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  • Extraits édifiants de haine homophobe anonyme sur mon blog

    Dans la nuit du 16 au 17 mars, « Babeil » qui vient régulièrement sur mon blog déchaîner son « obsession » homophobe a pu de nouveau laisser s’exprimer sa haine.
    Si je ne publie pas tous les messages haineux ou les menaces de mort que je reçois sur ce blog de la part d’internautes qui se croient protégés par l’anonymat de la toile, je trouve important de vous rendre témoin régulièrement que la haine raciste, antisémite ou homophobe n’est pas une vue de l’esprit…
    Je crois même que l’illusion de l’anonymat déchaîne plus d’un frustré.
    En ce qui concerne, ce « Babeil », il commentait mon post sur le sondage de la Sofrés confirmant que « 9 Français sur 10 sont favorables à la légalisation de l’euthanasie » puis mon article sur le film « Le secret de Brockeback Mountain. »
    Pourquoi tant de haine ?

    « Enfin, Monsieur Romero, pour répondre à votre question sur le droit à mourir dans la dignité, saché qu'un être humain n'a aucune dignité tant qu'il n'a pas assumé ses responsabilités.
    En ce qui vous concerne,vous auriez dû songé à la mort bien avant,notamment à l'époque où vous avez tué par imprudence votre amant d'un soir Hubert en lui infligeant des souffrances atroces,celui qui vous avait accordé une confiance que vous avez trahie.
    Le suivre jusqu'au bout aurait été une attitude plus digne.
    Mais il n'est pas trop tard. Si des idées noires vous passent par la tête, vous n'avez besoin d'aide de personne pour envisager le suicide,même le jour où vous agoniserez car votre maladie ne vous rendra pas impotent.
    Cordialement.
    Babeil. »
    E-mail venant de Anonyme –adresseinconnue@hotmail.com – 17 mars 2006

    « Et pour Monsieur Romero, maintenant que vous avez la fièvre, vous pouvez envisager l'euthanasie mais je ne viendrai pas vous aider. Vous ne méritez pas que je passe une journée en prison. »
    E-mail venant de Babeil –
    adresseinconnue@hotmail.com – 17 mars 2006

    NB : Juste pour votre info cher « Babeil » si vous repassez par ce blog : j’ai votre numéro d’IP [193.248.219.93] qui me permettrait d’aider une éventuelle enquête si vous continuez à m’envoyer des e-mails de menaces de mort. A bon entendeur…
    Merci à celles et ceux qui ont vivement et immédiatement réagi sur mon blog en découvrant ces commentaires.

  • Je dédicace au Salon du livre le 21 mars

    Je dédicacerai mon dernier livre « La Nuit des petits couteaux - Qui gagnera la bataille de Paris ?" - au Salon du livre de Paris - Porte de Versailles - le mardi 21 mars 2006, à 20 heures, au stand de mon éditeur Jean-Claude Gawsewitch (N68).
    Je serai très heureux de vous y rencontrer.

  • Nouveau dispositif pour le soutien à la contraception et pour l’accès plus égalitaire à l’IVG en Ile-de-France

    J’étais hier le porte-parole de mon groupe, à la région Ile-de-France, sur le dispositif régional de soutien à la mise en œuvre du droit à la contraception et à l’IVG. Bien que j’estime ne pas avoir toujours été suffisamment convaincant dans ce débat de bonne tenue et respectueux des options de chacun, j’ai cependant obtenu que les principales demandes de mon groupe soient reprises dans ce texte présenté par les Verts. Ainsi, le CRIPS qui n’était pas partie prenante de ce dossier important est désormais réintroduit. Je regrette cependant le débat sur les préservatifs féminins où tout et son contraire a été dit. Je n’ai pu répondre à certains propos qui démontrent encore une sacrée ignorance de bien de nos élus sur un instrument de protection efficace et utile.
    Je suis cependant fier que mon groupe, malgré une liberté de vote légitime sur un tel sujet, ait voté à l’unanimité ce dispositif utile et juste pour les femmes de notre région capitale.
    Fier aussi que mon groupe ait choisi un homme pour défendre un tel sujet où l’on nous entend trop peu !

