Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Paris : concilier enfin patrimoine et modernité !

    De retour de l’Existrans’, où j’ai eu le plaisir de marcher aux côtés de mon ami Jack-Yves Bohbot, conseiller de Paris UMP et d’Eddie Aït, mon collègue PRG de la région, j’ai lu tous mes journaux de la semaine qui traînaient dans mon salon et notamment Libération de mercredi dernier.
    Dans les pages cultures, un article est consacré aux dernières réalisations de l’architecte Jean Nouvel : l’extension du musée Reina Sofia à Madrid et la Tour Agbar à Barcelone. Une fois de plus, c’est de ce qui se fait dans les grandes métropoles européennes dont on parle, plus des constructions faites à Paris. Il y a bien longtemps que Paris ne montre plus la voie de la modernité architecturale !
    Certes, Jean Nouvel est aussi l’architecte du futur musée du Quai Branly, voulu par le chef de l’Etat, et qui devrait être enfin terminé au printemps 2006.
    Mais, la réalisation de la tour Agbar est l’occasion, une nouvelle fois, de s’interroger sur « le mystère Paris. »
    Comment se fait-il que toutes les capitales européennes montrent une imagination architecturale sans borne, sans pour autant détruire l’âme millénaire de leurs villes et que, dans le même temps, Paname s’installe dans le rôle de ville musée, de ville du passé incapable de concilier patrimoine et modernité.
    J’ai déjà eu l’occasion de dire que pour un Paris Autrement, je proposais de réinstaurer le concours des façades, mais aussi de faire des tours esthétiques aux entrées de Paris et de haute qualité environnementale. Je persiste et je signe.
    Au conseil de Paris, cette semaine l’exécutif de gauche a failli exploser au sujet de la crise du logement.
    La réalité a la vie dure : 102.750 familles sont en attente de logements à Paris fin 2004, plus de 10.000 sans abris - il y a même 30 fonctionnaires de la ville qui vivent à la rue ! – 976 immeubles de la ville sont insalubres…
    Des solutions existent incontestablement et elles peuvent être rapidement mises en oeuvre.
    Il faut d’abord créer une prime aux propriétaires qui ont un appartement libre – 40.000 appartements vides à Paris, même 140.000 selon le DAL – et cautionner ceux qui ont des difficultés passagères ou les personnes atteintes d’ALD 30.
    D’autre part, il faut - je me répète - construire des tours. Et cela peut être rapide.
    La Tour Agbar de Jean Nouvel a été construite en… dix mois !!!!!
    Les terrains des Batignolles pourraient être rapidement libérés par de telles constructions : on y ferait du logement social, intermédiaire et aussi des bureaux : une mixité totale.
    Pour cela, il faut un peu de courage, faire tomber partiellement cette interdiction de construire des immeubles de plus de 37 mètres que les élus s’apprêtent pourtant à reconduire dans le PLU…
    Et que les conservateurs se rassurent, on ne construira pas de tours dans le vieux centre de notre ville lumière !
    Plutôt que de disserter sans fin, agissons aujourd’hui et demain construisons enfin le … Grand Paris !

  • Nuit blanche dans le 12e

    Ce soir se déroule la quatrième édition de Nuit blanche créée par Christophe Girard. Un événement incontestablement fort de l’agenda culturel de la ville de Paris mis en scène par Jean Blaise. Cette 4e édition d’un coût de 1,2 million d’€ espère même dépasser le million de participants de 2004.
    A noter cette année les différentes manifestations qui se dérouleront dans mon cher 12e arrondissement.
    D’abord l’ambiance cinéma - et même cinéma d’horreur - tout le long de la coulée verte, cette ancienne voie de chemin de fer à 15 mètres de hauteur côté bastille traversant le 12e et qui va transformer comme l’écrit Zurban, « la promenade du Viaduc des arts en boulevard du crime. » Hitchcock, Kubrick et Lynch sur ce parcours. Bref une promenade que je ne manquerais pour rien au monde cette nuit !
    Ensuite, sur l’avenue Daumesnil, les cabines téléphoniques sonneront toute la nuit. N’hésitez pas à répondre au téléphone si la cabine s’allume : un inconnu vous racontera sa vie, puis vous écoutera… Une réalisation de Grégory Chatonsky.
    Enfin, De rue et de cirque, juste à côté de chez moi, Porte dorée, sur la pelouse de Reuilly.
    N’oubliez pas la piscine de Reuilly où Mich Kill My Dog lancera ses ondes électros sur les courageux nageurs et bien sûr la toute nouvelle Cinémathèque à Bercy dont la magnifique façade de Franck O. Gehry connaîtra de multiples animations en lumière et en images… cinéma oblige.
    Je crois que cette nuit, comme beaucoup d’entre vous, je ne vais pas beaucoup dormir…

