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  • L’indifférence du Premier ministre canadien

    La XVIème conférence internationale sur le sida de Toronto s’est ouverte hier soir dans une certaine incompréhension quant à l’absence du Premier ministre canadien, Stephen Harper.
    Un congrès de cette dimension – plus de 20.000 participants venant du monde entier – sur une pandémie qui touche 40 millions d’habitants mérite un intérêt politique du plus haut niveau. Comme pour l’ouverture des 1ers OutGames à Montréal, Stephen Harper avait délégué un de ses ministres, Tony Clément chargé de la santé.
    Le co-président de la conférence a dénoncé, avec une très grande vigueur et un certain courage, le Premier ministre qui en moins de 15 jours aura trouvé le moyen d’être sifflé à deux reprises dans un stade rempli de représentants du monde entier… Une occasion encore ratée pour celui que bien des Canadiens surnomment « Mini Bush » de montrer sa volonté de peser sur la scène internationale face à son puissant voisin américain.
    Les efforts sincères de son ministre de la santé pour trouver des mots forts de mobilisation auront été gâchés par cette absence et cette indifférence du Premier ministre canadien.

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  • Ouverture de la 16ème conférence internationale sur le sida à Toronto

    medium_Toronto_logo_2006.jpgC’est incontestablement la grande messe de la lutte contre le sida qui s’ouvre ce dimanche 13 août à Toronto au Canada.
    Médecins, chercheurs, activistes, responsables politiques, laboratoires pharmaceutiques, ONG se retrouvent tous les 2 ans pour faire le point sur la lutte contre le sida dans son ensemble. Car ce congrès est loin d’être uniquement un lieu de débats médicaux : il traite de tous les problèmes liés au VIH/sida. Et en cela il est exceptionnel.
    Plus de 20.000 congressistes sont attendus alors que la date choisie - en plein milieu des vacances - n’est pas des plus ingénieuses et pratique. En ce qui me concerne, c’est mon 4ème congrès mondial après ceux de Durban en Afrique du Sud - mon premier et le plus émouvant sur les terres de Mandela ! -, puis Barcelone et en 2004 Bangkok.
    La plupart des grandes associations de lutte contre le sida seront représentées, souvent par des délégations conduites par leurs présidents. Pour ma part, outre représenter, avec Philippe Lohéac, ELCS, je serais aussi le représentant du bureau du CRIPS qui est chargé du stand France.
    La séance d’ouverture promet d’être exceptionnelle avec l’intervention de Bill Gates qui vient de s’engager à verser 500 millions de dollars au fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Une somme exceptionnelle et méritoire quand on sait que de nombreux Etats n’ont pas encore versé au fonds les sommes promises. Il faut de 18 à 22 milliards de dollars pour soigner tous les malades qui en ont aujourd’hui impérativement besoin.
    Ce congrès qui se veut pragmatique a choisi comme slogan : « Time to deliver – Passons aux actes. »
    Espérons que ce ne sera pas encore une incantation. Le temps presse pour celles et ceux qui meurent…

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  • Joyeux anniversaire Maman !

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    Au moment où paraîtra cette note, je serai sûrement dans l’avion qui m’emmène à Toronto pour la conférence sur le sida qui doit s’ouvrir dimanche. Je vous en parlerai sûrement régulièrement.
    Mais aujourd’hui, c’est surtout l’anniversaire de ma mère.
    Alors vous me permettrez exceptionnellement d’avoir ce court post pour elle.
    En tous cas en son honneur…
    Contrairement à l’année dernière où j’avais pu lui faire la surprise en la rejoignant à Béthune où elle vit depuis ma naissance, je ne pourrai l’embrasser et la remercier pour tout ce qu’elle m’a apporté et ce qu’elle continue à me donner.
    C’est toujours loin des siens qu’on se rend compte à quel point on tient à eux.
    Et une maman, c’est unique.
    Alors, très joyeux anniversaire MAMAN !

