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  • Le panache de Claude Evin

    Claude Evin, l’ancien ministre socialiste de la santé, était « l’invité du dimanche » du Journal du dimanche paru hier. Je ne peux que vous conseiller la lecture de sa longue déclaration.
    Claude Evin explique les raisons pour lesquelles il ne se représentera pas aux prochaines élections législatives de 2007 à Nantes. A presque 60 ans et 30 ans de vie élective, celui, dont on retiendra le combat courageux contre le tabac, estime qu’il doit laisser sa place car il veut « mettre ses actes en conformité avec ses idées. »
    Il affirme, en effet, qu’on ne peut « vouloir ouvrir la représentation aux femmes, aux jeunes, à l’ensemble d’une société qui bouge et ne pas en tirer de conséquences personnelles. »
    Cette décision est singulière dans la vie politique française, alors qu’elle est - on l’oublie souvent ! - courante dans les démocraties nordiques ou anglo-saxonnes. Les étrangers ont, en effet, du mal à comprendre que certains élus français monopolisent, au plus haut niveau de l’Etat, les mandats depuis 50 ans. Car peut-on vraiment comprendre une société dans laquelle on ne vit plus depuis si longtemps ? Peut-on être réceptif aux nouvelles aspirations d’une jeunesse qu’on ne rencontre plus que dans des organes officiels ?
    A Aujourd’hui, Autrement, dans notre manifeste pour une 6ème République, nous proposons de limiter les mandats dans le temps. Cela n’empêcherait pas les hommes politiques de qualité de faire carrière et de faire bénéficier les Français de leur expérience. Mais en ne s’encroûtant pas dans un même poste, cela permettra d’avoir un peu plus d’imagination et aussi d’ouvrir le jeu politique. Il faudra pour cela créer aussi le statut de l’élu, car on n’attirera jamais des candidats issus du privé et de la société civile s’ils n’ont pas de garantie quant à leur reconversion après leur vie élective…
    En attendant une nouvelle manière de faire de la politique, je salue le panache de Claude Evin !

  • Mon interview dans Mec’s Mag

    L’interview que j’ai donnée à Edward Spleen pour Mec’s Mag, le mensuel gratuit gay friendly, diffusé en France et en Suisse, est parue en cette fin de semaine.
    Dans cette longue interview - que vous pouvez retrouver sur le site Internet de Mec’s Mag en cliquant ici -, j’évoque bien sûr sur mon dernier livre « La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? », mais aussi bien d’autres sujets. Je reviens notamment sur mon outing, l’annonce de ma séropositivité, mes livres en général, ELCS, mon parti Aujourd’hui, Autrement et bien sûr mon combat pour la légalisation de l’euthanasie au sein de l’ADMD.
    Dans le magazine, vous pouvez retrouver une page entière de photos de la soirée de lancement de mon livre au Banana chez mes amis Michel Michel et Stéphane Turland. Vous y voyez notamment Françoise de Panafieu, Roselyne Bachelot, Tonya, Antti de Nice People, Jean-Edouard Lipa, Frigide Barjot, Basile de Koch et Yves Lecoq et moi même [photo d'Edward Spleen ci-dessus].
    A noter dans ce numéro, une interview sans langue de bois d’Alain Bouzigues et une autre de William Bege, le nouveau Mister France.
    Bon dimanche !

  • A la Une de Corse Matin

    Dans les titres de Corse Matin, le sida est en bonne place puisque le journal – qui appartient au groupe Nice Matin, rappelle le chiffre des 257 cas de sida déclarés en Corse du Sud.
    Cette "Une" renvoie en page 2 où est évoquée la réunion que j’ai animée hier au Conseil général de Corse du Sud. Un article qui synthétise bien la teneur de notre réunion de travail.
    A lire si vous êtes … en Corse !
    Je vous souhaite un bon week-end.

