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  • Joyeuses fêtes de Pâques !

    Comme beaucoup d’entre vous, j’ai un week-end plus tranquille. L’occasion de me promener dans la Ville Lumière – malgré la pluie ! – de faire un peu de sport au Waou de Bercy Villages. Et de voir mes amis.
    Je vous souhaite donc un très joyeux week-end de Pâques et vous conseille aussi d’être plus raisonnable que moi avec le chocolat dont j’abuse un peu trop !
    Petit cadeau de Pâques de mon ami Jérôme André : il me permet de revoir deux des émissions que j’ai faîtes cette semaine : la première enregistrée mercredi avec Jean-Marc Morandini sur Direct 8 en cliquant ici et la seconde sur I>Télé avec Gillaume Durand où j’évoque mes propositions pour une 6ème République en cliquant sur ce lien. Attention, pour les visionner, il faut les enregistrer sur votre bureau et les regarder ensuite. Le téléchargement prend un peu de temps !
    Très joyeuses fêtes de Pâques !

  • Je soutiens les journalistes de France Soir

    Jamais autant que dans ce monde en constante mutation le besoin d’être informé a été aussi important. Et pourtant, jamais les Français n’ont aussi peu lu la presse quotidienne d’information générale. La concurrence séduisante et parfois facile de la télévision est une explication à ce phénomène. Le prix des journaux également.
    Mais la faiblesse de l’offre est, de mon point de vue, la principale explication.
    Le Monde, Libération, Le Figaro, Le Parisien, L’Humanité, La Croix. C’est tout.
    Compte tenu du positionnement éditorial de chacun de ces quatre titres, il manque à l’évidence un grand quotidien populaire et national, aux côtés des gratuits Métro et 20 minutes.
    Si France Soir devient demain une sorte de quotidien à sensation, privilégiant le scoop à l’analyse, dépourvu de pages politiques, culturelles et économiques, le pluralisme de l’information et donc notre démocratie en souffriront.
    Je n’ai pas de ressentiment contre le projet retenu par le tribunal de commerce de Lille. Mais France Soir est un titre trop prestigieux pour être ainsi transformé. Pour autant, je trouve que la solution proposée par Arcadi Gaydamak n’est pas satisfaisante. L’homme d’affaires devant de mon point de vue d’abord apurer ses comptes avec l’Etat français.
    Je regrette surtout qu’aucun groupe de presse français (Hachette ou Lagardère) ne comprend le prestige qu’ils tireraient à voler au secours de ce grand quotidien qu’est France Soir.
    Comme homme politique, comme lecteur assidu de la presse quotidienne, comme démocrate, je souhaite que France Soir subsiste et conserve sa vocation de grand quotidien d’information générale.
    C’est la raison pour laquelle, avec de nombreux responsables politiques, de la presse, des medias et de la culture, j’ai tenu, comme me l’ont demandé des journalistes de France Soir, à témoigner mon soutien aux journalistes de France Soir dans le numéro d’hier, magnifiquement intitulé « RESISTANCE ».

  • Ne plus tergiverser sur la 6ème République

    « Romero : il ne faut plus tergiverser sur la 6ème République », tel est le titre de la dépêche AFP qui reprend des extraits de la note que j’ai mise hier en ligne sur mon blog en faveur de la 6ème République.
    « Interrogé par l’AFP, précise la journaliste Pascale Juillard, sur l’appel lancé par François Bayrou, président de l’UDF, à tous ceux qui souhaitent une 6ème république, M. Romero a jugé bon que tout le monde puisse discuter. Mais créer une structure formelle n’a pas d’intérêt car on ne demande pas tous la même chose, a-t-il souligné. Il faut savoir ce qu’il y a derrière le concept de 6ème République proposé par chacun. Ainsi le président de l’UMP Nicolas Sarkozy n’a pas encore franchi le Rubicon de la 6ème république, mais par ses propositions pertinentes et audacieuses, il s’en approche terriblement estime M. Romero. »

    A côté de la demande irresponsable en démocratie d’un ex Premier ministre, Laurent Fabius, que le président de la République démissionne, l’idée de changer nos institutions pour les rendre plus efficaces et démocratiques semble enfin avancer sérieusement.
    Jusqu’à la prochaine présidentielle, il s’agit désormais de persuader nos concitoyens qu’une réforme institutionnelle est un préalable et un signal fort pour lancer aussi une refondation sociale et sociétale de notre pays.