  • Demain, la guerre civile ?

    medium_Livre_Jacques_Marseille.jpgDemain la guerre civile, c’est un peu ce que nous pronostique Jacques Marseille dans son dernier opus « Du bon usage de la guerre civile en France. » [Perrin – 14€]
    J’aime bien lire régulièrement les chroniques de Jacques Marseille dans Le Point. Ce professeur à la Sorbonne, historien, essayiste est un esprit brillant et éclairé.
    En découvrant sur la 4 de couv’ son prémonitoire (?) « Ca va pêter », j’ai immédiatement eu envie de lire le livre de Marseille. Ma vie débordante de ces derniers mois en a décidé autrement. Mais durant ces quelques jours de vacances, j’ai enfin pu lire ce livre… au titre et à la couverture convaincants.
    J’en sors partagé. Ebloui par l’analyse historique lumineuse, déçu par le diagnostic final qui s’apparente plus à une litanie de reproches déjà rabachés et faits à notre actuel système politique. Sans qu’aucune proposition convaincante ne soit avancée par l’auteur « pour nous en sortir » et empêcher ces guerres civiles récurrentes qui ont souvent permis d’avancer, mais qu’on préférerait vraiment s’éviter à l’avenir !

     

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  • Lettre à une droite maladroite

    medium_livre_3.jpgJe continue de profiter de l’été pour vous présenter mes essais et les réactions qu’ils ont provoqués à leur sortie.
    Mon troisième ouvrage, Lettre à une droite maladroite, est paru chez Ramsay en mars 2003 (collection Coup de Gueule de Jean-Claude Gawsewitch). C’est certainement le livre pour lequel, j’ai le plus travaillé.
    En l’écrivant, il s’agissait pour moi de présenter mes idées et mes positions sur toutes les grandes questions de société qui animent notre vie politique. Cela nécessitait d’avoir une connaissance approfondie des sujets que je souhaitais aborder et développer.
    J’ai choisi la forme d’une lettre ouverte pour interpeller une droite que je trouvais trop conservatrice et ne vivant pas avec son temps.
    Si, depuis 2003, j’ai remarqué qu’elle a un peu évolué - notamment sur l’homosexualité et même un peu sur l’euthanasie. Le compte n’y est pas encore…
    Je crois que ce livre reste utile à la veulle d’échéances politiques importantes.
    Bien qu’il fut publié au moment du lancement du conflit en Irak, il a suscité beaucoup de commentaires dans les medias et la classe politique, notamment à droite, l’a plutôt bien accueilli.
    Un livre qui résume toujours aujourd’hui mes principaux combats et ma vison d’une droite moderne et tolérante. Celle que nous défendons à Aujourd’hui, Autrement.



     

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  • Torturé, un gay est entre la vie et la mort

    medium_Bruno_Weil.jpgLoin de Paris, je viens seulement d’apprendre qu’un jeune homme de 28 ans, Bruno Weil, a été récemment retrouvé nu, à demi conscient et méconnaissable dans un parc public d’Ivry. C’est mon amie Elodie Saucier qui m’a envoyé un article et Philippe Lohéac qui m’a transmis la récente dépêche AFP pour m’en avertir.
    Je viens d’appeler mon ami Michel Michel, patron du Banana Café, dernier endroit où le jeune Bruno a été vu avant son agression.
    Il semblerait que Bruno soit resté presque 24 heures nu dans ce parc sans que personne ne le remarque.
    D’après Michel, profondément affecté par l’agression sauvage de son client, et qui a vu les photos de Bruno après ce lynchage, son visage est méconnaissable. La police évoque carrément d’horribles tortures.
    S’il ne faut pas se précipiter pour crier à un crime homophobe, car la police explore légitimement plusieurs pistes, je ne peux qu’être écœuré par tant de violences. Michel, qui connaissait bien ce jeune garçon, qui est d’un extrême gentillesse, doute d’un crime simplement crapuleux, Comptable de profession, Bruno est loin d’être riche et se déplace avec juste ce qui lui est nécessaire pour sa soirée.
    Mais l’état dans lequel est aujourd’hui Bruno montre un acharnement barbare et inhumain de la part de son ou de ses agresseurs. Quelques soient les raisons, ils se sont comportés comme des bêtes. Il faut vite les mettre hors d’état de nuire.

