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  • Venez lundi parler du commerce équitable

    Je vous le rappelle : lundi 10 octobre, à 19h30, j’organise avec Philippe Lohéac, dans le cadre des débats mensuels d’Aujourd’hui, Autrement un café politique sur le commerce équitable au Babu [salle du 1er étage] – 18, boulevard Montmartre 75009 Paris [Métro grands boulevards].
    Ce mois-ci, nous recevons Vincent David, directeur des relations extérieures de Max Havelaar France et Jean-Marc Borello, délégué général du groupe SOS qui développe des activités de commerce équitable sous la marque Alter Mundi.
    Un sujet pas suffisamment évoqué dans les mouvements politiques, alors qu’il est une des solutions pour aider au développement des pays les plus pauvres de la planète. Une occasion donc d’approfondir nos connaissances solidaires…
    Ce débat est gratuit et bien sûr ouvert à tous : seule condition boire une consommation pour remercier le cafetier de nous prêter gracieusement ce lieu !
    A lundi, j’espère !

  • Salon Rainbow : Métrobus recule !

    Avec Aujourd’hui, Autrement, je me réjouis de l’annonce faite hier de l’acceptation de la campagne publicitaire proposée pour le salon Rainbow Attitude.
    Cette campagne d’affichage, déclinée en deux visuels, qui montre deux couples (deux hommes sur l’une, deux femmes sur l’autre) s’embrassant sur la bouche avait, dans un premier temps, je vous le rappelle, été censurée par la société Métrobus responsable de l’affichage pour la Ratp.
    Les organisateurs du salon Rainbow Attitude et de nombreuses associations de défense des droits des homosexuels s’étaient alors légitimement émus d’une censure plus prompte à condamner la tendresse homosexuelle que la tendresse hétérosexuelle, voire le sexe ou la violence.
    Avec Elus Locaux Contre le Sida, j’avais très officiellement saisi de cette affaire la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité après en avoir parlé à son président Louis Schweitzer lundi dernier avant la conférence de presse que nous co-présidions.
    Aujourd’hui, avec cette acceptation – même si elle fut difficile – c’est encore un pas de plus fait en direction de la reconnaissance d’autres formes de conjugalités.

  • Charlotte Valandrey sur France 3, le dimanche 9 octobre à 20h50

    Charlotte Valandrey participera dimanche à partir de 20h50 à l’émission de Marc-Olivier Fogiel, On ne peut pas plaire à tout le monde, sur France 3.
    Pour la première fois depuis la révélation de sa séropositivité, elle parlera en direct. Pour avoir connu le même exercice - révélation de ma séropositivité dans un livre Virus de vie, puis prise de parole en public devant les militants de AIDES et dans les medias -, j’imagine l’état d’esprit dans lequel doit être Charlotte à quelques heures de cette interview difficile.
    Pas facile de dire sa vérité, de parler à visage découvert d’une maladie qui reste toujours aussi tabou 25 ans après son apparition ! Exercice d’autant plus difficile que Charlotte sait que désormais, elle ne pourra plus jamais revenir sur cette révélation. Assumer le regard - parfois réprobateur - des passants, supporter la compassion trop souvent malsaine de certains, ce sera désormais son lot quotidien, comme il l’est pour moi depuis ce jour de mai 2002 où j’ai enfin osé dire ce mal qui me ronge.
    En contre-partie, quand on a tout dit - même, si dire une maladie reste comme un aveu de faiblesse pour tous ces bons esprits qui croient qu’ils mourront d’un seul coup loin des affres de la souffrance et de la déchéance -, on se sent aussi plus fort. Plus rien ne peut nous atteindre : ces rumeurs qui font si mal n’ont plus de raison d’être.
    On peut ainsi mieux combattre ce virus qui, tel un scorpion en se détruisant se détruit un peu lui-même.
    Certes, vivre avec le sida s’apparente souvent plus à de la survie que de la vie – 50% des personnes séropositives ne travaillent pas ou plus, une sur deux vit avec moins de 700€ par mois et 60% des sidéens estiment avoir été discriminés dans leur vie sociale ou professionnelle.
    Mais, c’est aussi vivre de manière plus intense ses émotions, ses amours sans savoir malgré tout de quoi demain sera fait.
    Pour moi, et comme je l’ai dit dans le reportage qui devrait précéder l’intervention de Charlotte, j’ai fait de ce virus un combat politique et 20 ans après ma contamination, pour moi, l’avenir dure toujours…

