi votée, ça ne sert à rien… C’est sur cette question à laquelle j’appelle à la réflexion des démocrates : une manif pour quoi faire ?
    A lire la version définitive sur HuffingtonPost (ici).

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    Tribune publiée ce jour sur le Huffington Post. A lire aussi sur mon site officiel.

  • Message vidéo pour le prix du Refuge contre l’homophobie

    Etant à l’étranger, je n’ai pu accueillir les membres du jury du Prix du Refuge contre l’homophobie et notamment sa présidente Anne Hidalgo.
    Je vous joints le petit message que j’ai fait à cette occasion importante.

     


    Message vidéo de Jean-Luc ROMERO pour le prix... par jeanlucromero

  • Dépôt de gerbe pour le 68ème anniversaire du 8 mai 1945

    Ce mercredi 8 mai, au nom du président de la région Ile-de-France, je participerai aux manifestions commémoratives du 68ème anniversaire de la victoire du 8 mai 1945 organisée dans le 12èmearrondissement de Paris.

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  • Visite du CyberCrips par la ministre Najat Vallaud-Belkacem

    Ce matin, je recevrai au CyberCrips, la ministre Najat Vallaud-Belkacem.
    Le CyberCrips qui dépend du Crips dont je suis le président est un lieu situé Tour Montparnasse et est ouvert aux jeunes. Dans un lieu original, jeunes et groupes scolaires se succèdent pour évoquer de manière interactive les questions liées à la sexualité, au sida, aux IST, aux addictions, aux questions de genre.

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  • Invité de RFI Soir à 18h40

    rfi, jean-luc romero, homosexualité, politique, france, parisAlors que le mariage pour tous devrait être adopté vers 16h30/16h45 à l’Assemblée nationale, je serai l’invité de RFI Soir animé par Jean-Baptiste Letondeur sur RFI à 18h40.

  • Contre l'homophobie, ce dimanche à 15h00 à Bastille !

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  • Manifestation contre l’homophobie à 20h00 rue des Archives

    Avec Anne Hidalgo, j’irai à la manifestation organisée par de nombreuses associations contre l’homophobie qui explose actuellement en France.
    Sur Twitter, pour alerter, je ne cesse de publier depuis quelques semaines les propos homophobes, insultes ou menaces que je reçois comme tant de personnes engagées dans l’égalité des droits (voir le dernier ci-dessous).
    L’odieuse agression de  Wilfred, dans la nuit de samedi 6 à dimanche 7 à Paris dans le 19e, avec son compagnon Olivier est la goutte d’eau qui laisse enfin déborder la colère. Il est temps que cette haine cesse et il faut le crier haut et fort.
    La manifestation se déroule dès 20h00 rue des Archives. Venez nombreux.

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  • CP du 9 avril 2013 pour la manifestation du 10 avril

    Communiqué de presse du 9 avril 2013

     

     

    Parce que les mots « Liberté, Egalité, Fraternité » sont encore et toujours

    la devise de notre République …

     

    Jean-Luc Romero appelle à manifester pour l’Egalité le 10 avril !

     

     

    Alors que les opposants au mariage pour tous se radicalisent dévoilant pour certains un visage de l’homophobie décomplexé et assumé, les acteurs de progrès doivent se mobiliser en force pour défendre les valeurs de la démocratie française.

     

    C’est pourquoi Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida appelle à rejoindre la manifestation pour l’Egalité et contre l’homophobie prévue le 10 avril à Paris, à 20h00.

     

    Le mariage pour tous est une question de société où il est question de citoyenneté, une citoyenneté pleine et entière, une citoyenneté qui ne serait pas à géométrie variable en fonction de l’orientation sexuelle.

     

    Les opposants à l’Egalité ont-ils seulement conscience que l’homophobie est le terreau pour les prises de risques et empêche ainsi une prévention efficace ? Savent-ils que le taux de suicide chez les jeunes est dix fois plus important que les jeunes hétérosexuels ? Admettront-ils enfin que la haine et l’ignorance ne sont pas une solution ?