  • Romero doit mourir

    A ce vieux responsable politique parisien - rassurez-vous, son nom est inconnu ! - qui continue malgré mon retrait de la primaire à se répandre en me qualifiant d’OVNI et de microbe - allusion fine à mon virus -, je lui offre cette belle affiche que l’un d’entre vous m’a gentiment faite.
    Romero doit mourir… mais il va se battre et gagner face aux cons !

  • Sur France 2, le samedi 1er octobre à 18h50

    Dans l’émission « Les poules ont des dents », les chroniqueuses ont voulu présenter un sujet sur les couples en politique. Vaste débat !
    J’ai récemment été interviewé pour ce reportage qui passera donc dans cette émission le samedi 1er octobre, dès 18h50, sur France 2.
    J’y évoque la difficulté pour les hommes politiques homosexuels de présenter leur compagnon, alors que cela apparaît naturel pour les hommes politiques hétérosexuels, qui peuvent même se rendre à différentes manifestations accompagnées de leur conjointe.
    S’il ne s’agit pas de révéler toute son intimité, il m’apparaît bien normal pour les élus hétéros ou homos soient, en certaines occasions, accompagnés de leur conjoint, dont ils n’ont aucune raison de cacher l’existence !
    On constate pourtant que ce qui est autorisé - et même souhaité - pour les hétéros l’est beaucoup moins pour les hommes ou les femmes politiques homosexuels…
    Les mentalités ont encore besoin de progresser !

  • Améliorer les conditions d’accès des plus défavorisés à l’enseignement supérieur

    Avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, je suis globalement satisfait des mesures annoncées par le Premier ministre, lors de sa conférence de presse mensuelle, en faveur de l’enseignement et de la recherche.
    En agissant sur la qualité des formations dispensées en France et en renforçant les pôles de recherche, Dominique de Villepin prépare les conditions d’une amélioration du marché du travail.
    L’argent investi dans l’amélioration des conditions de travail et des conditions de vie des étudiants sera aussi, je l’espère, rentabilisé à très court terme.
    Ancien étudiant boursier, je suis très attaché à l’amélioration des conditions d’accès à l’enseignement supérieur pour les enfants issus des milieux les plus défavorisés et je pense qu’il faut aller plus loin pour aboutir à une réelle égalité des chances. Aujourd’hui encore, les filles et fils d’ouvriers, les jeunes issus de l’immigration, comme je l’étais, ont de réelles difficultés pour accéder aux formations les plus performantes et notamment aux grandes écoles.
    Je pense aussi qu’un effort devra être consenti par la France en faveur de l’accueil des étudiants étrangers dans notre pays.
    Je suis donc confiant, mais je reste vigilant.
    Une fois de plus, après les discours, j’attends les actes concrets.