  • Merci Patrick, merci Edouard !

    J’ai beaucoup apprécié mon déplacement au Havre ce vendredi.
    D’abord, parce que Patrick Teisserre, élu de la ville, [ma photo]mais aussi militant d’Aujourd’hui, Autrement a su me concocter un programme passionnant alternant réunion sur le sida, déjeuner amical, rencontre avec le maire, dédicace et échange franc avec les militants.
    Une semaine après avoir évoqué la Tour Agbar de Barcelone sur ce blog, j’ai pu me faire présenter le projet de nouvelle tour que Jean Nouvel prépare pour le Havre : un édifice de 120 mètres conçu pour héberger le Centre de la Mer et du développement durable
    Mais surtout, ma visite a été utile pour la lutte contre le sida : Antoine Rufenacht, le maire, m’a promis de mettre un grand ruban rouge sur la façade de la mairie le 1er décembre prochain et surtout, le vice-président communiste du conseil régional, Jean-Paul Lecoq, s’est montré très intéressé par la création d’un CRIPS dans sa région et s’est engagé à venir visiter celui d’Ile-de-France avec une délégation d’élus.
    Ensuite, j’ai été heureux de retrouver Edouard Philippe, maire adjoint de la ville et conseiller régional, que j’ai connu alors que j’étais secrétaire national de l’UMP et qu’il en était alors le directeur général. Ce jeune élu, à l’avenir prometteur, a su animer avec brio et pudeur la réunion des militants UMP et me mettre à l’aise alors que la première question sur le sida d’un militant pouvait me faire craindre le pire.
    Sans tabous, avec franchise, j’ai pu parler aux militants, aux nombreux élus présents, notamment le sénateur Gélard, de lutte contre le sida, des questions de société, des prochaines échéances électorales, des primaires à Paris et en général de l’extension des primaires à toute la France. Les militants ont dû apprécier ma venue, car il n’y a pas eu assez de livres pour la dédicace…
    Merci Patrick, merci Edouard !

  • Allez Claude un petit effort, laisse ta voiture !