     

    Est-il normal qu’une haine homophobe se déchaîne depuis des semaines sur les réseaux sociaux et que les réunions de promariage soient toutes perturbées ? Et comment qualifier l’agression violente qu’ont subie Wilfred et Olivier pour simplement s’être tenu la main ?

     

    Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida l’affirme : « défendre les droits LGBT, c’est défendre un modèle de société basée sur les valeurs de solidarité et de progrès, c’est défendre une République où la devise « Liberté, Egalité, Fraternité » a encore un sens ! ».

     

  • Dédicace de "Mon combat pour Paris" Par Anne Hidalgo

    Anne Hidalgo, candidate pour devenr la maire de Paris, sort un nouveau livre aux éditions Flammarion "Mon combat pour Paris".
    Ce soir au Comptoir général - 80, avenue de Jemmapes dans le 10è - elle dédicacera son livre de 19 à 21h00.
    Venez nombreux pour retrouver Anne - qui pourrait devenir la 1ère femme, maire de Paris -, et découvir son nouvel ouvrage !

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  • Le Nouveau Grand Paris : un accord historique pour les transports en Ile-de-France

    L’immense majorité des Franciliens qui, comme moi, prennent métro et RER pour rejoindre leur travail peuvent se réjouir. Le projet de Grand Paris Express présenté par le Premier ministre répond à 30 ans de sous-investissement chronique de l’Etat en Ile-de-France.
    26,5 milliards d’euros seront mobilisés pour le Grand Paris Express qui sera achevé en 2030. Mais 7 milliards seront investis entre 2013 et 2017.
    Ainsi, rapidement le matériel roulant va être rénové et la desserte des RER et des métros améliorés rapidement. Cela permettra aussi de réparer les inégalités flagrantes qui pèsent sur le réseau francilien notamment de banlieue à banlieue.
    Dès 2013, le RER B, le T7, la ligne 4 du métro verront les améliorations et cela concernera plus de un million de Franciliens. En 2014, RER B et D, T6 et T8 le seront soit encore plus de 1,2 millions de Franciliens concernés.
    A noter que les 7 milliards investis de 2013 à 2017 permettront la création de 57 400 emplois soit 11 480 par an.
    Ce projet de Grand Paris est donc important pour l’avenir mais aussi pour notre quotidien qu’il améliorera dès cette année !

     

  • Réunion publique de l’ADMD à la mairie du XIXème à 18h00

    A l’initiative de Sophie Grassano, la nouvelle déléguée de l’ADMD dans le 19ème arrondissement de Paris, j’animerai une réunion publique ce mardi 5 mars 2013 à 18h00 dans la salle des mariages de la mairie du 19ème.
    Pour mémoire, j’ai entamé depuis janvier un nouveau tour de France pour mobiliser pour que nous obtenions enfin une loi d’Ultime Liberté. Le gouvernement doit déposer un projet de loi en juin.

     

