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  • Il faut d’urgence moderniser et humaniser nos prisons.

    Avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, j’ai pris connaissance avec une réelle inquiétude des conclusions du rapport de la section française de l’Observatoire International des Prisons.
    D’abord, je tiens à rappeler la confiance que je mets dans le personnel de l’administration pénitentiaire pour assumer une si lourde mission de service public. Les demandes de moyens supplémentaires des syndicats devraient être examinées avec beaucoup plus d’attention.
    En ce qui concerne la situation des prisonniers, je suis choqué par des conditions de vie qui se dégradent chaque année encore plus, en particulier du fait du vieillissement des principaux établissements pénitentiaires et de l’accroissement du nombre des détenus. La multiplication des violences physiques à l’égard du personnel administratif, comme les gestes d’automutilation, les suicides, les grèves de la faim des détenus, ne sont pas acceptables dans les prisons françaises.
    Il y a quelques semaines, je suis allé visiter la prison de Fresnes ainsi que l’hôpital pénitentiaire. J’y ai rencontré des prisonniers atteints de pathologies graves qui vivent dans des conditions scandaleuses et indignes d’un pays riche.
    Par ailleurs, la prison, outre la privation de liberté, doit conduire à la réinsertion. La baisse substantielle des crédits consacrés à la formation et au travail des détenus augure mal de la possibilité de ceux qui ont purgé leur peine de retrouver une place dans la société.
    Avec Aujourd’hui, Autrement, je soutiens l’ouverture rapide d’un grand débat national qui donnerait enfin lieu à un vaste plan de réforme du système pénitentiaire français. Nos compatriotes doivent comprendre que la prison doit demeurer un lieu de justice. Dans ce but, il faudrait que de nombreux relais d’opinion lancent rapidement un appel solennel aux pouvoirs publics pour moderniser et humaniser nos prisons et ne relâchent plus la pression.

  • Places de crèches : merci les Quinze-Vingts !

    Jeudi soir, j’ai assisté à la générale de Sapho au Théatre Molière situé, à une vingtaine de mètres d’ELCS, dans le 3ème arrondissement. Amusant de me retrouver, avec Philippe Lohéac, dans ce théâtre où nous devions lancer la campagne pour un Paris Autrement, ce qui nous fut interdit la veille de notre présentation de programme par la mairie de Paris !
    Le spectacle « Sapho chante Léo Ferré : Ferré Flamenco » m’a beaucoup touché. Juste accompagnée d’un guitariste flamenca Vicente Almaraz et d’un percussionniste toulousain Alyss, Sapho revisite et se réapproprie le répertoire du grand Léo osant même terminer par le standart « Avec le temps » en arabe. Un spectacle que je vous conseille vivement. Fin de soirée ensuite au Banana où je suis passé quelques minutes pour souhaiter un joyeux anniversaire à l’équipe de Mec’s magazine et notamment à Edward et Stéphane Turland.
    Ce vendredi, malgré un état fébrile, a été consacré en partie au 12ème arrondissement. J’ai d’abord visité le Centre International de Séjour de Paris, avenue Maurice Ravel, à quelques pas de la Porte dorée. Ce Centre, encore insuffisamment connu dans mon arrondissement, y joue pourtant un rôle singulier. Hôtel d’abord, il permet aux jeunes et aux budgets modestes de se loger convenablement à Paris. Avec son self et son restaurant, il permet ensuite de se restaurer ou d’organiser des manifestations festives pour un coût raisonnable. Pourvu de nombreuses salles de réunions d’une capacité de 20 à 230 personnes, le CISP offre aux associations et organismes professionnels des salles de réunions ou de séminaires pour un coût très raisonnable. Lieu de culture enfin, le CISP organise des expositions et des spectacles dans son théâtre Maurice Ravel. A voir d’ailleurs en ce moment « le Jardin extraordinaire » spectacle musical sur les chansons de Charles Trenet.
    J’ai ensuite déjeuné avec Véronique Chevaillier, présidente du CISP, son époux Eric Chevaillier, maire-adjoint du 12ème arrondissement, ainsi que le directeur du Centre. L’occasion d’aborder l’idée surprenante et saugrenue de Clémentine Autain, maire-adjointe de la jeunesse, de confier la direction de ce lieu à un organisme national oubliant la vocation locale du CISP qui, peu à peu, est investi par les riverains et devient un lieu de vie exemplaire du quartier.
    Enfin, conseil d’administration du Centre hospitalier national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts, rue de Charenton [ma photo] aux côtés de mon amie Cécile Renson. Ce CA extraordinaire était convoqué pour voter le rapport préliminaire sur le budget 2006. Trois priorités pour l’année prochaine : le démarrage des travaux de l’Institut de la vision, le renouvellement de l’IRM et le développement des activités de recherche.
    Enfin, nous avons longuement évoqué la crèche du personnel des Quinze-Vingts. Connaissant un taux d’occupation de 29% - soit un coût pour l’hôpital de 159€72 par enfant pour une rentrée de 10€70 ! - il a donc été décidé d’ouvrir la crèche aux enfants du quartier comme l’assistance publique l’a déjà fait dans ses 18 crèches. Résultat, dix places ont déjà été offertes à la mairie du 12ème arrondissement et 4 supplémentaires vont l’être prochainement. Tout bénéf pour la majorité actuelle qui, sans investissement, retrouve quelques précieuses places qui, cerise sur le gâteau, fonctionnent à des horaires élargis de 7 à 20h30, alors qu’aucune des 357 crèches municipales n’a étendu ses horaires depuis 2001.
    A cette occasion, je rappelle ma proposition de créer une crèche à horaires élargis par arrondissement et un pool d’assistantes maternelles volantes ouvert 24h/24.
    Espérons que la mairie de Paris va enfin avancer sur ces deux propositions et ne pas attendre d’obtenir de nouvelles places de crèche grâce aux Quinze-Vingts et aux hôpitaux parisiens de l'AP-HP !
    Bon week-end.