    Claude Goasguen est entier. Je ne lui reprocherai pas : moi aussi, je le suis.
    Il s’est donc laissé aller sur LCI sur la politique des transports de la ville de Paris, traitant les élus Verts de « Khmers verts »… Il a plutôt raison !
    Mais, quand le candidat à la candidature UMP annonce que s’il est élu maire de Paris, il supprimera les couloirs de bus - pour info, ils ont été initiés par Jean Tibéri, Claude étant lui aussi maire-adjoint ! -, quand il qualifie le tramway des maréchaux de projet dépassé, alors que toutes les grandes villes de France - UMP notamment ! - s’y sont mises et qu’il en avait lui-même approuvé la création, en tant que membre de l’exécutif, sous la mandature de Tibéri -, il est à contre sens des desideratas des citadins et bien sûr des objectifs de développement durable.
    Certes, il a raison de stigmatiser la volonté des Verts d’imposer tout et n’importe quoi et souvent sans réelle concertation : il est inutile de faire des voies de bus de 4,5 mètres, alors que Jean Tibéri les avaient proposées à juste titre à 3,50 mètres et provocateur de mettre en place le T3 sans travail poussé avec les villes environnantes.
    Mais quant à défendre le « tout automobile » en 2005, cher Claude, on n’est quand même plus dans les années 70 !
    Parlons-en de nos modes de circulation non polluants, du vélo…ça changera à droite : c’est aussi cela le Paris Autrement que je défends avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement.
    Pour le trafic en surface à Paris, près de 65% est le fait des voitures particulières et 12% des utilitaires. Seuls 2% pour les vélos… Même Strasbourg – ville UMP – fait bien mieux que notre chère capitale, co-gérée par les Verts, avec 10% de son trafic pour les vélos !
    Justement, soyons constructifs, que faudrait-il faire pour donner une plus grande place au vélo, aux circulations douces à Paris ?
    D’abord, comme je l’ai proposé cet été, durant la pré-campagne des primaires UMP, il s’agit d’offrir 50 euros par foyer fiscal parisien achetant un vélo [Voir Amsterdam ; ADEME donne 400€ aux particuliers pour l’achat de vélos ou scooters électriques].
    Ensuite, plutôt que de gloser et de s’émerveiller, comme le fait Denis Baupin, sur l’expérience réussie par le Grand Lyon, il faut à notre tour mettre à disposition des Parisiens 8000 velo’v, ce système de vélos « intelligent » en libre service, d’autant qu’en confiant ce service à un concessionnaire privé, cela ne grèverait guère les finances de la capitale.
    Plus de vélos, cela veut forcément dire plus de places pour les garer. Actuellement, il manque 100.000 places à Paris pour les 2 roues – seules 954 ont été créées en 2004 ! Créer au moins 2.000 places de stationnement par an pour les 2 roues et permettre, chaque fois que cela est possible, d’implanter ces places face aux commissariats de police, m’apparaissent des préalables indispensables pour faciliter la vie des cyclistes parisiens et accélérer l’augmentation des déplacements par ce moyen.
    Enfin, il faudrait développer le ramassage scolaire à pied et à vélo et la ville doit impérativement impulser ce développement.
    Plutôt que de pleurer sur le passé, voilà cinq propositions réalistes pour développer – sans forcer ! – les déplacements à vélo à Paris.
    Allez, cher Claude, un petit effort, laisse ta voiture !

  • Ce vendredi 7 octobre au Havre

    Réunions sur réunions à Vigneux-sur-seine ce mercredi et préparation du futur déménagement du CCAS.
    Et en fin de journée, je me suis fait un gros plaisir : des années que je rêvais d’un immense écran plat… C’est chose faite ! Après bien des péripéties pour le ramener chez moi, Porte dorée, et après que Philippe Lohéac m’ait monté un support en verre pour y installer cet écran géant : à minuit j’ai enfin vu la télé… en grand !
    Je ne suis donc guère inspiré ce soir pour écrire longuement sur la toile… Je teste ma télé. Et oui, on s’amuse à tout âge !
    Juste vous dire que je serais au Havre toute la journée de vendredi à l’invitation de mon ami Patrick Teissère, conseiller municipal délégué.
    Après un déjeuner avec des élus et notamment Edouard Philippe, ancien directeur général de l’UMP et maire adjoint du Havre, j’animerai, en ma qualité de président d’ELCS et de sida, grande cause nationale 2005, une réunion sur le sida avec le conseil municipal de la ville et en présence du maire Antoine Rufenacht.
    Une dédicace de Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps à 16h30 et j’achèverai ma journée en Normandie par une rencontre avec les militants UMP à 18 heures.
    Si vous êtes dans la région, n’hésitez pas à venir me rencontrer !

  • Pour une société plus juste le 10 octobre à 19h30

    Tous les 2èmes lundis du mois, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, j’organise un café politique au Babu [salle du 1er étage] – 18, boulevard Montmartre 75009 Paris [Métro grands boulevards].
    Ce 10 octobre à 19h30, nous recevons Vincent David, directeur des relations extérieures de Max Havelaar France et Jean-Marc Borello, délégué général du groupe SOS qui développe des activités de commerce équitable sous la marque Alter Mundi.
    Vous êtes les bienvenus à ce débat ouvert à tous et que j’animerai avec Philippe Lohéac, en présence d’ITV, la chaîne d’info sur le cable et la TNT, qui devrait me suivre toute la journée du 10 octobre.
    A lundi prochain !