     

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  • USA : 52,8% des crimes motivés par la haine le sont en raison de la couleur de peau

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    medium_Noirs_americains.jpgUSA Today, principal journal populaire des Etats-Unis, consacre tous les jours un « Snapshots » - un éclairage rapide en chiffres - à la Une.
    Celui d’hier était consacré aux raisons des crimes, commis avec arme, pour des motivations de haine.
    Ces chiffres fournis par le FBI indiquent qu’en 2004, 52,8% de ces crimes sont commis en raison de la couleur de peau de la victime, 18% en raison de sa religion, 15,6% en raison de l’orientation sexuelle de la victime et 12,7% pour l’origine étrangère de la personne.
    Ce Snapshots ne dit malheureusement pas le nombre de crimes que cela comporte annuellement. Même si ce nombre important.
    Dans le pays du métissage et de la discrimination positive, il reste difficile d’avoir la peau mate !
    J’ai aussi noté que la Floride fait partie des 22 Etats américains qui refusent de prendre en compte les discriminations liées à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre et qu’il est le seul Etat américain à proscrire dans ses lois l’adoption par les couples homosexuels.
    Pas simple pour un gay ou une lesbienne de vivre dans l’Etat du frère du président américain !

  • Mel Gibson, antisémite ?

    Durant l’été, on connaît souvent des polémiques qui n’auraient pas lieu d’être durant l’année. Ainsi, un fait divers peut devenir un véritable feuilleton d’été.
    C’est ce qui semble se passer, depuis quelques jours, aux Etats-Unis, après les déclarations antisémites de l’acteur Mel Gibson alors qu’il était arrêté dans un état d’ébriété avancé. Et je vis cette polémique en direct au fin fond de la Floride.
    Etonné d’être arrêté, il osa demander au policier qui ne faisait que son job, comme on dit ici, s’il était juif, osant même ajouter : « Jews are responsible for all the wars in the world. » [Traduction : Les Juifs sont responsables de toutes les guerres à travers le monde. »]
    Assertion scandaleuse que l’abus d’alcool ne peut évidemment pardonner, d’autant plus que Gibson n’a jamais voulu dénoncer les déclarations scandaleuses que son propre père avait tenues sur l’holocauste.
    Mel Gibson, par l’intermédiaire de son agent, s’est excusé et a imputé ses propos à son état alcoolisé.
    A mon avis, cela n’excuse rien et pour deux raisons.
    On ne peut vouloir défendre un certain ordre moral et faire la promotion de la religion comme le fait avec tant d’ostentation Gibson et conduire régulièrement en état d’ébriété risquant de mettre la vie d’autrui en danger. Un enfant peut-être qui aurait pu se trouver sur le chemin de Gibson ?
    On ne peut ensuite prendre excuse de son état « anormal », de sa propre turpitude pour faire accepter des débordements qui deviennent réguliers.
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  • Virus de vie

    medium_livre_2.jpgS’il y a un livre qui fut difficile à lancer, c’est bien « Virus de vie » qui est sorti en mai 2002 aux éditions Florent Massot présente.
    Depuis la création d’ELCS en 1995, je savais que si je voulais être crédible dans mon combat de militant contre le sida, il fallait que je dise que je suis concerné par ce virus. Que j’explique aussi que mon combat individuel s’était transformé en un combat collectif.
    Mais « avouer » qu’on vit avec un virus mortel quand on fait de la politique, ce n’est guère « électoraliste ». Surtout pour une maladie qui reste, aux yeux de beaucoup, comme une maladie honteuse. La maladie du pêché.
    Mais ce livre était important pour moi. Et je crois sincèrement, pour tous ceux qui sont confrontés à la maladie. J’ai tenté d’être le plus sincère, n’esquivant rien. N’oubliant pas de parler de ma grande histoire d’amour avec Hubert ou de ma relation avec ce virus qui me dévore mais que je réussis depuis maintenant 21 ans à dompter.
    Les responsables politiques n’auront guère de réaction ; une gêne plutôt. Seuls Alain Juppé, Renaud Muselier, Nicolas Sarkozy, Bertrand Delanoë et Jean-Paul Huchon m’enverront des signes amicaux…
    Cette révélation m’aura aussi donné la crédibilité pour convaincre Jean-Pierre Raffarin de faire du sida, la grande cause nationale de 2005.
    Depuis, j'ai continué mes tours de France pour ELCS - j'en suis au 11ème - et je publie régulièrement mes résultats de santé. Permettant à chacun de comprendre que vivre avec le sida s’apparente parfois plus à de la survie que de la vie. Mais donnant aussi de l’espoir à ceux qui partagent mon sort.
    Car oui, on peut vivre, travailler et aimer avec le sida…

     

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  • Ouragan ou simple tempête tropicale : That’s life !

