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  • Je vous souhaite le meilleur pour 2006

    Quand cette note paraîtra, nous serons en 2006 depuis 5 minutes. Il est donc temps de vous souhaiter une année 2006 faite de bonheur, d’amour et bien sûr de santé.
    Quand on est bonne santé, on ne pense jamais à la chance que nous avons.
    Je vis avec un virus qui ne ma laisse jamais de répit et je veux dire à celles et ceux qui sont dans ma situation et qui doutent de ne jamais perdre espoir et de se battre. Avec la volonté la vie gagne toujours. Presque !
    Pour ce 1er jour de l’année, je voulais vous faire un modeste cadeau. C’est un scoop : la sortie de mon prochain livre prévue pour février. Son titre : « La nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? »
    Pour vous remercier de votre fidélité, je suis heureux de vous donner la primeur de la couverture. Vous le méritez bien ! J’aurai l’occasion de vous en reparler vite.
    Merci encore pour votre fidélité et j’espère qu’en 2006 vous serez encore plus nombreux à dialoguer sur ce blog.
    Pour vous, votre famille, vos proches, je vous souhaite le meilleur pour 2006 !

  • Mon 4ème vœu pour 2006 : un Paris Autrement

    J’ai durant la pré primaire de l’UMP défendu des voies nouvelles pour un Paris Autrement. J’ai dû me retirer de la compétition comme vous vous en souvenez…
    Pourtant, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, nous comptons toujours – et plus que jamais ! - peser pour que Paris redevienne la « ville des villes » et qu’une alternative crédible à l’actuelle majorité se mette en place.
    Dans les semaines qui viennent, j’aurai l’occasion de vous expliquer comment je compte intervenir dans cette campagne des élections municipales de 2008. D’ailleurs, je vous réserve, dès le 1er janvier, une petite surprise… Ma première pierre à cette longue campagne.
    Comme beaucoup d’entre vous, je souhaite en effet que Paris montre de nouveau le chemin de la modernité. Que la ville lumière illumine le monde !
    J’ose ainsi le vœu que le Grand Paris naisse en 2006. Cela semble impossible aujourd’hui. Mais qui osait annoncer au début de l’année 1989 que le mur de Berlin tomberait et que la ville serait réunifiée. Aucun observateur !
    Dessiner un Grand Paris n’est pas un vœu pieux.
    Cela doit devenir une réalité si Paris veut toujours peser dans le concert des grandes métropoles mondiales ! C’est mon 4ème vœu pour 2006.

  • Le Premier ministre m’a nommé au Conseil national du sida.

    Je viens d’apprendre que j’ai été nommé, sur proposition de Dominique de Villepin, Premier ministre, membre du Conseil national du sida que préside le professeur Willy Rozenbaum, co-découvreur du virus. C’est un décret paru dans le Journal officiel du 29 décembre qui a officialisé ma nomination pour quatre ans dans cet organisme créé en 1989 pour mener une réflexion autour de toutes les questions concernant le VIH/sida.
    Je ferai donc partie des 23 membres de cette instance créée par le président de la République qui vient d’ailleurs de publier en novembre dernier un rapport alarmant sur la situation de la prévention en France.
    Je me réjouis de rejoindre cette instance prestigieuse, même si cela va être plus difficile de soulager mon emploi du temps comme je le souhaite. Cet organisme se réunit une fois par mois en séance plénière et les commissions plus régulièrement.
    Comme la plupart des fonctions que j’exerce – présidence d’ELCS, du Collectif sida, grande cause nationale 2005 ou Aujourd’hui, Autrement -, elle l’est à titre bénévole et donc non rémunérée.
    Mon 3ème vœu, publié cette nuit sur ce blog, tombe à pic et va m’obliger à être encore plus exigeant vis-à-vis des pouvoirs publics, même si je suis reconnaissant au Premier ministre de reconnaître mon travail en me nommant dans cette instance importante pour la lutte contre le sida.

  • Mon 3ème vœu pour 2006 : que le sida redevienne une priorité de santé publique !