  • C’est parti pour la Cité nationale de l’histoire de l’immigration !

    La Cité nationale de l’histoire de l’immigration ouvrira ses portes en 2007 dans l’ancien musée des arts océaniens de la Porte dorée [ma photo].
    Le ministre de la culture et de la communication, Renaud Donnedieu de Vabres, vient de confier au cabinet d’architectes B&H l’aménagement des 8500 m² de la future cité. Les travaux coûteront 17 millions d’€.
    C’est le député européen, Jacques Toubon, qui préside la mission de préfiguration de cette nouvelle institution parisienne.
    Je me réjouis que notre 12e arrondissement, si longtemps méprisé, attire - récemment encore, la Cinémathèque a ouvert à Bercy - de plus en plus de lieux de culture et de connaissance.

  • Une interdiction discriminatoire

    J’ai saisi, ce matin, Louis Schweitzer, président de la HALDE, du refus de Métrobus (société chargée de l'affichage dans le réseau bus et métro de la RATP) de diffuser la campagne de communication de Rainbow Attitude, organisateur de la 1ère exposition européenne consacrée aux gays et aux lesbiennes.
    Cette décision serait justifiée par le fait que les affiches risquait « de choquer l’ensemble des voyageurs ».
    Que pouvait-on voir sur ces visuels refusés et destinés à faire passer un message d’amour et de tolérance? Simplement deux personnes de même sexe s’embrassant.
    Devant le refus de la société Métrobus et afin de pourvoir annoncer la tenue du salon, Rainbow Attitude a été obligé de fournir de nouveaux visuels plus banals.
    A l’heure où l’on parle d’une plus grande tolérance de l’ensemble de la société sur la question homosexuelle, je m’étonne de cette décision. En effet, quoi de plus normal que la vue de deux personnes qui s’embrassent, thème classique en matière d’affichage ?
    Je pense que la lutte contre l’homophobie ne pourra avancer qu’à une seule condition : les homosexuels doivent pouvoir vivre et s’afficher au grand jour au même titre que les hétérosexuels. Je trouve donc très choquant le refus d’une telle campagne qui avait une portée pédagogique très forte.

  • Sida : « le premier traitement, c’est notre solidarité ! »

    Aux côtés de Louis Schweitzer, président de la Haute Autorité de lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité, j’ai présidé, ce lundi matin, à la Maison des Arts et Métiers, la conférence de presse lançant le mois « sida et discriminations » ainsi que la campagne télé, radio et presse du « sida, grande cause nationale 2005. »
    Dans mon discours introductif, j’ai rappelé qu’« on pourrait penser que 25 ans après le début de l’épidémie, on assisterait à une banalisation de la maladie, mais il n’en est rien. »
    Une enquête menée par Sida Info Service, présentée par Marc Morel, confirme ce propos introductif, car 57,3% des séropositifs - près de 60% des personnes séropositives ! - indiquent avoir été victimes ou s’être sentis victimes de discriminations du fait de leur séropositivité. A tel point que 65,20% des personnes interrogées ne disent rien de leur état de santé sur leur lieu de travail et que 50,4% - 1 sur 2 ! - n’osent même pas dire leur état sérologique à un ami.
    Cette enquête révèle donc, une nouvelle fois, qu’il est toujours très difficile d’être séropositif en France en 2005.
    Fort de ma propre expérience, je dirai même plus dur, bien plus dur de vivre avec le sida.
    Mais est-ce une surprise ?
    « Outre les effets sur le corps, nous devons supporter la stigmatisation, voire le rejet dans notre vie privée, subir des difficultés dans notre vie sociale par exemple encaisser le refus d’un prêt bancaire ou se voir imposer de surprimes d’assurance inacceptables, prendre de plein fouet un licenciement déguisé, un refus d’embauche… » ai-je rajouté à cette conférence de presse où témoignaient aussi, avec force et pudeur et à visage découvert Joël et Fabien.
    C’est dire à quel point la campagne de communication - que nous avons lancé ce matin et qui démarrera à la mi-octobre - doit sensibiliser nos concitoyens à ces formes insidieuses de discriminations.
    Sur le thème de la solidarité, la campagne media conçue et offerte par EURO RSCG C&O – film TV, campagne presse et radio avec six témoignages – se donne pour objectif de faire évoluer le regard porté sur les séropositifs jugés encore comme des malades honteux avec pour message : « le premier traitement, c’est notre solidarité. »
    En cliquant sur ce lien, vous pouvez regarder le spot télé.
    Merci pour votre solidarité !