  • NKM et les associations : un discours de méfiance illégitime et injuste

    “ Je fais une proposition qui sera de rendre publique, très facilement accessible, l'ensemble des subventions qui sont données.” Roulement de tambours, les attachés de presse se concentrent prêts à répondre à la déferlante d’appels des médias, Twitter et Facebook vont s’enflammer, les élus de droite préparent leurs bons mots et ... rien. Rien du tout. Rien non pas parce que la proposition est mauvaise – rendons justice à NKM, elle est plutôt bonne. Rien parce que c’est déjà le cas... Soyons francs: cette mesure daterait seulement de quelques jours, cette méconnaissance serait sûrement excusable, après tout l’erreur est humaine, surtout pour une élue qui découvre les dossiers parisiens, mais cela fait ... roulement de tambours (bis) ... 12 ans que c’est le cas ! 12 ans !
    Soyons sérieux : être au service des Parisiens, c’est déjà connaître son sujet et être force de proposition. Cela prend du temps, cela se réfléchit, cela se pense. Je vous le dis : l’improvisation est une forme d’injure, tout au moins une forme de brutalité envers les Parisiens. Assez d’approximation, de contre-vérités et d’effet de manche sans queue ni tête. Je fais partie de ces gens, et je crois que nous sommes tous un peu comme ça, qui pensent que le débat est une nécessité absolue dans une démocratie et que, dans la plupart des cas, cela nous permet d’avancer. Qui dit débat dit argument … Alors à quand le débat avec NKM ? L’improvisation est-elle une nouvelle méthode de travail de la droite au service des Parisiens ? Je suis désolé, je suis peut-être un peu dur avec NKM mais je me sens blessé. Je suis un élu mais d’abord un militant associatif, président bénévole de trois associations. Je donne de mon temps pour les causes auxquelles je crois et cela, au détriment de ma vie privée. C’est mon choix, je l’assume totalement mais j’avoue que j’ai du mal à accepter ce discours de méfiance envers les associations. Car c’est bien de cela dont il s’agit. Si l’on regarde ce que cache cette proposition « révolutionnaire », on voit bien en filigrane se développer un discours très dur envers les associations, un discours anachronique, illégitime et injuste. Suspicieux.
    Depuis l’arrivée de Bertrand Delanoë et d’Anne Hidalgo, les choses sont formalisées et transparentes. On ne fonctionne pas « à la malette » !
    Illégitime car mettre en cause les associations, c’est mettre en cause les structures qui agissent au plus près des Parisiens, qui sont en somme les garants de leur qualité de vie, de notre qualité de vie ! Les associations ne sont pas qu’une unité économique. Je suis désolé mais que doit-on dire par exemple à une association comme les Petits Bonheurs qui œuvre au plus près des malades séropositifs, des plus précarisés, auprès de celles et ceux qu’on oublie ? On doit leur dire merci, courage, continuez, on vous soutient ou doit-on leur dire qu’ils sont seulement une case dans un formulaire comptable ?
    Injuste pour les personnes qui donnent de leur temps personnel, au service des autres que ce soit dans le monde sportif, culturel, social, caritatif ou autres. Je fais partie de ces personnes bénévoles. Je crois dans les associations. Je crois qu’elles sont une richesse. Je crois que donner de soi, de son temps est une belle chose. Je crois que Paris doit être fier de soutenir les associations et de les accompagner comme elle le fait.
    Créer le lien social, c’est aussi notre rôle d’élu. Alors, bien sûr, la droite parisienne aura à cœur de prouver qu’il y a un malentendu sur ses propos, qu’on ne sait pas lire, qu’on a mal entendu, etc…
    Soyons francs, le discours de NKM est inquiétant et il n’annonce rien de bon pour le monde associatif à Paris … Il lui appartient aujourd’hui de le rassurer car on ne peut construire une ville où il fait bon vivre ensemble sans la mobilisation du tissu bénévole et associatif.

     

  • Le préfet doit réagir aux manif/prières de rue anti IVG !

    Depuis des mois, des catholiques intégristes envahissent mensuellement, le samedi, le trottoir face au centre IVG de l’hôpital Tenon.
    Armés de pancartes ignobles contre l’avortement, de crucifix, de slogans religieux, ils récitent des « Je vous salue Marie » sans interruption.
    Ces manifestations récurrentes sont tellement craintes que de nombreuses femmes hésitent désormais à venir au centre d’interruption de grossesses de peur d’être interpellées ou/et stigmatisées. Elles sont aussi dures à supporter pour les riverains comme pour les enfants du quartier. Sans oublier les commerçants qui n’en peuvent plus !
    Si leur objectif était de perturber le fonctionnement d’un centre d’IVG, leur but semble malheureusement déjà atteint !
    Le préfet doit donc réagir car cette manifestation récurrente est en totale opposition avec notre pricnpe de laïcité et surtout de continuité du service public !

     

  • Une session du Conseil régional avec l’emploi au cœur de ses travaux

    La session du Conseil régional d’Ile-de-France se déroulera à partir de demain et vendredi sous la présidence de Jean-Paul Huchon.
    Au cours de cette session, l’emploi de jeunes sera au cœur de nos délibérations. En effet, la région va s’engager en faveur des emplois d’avenir pour aider les jeunes de 16 à 25 ans sans qualification.
    Les emplois d’avenir sont un des engagements forts de François Hollande.
    La région Ile-de-France, qui s’était déjà engagé pour les emplois-tremplin, va donc adopter son dispositif et s’engager aussi à embaucher directement 100 jeunes pour la maintenance informatique des lycées.
    Plus que jamais, l’emploi est une préoccupation majeure de la région capitale !

