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  • Message personnel

    Un inconnu est entré dans ma vie par effraction. Je ne l’attendais pas.
    Je ne sais pas s’il s’est rendu compte de l’émoi qu’il provoque en moi.
    Peut-être le comprendra t-il en lisant ces lignes. Et elles le feront fuir à coup sûr !
    Mais il m’a fait rêver l’instant de quelques jours. Cet émoi rare m’a rappelé que mon cœur n’était pas devenu complètement sec et insensible. Un amour impossible est un amour. Je suis vivant.
    J’écoute en boucle ces deux chansons de Marc Lavoine et Mylène Farmer.
    Et en plus, j’ai une âme de Midinette ! Mieux vaut en rire…

    « Moi qui ne croit plus guère à l’amour
    Sur un signe seulement de toi
    Je vole en éclats
    Avant toi, j’ignorais tout ça
    Tu n’en savais pas plus que moi. »
    Marc Lavoine


    « Redonne-moi pour une autre fois
    Le goût de vivre, en équilibre
    Redonne-moi l’amour et le choix
    Tout ce qui fait qu’on est roi. »
    Mylène Farmer

  • Réconcilier Jeunes et politique au 2ème conseil national d’Aujourd’hui, Autrement

    Ce samedi matin, se déroule à Paris le 2ème conseil national d’Aujourd’hui, Autrement.
    Avec mes amis du bureau politique nous avons choisi deux thèmes de réflexion.
    Un axe qui concerne directement notre jeune parti : « Pourquoi adhérer à Aujourd’hui, Autrement ? Qui sommes nous ? Que voulons nous ? » Cette première table ronde sera animée par Isabelle Gaspar, vice-présidente.
    Notre deuxième thème de travail sera animé par Jonathan Denis, président de jeunes Autrement Paris qui se posera la question « Comment réconcilier les jeunes avec la politique ? »

    Je n’ai pas eu le temps de travailler personnellement ce thème et j’attends beaucoup des propositions de Jonathan, Yoann et Frédéric qui ont beaucoup travaillé. Comme eux, je ne peux que regretter le décalage croissant qui existe incontestablement entre les jeunes et la politique et qui m’a même conduit à créer un nouveau parti politique.
    Les jeunes ne sont pourtant pas différents des précédentes générations : ils ont toujours une irrésistible envie de servir et de s’engager pour les autres. Leur mobilisation dans les ONG humanitaires le prouve incontestablement. C’est d’ailleurs dans les associations qu’ils apprennent la citoyenneté et le sens de l’engagement, alors que dans le même temps ils ont déserté les partis politiques. Le nombre d’adhérents des mouvements politiques français, bien loin de leurs homologues européens, démontre que la politique en France séduit de moins en moins et particulièrement les plus jeunes d’entre nous.
    Le manque de débats de société ouverts dans les partis est une autre des raisons comme le manque de considération qui leur est réservé : voir le nombre de jeunes responsables dans les partis. A cet égard, Aujourd’hui, Autrement fait figure d’exception en ayant désigné un porte-parole de 22 ans et un délégué général de 18 ans !
    Leur désintérêt est aussi le résultat de ces discours sur le péril Jeunes ou sur ce que j’appelle le syndrome Jeunes, tous des délinquants. Les débats sur la délinquance nous ont presque fait croire que tous les jeunes étaient tous déviants alors que l’immense majorité est responsable. D’ailleurs, la mesure sur l’interdiction de stationner dans les halls d’immeubles a été considérée par de nombreux jeunes de banlieue comme une mesure discriminatoire et injuste.
    Alors, pour réconcilier les jeunes et la politique, je n’ai pas de baguette magique ni de mesures miracles : juste une triple conviction,
    - celle qu’il faut simplifier, moderniser et rendre plus juste notre démocratie,
    - celle qu’il faut associer le plus tôt les jeunes à la décision politique,
    - celle que nous devons respecter et prendre en compte leurs aspirations.