  • Manifeste « Prise de conscience » contre le sida de la Corse du Sud

    C’est dans l’hémicycle du conseil général de Corse du Sud que j’ai présidé la réunion départementale d’ELCS en Corse du Sud. Une réunion où étaient présents des responsables associatifs et médicaux et des élus des trois collectivités locales : ville d’Ajaccio, Conseil général et de la collectivité territoriale de Corse.
    La réunion a permis de rappeler que la Corse du Sud compte 257 cas de sida déclarés depuis le début de l’épidémie et que la file active de patients VIH à l’hôpital d’Ajaccio est passée de 113 à 167 patients en 2006. Pourtant, les chiffres ne représentent pas la réalité de l’épidémie. En effet, pour des raisons de confidentialité, beaucoup de patients vont se faire soigner à Marseille ou à Nice, le billet d’avion étant pris en charge par la sécurité sociale.
    Je suis très satisfait de cette réunion car le vice président du Conseil général chargé de la santé a pris l’initiative de proposer un manifeste intitulé « Prise de conscience ». Ce texte fort qui se veut un engagement formel de la collectivité départementale d’amplifier ses actions contre le VIH/sida sera soumis aux conseillers généraux lors d’une prochaine séance. Il a été proposé que ce texte soit aussi adopté par la ville d’Ajaccio et la collectivité territoriale de Corse, ce que les élus présents de ces collectivités ont accepté. Ainsi, ces trois collectivités locales, au-delà de leurs différences politiques, présenteraient ensemble un front uni contre le sida. J’ai pu ainsi me féliciter auprès de Corse Matin et de France 3 de cette importante initiative qui n’est pas un vœu pieux mais bien un engagement.
    J’ai demandé à mon ami Franck Giovannucci, directeur de cabinet du président du Conseil général de Corse du sud, de me tenir informé de l’évolution de cet engagement fort.
    C’est grâce à des réunions comme celle-là que je me dis que le travail de mobilisation d’ELCS est utile et que j’ai raison, malgré la fatigue, de continuer depuis 11 ans à mobiliser sur le terrain les élus… le sida se soigne aussi par la politique !

  • Le CNS, un lieu de réflexion au service de la lutte contre le sida

    Hier, en fin d’après-midi, j’ai assisté au Conseil National du Sida dont je suis membre depuis la fin de l’année 2005. Ce conseil comprend des représentants de toutes les communautés religieuses et philosophiques, des représentants des professions médicales et des associations sous la présidence du professeur Willy Rozenbaum, co-découvreur du virus du sida. 23 personnes au total.
    Crée en 1989 par un décret présidentiel, le CNS est un organisme indépendant ayant pour mission de « donner son avis sur l’ensemble des problèmes posés à la société par le sida et de faire au gouvernement toute proposition utile. »
    Sans dévoiler la teneur des débats qui restent confidentiels, je peux bien sûr vous dire ce que j’ai exprimé au cours de cette réunion d’une haute tenue.
    Je me suis exprimé sur la politique de réduction des risques chez les toxicomanes pour m’inquiéter, comme d’autres membres, des remises en cause de cette politique par certains parlementaires. J’ai bien sûr évoqué le récent avis de la Halde - que j’avais saisie - concernant l’interdiction faite aux homosexuels de donner leur sang. Enfin, je suis intervenu sur les implications de la loi sur l’immigration et l’intégration en termes de santé publique. Je ne peux vous donner les décisions qui ont été prises sur ces questions mais le président Rozenbaum devrait réagir rapidement sur ces questions et des décisions sur ces questions seront votées par le prochain CNS qui se réunira fin avril.
    Je ne peux que me réjouir de siéger dans cette autorité qui montre, au-delà des approches et des sensibilités très différentes de ses membres, un intérêt vigilant pour toutes les questions liées au VIH, notamment les questions éthiques.
    En attendant, pour ELCS, je suis de nouveau sur le terrain aujourd’hui à Ajaccio pour connaître le ressenti des acteurs locaux – politiques et associatifs – à la situation du sida dans l’Ile de Beauté.