    40 millions de personnes vivent avec le sida dans le monde, - 150.000 en France.
    De 8 à 9000 personnes en décèdent chaque jour ! Seul 1 million de malades, sur les 6 millions qui en ont besoin, bénéficient effectivement des traitements en cette fin d’année 2005.
    Je ne veux pas vous démolir le moral à 24 heures du réveillon. Mais les chiffres sont là. Irréfutables. Cruels !
    J’avais obtenu de Jean-Pierre Raffarin que le sida soit déclaré la grande cause nationale 2005. Ce fut une grande nouvelle porteuse d’espoirs. Jamais les associations n’ont organisé autant de manifestations et un vrai bruit de fond a eu lieu toute l’année. Pas seulement le 1er décembre.
    Malheureusement les pouvoirs publics et les medias n’ont pas vraiment joué le jeu. Contrairement au cancer, au handicap, l’année sida n’a pas répondu à nos attentes. A notre espérance !
    Certes, et ce serait injuste de ne pas le reconnaître, le ministre de la santé, Xavier Bertrand, a essayé avec beaucoup d’énergie et de conviction de mobiliser ses collègues du gouvernement. Je l’en remercie encore. Mais en l’absence d’une volonté forte de Premier ministre, le bilan en cette fin d’année reste bien maigre.
    Je veux pourtant rester optimiste - mais ai-je le choix de ne pas l’être ? - car la fin de l’année a montré un début de re-mobilisation du gouvernement.
    D’abord la taxe sur les billets d’avion pour permettre aux malades des pays pauvres d’accéder aux traitements a été adoptée. Il reste maintenant - et le plus dur commence ! - à la diplomatie française de convaincre 50, 60, 70 pays de nous suivre. J’espère qu’en 2006, cela sera une priorité du ministère des affaires étrangères.
    Ensuite, au cours d’un rendez-vous auquel je participais, le président de la République a demandé que des distributeurs de préservatifs soient disponibles dans tous les lycées. J’espère que cette annonce se concrétisera réellement en 2006. Plus de 25 ans après le début de cette pandémie !
    Enfin, lorsque j’ai évoqué devant le président Chirac l’interdiction de fait pour les personnes séropositives de contracter un prêt notamment immobilier, Jacques Chirac a demandé à Xavier Bertrand de résoudre ce problème avant la fin du 1er trimestre 2006. Le ministre de la santé s’est attelé immédiatement à cette question en se rendant au conseil d’Etat. Je connais sa détermination et j’ose espérer qu’en fin ce vœu sera exaucé en 2006.
    Voilà déjà trois vœux dont j’attends la concrétisation au début de l’année 2006. Pour que le sida devienne cette année une priorité de santé publique nationale et internationale. Il serait grand temps !

  • Mon 2ème vœu pour 2006 : avoir du temps pour moi et les miens

    A l’heure où paraîtra cette nouvelle note, je survolerai sûrement l’océan Atlantique pour rentrer à Paris et retrouver la rigueur de notre hiver francilien.
    Je vous joins les dernières photos que nous avons faites de nos chambres. Il s'agit de la vue du Pain de sucre et de la plage de Copacabana. Ma mère m'a pris en photo devant le petit bureau sur lequel j'ai travaillé et écrit mes messages pour mon blog. Enfin, je me suis pris en photo sur mon balcon avec le Pain de sucre et la plage de Copacabana en fond. Vous pouvez ainsi constater que la photo n'est pas mon don premier ! Je me demande d'ailleurs si j'ai un seul don !
    Avec la fin des vacances, c’est l’occasion de faire mon deuxième vœu pour cette nouvelle année qui s’approche.
    Il sera cette fois-ci plus personnel. Grâce à cette semaine de vacances, j’ai pu m’occuper un peu de moi et de ma mère. Ce qui m’est de plus en plus difficile tant mes agendas se remplissent d’obligations mangeuses de temps.
    Pour 2006, je souhaite donc avoir plus de temps pour moi et les miens.
    Il ne s’agit évidemment pas d’arrêter mes combats politiques et associatifs. J’en serais incapable tant ils m’apportent aussi. Mais que mes collaborateurs et moi-même sachions mieux faire la différence entre ce qui est indispensable et ce qui l’est moins.
    Je ne peux pas oublier que je vis avec un virus mortel et qu’il me faut aussi avoir du temps pour apprécier les beautés de la vie. Il faudra que certains comprennent qu’on peut se passer de moi pour certaines réunions ou manifestations ! J’espère qu’ils en auront la sagesse.
    Avoir du temps pour moi et les miens en 2006, c’est une résolution que je compte réussir !

