Je vais profiter de cet été pour vous présenter, au fil de mes vacances, mes livres et les critiques qu’ils ont reçus.
Mon premier livre "On m'a volé ma vérité" est sorti en juin 2001 aux éditions du Seuil.
C’est le livre que j’ai écrit le plus rapidement – en trois semaines ! – tant je ressentais de colère. De rage même.
Alors que j’allais dire mon homosexualité dans une interview sur les questions de société à un grand quotidien du soir, un magazine gay gratuit a cru bon me couper l’herbe sous le pied, en révélant à ma place mon homosexualité, me faisant passer auprès de celles et ceux que je ne connaissais pas pour « un pédé honteux »…. Alors que j’étais militant contre l’homophobie depuis le début de mes engagements - j’ai même été un des directeurs de Fréquence Gay dans les années 80 -, j’ai subi le premier et seul outing qu’un responsable politique ait subi en France.
Manœuvres mesquines de militants gays gauchistes qui ne peuvent admettre qu’un gay puisse militer à droite et défendre des idées de tolérance.
Au-delà de ce cri, ce livre m’a permis de mieux faire connaître mon parcours : de mes origine modestes – famille expagnole ouvrière exilée dans le nord – à mes engagements politiques et associatifs.
Je voulais dire ma séropositivité dans ce livre mais tout mon entourage, mère, médecins, amis s’y sont alors violemment opposés. Ce ne fut que partie remise… Mais peut-être, après cet outing, avais-je aussi besoin d’un peu plus de sérénité pour parler de ce qui est devenu mon principal combat, mon combat pour la vie. Individuel puis collectif !
Ce livre, qui ne semble pas le préféré des blogueurs - vous pouvez voter pour ces livres sur ce blog - qui ont plébiscité « Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps » dans le sondage de mon blog, est pourtant celui qui, avec Virus de vie, m’aura valu un courrier abondant et enthousiaste.
A vous de vous faire une idée si vous le voulez à la lecture des critiques ou tout simplement en lisant « On m’a volé ma vérité » sur les plages de vos vacances !

Critiques de « On m’a volé ma vérité » de Jean-Luc Romero [Editions du Seuil]

« Un beau titre mais surtout un beau livre. » Christophe Dechavanne, TF1, Ciel mon mardi !
« Ce livre nous plonge avec passion dans la vie d’un homosexuel blessé. Sans retenue et peut-être – enfin – sans jugement » Evan Mirzayaentz, La Marseillaise
« J’étais tellement passionnée par sa lecture que j’ai pris le train en sens inverse. J’y ai appris plein de choses. » Joëlle Goron, France Inter, le Fou du roi
« Un récit sans fards. Pudique, toujours, émouvant souvent. » Isabelle Mastin, la Voix du Nord
«  Plus de langue de bois. Ce livre témoignage est aussi une réflexion sur l’attitude de la classe politique face à l’homosexualité. » Sandrine Mouchet, VSD
« Ce livre n’est pas la singerie d’une idylle nervalienne. Non. Ici, ça barde, ça cogne et ça crie. On ne s’y tue pas comme dans les sagas irlandaises, mais on aime comme chez Tristan et Yseult. » Jean-Baptiste Coursaud, Sub
« Ce qui est intéressant, c’est de voir dans ce livre, comment se passent de l’intérieur des partis les petites lâchetés. » Bruno Masure, France Inter
« Voici un ouvrage pour crever l’abcès. » Jean-Sébastien Félix, Amazon.fr
« Intelligemment écrit ! » Olivier de Tilière, le Journal du Parlement
« Une histoire qui pourrait bien être la nôtre. » Tibu Move
« Passionnant et sans langue de bois. » Bernard Chamaillard, J’habite le 12^ème
« Comment la révélation de l’homosexualité de Romero a brisé sa carrière. » Jacques Pessis, le Figaro
« C’est parce que cette histoire pourrait être celle de tous qu’il a décidé de prendre la plume avec une grande sincérité, sans crainte du jugement d’autrui. » Cité gay.com
« Les ravages d’un outing sauvage. » Eliane Georges, Gala
« Son livre est là pour rétablir la vérité, alors lisez le ! » Laurent Doucet de Courtry, Garçons
« Un livre événement. » Le Journal du sida et de l’action sociale
« Son livre, c’est sa vie, ses amours et sa mère qui sait maintenant. » Daniel Schick, Europe 1
« C’est l’histoire d’un homme qui n’est jamais où on l’attend, et qui l’a payé. » Jacqueline Rémy, l’Express
« L’homme politique surprend aussi par la sûreté de son écriture, en un mot par son talent.  On m’a volé ma vérité est un ouvrage original et utile, un texte sur l’amour, dicté par l’amour, et que l’amour justifie et porte de bout en bout » Jean-Luc Maxence, Les Cahiers du Sens
« La détermination de Jean-Luc ROMERO force l’admiration » Oise Hebdo
« Avec une grande sensibilité et une étonnante liberté de parole,  il nous raconte cette période difficile mais aussi son quotidien, son parcours politique, privé et identitaire, oeuvrant ainsi efficacement pour l’intégration et la reconnaissance de l’homosexualité » Alexia Dehrien, L’Hémicycle
« Un livre à la fois très intime et très politique. Un livre doublement intéressant » Ludovic Vigogne, Le Point
« L’un des grands succès de l’été » François Herbert, Citégay.com
« Un livre coup de poing » Pierre Salducci, L’itinéraire (Montréal)