     

  • Civitas doit cesser d’être dans l’illégalité !

    L’association Civitas, qui s’est récemment illustrée par des prières de rue face à l’Assemblée nationale, estime que la loi de Dieu est supérieure à celle des hommes.
    Civitas a été à l’origine de nombreuses manifestations contre l’homosexualité ou encore le… blasphème. C’est notamment cette association qui essayait de faire interdire des pièces de théâtre.
    Or, autre de défier la représentation nationale sur le mariage pour tous - qui ne fait pourtant que voter un texte annoncé pendant la campagne électorale et donc validé par les Français - fait bénéficier ses membres de déductions fiscales sur leurs dons. Ceci n’est pourtant possible que pour les associations d’utilité publique. Il devient donc urgent que les pouvoirs publics rappellent à cette association qu’émettre des reçus fiscaux est contraire à notre réglementation !
    Il ne peut en effet être question que nos impôts servent à financer une association qui défiela Républiqueet cible une partie de la population.
    Je vous invite d’ailleurs à signer la pétition (ici) que l’UFAL a lancée pour que cette situation contraire aux lois de notre République cesse enfin !

  • Mon hommage à Bruno-Pascal Chevalier

    Discours de Jean-Luc Romero
    Hommage à Bruno-Pascal Chevalier
    Espace des Blancs-Manteaux - 26 janvier 2013

     

    Mesdames, Messieurs, Mesdames et messieurs les militants,

    Nous sommes ici pour honorer la mémoire de Bruno-Pascal Chevalier, un homme de valeur, un homme de cœur, un militant, un combattant. Il est très difficile de résumer l’estime que l’on a pour quelqu’un en quelques mots.
    Alors peut-être vais-je commencer par une citation, d’un homme, écrivain, philosophe qui a érigé la révolte comme solution. "Ce n'est pas la révolte en elle même qui est noble mais ce qu'elle exige". Cette phase d'Albert Camus, tout comme moi, beaucoup ici la connaissent. Et je crois que, quand on parle de Bruno-Pascal, cette phrase prend vraiment tout son sens.
    Bruno-Pascal, c'était une voix. La voix de la rage. La voix du combat et de la colère. Une voix qui savait se faire douce pour expliquer mais qui rugissait pour dénoncer et porter les revendications. Une voix qui ne tremblait pas. Une voix qui reflétait bien une vie où le mot compromission n’avait pas droit de cité.
    Bruno-Pascal, c'était un regard. Un regard qui vous transperce. Un regard honnête et droit. Un regard qu'on n'oublie pas. Un regard de feu. Très peu de temps avant sa mort, j’avais revu Bruno-Pascal. Il souhaitait que le Patchwork des noms se restructure afin que ce formidable outil de mémoire soit le plus connu possible par le grand public. Il avait plein de projets, ça je vous le garantis ! Dans ses yeux, dans son regard, je n’ai vu ni fatigue, ni désespoir. Au contraire ! J’y ai vu l’envie, l’énergie, la croyance en quelque chose qui anime tous les militants, la croyance définitive dans le fait que l’on porte une cause juste.
    Bruno-Pascal, c'était un corps. Un corps meurtri par le combat au quotidien contre la maladie. Un corps qu'il avait décidé de faire souffrir encore plus pour lutter contre cette profonde injustice que sont les franchises médicales. Rappelons-nous toutes et tous qu’il y a quelques années, il avait décidé de faire une grève des traitements. Ce geste était bien sûr très fort mais aussi et surtout très dangereux pour sa santé. Ce n’est pas bien sûr pas la reconnaissance individuelle qu’il cherchait, loin de là ! Ce qu’il voulait, c’était la justice, la justice envers les malades. Rendre le malade coupable de sa propre maladie, en voilà une belle idiotie, une idiotie dangereuse car populiste à souhait. Bruno-Pascal défendait l’idée d’une société humaine et justice, où le mot solidarité n’est pas qu’un vain mot balancé dans tous les préambules des lois ou dans les discours. Non ! Bruno-Pascal avait fait de ce mot solidarité un moteur de vie et un but concret. Faire d’un combat individuel un combat collectif, voilà ce qu’il a réussi à porter.
    Bruno-Pascal, c'était un cœur. Un grand cœur, un gros cœur. Un homme amoureux, un homme généreux, un homme pour qui donner allait de soi. Il n’attendait pas qu’on lui rende quelque chose. C’est rare à notre époque …
    Bruno-Pascal, c'était tout ça. Une voix, un regard, un corps, un cœur. 
    Bruno-Pascal, c'était tout ça mais pas seulement. Bruno-Pascal, c'était un esprit. Cette phrase, je la mets au passé mais, je sais que nous en sommes tous persuadés, elle doit se décliner au présent. Car oui, Bruno-Pascal, c'est un esprit. C'est un esprit militant. Un esprit de combattant. Un esprit qui met l'humain au-dessus de tout. Un esprit qui nous a appris que la mémoire est un guide pour notre futur, pour la lutte mais aussi pour la vie. Nous avons perdu un être rare mais son esprit nous accompagnera pendant très longtemps car, nous le savons, un esprit, lui, ne meurt jamais !

