Euthanasie, ADMD et WFRtDS - Page 24
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Plaidoyer en faveur du droit de mourir dans la dignité sur Zinfos974
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#leTalkDuLundi fait sa rentrée ! Le média de l'ADMD qui parle fin de vie
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Beaucoup de témoignages émouvants à La Réunion !
Malgré la situation sanitaire et dans le respect des règles, heureux d’avoir pu animer une réunion sur la fin de vie à La Réunion !Beaucoup de témoignages émouvants : comment comprendre que Emmanuel Macron puisse rester si insensible aux conditions de fin de vie en France ? -
Euthanasie, sida, Hidalgo... Mes réponses - Antenne Réunion
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Il faut une loi d’Ultime Liberté maintenant : 30 ans de tergiversations ca suffit !
Sur Réunion 1ere, je viens de rappeler qu’une commission citoyenne sur la fin de vie est un moyen d’empêcher les 300 députes de voter une nouvelle loi.Non aux manœuvres politiques ! -
Réunion publique ADMD à La Réunion à 16h00
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Je serai l'invité de Réunion 1ere Tele à 06h45.
Tous les sondages indiquent de manière concordante que les Français sont presque unanimement en faveur d’une loi de légalisation de l’aide active à mourir. #FindeVie -
Rencontre avec le député Ratenon à Saint-Denis-De-La-Réunion
Rencontre avec le Député Ratenon à Saint-Denis-De-La-Réunion : discussion sur l’urgence d’avoir une loi d’Ultime Liberté.Ensemble, nous condamnons la nouvelle commission citoyenne sur la fin de vie du gouvernement.15 rapports en 10 ans, ca suffit ! -
Réunion 1ère - Légalisation de l'euthanasie...
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Sur Antenne Réunion à 19h
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Sur Réunion Première : la légalisation de l’euthanasie, c’est une loi de liberté.
Sur Réunion Première, j’ai pu rappeler que demander la légalisation de l’euthanasie, c’est voter une loi qui permettre - si on le souhaite ! - d’abréger des souffrances inutiles. C’est une loi de liberté. -
Sur Réunion Première à 12h30 !
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Retrouvons-nous pour #LeTalkDuLundi à 13h00 sur Twitter, Instagram et Facebook !
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Message à l’occasion de l’assemblée générale de la Fédération Française de Crémation
Madame la Présidente, Chers amis,
Cette année encore, la situation sanitaire exceptionnelle ne nous permet pas de nous retrouver. C’est un regret, tant le contact humain est un élément essentiel de la vie. La vie qui n’en est plus tout à fait une quand on n’est plus en capacité de se toucher, de se sentir, de se voir... Espérons que l’année prochaine, les choses se seront améliorées.
Chaque jour qui passe montre les limites et les insuffisances de la loi actuelle sur la fin de vie, la loi Claeys-Leonetti de 2016. Les drames qui nous sont rapportés quotidiennement, et aussi par la presse, nous rappellent que cette loi est avant tout une loi dogmatique, qui répond à la demande précise de ceux que je qualifie de voleurs de liberté, bien plus qu’à la volonté de prendre en charge les souffrances et les douleurs de fin de vie des Françaises et des Français, et, plus encore, à la volonté de respecter la démocratie sanitaire, pourtant inscrite dans la loi depuis 1999.
En quelques mots, je rappelle ici ce que propose la loi de 2016 en matière de fin de vie… Une personne malade, dès lors que son pronostic vital est engagé à court terme (c’est-à-dire que les médecins attendent sa mort dans les toutes prochaines heures, voire les tout prochains jours) peut demander à bénéficier d’une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès, c’est-à-dire la mise dans un état d’inconscience, la dénutrition totale et la déshydratation partielle, avec arrêt de toute assistance. La mort intervient alors, en général, du fait d’une insuffisance rénale sévère. Tout cela implique que le patient ne peut obtenir l’aide à mourir proposée par la loi de 2016 qu’une fois qu’il en entré dans la phase agonique. Pourquoi imposer la souffrance avant la délivrance à celles et ceux qui voudraient être délivrés avant que les douleurs et la déchéance physique et intellectuelle exercent sur eux une perte de repère, une perte de valeurs, une perte de dignité ? Dans les pays de liberté comme les Pays-Bas, la Belgique, la Suisse et bien d’autres encore, une personne atteinte d’une pathologie grave et incurable, dès lors qu’elle est arrivée à un stade avancé de la maladie, peut demander à bénéficier d’une aide active à mourir avant que les souffrances ne deviennent par trop insupportables. Une porte de sortie dans un tunnel qui se fait trop sombre. C’est ce que nous demandons depuis plus de quarante ans.
Sans entrer dans les autres détails de la réalité de la loi française sur la fin de vie, je vous dirai aussi qu’elle n’offre aucun secours, aucune solidarité, aucune fraternité aux patients atteints d’une maladie neurodégénérative (Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaques…) puisque les souffrances, physiques et psychiques, intolérables, se font ressentir bien avant d’être entré dans le stade final de la maladie. Et c’est ainsi qu’Anne Bert ou Alain Cocq ont dû s’exiler – elle en Belgique, lui en Suisse – pour trouver enfin la paix et l’apaisement de leurs souffrances, et pour mourir dans le respect de leur volonté.