  • Découvrez un Paris magique et le 12ème ardt grâce au blog Paris Passion

    C’est le week-end de Pâques. Si, comme moi, vous ne quittez pas Paris, cela peut-être l’occasion de visiter des coins insolites et attachants de notre belle ville.
    Vous savez à quel point je suis attaché à ce 12ème arrondissement dans lequel je vis depuis plus de deux décennies près de la Porte Dorée. Cet arrondissement n’est malheureusement pas apprécié comme il le mérite.
    Depuis quelques semaines, je surfe régulièrement sur « Paris Passion » un merveilleux blog qui montre les richesse de notre « Ville Lumière » mais aussi de notre… 12ème arrondissement.
    Cédric et Pascal, deux passionnés de Paris, comme ils se décrivent à juste titre sur leur blog ont entrepris de nous montrer les merveilles de notre « Ville des villes » telle qu’elle était qualifiée au Moyen-âge.
    Et cette semaine, pour mon plus grand plaisir, ils sont allés se balader le long de la "promenade plantée" ou "coulée verte" qui part de La Bastille jusqu’au bois de Vincennes traversant ainsi tout le 12ème arrondissement. Je vous engage vraiment à regarder les photos et lire les commentaires sur cette visite en cliquant ici. La photo qui illustre ce post fait partie du magnifique reportage de Cédric et Pascal. Le site « Paris Passion » vous donnera, j’en suis sûr, l’envie de découvrir le 12ème arrondissement et bien sûr toute notre Ville Lumière.
    Je vous l’assure – rassurez-vous, je n’ai pas d’action dans ce blog et ne connaît même pas ces deux véritables artistes – mais j’ai vraiment eu un gros coup de coeur pour ce blog qui me fait rêver sur cette ville que nous sommes si nombreux à aimer à la folie !
    Merci, chers Cédric et Pascal, pour le plaisir que vous nous procurez !
    Joyeux week-end de Pâques à toutes et tous !

  • Sur I>Télé dans le Journal de Guillaume Durand à 18h30

    J'étais l'invité du journal de Guillaume Durand ce jeudi soir de "La grande Edition" à 18h30 sur I>Télé.
    J'ai pu y évoquer longuement la 6ème république que je propose avec mes amis d'Aujourd'hui, Autrement depuis la création de notre mouvement.
    J'ai rappellé la nécéssité de sortir de l'hypocrisie institutionnelle en créant un vrai régime présidentiel mais où le Parlement retrouverait enfin sa place.
    J'ai aussi insité sur l'urgence d'élargir l'assise de notre classe poltique afin qu'elle ressemble aux mille visages de notre pays en obligeant notamment les élus fonctionnaires à quitter la fonction publique après leur élection et en limitant les mandats dans le temps.
    J'ai enfin plaidé pour une démocratie plus juste et plus simple grâce à un mode de srutin unique pour toutes le élections locales et à une dose de proportionnelle.

     

  • Pour une 6ème République !

    En créant, il y aura bientôt deux ans, Aujourd’hui, Autrement, nous savions que la vie politique avait besoin d’acteurs nouveaux et d’une façon différente d’appréhender la chose publique et de militer pour une France plus juste.
    Pour formaliser ce besoin d’une impulsion nouvelle, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, j’avais alors lancé un Manifeste pour une 6ème République – manifeste que j’ai décliné à plusieurs reprises sur ce blog et que vous pouvez retrouver in extenso sur le site d’Aujourd’hui, Autrement.
    Pourtant, en 2004, je n’imaginais pas à quel point le délitement de la vie politique nous donnerait raison aussi rapidement. Aussi franchement !
    En effet, sans dire son nom, la 6ème république s’impose aujourd’hui dans le débat politique. Même si les acteurs politiques, hormis Arnaud Montebourg, qui en défend le principe depuis bien longtemps - différent du nôtre - ne franchissent pas tous le pas en demandant la disparition de la Vème République.
    François Bayrou s’est lui rallié à cette évidence depuis peu. Nicolas Sarkozy, d’une certaine manière aussi…
    La semaine dernière, en présentant ses propositions institutionnelles, le président de l’UMP n’a pas encore franchi le Rubicon de la 6ème république, mais par ses propositions pertinentes et audacieuses de réformes institutionnelles, il s’en rapproche terriblement.
    En ce qui me concerne, je considère qu’il ne faut plus tergiverser. Changer les institutions ne résoudra pas la crise sociale et sociétale que nous connaissons. Personne ne le prétend.
    Mais une vraie réforme de fond de notre démocratie donnera le signal d’une volonté de changement.
    Car ce que je propose avec mes amis, c’est de créer un régime enfin équilibré pour sortir de l’hypocrisie institutionnelle actuelle.
    Nous sommes désormais dans un régime présidentiel qui ne veut pas dire son nom. Sortons des faux semblants et acceptons un régime présidentiel qui, dans le même temps, permettra de redonner enfin son lustre au Parlement. Sans détailler notre manifeste, je propose qu’on supprime le Premier ministre, qu’on ait un gouvernement restreint et qu’on abandonne le 49-3 comme le droit de dissolution.
    C’est aussi une démocratie juste, simplifiée et compréhensible pour tous que je propose. Pour cela, il faut avoir un mode de scrutin unique – nous sommes les seuls en Europe à avoir un mode de scrutin différent pour chaque élection - comme nous le détaillons dans notre manifeste et une dose de proportionnelle pour plus de justice.
    Je vous renvoie donc à notre manifeste qui, je l’espère, vous convaincra qu’une nouvelle structure institutionnelle peut être un premier pas vers une réconciliation des Français avec la politique.
    Alors, en avant pour une 6ème République !