    Je vous reproduis l’intervention que j’ai faite dans le débat général.

    Intervention de Jean-Luc Romero
    Conseiller régional UMP-Aujourd’hui, Autrement
    Séance du 17 mars 2006

    Monsieur le président,
    Mes chers collègues,

    Etonnant que plus de 31 ans après la loi Veil du 17 janvier 1975, puis les lois Roudy de 1982, Neiertz de 1993 et Aubry de 2001, nous soyons obligés, mes chers collègues, de faire le constat que toutes les femmes - notamment dans notre région capitale - ne sont pas encore égales face à la contraception et à l’IVG.
    Car c’est bien à l’inégalité qu’il s’agit aujourd’hui de remédier.
    Inégalité des Franciliennes face à l’information sur la sexualité, la contraception ou les IST et le sida.
    Inégalité d’accès à l’IVG.
    Et notre région capitale qui assure près de 25% des IVG de notre pays - alors que notre population n’avoisine que les 18% -, montre de vraies carences quant à l’information et aux structures de prise en charge.
    Information qui n’arrive plus vers les publics souvent les plus précarisés et qui se révèlent forcément les plus vulnérables.
    Information qui s’avère partiellement assimilée par les jeunes filles, car en usant de méthodes contraceptives, certains femmes se croient totalement immunisées contre le VIH et les infections sexuellement transmissibles.
    La proposition du groupe des Verts de mettre en place un dispositif de soutien à la mise en œuvre du droit à la contraception et à l’IVG se révèle donc pertinente dans ce contexte. Elle manque cependant de cohérence et nécessite pour être appliquée harmonieusement d’être coordonnée par un acteur dépendant de notre collectivité locale. Les investissements financiers proposés par ce dispositif global l’exigent incontestablement.
    Pour que l’ensemble des mesures soient appliquées correctement, il nous apparaît, au groupe UMP, qu’on doit se reposer sur une structure en laquelle nous avons toute confiance et qui œuvre dans ce champ au nom de la région depuis bien longtemps. Je pense évidement au Centre Régional d’Information et de Prévention du Sida.
    On l’oublie souvent. Si cet organisme créé, je vous le rappelle, par notre collectivité, et qui fait figure d’exemple pour beaucoup d’acteurs, exerce son activité dans le champ du VIH/sida, cette mission, pour être essentielle, est loin d’être la seule corde à son arc.
    Le CRIPS oeuvre dans la lutte conte la toxicomanie, les hépatites, mais aussi dans la lutte contre les IST et bien sûr l’éducation à la sexualité. Dans cette dernière compétence, il est incontestablement reconnu par tous les acteurs et notamment par le Planning Familial. Pour coordonner les actions qui sont proposées dans ce rapport, il nous apparaît donc logique que le CRIPS soit en première ligne. C’est d’ailleurs le sens des amendements que nous avons déposés et que nous discuterons tout à l’heure.
    La campagne d’information grand public qui coïncide avec le cinquantième anniversaire du Mouvement pour le Planning Familial doit bien sûr être mise en œuvre avec cet organisme, l’ANCIC, la CADAC et d’autres, mais le bras armé de cette campagne doit être à mon sens le CRIPS. N’oublions pas qu’avec les scénarios contre le sida et la toxicomanie, le concours d’affiches durant l’année sida, grande cause nationale 2005, le CRIPS a montré un vrai sens de la communication. Communication qui touche sa cible sans racoler.
    De même, il ne peut être envisagé de ne pas confier le travail de prévention auprès des femmes et des adolescentes mineures sur la contraception, les actions d’éducation à la sexualité. N’oublions que c’est déjà une compétence largement mise en œuvre par le CRIPS dans les lycées, les CFA et les jeunes publics dans le cadre du Cyber Espace de la Tour Maine Montparnasse. Quant au travail d’information évoqué par le rapport envers les femmes les plus vulnérables, notamment les migrantes, le CRIPS œuvre déjà dans ce domaine et monte actuellement en puissance. Au risque de disperser nos forces, de brouiller le message vis-à-vis du personnel du CRIPS, seul ce dernier organisme doit continuer pour la région ce travail et même l’amplifier grâce aux crédits que proposent à juste titre les Verts pour cette action.
    Enfin, c’est encore le CRIPS qui doit être notre expert pour les projets de créations de centres spécifiques à l’IVG et le choix de la destination des achats des 10 échographes, que le rapport qui nous est soumis nous propose. Pour mémoire, le CRIPS joue un rôle d’expert dans l’implication de la région dans les programmes de lutte contre le sida à l’international comme pourra nous le confirmer notre vice-présidente Janine Haddad.
    Je doute cependant que les médecins praticiens aient besoin de notre modeste intervention pour leur rappeler leur travail et je souhaite que cette action soit abandonnée car superfétatoire.
    En conclusion, je dirai que si ce rapport est amendé dans le sens que nous proposons, le dispositif montrera une incontestable efficacité.
    Alors que 60.000 IVG sont pratiqués annuellement en Ile-de-France - dont 2500 chez des femmes mineures -, l’accès à l’information et en dernière instance à l’IVG baisse incontestablement. Comme le rappelle votre rapport, de 1999 à 2005, 50 sites réalisant des IVG ont disparu dans la région, c’est à dire que nous sommes passés de 176 à 126 centres alors que le nombre d’IVG est resté constant sur cette même période.
    L’intervention de la région peut donc être utile à condition - excusez-moi de me répéter ! -, de rationaliser le dispositif proposé et d’en donner la coordination à un organisme à même de travailler, en toute neutralité et intelligence, avec les autres acteurs associatifs oeuvrant dans ce champ et notamment le Planning Familial.
    « Soyons réalistes, demandons l’impossible ! » Les impossibles d’aujourd’hui sont toujours les possibles de demain, rappelait Simone Veil, le 26 novembre 1974, lors du débat sur l’interruption volontaire de grossesse. Dépassons donc nos postures partisanes et construisons ensemble un dispositif efficace. C’est en tout cas le souhait du groupe UMP.
    Je vous remercie.