    I. Simplifier, moderniser et rendre plus juste la démocratie française.

    - sortir de l’hypocrisie institutionnelle actuelle : créer une VIème République pour donner un nouveau signal et retrouver une confiance dans nos institutions,
    - mettre en œuvre un mode de scrutin unique pour les élections locales. Pour que les jeunes s’intéressent à leur vie locale, ils doivent en comprendre les règles : elles sont aujourd’hui incompréhensibles,
    - mettre une dose de proportionnelle pour les législatives car les jeunes aiment la justice,
    - tirer les leçons d’un nombre important de suffrages blancs (40%) en annulant l’élection,
    - mettre en œuvre le vote électronique et par Internet.

    II. Associer très vite les jeunes à la décision politique.

    - s’assurer d’une instruction civique mobilisatrice sur tout le territoire national,
    - former les délégués de classe à la démocratie et les valoriser,
    - mettre la majorité civile et politique à 16 ans, (on peut les mettre en prison dès 13 ans !), et n’ayons pas peur en nous rappelant les terribles prévisions des politiciens opposés à la majorité à 18 ans en 1974,
    - les faire élire dès 16 ans dans les collectivités locales. Ils apprendront ainsi à travailler et à mieux comprendre leurs aînés et ces derniers seront confrontés, dans leur prise de décision, aux aspirations réelles des plus jeunes. Chacun se comprendra mieux et il deviendra inutile de généraliser les conseils jeunes qui se juxtaposent mais n’aident pas les différentes générations à mieux se comprendre.

    III. Respecter et mieux prendre en considération les aspirations des jeunes.

    - intégrer enfin les plus vulnérables : les 140.000 jeunes handicapés dont 40.000 sont interdits d’école dans l’indifférence,
    - soutenir ceux qui subissent des discriminations sociales. Voir les résultats de notre intégration, son échec. Débat sur les discriminations positives, suppression de la préférence communautaire,
    - responsabiliser sans culpabiliser les jeunes sur la toxicomanie et sur le VIH/sida. Arrêter de stigmatiser le cannabis : avoir un discours global sur les drogues licites et illicites.
    - considérer leur culture : musique (techno), baisse de la TVA sur les disques et sur le sport (on le tente bien pour la restauration), raves parties, accès culture (chèque culture),
    - faciliter leur prise d’autonomie (Revenu minimum étudiant),
    - respecter leurs nouveaux modes de vie.
    En conclusion, je pense qu’on réconciliera les jeunes en en faisant des citoyens à part entière comme le propose le projet d’Aujourd’hui, Autrement.

  • Nos prisons montrées du doigt en Europe

    Comment en est-on arrivé là ?
    La France, pays des droits de l’homme, aurait quasiment les pires prisons des 46 Etats membres du Conseil de l’Europe. Les plus contraires à la dignité humaine.
    Le rapport d’Alvaro Gil-Robles, commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, est sans appel.
    J’ai eu l’occasion, à plusieurs reprises, d’écrire sur mon blog ma révolte face à la situation dégradante dans laquelle sont les personnes incarcérées ou les étrangers en rétention administrative.
    Heureusement, mais contrairement au garde des sceaux qui n’a comme seule réponse : « On ne peut pas aller plus vite que la musique ! », Nicolas Sarkozy dit accepter « un regard critique. » Et un début de réponse n’a pas tardé puisque l’ambassadeur de France au Conseil de l’Europe a annoncé mercredi dernier la fermeture prochaine des centres de rétention de Paris en juin et de Marseille en mai.
    C’est bien, mais on est loin, très loin du compte…
    Alors que les « accusés d’Outreau » ont pu raconter, avec moult détails, au cours de leurs auditions devant la commission parlementaire, leurs conditions dégradantes de vie dans les prisons où ils étaient injustement emprisonnés, il s’agit de dépasser la simple et trop facile compassion.
    Il FAUT AGIR…. ENFIN !

