En quittant l’UMP avant la dernière présidentielle et alors qu’elle semblait triomphante dans les sondages, puis dans les urnes, je ne pensais pas qu’une alternative se dessinerait clairement trois ans plus tard. Avec un pourcentage de 27% pour l’UMP, qui place ce parti en deuxième position de ce 1er tour des élections régionales derrière - ô belle surprise ! - le PS, le constat est terrible : l’UMP n’a plus de réserves et réunit moins d’un tiers de l’électorat. Les listes uniques de la majorité, allant de la droite extrême de Villiers et Boutin au Centre, auraient dû donner un résultat dépassant allégrement les 40%. Preuve que le pouvoir subit un sacré désaveu. Pire, le terrible débat sur l’identité nationale a eu comme effet, comme tant le prévoyaient, de faire remonter le FN, qui en PACA et dans le Nord-Pas-de-Calais, fait presque jeu égal avec l’UMP…
Le PS, que beaucoup d’observateurs avaient enterré un peu trop rapidement, est redevenu le 1er parti de France. Il est le principal parti d’alternance et, aujourd’hui, en capacité de préparer sereinement les échéances de 2012 – présidentielle et législatives.
Reste le taux d’abstention très important auqeul il faut réfléchir mais qui est cependant à relativiser comparé aux dernières élections européennes.
Pour l’Ile-de-France, Jean-Paul Huchon et ses alliés - Europe Ecologie et Front de gauche - sont aujourd’hui en mesure de constituer une vraie majorité pour la région capitale. Une majorité pour mener une politique audacieuse des transports publics, et de développement durable mais aussi pour assurer la santé des Franciliens dans une région particulièrement frappée par la maladie – 1 million de Francilien en ALD 30 – et par la restructuration brutale de l’AP-HP.
Une chose est sure : l’opposition est de retour !
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