  • Supprimer le poste de Premier ministre

    La constitution de la Vème République a créé un régime nouveau : mi-présidentiel, mi-parlementaire. Nos institutions ont montré leur efficacité jusqu’en 1986 et ont permis l’alternance de 1981, ce dont pourtant François Mitterrand doutait quand il écrivait Le coup d’Etat permanent. Les cohabitations de 1986, de 1993 et de 1997 ont montré l’élasticité de notre texte fondamental qui s’est alors bien adapté aux différentes circonstances politiques.
    Mais l’instauration du quinquennat a totalement changé la donne : la présidence de la République est désormais l’institution pivot. C’est le Président qui oriente et dirige l’action de notre gouvernement, alors qu’avant il n’était que le garant du bon fonctionnement de nos institutions et fixait le cap.
    Il s’agit de prendre en compte cette nouvelle donne et de créer un régime présidentiel avec un chef de l’Etat et un vice-président élus au maximum pour deux mandats consécutifs. La fonction de Premier ministre n’a donc plus de raison d’être et il convient de la supprimer.
    En supprimant le poste de Premier ministre et pour aboutir à un régime présidentiel équilibré, je suggère, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement d’abandonner le droit de dissolution du chef de l’Etat : il n’est plus nécessaire et constituerait même un danger dans le cadre d’institutions présidentielles.
    De même, je propose de prévoir, dans la Constitution même, le nombre des membres du gouvernement pour éviter une inflation aussi coûteuse qu’inutile des portefeuilles.
    Bien sûr, pour mener de nouvelles missions, des secrétariats d’Etat pourront toujours être créés, comme je l’ai proposé l’année dernière, mais ils le seront sur la base d’une mission définie d’une durée de six mois renouvelable une seule fois. Ces secrétariats d’Etat tireront leurs moyens du ministère auquel ils sont rattachés. Cela constituera une garantie : les ministres ne créeront des secrétariats d’Etat qu’en cas de nécessité absolue et on évitera ainsi d’instaurer de telles instances récompensant trop souvent les services rendus au pouvoir en place.
    Pour mieux associer les Français aux nouvelles institutions, le référendum d’initiative populaire doit être institué dans notre pays. Sur proposition d’un million de Français, par voie de pétition, un texte de loi pourrait ainsi être soumis au vote de toute la Nation. Contrairement à l’actuel article 11 de la Constitution de la Vème République, le référendum doit être possible pour tous les sujets que proposeront les citoyens français.
    Parallèlement dans une 6e République moderne, la saisine du Conseil constitutionnel doit être ouverte à tous les citoyens, alors qu’elle n’est aujourd’hui autorisée qu’au président de la République, au Premier ministre, aux présidents des assemblées parlementaires et à soixante députés ou sénateurs.
    J’évoquerai dans une prochaine note les modifications de nos modes de scrutins et de votation qui m’apparaissent indispensables dans une grande réforme institutionnelle que les circonstance imposent aujourd’hui.