  • La marche Existrans’, samedi 1er octobre à 14h00

    Samedi prochain, l’Existrans' 2005 partira de la place Saint-Gervais [Métro Hôtel-de-ville], dès 14h00, pour rejoindre en milieu d’après-midi la place de la République.
    Je participerai à cette marche revendicative placée sous le thème « Sida, Grande Cause nationale : où sont les Trans ? »
    En ma qualité de président du « sida, grande cause nationale 2005 », je ne peux que soutenir les personnes transsexuelles et transgenres dans leur combat quotidien contre le sida, mais aussi dans la lutte contre les discriminations.
    A cette occasion, je demande aux pouvoirs publics la réalisation et le financement d'études épidémiologiques concernant les interactions entre les traitements VIH et les traitements hormonaux. Il m’apparaît aussi important qu’on dispose d’une étude complète sur la situation du VIH/sida chez les personnes transsexuelles ou transgenres, population jusqu’à ce jour ignorée dans toutes les études existantes en France.
    J’imagine déjà les réflexions de certaines bonnes consciences ou de dames patronnesses qui estiment qu’un élu n’a pas à participer à une manifestation… Mais, je reste persuader qu’il est impératif de soutenir des personnes injustement stigmatisées qui sont d’abord, ne l’oublions pas, des citoyens à part entière à qui on refuse trop souvent la dignité et l’égalité.
    A samedi !

  • La cinémathèque aujourd’hui… à Bercy !

    Après une inauguration officielle lundi soir, la Cinémathèque s’ouvre au public, ce mercredi, au 51 rue de Bercy dans ce 12e arrondissement qui m’est si cher.
    Fini les quartiers chics, le cinéma retrouve ses origines populaires en revenant dans le quartier qui l’a vu naître en 1936, à un an de son soixantième anniversaire. Sûr que son génial créateur Henri Langlois en serait ravi !
    Revenir dans un quartier qui est en passe de devenir un grand lieu de culture entre Bercy, la Bibliothèque Nationale et bientôt l’Université de Paris VII à laquelle la Cinémathèque sera reliée grâce au 37e pont parisien - la passerelle Simone de Beauvoir - qui sera ouvert en juin 2006.
    La Cinémathèque se retrouve dans un bâtiment de 15.000 m² construit par Franck O. Gehry, le génial architecte du Musée Guggenheim de Bilbao, et initialement prévu pour abriter l’American Center.
    Ce bâtiment inauguré en juin 1994 - contesté par certains - montre une certaine originalité, comparé aux bâtiments plus récents et si classiques qui inondent notre capitale. Cet immeuble lumineux, bien intégré dans son environnement, possède des espaces intérieurs exceptionnels que l’Atelier de l’Ile a particulièrement mis en valeur dans cette restructuration. Avec, ceci dit, un budget conséquent, mais mérité de 33,9M€… sans compter les 23,5M€ pour acquérir cet immeuble.
    Quatre salles de cinéma, un musée du cinéma - seul bémol, car trop exigu avec ses 1100 m² - la bibliothèque du film et dès janvier 2006 un restaurant et une librairie.
    Avec une programmation de 50 séances de cinéma par semaine - deux fois plus qu’avant -, la Cinémathèque va, je l’espère, toucher un plus large public. La volonté de Claude Berri et de Serge Toubiana de faire de grands efforts en direction des enfants et des jeunes générations est essentielle.
    Il nous faudra donc être vigilant quant à ce double objectif : séduire un public large, intéresser les jeunes générations au cinéma, leur en donner même la passion.
    Avec un budget de fonctionnement conséquent - 16,1M€ -, provenant essentiellement des pouvoirs publics, nous avons le droit et le devoir d’être exigeants.
    J’appréhende donc cette « renaissance » de la Cinémathèque avec optimisme et enthousiasme.
    Avec Berri et Toubiana, nous avons incontestablement le meilleur casting pour diriger cette institution.
    A eux, de nous apporter à leur tour…cette connaissance du 7e Art, cette magie, cette part de rêve que nous attendons toutes et tous d’une grande Cinémathèque.