Nous rencontrons sur le chemin de notre liberté en fin de vie les mêmes individus que vous rencontrez vous-mêmes dans votre propre combat. Je parle de celles et ceux qui prétendent nous dicter notre conduite, nous imposer leur propre vision du monde ; celles et ceux qui prétendent définir le bien et le mal, à l’aune de leurs croyances ou de leur aveuglement. Une prétention intolérable, s’agissant – pour la Fédération Française de Crémation comme pour l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité – de combats qui prennent place à la toute fin de notre vie et qui a quelque chose à voir avec l’image que nous avons de nous-mêmes et que nous souhaitons laisser aux autres ; qui a quelque chose à voir, bien sûr, avec ce que nous partageons de plus profond, vous comme nous, je veux dire la laïcité.
Vous comme nous réclamons le droit à l’autodétermination. Car qui mieux que nous sait ce qui est préférable pour nous-mêmes ?
Vous comme nous réclamons le droit de douter. Et puisque nous ne savons pas toujours, avant l’échéance, ce que nous voudrons, il nous semble indispensable d’ouvrir le champ des possibles.Vous comme nous réclamons le droit de ne croire en rien d’autre que dans la vie et dans les faits. Comme notre corps nous appartient, notre mort nous appartient…
Je vous adresse les amitiés sincères des membres du conseil d’administration de l’ADMD. -
Deux interviews à retrouver bientôt sur Radio Sensations !
Merci Mathis et Djessy pour cet enregistrement pour Radio Sensations sur la fin de vie, l’Afghanistan et mes fonctions d’adjoint a la maire de Paris.
Deux interviews à retrouver bientôt ! -
L’Italie pourrait avoir un référendum sur l’euthanasie ! Et nous Emmanuel Macron ???
L’Italie pourrait avoir un référendum sur l’euthanasie !Pendant ce temps-là, en France, Geoffrey s’est exilé en Belgique pour mourir !Et Emmanuel Macron n’a toujours pas répondu aux 300 députés qui demandent de reprendre le débat sur la proposition de loi Fin de vie libre d’Olivier Falorni ! -
Pensées pour Geoffrey...
Pensées pour Geoffrey, qui part aujourd’hui en Belgique pour être libéré de ses souffrances !Il n’a eu d’autre choix que de fuir à l’étranger ! Encore un… -
1ère euthanasie en Espagne depuis la mise en vigueur de la loi.
La 1ère euthanasie en Espagne a été faite depuis la mise en vigueur de la loi.En France, on n’a toujours pas droit à un geste d’amour.Emmanuel Macron que faites-vous pour soulager les souffrances des personnes en fin de vie ???« No es fácil morir así, pero ella ya no estaba en esta vida y no quería estar » -
Mon dernier édito au journal de l'ADMD
AU REVOIR. ET À BIENTÔT !
Ce n’est pas sans une certaine émotion – vous vous en doutez – que je signe ce dernier éditorial comme président de l’ADMD. Depuis 2007 que je suis à la tête de notre association – et élu administrateur depuis 2005 – j’ai mesuré l’honneur que vous m’avez fait en me renouvelant votre confiance sans interruption.
Comme président, j’ai connu beaucoup de bonheur et je suis fier d’avoir mené notre association là où elle est à ce jour. J’en céderai la présidence le 2 octobre prochain, sans avoir à rougir de ce que notre ADMD est devenue : la plus grande association à œuvrer dans le champ de la fin de vie, avec plus de 75 000 adhérents, avec une situation financière qui la met à l’abri de tous risques pour de nombreuses années ; une association qui a gagné à sa cause l’opinion publique et les députés français. Une association connue et reconnue, présente sur le front de la revendication militante comme sur le front de la représentation des usagers du système de santé.
Durant ces années de présidence, j’ai vécu avec vous des deuils… Plusieurs de nos anciens délégués sont morts. Des bénévoles de notre service ADMD-Ecoute également. Je pense aussi à nos anciennes vice-présidentes : Nicole Boucheton, Josette Sottile, Claudine Lassen. Je pense aussi, bien sûr et avec une infinie tristesse, au décès de notre ancien secrétaire général qui a tant fait pour notre association et pour les Jeunes ADMD, à mon mari, Christophe Michel-Romero.
Notre grande association est une association vivante. J’y ai aimé la confrontation des idées. Malheureusement, certains ont confondu et confondent encore les divergences de points de vue avec les sous-entendus et la malveillance…
Si vous l’acceptez, je serai encore présent au sein de notre conseil d’administration lors du prochain renouvellement, mais je n’occuperai plus alors de poste exécutif.
Le 2 octobre prochain, l’ADMD aura un nouveau président. Je souhaite que celui-ci se montre à la hauteur de la grande association que nous avons développée durant cette décennie. Je souhaite qu’il impulse avec enthousiasme de nouvelles orientations, qu’il préserve nos acquis et regarde vers l’avenir. Ce sera la clé du succès de notre revendication ; un succès qui doit intervenir à court terme tant il est vrai que les parlementaires nous soutiennent à présent.
Je me retire tranquillement après avoir servi notre association. J’en ai tiré de grandes joies ; j’oublierai les bassesses et les médiocrités.
Je souhaite longue vie à notre association. Nous nous reverrons, j’en suis certain, tant que notre ultime liberté ne sera pas acquise…