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    medium_Ouragan_floride_1.jpgQuand on vit à Paris, dans une zone du monde particulièrement tempérée, touchée rarement par des catastrophes naturelles, on est toujours surpris de voir le calme dans lequel vivent les populations souvent marquées par les violences meurtrières de dame nature.
    Depuis mon arrivée en Floride, on nous annonce un éventuel cyclone ou une tempête tropicale du beau nom de Chris.
    Alors qu’il y a encore quelques jours, les prévisions météo semblaient particulièrement alarmistes, la vie n’en continuait pas moins normalement à Fort Lauderdale, cette villégiature où je passe quelques jours de vacances.
    Certes, les services de l’hôtel nous ont glissé quelques consignes sous la porte de la chambre, au cas où… Mais la vie continue imperturbablement dans l’attente de l’éventuelle arrivée de Chris. Aux dernières nouvelles, cet ouragan - qui était seulement de catégorie 1 - a perdu beaucoup de son intensité au fur et à mesure qu’il s’approche des côtes américaines.
    On nous annonce maintenant des Thunderstorms [des orages] pour plusieurs jours…
    La vie n’a donc aucune raison de s’arrêter. Pour des orages. Même violents !


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  • Demain, un nouveau monde pour les Cubains ?

    medium_Little_Havana_1_.jpgLe hasard fait que je passe mes vacances en Floride près de Miami où vit - notamment dans le quartier de little Havana - la plus forte communauté cubaine hors de la belle île des Caraïbes.
    Près de mon hôtel, il y a justement un bar cubain fréquenté par la communauté cubaine. L’ambiance y est très festive depuis quelques jours et les conversations ne tournent, vous l’imaginez aisément, qu’autour de la transmission provisoire des pouvoirs de Fidel Castro à son frère Raul pour des raisons de santé.
    C’est peu dire que « ces réfugiés cubains » qui vivent en Floride, - même si certains n’ont connu Cuba que par ce que leur en ont dit leurs parents - placent beaucoup d’espoir dans le départ provisoire du leader cubain. Du dictateur comme ils le désignent.
    Bien sûr, ils ne se font guère d’illusion sur la volonté de démocratisation du « clone » de Fidel, Raul, qui à 75 ans est le principal suppôt du pouvoir communiste avec Felipe Perez Roque (41 ans), Ricardo Alarcon de Quesada (69 ans) et Carlos Lage Davilla (54 ans).
    Je ne souhaite pas la mort de Fidel Castro - c’est un sentiment que je ne peux pas avoir même pour un tel dictateur -, mais je me mets à espérer avec ces 11 millions de cubains qui vivent dans la peur depuis 1959. Depuis 47 ans… l’année de ma naissance, ils ont eu peu de raison d’espérer !
    Certes, le régime du dictateur Fulgencio Batista était décadent et immoral.
    La promesse d’un régime démocratique, les premières grandes réformes sur la santé et l’éducation pour tous de Castro, au-delà de son orientation communiste, étaient prometteuses.

     