    Membres du CNS : Willy Rozenbaum, Gilles Barbier, Françoise Brun-Vézinet, Marc de Montalembert, Didier Fassin, Philippe Gaudin, Claude Greff, Samir Hamamah, Danièle Juette, Bernard Kanovitch, Chantal Lebatard, Claude Le Pen, Catherine Leport, Willima Lowenstein, Jean Massot, Pierre Mathiot, Véronique Nahoum-Grappe, Danielle Quantinet, Jean-Luc Romero, Christian Saout, Henriette Steinberg, Patrick Vespieren et Muriel Vray.

  • Vendredi 24 mars à Ajaccio

    J’animerai une réunion départementale d’Elus Locaux contre le Sida vendredi après-midi à Ajaccio. Cette réunion se déroulera à 14h30 dans la salle des délibérations du Conseil général.
    L’occasion de faire le point avec les élus corses sur la situation du VIH/sida dans l’Ile de Beauté avec Dany Papi, présidente de Corsica Sida et le docteur Battaglini de SOS dogue International.
    A cette occasion, je rencontrerai aussi mon vieil ami Franck Giovanucci, directeur de cabinet du président du conseil général et qui fut au même poste au groupe RPR du Conseil régional d’Ile-de-France.
    Si vous souhaitez participer à cette réunion de travail et de mobilisation, n’hésitez pas à joindre ELCS.

  • L’édition française plutôt en forme…

    Je suis donc allé avec Philippe Lohéac au salon du livre pour dédicacer mon dernier livre « La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? » au stand de mon éditeur Jean-Claude Gawsewitch.
    Je vous conseille d’ailleurs de lire la dernière critique en date de mon ouvrage parue sur le site « Resiliencetv.fr » et rédigée par la journaliste Hélène Keller-Lind. Pour cela, il vous suffit de cliquer ici.
    Au salon, j’ai incontestablement été très touché par un jeune garçon qui avait amené tous mes livres pour me dire à quel point ils lui ont été utiles… Ca donne l’impression d’avoir été utile au moins pour une personne ! J’ai aussi été heureux de recevoir la visite de Gilles Tessier, l’un des protagonistes des Queers sur TF1, qui a eu la délicatesse de venir me saluer alors qu’il dédicaçait lui aussi son livre paru dans mon ancienne maison d’édition Ramsay.
    Je ne sais pas si l’actuelle édition du salon du livre - il s’achève aujourd’hui - est une grande réussite. Mais une chose est sûre, l’édition ne se porte pas si mal en France.
    53.000 livres ont été publiés dans notre pays en 2005 contre 50.000 en 2004 et … 28.000 en 1998 ! Le marché pourrait paraître saturé mais cela n’est pas sûr : 80.000 livres sont publiés annuellement en Angleterre, 70.000 en Italie et même 60.000 en Espagne…
    Certes, le chiffre d’affaires de l’édition a baissé légèrement en 2005 mais les résultats restent très honorables.
    Et les succès de librairie ne manquent pas en 2005 : Marc Lévy, François Weyergans, Michel Houellebecq pour les romans, Michel Onfray, Frédéric Mitterand, Mazarine Pingeot ou l’abbé Pierre pour les essais !
    La disparition du livre, tant de fois annoncée, n’est sûrement pas pour 2006 !