  • Mon 1er vœu pour 2006 : que Marie retrouve la sérénité !

    Le temps des vœux arrive à grand pas puisque nous sommes déjà le 28 décembre. Dans quelques jours, nous franchirons le seuil d’une nouvelle année. Je serais à Paris, chez moi dans le 12ème, pour ce nouveau départ !
    Comme chacune et chacun d’entre vous, je vais former des vœux pour cette nouvelle année. Et j’ai décidé de commencer aujourd’hui.
    Il y a déjà plus de deux ans, le 24 septembre 2003, Marie Humbert soulageait son fils en lui administrant des barbituriques dans sa sonde gastrique. Elle prévint trop tôt les médecins qui tentèrent de le réanimer et l’entubèrent. Le docteur Frédéric Chaussoy finit par prendre la décision d’aider Vincent à mourir comme il le souhaitait ardemment ne supportant plus d’être enfermé dans le cercueil de son corps. Vincent pouvait donc rejoindre ce paradis blanc auquel il aspirait tant.
    Malgré une émotion vive dans le pays et une loi votée un an plus tard, Le docteur Chaussoy et Marie Humbert attendent toujours de savoir à quelle sauce judiciaire ils vont être mangés.
    Alors qu’on sait tout sur cette histoire, Marie a subi quatre expertises judiciaires. On a même osé lui demander si elle avait eu du plaisir en administrant le produit qui devait soulager Vincent. Marie n’est pas libre d’aller où elle veut, ne peut plus voter. Récemment, elle a eu bien des difficultés à obtenir une autorisation pour aller simplement chercher son fils Laurent en Guadeloupe. En territoire français !
    Peut-être, craignait-on que cette mère courage fuit notre pays, alors qu’elle a fait de son combat individuel - le respect des volontés de Vincent -, un combat collectif - le vote d’une loi Vincent Humbert ?
    Il est donc temps que les juges se prononcent. Il y a bien longtemps qu’ils ont tous les éléments d’instruction de ce dossier : Vincent et le docteur Chaussoy ont même écrit un livre et Marie s’est exprimée largement sur toute cette affaire dans de très nombreuses interviews. La décision des juges est aujourd’hui indispensable pour que Marie puisse reconstruire sa vie.
    Mon premier vœu pour 2006, que les juges se prononcent enfin sur l’affaire Humbert pour que Marie retrouve la sérénité !


  • Du Pain de sucre, une vue saisissante et inoubliable.

    Même si ce voyage de Noël est surtout consacré au repos et à de longs moments de retrouvailles avec maman [2ème sur ma photo: un peu flou...], nous en avons aussi profité pour visiter deux des hauts lieux touristiques de Rio : le Pain de sucre et le Christ rédempteur du Corcovado.
    Le Pain de sucre, je l’admire depuis quelques jours du balcon de ma chambre. Je savais que c’était une visite obligatoire comme tout touriste qui vient, pour la première fois, à Paris se doit d’escalader la Tour Eiffel. Mais je n’imaginais pas que ce lieu - trop connu - put m’impressionner à ce point. On y arrive en deux temps. D’abord, il faut prendre un téléphérique qui vous mène en 3 minutes de la praça General Tiburcio au Morro de Urca à 217 mètres de hauteur. Déjà la vue y est exceptionnelle même si on ne peut y apercevoir la magnifique plage de Copacabana et si la multitude de touristes est oppressante…
    Ensuite grâce à un second périphérique vous arrivez au Pain de sucre – cela ressemble plus à une motte de beurre ! La vue de cette montagne - à 395 mètres de hauteur - est saisissante. Impressionnante. Emouvante même.
    L’instant d’une minute, cela me rappelle la sensation forte que j’ai eu la première fois où je suis allé près du Cap, en Afrique du sud, à cet endroit magique où océan Atlantique et océan Pacifique se rejoignent pour ne faire qu’un. C’est vraiment à contre cœur que je quitterai le pain de sucre. Cela restera un des plus beaux paysages que j’ai admiré dans ma vie. Inoubliable.
    Ensuite visite d’un autre must de Rio de Janeiro : le Christ rédempteur du Corcovado. On accède à ce lieu par un train bondé de touristes. Le Christ [photo de gauche que j'ai réussi à prendre malgré la horde de touristes. Nous voulions tous saisir la même !] domine Rio de ses 710 mètres et permet d’avoir une autre vue impressionnante sur la capitale mondiale du Carnaval. Et notamment sur ce long pont de presque 15 km qui relie deux parties de la ville. A noter que ce Christ de 38 mètres de hauteur, qui est actuellement en travaux, a été achevé en 1931. Imaginé par l’ingénieur brésilien Heitor Silva Costa, il a été exécuté par le sculpteur français Paul Landowski.
    Un peu de rêve - loin de la vie politique parisienne -, cela rassérène avant un retour prévu pour mercredi soir. Déjà ! Les vacances, c’est vraiment toujours trop court !