  • Permettre aux homosexuels de donner leur sang

    Dans une lettre datée du 17 mars adressée à Monsieur Patrick Hervé, Président de l’Etablissement Français du Sang, je demande à l’Etablissement Français du Sang de lever l’interdiction systématique faite aux homosexuels de donner leur sang et ainsi leur imposer les mêmes exigences qu’aux hétérosexuels.
    Dans ma lettre, faite en qualité de président d’Elus Locaux Contre le Sida, je rappelle que le fait de mentionner son homosexualité lors du questionnaire préalable au don du sang justifie une exclusion définitive et systématique de la collecte de sang. Un hétérosexuel qui aurait des conduites à risques serait lui simplement écarté provisoirement.
    Cette situation est discriminatoire et ne renvoie plus à la réalité actuelle. Nous ne sommes plus dans les années 80 !C’est pour cela que je demande que le concept de « populations à risques » porté par la circulaire de 1983 fondant l’exclusion des homosexuels de la collecte soit remplacé celui de « conduites à risques ».
    Plusieurs raisons justifieraient ce changement : d’une part la majorité des personnes touchées par le sida en France sont hétérosexuelles, d’autre part, rien - à part les préjugés - ne permet d'affirmer que les homosexuels sont moins fidèles que les hétérosexuels, ce qu'exprime cette interdiction. Enfin, ce changement se justifierait aussi parce que les homosexuels ne peuvent être soupçonnés de mentir plus que les hétérosexuels lors des questionnaires faits avant les prises de sang.
    Dans sa délibération en date du 6 février 2006, la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité, que j’ai saisie le 3 mai 2005, considère que « la décision d’exclusion définitive du don du sang d’une personne paraît devoir être prise sur la base des risques liés à son comportement ». Auparavant, le Comité consultatif national d’éthique admettait que, si le principe de sécurité doit être un principe absolu, il ne pouvait servir à justifier un traitement discriminatoire. Ainsi « il convient de ne pas transformer ce principe légitime de sécurité en stigmatisation ou en mesure qui peut être considéré comme discriminatoire. »
    Dans les faits, l’Etablissement Français du Sang n’a pas tenu compte de cet avis.
    Je demande donc instamment à Monsieur Patrick HERVE, Président de l’Etablissement Français du Sang, de tirer au plus vite, les conséquences de la délibération de la HALDE et d’engager rapidement des réflexions pour que soit substitué au concept de « groupes à risques » celui de « comportements à risques ». Cela permettrait aux homosexuels de pouvoir donner leur sang tout en garantissant bien évidemment une sécurité maximale puisque les mêmes conditions seraient exigées pour les hétérosexuels et les homosexuels.
    Vous imaginez comme je vais attendre avec intérêt la réponse de M. Hervé…

  • A peine 15 personnes handicapées travaillent à la région !