  • Dans « Morandini ! » à 19 heures et Minuit

    J’interviens ce soir dans la nouvelle émission de Jean-Marc Morandini sur Direct 8 entre 19 et 20 heures.
    L’émission peut être regardée sur Internet en cliquant ici.
    Elle est aussi rediffusée à minuit.
    Avec deux autres invités - le journaliste Norbert Balit et le directeur de CSA Stéphane Rozés -, nous avons abordé quatre thèmes liés à la télé: "Journalistes et politiques: conivence ?", "Talks-shows: est-ce la place des politiques ?", "Ségolène Royal nous fait le show" et "la politique et les Français".

  • Mes « modestes » réponses sur le chômage au Républicain

    Stéphane Piraud, journaliste au Républicain, hebdomadaire de l’Essonne, a demandé à une quarantaine de personnalités du monde politique, économique et de la société civile de répondre en quelques mots à deux questions sur la lutte contre le chômage.
    Après l’échec du CPE, il souhaite savoir si nous avons des solutions... Exercice intéressant, car il permet de sortir de la critique pure pour entrer enfin dans la proposition. Je me suis prêté à cette interview expresse et courte de bon gré – exercice difficile que de synthétiser sa pensée sur une telle question en une dizaine de lignes et dans l’urgence ! – et bien sûr avec modestie. Si j’avais la solution miracle, cela ferait à juste titre rire bien des observateurs. Voilà ces deux questions et mes brèves réponses qui paraîtront dans Le Républicain de demain, jeudi 23 avril.

    « 1) Selon vous, le modèle social français fabrique-t-il du chômage ?
    C'est un peu le paradoxe de notre pacte républicain. Notre système social particulièrement protecteur par rapport au système des pays anglo-saxons n'est plus aussi incitatif. Les moyens mis dans la protection sociale ne le sont pas pour les salaires et l'emploi. Nous laissons se détériorer notre tissu économique sans réussir à résorber la précarité qui frappe de plus en plus de nos concitoyens – le nombre de Rmistes a encore augmenté de 5% en 2005 !
    2) Quelles solutions préconisez-vous pour lutter contre le chômage en général et celui des jeunes en particulier ?
    Je ne crois pas qu’il existe de mesures miracles. Mais je souhaite que nous nous inscrivions dans un cercle vertueux qui transfère une partie de nos moyens vers l'incitation à l'emploi, générant ainsi des ressources supplémentaires pour la protection. Et plutôt que des emplois aidés, il faut agir sur les charges sociales. Dans une économie de liberté comme la nôtre, ce sont les entreprises qui créent de l'emploi en fonction de leur carnet de commandes et non de subventions d'État. Mais je reste attaché à notre principe absolu de solidarité qui commande de maintenir un haut niveau de protection. Pour les jeunes, je crois beaucoup au tuteur qui complétera in situ la formation de manière pragmatique et rassurera le chef d'entreprise. »

    Voilà ma rapide et modeste contribution. Il faudra aussi simplifier notre droit du travail car il n’est pas raisonnable – pour les salariés comme pour les employeurs – de se référer à un code du travail de … 3000 pages pesant 3 kg !
    Je lirai avec beaucoup d’intérêt les propositions pour lutter contre le chômage des 39 autres personnalités qui se sont prêtées à ce bref questionnaire.
    Bonnes vacances de Pâques à celles et à ceux qui en ont pris !