  • Rejoignez Aujourd’hui, Autrement avant le 31 décembre !

    J’ai beau être encore en vacances pour quelques heures, cela ne m’empêche pas de rester en contact avec mes collaborateurs, mais aussi mes collègues d’Aujourd’hui, Autrement. Justement pour AA, le vice-président délégué, Philippe Lohéac vient de signer un article à la une de notre site rappelant qu’adhérer à un parti permet d’obtenir d’intéressantes déductions fiscales, soit 66% des sommes versées !
    Aujourd’hui, Autrement, contrairement aux grands et vieux partis, ne dispose pas de financement public. Les seules ressources qui nous permettent de mettre en œuvre nos actions proviennent des adhésions et des dons.
    Comme nous ne pouvons faire – à l’instar de l’UMP ou le PS – de coûteux mailings, notre seul moyen d’appeler aux adhésions et à la générosité reste Internet. A quelques jours de la fin de l’année, j’en profite donc pour rappeler à celles et ceux qui désirent nous rejoindre qu’il leur reste trois jours pour adhérer et ainsi bénéficier dès 2006 d’une déduction fiscale. Votre soutien nous permet d’être plus efficaces. Rendez-vous sur le site d’Aujourd’hui, Autrement où vous pouvez adhérer en ligne. Et aussi le 13 janvier prochain pour le dîner des membres et amis d’AA à Paris.
    Alors, n’hésitez pas: rejoignez-nous dès 2005 !

  • Il y a un an le tsunami.

    Hier, nous avons été nombreux à fêter Noël en famille.
    Une fête chaleureuse qui nous rassemble l’espace d’un jour ou d’un soir, au-delà de nos convictions, notamment religieuses. Car si Noël est d’abord la fête des chrétiens, elle est devenue dans notre République la fête de toutes les familles, petites ou grandes. Le moment où l’on retrouve frères et sœurs, cousins et oncles, parents et grands-parents. Dans notre société où l’individualisme prime, cette fête des retrouvailles est donc un moment fort et privilégié.
    C’est aussi l’occasion de penser à celles et ceux qui souffrent et cette année tout particulièrement aux victimes du tsunami.
    Il y a un an, nous regardions hébétés et impuissants les images d’horreur que nous délivraient en boucle les chaînes de télévision. Comme le 11 septembre 2001, en voyant ces images, j’avais l’impression d’assister à un film sensationnel. Ces films qui font peur mais dont on est persuadé que la catastrophe qu’ils annoncent ne peut arriver dans la vraie vie. La réalité a une fois de plus dépassé la fiction.
    La nature nous a rappelé que malgré nos immenses progrès, nous restions impuissants face à ses caprices.
    Aujourd’hui, j’ai comme beaucoup d’entre vous des pensées pour toutes ces victimes et pour leurs proches qui sont, en ce lendemain de fête, dans le chagrin. Je pense aussi à Ingrid toujours emprisonnée en Colombie. Je pense aux infirmières bulgares condamnées à mort en Lybie pour un crime qu'elles n'ont pas commis [petite satisfaction, cette peine est pour l'instant annnulée]. Je pense enfin aux 40 millions de personnes qui vivent avec le sida dans le monde et qui, pour la plupart, se savent condamnés à brève échéance.