  • A 18h10, sur LCI, interrogé par Michel Field

    Je serai l’un des invités du Grand Journal de LCI en direct ce vendredi 17 février en fin d’après-midi vers 18h10.
    J’y évoquerai notamment les primaires de l’UMP pour les élections municipales de mars 2008 à Paris et bien sûr mon nouveau livre « La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? » qui est paru, je vous le rappelle, il y a une semaine aux éditions Jean-Claude Gawsewitch.
    C’est Michel Field qui m’interrogera à cette occasion.
    Peut-être à ce soir ?

  • La Nuit des petits couteaux, livre du jour sur France Info

    Dans le cadre de l’émission « le livre du Jour » sur France Info [105.5 à Paris], j’ai été interviewé par Philippe Vallet sur les raisons de la parution de mon dernier livre « la Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? » et les propositions que je fais pour un Paris, Autrement dans cet ouvrage.
    Cette interview sera multi diffusée ce vendredi 17 février et samedi.
    Les horaires de vendredi sont 9h49, 11h19, 13h19, 14h19 et samedi 18 février, 00h42 et 1h50.
    Les fréquences en province se retrouvent sur le site internet de France Info dans la rubrique Comment nous écouter.

  • Redonner un nouvel élan à la politique de réduction des risques

    Un certain nombre de parlementaires ont demandé une commission d’enquête sur les subventions accordées par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) présidée par le docteur Didier Jayle. Cette demande peut s’entendre : les parlementaires ont le droit de vouloir s’inquiéter de l’utilisation de l’argent public.
    Par contre, ce qui m’inquiète est que, parmi ces députés, certains disent clairement qu’ils veulent revenir sur la politique de réduction des risques (RDR) chez les toxicomanes.
    Je vous le rappelle : cette politique, initiée par Michèle Barzach, Simone Veil et Philippe Douste-Blazy a permis le développement de l’échange de seringues et de la substitution. Et cette politique courageuse a eu des effets immédiats sur la santé des toxicomanes. Alors qu’ils étaient près de 25% des cas de sida de tout le pays, ils ne sont plus en 2005 que 3% des contaminations. Les morts par overdose se sont effondrées. De même, la délinquance liée à la population des héroïnomanes concernés par cette politique a baissé.
    C’est donc toute la société qui a bénéficié de cette politique.
    Certains députés estiment qu’elle ne règle pas le problème de la drogue et réclament un monde sans drogues. Chacun sait que cette demande est utopiste et que la seule politique qui vaille est la politique de réduction des risques. C’est la seule qui permet d’aboutir aussi à ce que veulent ces députés : faire décrocher certains toxicomanes.
    La RDR fonctionne aujourd’hui presque partout en Europe. Revenir sur cette politique serait désastreux pour la santé publique mais aussi pour la sécurité.
    Alors pour une commission d’enquête, je dis oui.
    Mais pour donner un nouvel élan à la politique de réduction des risques chez les toxicomanes.

  • Le scoop de Frédéric Latour

    Frédéric Latour, président de Jeunes Autrement, branche jeunes d’Aujourd’hui, Autrement a fait un bon coup médiatique en obtenant que Françoise de Panafieu réponde à une interview exclusive pour son blog. Je vous conseille d’ailleurs de lire cet entretien. Cela crédibilise évidemment le blog et la démarche de Frédéric mais aussi montre le rôle accru que vont avoir les blogs en politique.
    On le sent bien : un candidat à une élection qui exclura ce mode de communication pour dialoguer avec ses potentiels électeurs risque vite d’être déconnecté. Le blog est en effet le seul moyen d’avoir une réaction immédiate des Français à nos propositions et réflexions d’élus.
    L’anonymat relatif de la toile, s’il débouche parfois aussi sur de terribles excès, a l’avantage certain de pousser bien des gens à parler franchement à leurs élus. Et cela, les élus et candidats de tous horizons ne pourront plus s’en passer s’ils veulent réellement appréhender la société telle qu’elle est.
    En attendant, bravo encore à Frédéric pour ce scoop et ce coup médiatique.