  • Je ne sais pas tout, je ne comprends pas tout et je le revendique !

    Beaucoup d'hommes politiques français souffrent incontestablement du syndrome du « Je sais tout, je comprends tout » !
    Tout responsable politique qui se respecte – du cadre local au responsable national – doit donner un avis d’expert sur toutes les questions qui se posent à la société et donner l’impression qu’il comprend tout ce qui se passe autour de lui. Que rien n’échappe à ce sur-homopoliticus !
    Résultat : on a une classe politique qui sur des bien des sujets est totalement à côté de la plaque. Car quel homme ou quelle femme est capable d’avoir un avis pertinent sur toutes les questions qui se posent à la société ? Et si tel est le cas, quel est donc l’intérêt de se faire entourer d’experts ?
    Revenons justement à cette tragi-comédie qu’est devenu le CPE.
    Nous avons des responsables de haut niveau qui veulent trouver un remède au chômage endémique dont souffrent les jeunes et à leur précarisation croissante.
    Incontestablement, les chiffres plaident en faveur d’une action volontariste des pouvoirs publics : 23% des jeunes de moins de 24 ans sont au chômage et cela monte jusque 30% pour les non diplômés. 90% des jeunes qui travaillent à 18 ans ont un contrat précaire. Mais, sans avoir voulu les écouter et donc entendre les craintes que les jeunes ont pour leur avenir, on leur a donné sans discussion aucune un CPE. Un texte qu’ils ont considéré, en partie à juste titre, comme une fausse solution. Résultat : 3 mois de troubles.
    Et tout ça, pour reconnaître - au plus haut niveau de l’Etat ! - qu’on aurait dû les écouter avant ! Un beau gâchis qui ne peut être excusé par la jeunesse de nos dirigeants dont certains ont allégrement dépassé la cinquantaine depuis bien longtemps.
    J’en conclus que même un homme politique ne peut tout savoir et que pour bien gouverner, il doit aussi savoir écouter et entendre pour comprendre la société dans laquelle il vit. Mais que son isolement dans les palais Nationaux lui empêche de percevoir.
    Il doit bien sûr décider au final des réformes à accomplir mais après avoir fait une vraie étude de la situation, après voir réfléchi aux intérêts des réformes pour le long terme. Il doit en tous cas avoir présenté ses propositions de rupture dans le cadre d’une campagne électorale et le mettre ensuite en place tenant ainsi - et enfin ! - ses promesses.
    En tous cas, je reste persuadé qu’un homme politique doit savoir descendre de son Olympe et doit parfois oser dire qu’il ne sait pas, qu’il ne comprend pas tout. A la condition, bien sûr, après avoir entendu les experts et les Français, de savoir prendre la bonne décision.
    Et s’il doit au final montrer le chemin, même si celui-ci ne fait pas l’unanimité, cela ne peut jamais être avec arrogance.
    Moi, en tous cas, je ne sais pas tout, je ne comprends pas tout et je le revendique !

  • Joyeux anniversaire mon cher Philippe !

    C’est aujourd’hui l’anniversaire de Philippe Lohéac et je veux lui rendre un hommage tout particulier en cette belle journée. Et en profiter pour le remercier avec affection.
    Remercier celui qui avec beaucoup d’efficacité, mais aussi d’abnégation, gère le quotidien d’Aujourd’hui, Autrement et fait que notre mouvement se construit chaque jour un peu plus.
    Remercier Philippe qui est aussi le trésorier d’ELCS, et qui donne beaucoup de ses loisirs pour mener des tâches militantes ardues : la recherche des financements pour mener à bien ce bruit de fond que nous menons contre le sida et contre les discriminations auprès des élus.
    Remercier enfin et surtout l’ami.
    Car c’est d’abord ce qu’il est : un ami exigeant , présent, mais extrêmement fidèle et attentif.
    A tel point, que je vous souhaite à toutes et tous d’avoir un ami aussi exceptionnel.
    Merci mon cher Philippe pour ce que tu fais et surtout pour ce que tu es : quelqu’un de RARE.
    Très très joyeux anniversaire mon cher Philippe !