     

  • Mon discours de l'Hôtel de ville du 26 janvier 2013

    Discours de Jean-Luc Romero
    Réunion publique – Hôtel de Ville
    Paris – samedi 26 janvier 2013

     

     

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    Chère madame le Maire et chère Anne,
    Mesdames et Messieurs,
    Chers amis, militants et sympathisants de l’ADMD,

    Permettez-moi tout d’abord de vous dire – de nous dire – combien je suis fier que nous soyons si nombreux dans ces magnifiques salons de l’Hôtel de Ville de Paris, ce samedi. Nous devons remercier chaleureusement le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et Anne Hidalgo, sa première adjointe qui nous soutient si fidèlement et qui est, avec Alain Fouché, sénateur de la Vienne, notre conseiller politique. Ce n’est pas rien. Les délégués de l’ADMD qui sont présents dans cette salle, aujourd’hui, après avoir passé presque deux jours en formation, le savent bien. Obtenir une salle municipale n’est pas toujours une chose aisée. Mais une salle de cette splendeur est un honneur pour nous et une reconnaissance de la légitimité de notre combat et de la justesse de notre revendication. Non, nous ne portons pas un message de désespoir et de mort. Nous portons le message de la laïcité et de la liberté. Ce message, il est porté par vous tous qui êtes présents aujourd’hui dans ce lieu magnifique, par tous ceux qui – j’en suis très sincèrement désolé – faute de place, n’ont pas pu accéder jusqu’à nous ; c’est la rançon du succès et nous devons nous en réjouir. Et, au-delà, par tous ceux qui, à travers la France, composent cette force de 50 000 adhérents actifs et motivés qui forme l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité.

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    Nous voulons une loi maintenant.
    Un seul mot d’ordre, aujourd’hui. Respect de la proposition 21.
    La proposition 21, c’est celle faite par le candidat Hollande, élu à la présidence de la République en mai dernier, afin que « toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité. »
    Cette proposition, qui converge évidemment vers la proposition de loi que les adhérents de l’ADMD ont votée en juin 2011 lors de notre 32èmeassemblée générale, qui converge également vers les législations néerlandaises, belges et luxembourgeoises, est un engagement fort que le président de la République, maintenant élu, doit entendre et mettre en œuvre. D’ailleurs, 89% des Français – 9 Français sur 10 – selon un sondage Ifop d’octobre 2012, demandent la mise en œuvre sans délai de cette réforme.