  • Happy Birthday à la 10e nuit gay de Canal Plus !

    Ce vendredi, à partir de 22h50, se déroulera la 10e édition de la nuit gay de Canal Plus intitulée « 10X+GAY ». Putain… dix ans déjà, comme pourrait le dire une célèbre marionnette des Guignols !
    En 1995, Canal Plus montrait le chemin du courage à ses concurrentes en consacrant une nuit entière à des programmes consacrés à l’homosexualité et aux homosexuels. A l’époque, une première en France.
    Depuis, toutes les chaînes - avec plus ou moins de bonheur ! - ont mis à l’antenne des émissions gays ou gayfriendly.
    Le long débat sur le Pacs, provoqué par l’obstination hystérique de certains élus de droite et le manque de courage d’élus de gauche, a eu paradoxalement un effet très positif sur la société et a fait reculer l’homophobie.
    Pas une chaîne de télévision ou station de radio, pas un journal, tout particulièrement en province, qui n’ait consacré d’émissions, d’articles, d’enquêtes pour mieux faire comprendre les enjeux du Pacs pour notre société.
    Les medias ont incontestablement joué un rôle dans l’acceptation de l’homosexualité et dans l’avancée des droits, même s’il reste encore beaucoup du travail pour aboutir à l’égalité.
    J’ai donc accepté d’être interrogé par Madame H, à la fin de l’été, dans le Bois de Vincennes, proche de mon domicile, pour cette soirée anniversaire. Je serais heureux d’être ainsi présent dans cette nuit gay.
    Happy Birthday à toute l’équipe de Canal Plus et merci encore d’avoir été des précurseurs.

  • Un ruban rouge sur toutes les mairies de France !

    Réunions se succédant toute la journée à Vigneux-sur-Seine, apéritif avec le maire Serge Poinsot et Stéphane Piraud journaliste de l’hebdo de l’Essonne, Le Républicain, interview avec ce journaliste et enfin dîner avec Jean-Pierre Galaup directeur d’Aides Ile-de-France. Bref, une journée plutôt classique, mais incontestablement riche.
    Justement concernant le VIH/sida, j’ai écrit en ma qualité de président d'ELCS, il y a quelques semaines, aux présidents de groupes à l’Assemblée nationale pour leur demander qu’ils consacrent leur question au gouvernement du 30 novembre – veille de la journée mondiale de lutte contre le sida – à la pandémie.
    Jean-Louis Debré, à plusieurs reprises, a apporté son fidèle soutien à cette initiative. Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste, est le 1er de ses collègues à répondre favorablement, estimant que « l’initiative que [je] suggère permettra de montrer l’implication de la représentation nationale dans la lutte contre le fléau du sida. Ainsi le groupe socialiste est heureux de la soutenir. »
    Dans le même esprit, pour marquer la fin de l’année sida, grande cause nationale 2005, j’ai demandé aux maires des principales villes françaises et aux ministres d’apposer un ruban rouge sur la façade de leurs mairies et/ou de leurs ministères. A noter que l’Association des maires de France, à qui j’avais demandé de lancer un appel en ce sens s’y est refusée….
    A ce jour 23 mairies ont déjà accepté de le faire : Mairie de Firminy (Loire), Mairie de Floriac (Gironde), Mairie de Ramonville-Saint-Agne (Haute-Garonne), Mairie de Bouray-sur-Juine (Essonne), Mairie de Vienne (Isère), Mairie de L’Argentière-la-Bessée (Hautes-Alpes), Mairie de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Mairie de Besançon (Doubs), Mairie de Béthune (Pas de Calais), Mairie de Neuilly-Plaisance(Seine-Saint-Denis), Mairie de Capbreton (Landes), Mairie de Lannion, Mairie de Vires (Calvados), Mairie du XVème Arrdt de Paris, Mairie de Yerres (Essonne), Mairie d’Etampes (Essonne), Mairie de Bailleul (Nord), Mairie de Cambrai (Nord), Mairie de Limoges (Hautes-Vienne), Mairie de Vervins (Aisne), Mairie de Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire), Mairie de Vigneux-sur-Seine (Essonne). Le Ministère du Tourisme a annoncé qu’il participerait aussi à cette opération.
    J’espère qu’ils seront suivis par d’autres maires et d’autres ministres, car, à l’image de notre campagne qui passe actuellement sur les télés, « le 1er traitement, c’est notre solidarité. »
    Si vous souhaitez m’aider dans cette opération, n’hésitez pas à écrire à votre maire pour lui suggérer cet acte symbolique !

