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Soutien du CNS à ELCS sur les opérations funéraires pour les séropos

Communiqué de presse du 19 mars 2009



Suite au recours d’ELCS, le CNS s’est prononcé :
Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, se félicite de l’avis du Conseil national du sida qui s’est prononcé contre l’interdiction des soins de conservation pour les personnes décédées et touchées par le VIH/Sida.

Il demande, une nouvelle fois, l’abrogation des dispositions discriminatoires à Roselyne Bachelot.


Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida, se félicite de l’avis publié par le Conseil national du sida concernant l’interdiction des soins de conservation sur les personnes décédées et séropositives. Le CNS, saisi en décembre dernier à l’initiative d’Elus Locaux Contre le Sida, se prononce pour « l’annulation de l’article 2 de l’arrêté du 20 juillet 1998 en tant qu’il mentionne l’infection à VIH dans la liste des maladies faisant obstacle à la pratique de soins de conservation sur les corps. »

Concrètement, cet arrêté a pour conséquence, humainement insupportable, que les proches, la famille, les amis d’une personne morte du sida, ne peuvent lui rendre un dernier hommage, son corps devant être immédiatement mis dans un cercueil !

Pour justifier la saisine du CNS, le président d’ELCS jugeait cet arrêté hautement discriminant envers les personnes séropositives. En premier lieu, faire des soins de conservation sur une personne décédée séropositive n’est pas dangereux pour les personnes pratiquant ces soins, les précautions universelles étant suffisantes; preuve en est le cas des Etats-Unis. Dans ce pays si souvent décrié pour leur moralisme, les soins de conservation sur les morts infectés par le VIH/sida sont autorisés sans aucun problème, car les refuser reviendrait à créer une fausse sécurité. En second lieu, mettre sur un pied d’égalité peste et sida est le signe d’une méconnaissance profonde des modes de transmission du VIH/sida, cette maladie, doit-on le rappeler, n’est pas contagieuse mais transmissible !

Ainsi, suite à l’avis du CNS, le président d’Elus Locaux Contre le Sida a de nouveau écrit à Roselyne Bachelot afin de lui demander officiellement l’abrogation de ces dispositions discriminatoires, injustifiées et dramatiques sur le plan humain. Jean-Luc Romero sera extrêmement attentif aux suites données à cette demande par la ministre de la santé qui ne s’est toujours pas prononcée alors qu’elle a été saisi en décembre dernier.

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