  • Les 25 ans de l’ADMD

    Ce lundi, tous les responsables européens des Associations pour le droit de mourir dans la dignité et le président de la fédération mondiale des ADMD, l’ancien député néerlandais, Jacob Kohnstamm étaient à nos côtés, au Grand Hôtel, pour fêter les 25 ans de l’ADMD France, dont je suis vice-président.
    A la conférence de presse, où nous avons présenté le sondage de la Sofrés confirmant que près de 9 Français sur 10 soutiennent nos demandes et notre projet de proposition de loi relative à l’aide active à mourir, plusieurs élus nous ont apporté leur soutien : la candidate à l’élection présidentielle, Corinne Lepage, les sénateurs PS et PC, Jean-Pierre Michel et François Autain, la députée UMP, mon amie Henriette Martinez, la députée européenne UMP Margie Sudre, et le conseiller régional PRG Eddie Aït.
    Au colloque de nombreuses personnalités avaient fait le déplacement pour nous soutenir : l’ancienne ministre Nicole Guedj, les écrivaines Benoîte Groult et Noëlle Chatelet, sœur de Lionel Jospin, Les acteurs Mylène Demongeot, Micheline Presle, Nadine Trintignant, Geneviève Page et mon ami – toujours fidèle au poste ! – Jean-Edouard Lipa, et bien sûr les journalistes Claude Sarraute, François de Closets et Mireille Dumas.
    Je ne vous reproduirai pas mon intervention in extenso. Quelques mots seulement.
    J’avais l’honneur d’introduire la deuxième table ronde sur « Le présent et les problèmes. »
    En quelques minutes, j’ai rappelé que depuis 20 ans les sondages sont constants et que de 80 à 88% des Français demandent une légalisation de l’euthanasie. Que l’ADMD avec 40.000 adhérents est l’une des plus grande association française, ce qui prouve l’intérêt de nos concitoyens pour ce combat. Que les affaires Quillot, Jospin et Humbert ont montré à quel point nos revendications étaient légitimes et nécessaires.
    Au-delà de la situation j’ai cerné un triple problème :
    - L’incohérence de la justice qui pour une affaire similaire donne un non lieu à Marie Humbert à Boulogne et envoie en Cour d’assises Chantal Chanel à Périgueux.
    - La réaction corporatiste des mandarins qui veulent faire de la fin de vie une simple affaire médicale alors qu’elle est notre dernière liberté.
    - L’hypocrisie de la classe politique qui veut nous faire croire que la loi Léonetti résout tous les problèmes, alors qu’elle ne résout rien pour une affaire comme celle de Vincent Humbert.
    Face à cette situation et à ces problèmes, j’ai appelé les adhérents de l’ADMD à se mobiliser pour que notre combat fasse débat durant la prochaine présidentielle et qu’on obtienne une loi de liberté, une loi républicaine.
    Républicaine car elle ne peut que favoriser la liberté, l’égalité et la fraternité…

  • Rejoignez-moi à Aujourd’hui, Autrement !

    Vendredi soir se déroulait le dîner de la fédération de Paris d’Aujourd’hui, Autrement. Grâce à Philippe Lohéac et à Jean-Yves, je suis heureux de vous donner quelques photos et notamment celle des derniers fêtards devant le Gai Moulin qui nous a reçu pour cet agréable moment. L’occasion de remercier encore Anne-Marie Engler qui a organisé remarquablement - comme toujours ! - cette soirée, mais aussi Christophe le maître des lieux qui nous avait concocté un excellent dîner puis … un super récital !
    Heureux d’avoir accueilli aussi des amis d’Aujourd’hui, Autrement, notamment Pierre-Yves Bournazel, collaborateur de Françoise de Pananfieu et Lynda Asmani. La soirée s’est terminée pour les plus acharnés au Banana où j’ai eu le plaisir de retrouver le talentueux Jean-Edouard Lipa et bien sûr mes amis Michel Michel, Stéphane Turland et Lotfi.
    Je profite de cette note légère pour vous rappeler que celles et ceux qui partagent nos idées sont les bienvenus à Aujourd’hui, Autrement. Notre jeune mouvement politique ne bénéficie, contrairement aux grands partis, d’aucun financement public. Nous ne vivons que du fruit de vos adhésions.
    Si vous voulez promouvoir une 6ème République, mettre les questions de société au cœur des programmes politiques, n’hésitez pas…Vous pouvez adhérer en ligne sur le site d’Aujourd’hui, Autrement. Et en plus, vous aurez une déduction fiscale de plus de 60% ! Alors pourquoi hésiter ?
    Bienvenue chez nous…