    Ce matin, à la région Ile-de-France, j’ai donc posé ma question pour connaître le nombre de personnes handicapées travaillant à la région sachant que la loi nous oblige à en embaucher au moins 6%.
    Jean-Paul Huchon, président de la région, n’a pas essayé de noyer le poisson. Très modestement, il a reconnu que seules 15 personnes handicapées travaillent pour la région capitale.
    15 personnes sur 1200 employés !!!!
    « Je ne suis pas content » m’a répondu d’emblée le président socialiste qui tout en confirmant que « c’est une priorité pour l’exécutif et même une déclinaison d’un engagement de campagne. »
    Je ne doute pas de la bonne foi du président Huchon, mais il est élu depuis 1998 et il ne doit désormais plus transiger. Nous avons une obligation de résultats…
    Jean-Paul Huchon m’a cependant annoncé qu’un audit avait été lancé et que des propositions concrètes en faveur de l’emploi des personnes handicapées seraient présentées au second semestre 2006. De même, il m’a assuré qu’au STIF, dont il vient de prendre la présidence, tous les nouveaux équipements devront être accessibles aux handicapés.
    A noter qu’à Vigneux-sur-Seine, dont je suis le directeur des solidarités, nous employons 40 personnes handicapées soit… 7% de notre effectif !
    Un exemple à suivre d’urgence en Ile-de-France…

    PS : Ce vendredi, dans l’hémicycle de la région, je suis l’orateur du groupe UMP sur le dispositif régional de soutien à la mise en œuvre du droit à la contraception et à l’IVG. Et bien sûr, ce soir, je participerai au dîner de la section parisienne d’Aujourd’hui, Autrement.

  • Respecter l’obligation d’employer 6% de personnes handicapées en Ile-de-France

    Ce jeudi et vendredi se déroulera la session du Conseil régional d’Ile-de-France. Pour débuter la séance, chaque groupe peut poser une question orale au président de l’exécutif régional. Au nom de mon groupe, je poserai une question sur le nombre de personnes handicapées qui travaillent pour notre collectivité et les mesures qui sont prises pour nous permettre de respecter notre obligation d’employer 6% de personnes handicapées.
    A Vigneux-sur-Seine, dont je suis le directeur des solidarités, nous avons réussi à franchir la barre des 7 %, ce qui est un minimum, car j’estime que les élus doivent être exemplaires pour permettre aux personnes handicapées d’être des citoyens à part entière.
    Je vous reproduis la question que je poserai aujourd’hui en début de matinée dans l’hémicycle de la région.

    Question Orale de Jean-Luc Romero,
    Conseiller régional UMP-Aujourd’hui, Autrement d’Ile-de-France
    Jeudi 16 mars 2006

    Monsieur le président,
    Mes chers collègues,

    Le 17 janvier 2006, vous avez installé officiellement le conseil régional consultatif des citoyens handicapés (CRCCH) montrant notre préoccupation commune de faire des personnes handicapées des citoyens à part entière dans notre région capitale.
    Notre groupe attend beaucoup des préconisations de ce conseil composé, d’une part de personnes handicapées franciliennes élues dans chacun des 8 départements de notre région, et d’autre part des représentants d’associations et des personnalités qualifiées qui œuvrent dans le champ du handicap.
    Parallèlement, il y a un an, le 11 février 2005 était promulguée la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Cette loi prévoit notamment le principe de non-discrimination à l’embauche des personnes handicapées et tend à son effectivité au travers de mesures incitatives et de sanctions.
    Cette loi confirme que les employeurs publics et privés doivent aménager les postes de travail et les locaux afin que seules les compétences subsistent comme critère d’appréciation entre les salariés.
    Le handicap ne doit plus jamais être une raison d’éviction d’une fonction.