  • Avec Bachelot et Bertrand, je soutiens les GayGames 2010 à Paris.

    Journée à la mairie de Vigneux-sur-Seine, puis dîner avec le sénateur Jacques Pelletier, président du groupe RDSE au Sénat, à la Méditerranée, un restaurant près du palais du Luxembourg. Même si je préférerai avoir quelques soirées pour me reposer, c’est toujours un réel plaisir de passer un moment avec cet élu humaniste et chaleureux. De plus, son bon sens, son expérience d'ancien ministre et son éloignement de la vie politicienne parisienne donne à sa vision une hauteur et une distance que je ne peux avoir et qui m’est vraiment utile
    En rentrant, avant d’écrire ces quelques lignes et de surfer un peu sur la toile, j’ai adressé, à leur demande, un mot de soutien aux organisateurs des GayGames. Ma copine Roselyne Bachelot l’a fait aussi, tout comme Léon Bertrand, le ministre UMP du tourisme. Voici le mot que j’ai envoyé aux responsables de la candidature parisienne :
    « La France que j'aime, Paris par dessus tout, s'est toujours distinguée par sa tolérance. A travers les siècles, c'est ici que les opprimés, les malheureux sont venus se réfugier. Ce devrait être notre fierté et notre force.
    Après le terrible échec des Jeux Olympiques de 2012, les GayGames nous donnent la formidable occasion de montrer au monde que cette volonté d'ouverture, de tolérance et d'amour nous habite encore. Pour les homosexuels, mais pas uniquement puisque ces jeux sont ouverts et heureusement à toutes et tous, ces Jeux Gays conjugueront esprit olympique et sens de la fête, respect des différences et passion.
    Pour le sport où l'homosexualité est encore mal vécue, pour les sportifs qui sont parfois victimes d'homophobie, je souhaite que Paris organise les Jeux Gays.
    La Tour Eiffel brillera alors pendant quelques jours aux couleurs de l'arc-en-ciel. »
    Bonne chance Paris 2010 !

  • 2008, c’est pas demain !

