En ce dernier jour de 2006, j’ai tenu mon pari une nouvelle année.
Ce pari que je m’étais fait de communiquer et d’échanger chaque jour avec vous grâce à ce blog. Quelque soit le moment de l’année. Jours fériés, dimanches et jours de la semaine. En vacances ou pas. En France ou au bout du monde. Je vous ai écrit de dizaines de villes françaises, mais aussi de Rio, Genève, Berlin, Moscou, Montréal, Fort Lauderdale, Toronto, Genève, Acapulco [photo de fleurs prise dans la piscine] et pour finir Mexico.
Mon ordinateur est devenu mon plus fidèle accompagnateur même si mon iPod, mon cadeau de Noël, est en passe de le concurrencer car je ne m’en sépare plus non plus…

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Me voilà revenu du soleil d’Acapulco plein de bonnes résolutions.
Le temps des vœux arrive aussi à grand pas puisque nous sommes déjà le 30 décembre. Plus qu’un jour et nous aborderons déjà le seuil de 2007. Comme l’année dernière, je serais à Paris, chez moi dans le 12ème, pour ce nouveau départ !
Comme chacune et chacun d’entre vous, je vais former des vœux pour cette nouvelle année. Et j’ai décidé de commencer aujourd’hui.
Le premier ne vous étonnera pas car il concerne ce combat que je mène avec ELCS depuis un moment. Les fidèles de ce blog le connaissent que trop bien. Il s’agit de la liberté de circulation des personnes séropositives dans le monde.
Vous le savez, je suis tenace. Tant que je n’aurai vu évoluer cette affaire, je ne relâcherai pas mes efforts, dussé-je y laisser ma santé !

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Depuis mon départ, je n’ai pas lu de journaux ni regardé les informations. C’est pourquoi, je réagis aussi tardivement au décès de Piergiorgio Welby, cet Italien victime de dystrophie musculaire, qui ne pouvait plus communiquer qu’avec les paupières depuis l’âge de 33 ans, ne pouvait plus parler depuis 20 ans et se nourrir seul depuis 10 ans.
En septembre 2006, il avait adressé une magnifique lettre au président italien pour lui dire à quel point cet amoureux de la vie n’en pouvait plus de cette survie. Ce qui avait fait dire au chef de l’Etat italien qu’un débat sur la fin de vie s’imposait en Italie. Mais rien de plus.
Début décembre 2006, à bout mais soutenu par 130 parlementaires, Piergiorgio réclame d’être débranché à la justice mais la Cour refuse sa requête. Finalement un médecin l’aidera à partir comme il le souhaitait.

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Je n’ai pas voulu achever ces vacances de Noël sans une visite à Mexico. Même si c’est avec un petit pincement au cœur que nous quittons ce petit paradis où, avec ma mère, nous sommes restés une petite semaine. Nous étions dans un petit bungalow dominant toute la baie d’Acapulco. Une vue rare. Des images plein la tête que n’oubliera sûrement pas ma mère qui nageait dans la petite piscine prolongeant notre maisonnette tout en regardant l’immense baie qui s’ouvrait à nous.
J’ai eu l’occasion de visiter la mégapole de Mexico il y a quelques années. Mais je voulais aussi que ma mère puisse y passer quelques heures avant de reprendre l’avion qui nous ramènera vendredi en début d’après-midi à Paris. [photo de ma mère prise avant notre départ sur le paseo de la Reforma]
Mexico réunit aujourd’hui 19,41 millions d’habitants, ce qui en fait la 2ème ville la plus peuplée du monde derrière Tokyo avec ses 35 millions d’habitants mais devant New York et ses 18,71 millions d’habitants. C’est dire que notre Paris avec ses 2,1 millions d’habitants fait figure de nain dans le concert des grandes villes…

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Hier, en cette belle journée de Noël, je regardais de la terrasse de mon bungalow la magnifique baie d’Acapulco. Une vue merveilleuse. Aussi belle que celle de Rio que je contemplais l’année dernière, il y a un an, jour pour jour.
En admirant cette vue paradisiaque, je pensais à ce terrible anniversaire que nous commémorons aujourd’hui : les deux ans du tsunami.
Comme moi ou vous, des gens sont partis en vacances il y a deux ans. Peut-être aussi pour passer des moments inoubliables avec leur mère, leur père, leur conjoint, leurs enfants, leurs amis. En guise de souvenir inoubliable, ils ont trouvé la mort. Les habitants de ces contrées à priori idylliques, quant à eux, se remettent aussi bien qu’ils le peuvent de ce drame où ils ont perdu êtres chers et le peu de biens qu’ils possèdent.

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