  • A 19h30, ce mercredi pour l’Happy Hour de radio FG

    Je serai l’invité de l’Happy Hour de radio FG [Paris: FM 98.20] ce mercredi 15 février à 19h30. Après Cécile de France qui parlera de son dernier film, je serai interviewé par Antoine Baduel himself, le président de radio FG.
    Heureux de me retrouver sur cette radio plébiscitée par les jeunes pour évoquer
    mon dernier livre « La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? »
    Curieux pour moi de revenir à l’antenne de cette radio dont je fus l’un des responsables au début des années 80 ainsi que l’animateur d’une émission hebdomadaire d’information. Il est vrai que le format de la radio – qui s’appelait alors Fréquence Gai – était très différent. C’était une radio associative avant de devenir la grande station musicale qu’elle est aujourd’hui. Perdure cependant sur FG l’esprit de tolérance et d’ouverture de ses débuts. Rare !
    Dans les nouvelles sympas – il y en a parfois ! -, hier, jour de la Saint Valentin, « Le Parisien Paris » consacrait un article aux blogs politiques. Le journaliste Sébastien Ramnoux confirmait que, dans le classement des blogs politiques, j’arrivais derrière Alain Juppé et DSK – « la noblesse du blog » - dans la catégorie « la bourgeoisie des blogs » avec 30 liens. Dans la catégorie les meilleurs blogs personnels, il précise : « Jean-Luc Romero, élu UMP, militant de la cause homosexuelle et recalé aux primaires de l’UMP : son blog fait partie des meilleurs. » Merci !
    Comme quoi, je ne suis pas recalé partout…

  • Belle Saint Valentin

    C’est un jour important pour beaucoup d’entre vous.
    C’est la Saint Valentin, le jour des amoureux. Qu’y a –t-il de plus important que d’aimer et d’être aimé ? Nos querelles politiciennes, nos petits tracas ne sont rien si l’on peut se reposer sur l’épaule de l’être aimé. Si vous avez la chance d’être amoureux ou amoureuse, je vous souhaite la plus belle des Saint Valentin.
    En ce qui me concerne, j’ai une pensée, que je partage avec vous, pour mon Roméo dans les étoiles…

    Hubert, onze Saint Valentin sans lui…

    « Le conte de fées n’était pas écrit pour nous : un jour du mois de mai 1994, Hubert s’en est allé me laissant seul avec ce sida que nous partagions dans une funeste relation à trois. Le triomphe de notre ennemi intime et commun a brisé notre pacte d’amour. Notre rêve d’Amsterdam s’est évanoui. »
    « Les années ont passé, pas la douleur. L’absence est toujours là, même si la vie a continué, tel un fleuve tranquille. Presque tranquille… »
    « Mon terrible secret. Je sui si souvent venu à Strasbourg pour assister à l’agonie de celui qui fut mon premier compagnon, celui qui m’a appris que l’homosexualité pouvait être heureuse. Que notre amour était aussi beau que les amours hétérosexuels. Parfois même plus beau. »
    « Je suis incorrigible. La politique m’accapare. Certes, nous ne sommes pas au printemps et je ne reste qu’un court week-end à Amsterdam. Je suis à mille lieues du serment que Hubert et moi nous étions fait. Mais ce temps libre, je me le dois, comme je le dois à celui qui reste, même loin de moi, le moteur de ma vie. Cette vie que je savoure pour deux. »
    [extraits de Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps - Ramsay - 2004]

     