    Il y a des jours où je préférerai rester chez moi. C’était le cas aujourd’hui et j’ai dû me faire violence pour ne pas annuler mes rendez-vous. Le décès de Michel est dur à encaisser.
    J’ai donc enregistré une interview chez moi pour un 52 minutes qui passera sur la chaîne de la TNT, NT1, dans l’émission « On va tout vous dire ». Ce documentaire sera consacré à la famille et les journalistes voulaient connaître mon point de vue sur le mariage homosexuel, les réticences d’une partie de la classe politique française à ce sujet, ainsi que les raisons de son vote en Espagne. Diffusion prévue en décembre.
    J’ai aussi déjeuné ce midi avec Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture et actuel président de TV5, chez Françoise, aux Invalides. Ce moment rare a été l’occasion de constater une nouvelle fois nos convergences de vue sur de nombreux sujets et aussi notre volonté de faire de la politique autrement. Jean-Jacques m’a même rappelé qu’il refusait tout embrigadement et qu’au conseil régional de Lorraine, il vote en son âme et conscience, n’hésitant pas, comme il l’a fait récemment, à donner sa procuration au président socialiste de région plutôt qu’à son groupe qui s’apprêtait à voter dans un sens qui allait à l’encontre de son intime conviction. Pour avoir dû voter à quelques reprises contre l’avis de mon groupe, je sais à quel point cela crée de tensions. Mais, je sais aussi qu’on gagne toujours en restant fidèle à ses convictions. Etre élu, ce ne devrait pas nous transformer en moutons, obligés de suivre les yeux fermés les consignes d’un groupe. L’honneur de la politique, c’est parfois de dire non.
    Début de soirée enfin, plus classique. Avec Philippe Lohéac, je suis passé au lancement de campagne de Françoise de Panafieu au Théâtre Montparnasse. Contrairement, aux conclusions hâtives, que certains ne manqueront pas de tirer, ce n’est pas un acte d’allégeance à la candidature de Françoise. Mais un geste amical envers celle qui m’a invité et pour laquelle j’ai de l’amitié.
    Pour ce qui est des municipales à Paris, avec mes amis de Paris Autrement et d'Aujourd'hui, Autrement, nous déciderons le moment venu de notre stratégie et d’un éventuel soutien à un candidat. C’est incontestablement prématuré aujourd’hui, d’autant que nous ne connaissons pas les propositions des actuels candidats, même si, ce soir, Françoise a présenté devant une salle pleine, mais composée surtout de seniors, ses 6 orientations pour un Paris gagnant.
    En ce qui nous concerne, pour un Paris, Autrement, nous avons un programme, des idées ambitieuses, notamment sur le Grand Paris, et c’est en fonction des réponses précises qu’apporteront, au cours de cette campagne les uns et les autres, que nous déciderons de notre stratégie.
    Nous avons donc le temps, car 2008 : c’est pas demain !

  • Démissionner de la fonction publique quand on est élu à poste exécutif !

    Si la simplification et la modernisation des votations et des modes de scrutin, que j’évoquais la semaine dernière sur ce blog, sont des conditions indispensables pour favoriser un intérêt nouveau de nos concitoyens pour les élections, cela passe aussi par l’émergence de nouveaux élus plus en phase avec notre société.
    C’est même un préalable à un moment où 68% des Français - interrogés pour le journal Le Parisien - estiment que les hommes politiques n’ont pas de projet d’avenir. Avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, je pense que plusieurs mesures peuvent favoriser cette émergence.
    D’abord, il s’agit d’assurer l’application réelle de la loi sur la parité puis de limiter dans le temps les mandats à deux ou trois consécutifs dans la même fonction. Comme dans de nombreuses autres démocraties, on ne pourra plus être maire à vie mais 12 ou 18 ans maximun. La limitation, dans le temps, des mandats permettrait d’avoir des élus toujours passionnés, d’éviter la lassitude qui naît après le mandat de trop et, sûrement, de rajeunir notre classe dirigeante. Comme je propose que la majorité soit abaissée à 16 ans, le droit d’éligibilité passerait également à 16 ans - hormis pour l’élection du président de la République et des parlementaires. Plutôt que de multiplier les assemblées locales de jeunes, il est plus utile et riche pour notre démocratie de faire travailler ensemble toutes les générations qui sont parfois porteuses d’idéaux différents qu’il s’agit d’harmoniser pour arriver à l’intérêt général.
    Bien sûr, ces mesures n’aboutiront pas à une réelle diversification des élites si seuls les fonctionnaires peuvent se présenter sans risques aux élections.
    Pour favoriser l’élargissement du recrutement des élus, un vrai statut de l’élu doit être enfin adopté pour donner les garanties maximums aux candidats et leur permettre d’exercer certains mandats sans avoir d’occupations professionnelles. Ainsi, outre les fonctions de parlementaires nationaux ou européens, celles de présidents de conseil régional, de conseil général - qui devrait être appelé, par analogie, conseil départemental - de maire d’une commune de plus de 20.000 habitants devraient être totalement incompatibles avec l’exercice d’une activité professionnelle.
    L’harmonisation des conditions faites aux candidats, qu’ils soient issus du secteur privé ou du secteur public, doit passer par deux mesures. D’une part, les fonctionnaires élus aux mandats précités devraient démissionner de leur emploi dans les trois mois suivant leur élection sans pouvoir réintégrer leur ancienne administration à l’issue de leur mandat.
    D’autre part, pour que les anciens salariés du public ou du privé ne soient pas désavantagés, les indemnités des élus, obligés de cesser leur activité professionnelle, deviendraient des salaires avec cotisations aux Assedic, ce qui permettrait à l’issue de leur mandat de bénéficier d’indemnités selon le régime de droit commun. Pour les professions libérales, un pécule pourrait être mis à disposition pour reprendre une activité professionnelle.
    J’ai bien conscience que ces mesures nécessitent du courage politique, mais elles m’apparaissent indispensables pour élargir la palette des élus de notre pays…et redonner confiance en nos hommes politiques et donc en nos institutions.