  • Les 15 ans du Banana

    Début de semaine classique avec les réunions qui se succèdent.
    Un petit intermède avec un court passage, avec Philippe Lohéac, pour la sortie du livre « le meilleur du café » de Michèle Villemur paru chez Ramsay, mon éditeur. Le cocktail se déroulait au Carré des Feuillants : difficile de vous dire que ce n’était pas un moment agréable d’autant que la maison du chocolat y participait !
    Comité politique d’Aujourd’hui, Autrement ensuite où nous avons évoqué nos prochaines manifestations et notamment le 2e conseil national de notre jeune mouvement qui doit se réunir en janvier.
    Je suis ensuite passé au dîner qui clôturait le séminaire du groupe UMP à la région. De nombreuses personnalités franciliennes avaient fait le déplacement et parmi elles :  Nicolas Sarkozy, himself.
    Enfin, malgré cette journée chargée je suis passé, avec Ludovic et Alix, au 15ème anniversaire du lieu mythique des nuits gayfriendly de Paris : le Banana. Entre les gogodancers, nous avons pu revoir Benjamin Castaldi, Vincent Mc Doom qui ne comprend toujours pas pourquoi j’ai abandonné la course à la mairie de Paris, Greg le millionnaire, Ludovic le fils de mon amie Sheila, Basile de Kock, Tonya et même des élus que je n’espérais pas dans ce lieu…
    Bref, une belle soirée d’anniversaire pour le Banana et une journée de mardi qui sera … difficile…
    Mais, pour une fois, que je me laisse aller !

  • Sortir de l’hypocrisie institutionnelle.

    La semaine dernière, je vous disais à quel point je pensais que l’instauration d’une 6ème République pourrait être le signal d’une réconciliation des Français avec la politique et leurs institutions.
    Je le pense d’autant plus que, pour moi et mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, la Vème République est morte avec l’instauration du quinquennat. Si elle demeure en vigueur, c’est qu’on la maintient en vie artificielle. Nous sommes donc en pleine hypocrisie institutionnelle !
    L’architecture institutionnelle, finement élaborée par le général de Gaulle et Michel Debré, s’est effondrée comme un château de cartes avec l’élection concomitante de Jacques Chirac et d’une nouvelle majorité en juin 2002.
    Le fonctionnement actuel de l’exécutif nous démontre tous les jours que la répartition des tâches, prévue par la constitution moribonde de la Vème, entre le Président et le Premier ministre, est aujourd’hui totalement obsolète. La triple défaite électorale du premier semestre 2004 a sonné le glas de l’illusion que donnait encore le pouvoir de suivre à la lettre l’esprit de nos institutions. Contrairement à l’article 20 de la Constitution, le gouvernement ne conduit pas la politique du pays, il « exécute » simplement les orientations du chef de l’Etat, comme ce dernier l’a rappelé dans sa mémorable intervention du 14 juillet 2004.
    Cette nouvelle donne institutionnelle – ainsi que l’absence de représentativité et de légitimité de l’Assemblée nationale où nombre de mouvements politiques ne sont pas représentés – a aussi des conséquences sur la vie quotidienne des Français. Aujourd’hui, notre classe politique n’évolue pas : elle est conservatrice, qu’elle soit à la droite ou à la gauche de l’échiquier politique. Elle vit sur son passé, celui de dirigeants qui continuent à vouloir vivre comme si la société n’avait pas changé depuis 1958, comme si mai 68 n’avait jamais existé, comme si l’Union Européenne ne constituait pas notre avenir immédiat.
    Cette classe politique ne change pas et reste au pouvoir des décennies, empêchant ainsi les jeunes générations d’accéder aux responsabilités majeures. Cette longévité a bien sûr un intérêt pour les plus hautes fonctions de l’Etat, qui nécessitent expérience et maturité évidentes, mais devient problématique quand elle déteint à tous les autres niveaux : Parlement, exécutifs locaux.
    Créer la 6ème République, ce sera donner des institutions totalement nouvelles pour favoriser l’émergence d’une classe politique pluraliste, qui - tout en étant attentive aux mouvements de fond de la société - n’hésitera pas à montrer le chemin avec courage.
    Créer la 6ème République, c’est d’abord, pour moi et mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, instaurer un régime présidentiel. Et ce régime que nous proposons nécessite une vingtaine d’aménagements, sur lesquels je reviendrai sur ce blog au fil des semaines.