  • Un Bernard Debré en verve à Aujourd’hui, Autrement

    C’est un Bernard Debré en grande forme et très en verve que j’ai accueilli pour le café politique d’Aujourd’hui, Autrement ce lundi soir au Babu en présence du maire du 16ème arrondissement Pierre-Christian Taittinger, de celui du 1er, mon ami Jean-François Legaret et de la conseillère de Paris, Cécile Renson. D’abord, je vous remercie d’être venus très nombreux hier soir alors que je vous sollicite beaucoup ces jours-ci : sortie de mon livre au Banana jeudi dernier, café politique hier et conseil national samedi. Votre mobilisation fait chaud au cœur et prouve que nos idées pour un Paris Autrement avancent et séduisent de plus en plus.
    Comme je l’ai rappelé en présence de Bernard Debré, mais aussi ainsi que dans « la Nuit des petits couteaux », la bataille de Paris ne peut être gagnée par la droite que si elle gère autrement la ville, que si elle offre des voies nouvelles et une vraie alternative à la politique actuelle et que si elle parvient à faire avancer l’idée d’un Grand Paris. Ces thèmes que je décline dans mon nouveau livre et pour lesquels je fais de nombreuses propositions ne sont pas si éloignés de ce que défendent le professeur Debré, - qui a rappelé hier soir qu’il était là pour faire gagner son camp - ni évidemment Françoise de Panafieu - qu’à titre personnel je soutiens dans la primaire.
    Le jour venu, il faudra que chacun se retrouve et qu’on parvienne à un programme cohérent à même de séduire les Parisiens et de répondre à leurs attentes.
    Ce jour approche…

  • Ma sympathie aux harkis

    Je suis scandalisé par le nouveau dérapage verbal de Georges Frêche et je veux dire ma sympathie aux harkis. La région Languedoc-Roussillon mérite mieux qu’un président qui n’a de cesse, depuis qu’il a été élu à la présidence du conseil régional, d’insulter les uns et les autres. Tout le monde a été, est ou sera insulté par Georges Frêche.
    Aujourd’hui, Autrement demande à juste titre à Georges Frêche de démissionner pour redonner son honneur à l’institution régionale. Après M. Vanneste, ce n’est pas acceptable d’entendre des élus insulter une partie du corps social….

  • Faire enfin des personnes handicapées des citoyens à part entière !

    Cela fait un peu plus d’un an qu’a été adoptée la loi d’orientation du 11 février 2004 sur le handicap. Les bilans commencent à fleurir. Tant mieux : le sujet mérite plus que tout autre d’être mis au devant de la scène politique et médiatique. Incontestablement, ce thème est aussi important que la lutte contre le chômage, car comment peut-on encore accepter que des Français soient, en 2006, discriminés à cause d’un handicap ? Mais quel responsable politique s’en empare réellement ?
    Comme le rappelle Marie-Sophie Desaulle, présidente de l’Association des paralysés de France, « le bilan est pour le moins contrasté. »
    Bien sûr, je le trouve, comme tant d’autres, positif pour la scolarisation des enfants handicapés et la simplification des démarches administratives, mais pour le reste…
    D’abord l’accueil des handicapés
    : les établissements qui reçoivent du public ont encore 9 ans pour adapter leurs locaux à l’accueil des personnes handicapées. Au 31 décembre 2014, tous devront être aux normes. Pourtant, depuis un an, peu de choses se sont passées et on sent une certaine résistance, même dans certaines… collectivités locales qui devraient pourtant donner l’exemple et bien avant les autres ! Car 9 ans c’est long pour les personnes concernées qui en attendant sont interdites de bien des lieux publics ! Est-ce acceptable ?
    Ensuite, la question des revenus des personnes handicapées, notamment celles qui ne peuvent pas travailler, n’est absolument pas résolue. Comment comprendre que l’allocation adulte handicapée soit passée des 2/3 du SMIC à la moitié ? C’est une évidence, quand vous êtes handicapé(e), les besoins financiers sont plus importants…
    Alors qu’attendons-nous ? Parler de solidarité, d’égalité des chances, c’est bien. Agir c’est mieux. Et agir, c’est aussi une question d’argent.
    Alors si nous voulons que le regard change définitivement sur le handicap, que les discriminations cessent enfin, il est temps, comme nous le demandons à Aujourd'hui, Autrement, de leur assurer des revenus décents pour faire des personnes handicapées des citoyens à part entière.

    NB : Un très bon point à Carrefour qui devrait recruter 500 employés handicapés d'ici à fin 2007. Selon Libération 4163 travailleurs handicapés travaillent déjà dans le groupe.