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  • On m’a volé ma vérité

    medium_livre_1.jpgJe vais profiter de cet été pour vous présenter, au fil de mes vacances, mes livres et les critiques qu’ils ont reçus.
    Mon premier livre "On m'a volé ma vérité" est sorti en juin 2001 aux éditions du Seuil.
    C’est le livre que j’ai écrit le plus rapidement – en trois semaines ! – tant je ressentais de colère. De rage même.
    Alors que j’allais dire mon homosexualité dans une interview sur les questions de société à un grand quotidien du soir, un magazine gay gratuit a cru bon me couper l’herbe sous le pied, en révélant à ma place mon homosexualité, me faisant passer auprès de celles et ceux que je ne connaissais pas pour « un pédé honteux »…. Alors que j’étais militant contre l’homophobie depuis le début de mes engagements - j’ai même été un des directeurs de Fréquence Gay dans les années 80 -, j’ai subi le premier et seul outing qu’un responsable politique ait subi en France.
    Manœuvres mesquines de militants gays gauchistes qui ne peuvent admettre qu’un gay puisse militer à droite et défendre des idées de tolérance.
    Au-delà de ce cri, ce livre m’a permis de mieux faire connaître mon parcours : de mes origine modestes – famille expagnole ouvrière exilée dans le nord – à mes engagements politiques et associatifs.
    Je voulais dire ma séropositivité dans ce livre mais tout mon entourage, mère, médecins, amis s’y sont alors violemment opposés. Ce ne fut que partie remise… Mais peut-être, après cet outing, avais-je aussi besoin d’un peu plus de sérénité pour parler de ce qui est devenu mon principal combat, mon combat pour la vie. Individuel puis collectif !
    Ce livre, qui ne semble pas le préféré des blogueurs - vous pouvez voter pour ces livres sur ce blog - qui ont plébiscité « Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps » dans le sondage de mon blog, est pourtant celui qui, avec Virus de vie, m’aura valu un courrier abondant et enthousiaste.
    A vous de vous faire une idée si vous le voulez à la lecture des critiques ou tout simplement en lisant « On m’a volé ma vérité » sur les plages de vos vacances !

     

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  • Les vacances commencent pour moi !

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    Ca y est : depuis hier, je suis en vacances pour une dizaine de jours à Fort Lauderdale en Floride.
    Pour celles et ceux qui ne connaissent pas cette ville : elle se situe à une quarantaine de kilomètres de Miami. C’est une station touristique plutôt familiale appelée la Venise des Amériques, car elle parsemée de nombreux canaux.
    Mon hôtel se situe au bout du boulevard Las Olas sur l’Océan Atlantique dans un coin plutôt calme.
    Fini donc la frénésie de la vie à Montréal que j’ai quitté avec un peu de nostalgie.
    Un peu salut amical à mes amis Denis-Daniel, Eric, Jérôme et Jean-Philippe qui m’ont fait particulièrement apprécier mon séjour au Québec.
    Belles vacances à celles et ceux qui ont, comme moi, la chance de se reposer un peu.
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  • Montréal capitale mondiale gayfriendly

    medium_Montreal_Outgames.jpgmedium_Montreal_Our_for_business.jpgAu moment de quitter Montréal pour quelques jours de vacances en Floride, qu’ils sont loin mes souvenirs de Moscou où les autorités avaient cru bon interdire la première Gay Pride de l’histoire russe.
    Dimanche soir, aux côtés du maire de Montréal, Gérald Tremblay, qui m’avait invité et de nombreux autres élus, j’ai participé à la Marche des Fiertés qui - ici - depuis deux ans se déroule à la nuit tombée. C’est la deuxième fois que je participe à cette Marche, car j’avais été invité, il y a deux ou trois ans, à intégrer la parade des célébrités qu’organisait la fondation Emergence et Gai écoute.
    Dimanche et durant presque deux heures, j’ai pu voir encore à quel point la classe politique canadienne est décomplexée sur le sujet de l’homosexualité, même si quelques conservateurs aimeraient bien revenir sur cette acceptation et cette visibilité.
    Montréal est sûrement devenue la ville la plus gay friendly au monde.
    Pour ces 1ers Outgames, toute la ville est ornée au couleur du drapeau arc-en-ciel. Durant cette décade, l’aéroport a adopté la Rainbow attitude ! Même l’hôtel de ville, les bâtiments officiels et la plupart des commerces affichent leur couleur et leur solidarité avec la communauté LGBT. Inimaginable aujourd’hui à Paris et plus généralement en France.
    Le maire de Montréal, lui, comme ses concitoyens ne s’en plaignent pas, puisque leurs convictions de tolérance sont récompensées : les retombées des 1ers Outgames et de la Conférence Out for business pour Montréal sont déjà évaluées à 100 millions de $ canadiens et la fête ne fait que commencer !
    Et en plus, à cette marche, j’ai pu continuer mon lobbying pour l’accès aux traitements des malades des pays pauvres, notamment auprès du député fédéral Réal Ménard qui attend ma note sur le sujet… une de plus !