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    Alors, j’ai entendu ici ou là que l’ADMD, son président, roulait pour François Hollande. Non ! L’ADMD ne roule pour personne. Démocrate, respectueuse du vote des électeurs, oui ! Partisane, non ! L’ADMD soutient et soutiendra, au niveau national comme au niveau local, tout élu qui s’engagera sur ce chemin de notre liberté, de celle de chaque Française et chaque Français qui, le moment venu, ne veut pas se faire imposer sa fin de vie par des mandarins éloignés de leurs patients, et qui revendiquent la primauté de leur science sur nos souffrances, ou par des idéologues qui pensent que les citoyens ne seraient que des sujets entre les mains d’une puissance supérieure.
    Pour répondre rapidement à ces deux points, je citerai l’ancien président de la République, Nicolas, Sarkozy : « La souffrance appartient à celui qui est dans le lit, et non à celui qui le regarde ». Quant aux extrémistes religieux de tout poil, je crois pouvoir leur dire qu’aucun Dieu honnête ne demanderait à ses fidèles de souffrir. Tout ceci n’est que le maquillage d’une peur face à la mort. Face à notre propre mort.

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    J’ai entendu aussi, durant cette période électorale, que l’ADMD ne devrait pas faire de politique. Mais c’est une obligation qu’elle en fasse. Elle ne peut pas être autre chose, si nous souhaitons faire évoluer la loi dans le sens que nous souhaitons depuis bientôt 33 ans, qu’une association politique, citoyenne. Sinon, comment imaginer convaincre les parlementaires de la nécessité d’une législation plus moderne, plus laïque, plus démocratique, plus à l’écoute des citoyens ? L’ADMD n’est pas une association aux petits arrangements entre amis qui permettrait d’aider tel ou tel, et pas tel autre, au seul motif que l’un est connu et l’autre pas. Notre association, fidèle à ses initiateurs, Michel Landa, Mireille Jospin et d’autres encore, souhaite qu’une solution soit trouvée pour l’ensemble des Français en fin de vie, dans la transparence, la liberté, l’égalité et la fraternité. Je reçois parfois des lettres me disant que nous sommes trop mous et que les Droits de l’Homme, sans la révolution de 1989 et la prise de la Bastille, n’existeraient pas. Certes. Mais combien d’entre nous, assis ici, cette après-midi, sous ces lambris dorés d’un palais qui a lui-même connu tant de révolutions, de destructions et de reconstructions, sont prêts à mourir pour défendre notre cause ? Nous attendons toujours celui ou celle qui accepterait de faire de son combat personnel un combat collectif. Mais il ne vient pas. Je le comprends parfaitement, tant la fin de vie est une période difficile à affronter sur le plan physique et psychologique.
    Cette proposition 21, c’est notre mot d’ordre depuis que le candidat vainqueur l’a faite. Ce sera le nôtre jusqu’à juin 2013.

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  • Intervention à l’Atelier de la République sur le mariage pour tous

    Le think tank humaniste et indépendant « L’Atelier de la République » organise « L’ouverture du mariage civil aux couples de même sexe est-elle un progrès ».
    Cet après-midi de débats se déroulera de 13h30 à 20h à la mairie du 1er arrondissement et j’interviendrai dans l’un des débats sur le mariage » pour tous.

  • Florence Cassez : le printemps en hiver ?

    Mercredi 23 janvier, la Cour Suprême du Mexique va examiner pour la seconde fois le recours de Florence Cassez.
    Déjà plus de 7 ans - elle a entamé sa huitième année en décembre dernier - que Florence purge une peine de prison pour des faits d’enlèvements qu’elle n’a pas commis. Son dossier est vide. Même au Mexique, de plus en plus de voix s’élèvent et dénoncent désormais l’arbitraire de l’emprisonnement de la jeune française.
    Imaginez avec quelle impatience Florence, comme ses parents, attendent le jugement de la plus haute autorité judiciaire du Mexique.
    Mercredi, comme le 21 mars dernier, jour du printemps, nous attendrons avec Charlotte, la mère de Flo, et sa tante le jugement à Paris chez moi. A 10 000 kmde Florence.
    J’espère qu’en ce mois de janvier, et contrairement à mars dernier, ce sera  cette fois-ci le printemps de Florence… en hiver !