    Les employeurs doivent s’engager dans une démarche citoyenne en considérant la personne handicapée comme un élément de la performance économique et de la cohésion sociale du groupe.
    C’est ainsi que la loi renforce l’obligation d’employer 6% de personnes handicapées. Cette obligation qui concerne autant le secteur privé que le secteur public nous oblige particulièrement. Nous ne pouvons tenir des discours politiques forts et citoyens et ne pas nous appliquer à nous-mêmes ces obligations que nous exigeons à juste titre des entreprises privées.
    Cette obligation de 6% doit donc être atteinte très rapidement, car nous sommes soumis à une obligation d’exemplarité mais aussi d’entraînement. A n’en pas douter, cette obligation doit concerner notre institution régionale, mais aussi les organismes qui dépendent largement de notre collectivité - je pense notamment au STIF, à l’ARD, au CRIPS, à l’ORS, à l’IAURIF, au Comité régional du tourisme, au FRAC et à tant d’autres…
    A ce titre, au nom de mon groupe, je souhaiterais donc savoir quel est le nombre de postes occupés actuellement au Conseil régional par des personnes handicapées et si nous atteignons les 6% exigés par la loi depuis bien longtemps ?
    A ce jour, quelles mesures incitatives ont été mises en place au Conseil régional et dans les organismes dépendant de notre institution pour favoriser l’emploi de personnes handicapées ?

  • Près de 9 Français sur 10 favorables à l'euthanasie !

    Ce matin, au cours d'une conférence de presse au Sénat, en ma qualité de vice-président de l'ADMD, et aux côtés de mon amie Marie Humbert, j’ai commenté le sondage que la Sofres vient de publier et qui a été commandé par l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité à l’occasion de ses 25 ans qu’elle fêtera lundi prochain à Paris.
    Ainsi, 86% des Françaises et des Français souhaitent que soit autorisée l'euthanasie à la demande d'une personne en phase avancée ou terminale d'une maladie reconnue incurable et 77% souhaitent que soit autorisée l'euthanasie à la demande d'une personne qui estime être placée dans un état de dépendance incompatible avec sa dignité.
    Ces chiffres montrent, une nouvelle fois, que la population française veut avoir le choix de sa fin de vie et n'envisage pas, majoritairement, la survie comme une vie. Ils montrent également que les Français ne se contentent pas de la loi Leonetti qui est certes un progrès mais reste totalement insuffisante à leurs yeux, contrairement à ce que nous assènent pétries de leurs certitudes certains responsables politiques. Ces résultats sont de plus constants de puis près de deux décennies !
    Je réclame solennellement au Gouvernement l'ouverture d'un grand débat parlementaire sur la légalisation de l'euthanasie. Il devient urgent de débattre puis de légiférer pour donner à chacune et chacun d'entre nous le choix de sa fin de vie. Quelque soit ce choix ! Et que cela se fasse en toute transparence et non pas de manière clandestine comme cela se produit trop souvent aujourd'hui. Le grand débat national qui va s’ouvrir avec les élections présidentielles puis législatives doit nous y aider…
    A titre personnel, séropositif depuis 21 ans, je demande tout simplement que me soit accordé le droit, lorsque la souffrance deviendra insupportable, de choisir entre une déchéance pour moi insupportable et la libération offerte par une mort douce et accompagnée.
    Comme beaucoup de nos concitoyens, je veux comme l’écrivait si merveilleusement Marguerite Yourcenar, « mourir les yeux ouverts. »

  • Dîner de Paris, Autrement le 17 mars

    La fédération de Paris d’Aujourd’hui, Autrement organise un nouveau dîner au Gai Moulin - 4, rue Saint Merri 75004 Paris - chez notre ami Christophe ce vendredi 17 mars à 20h30.
    Je serai bien sûr présent à cette soirée où il vous est encore possible de vous inscrire. Vous pouvez le faire en ligne sur le site d’Aujourd’hui, Autrement ou en en envoyant un e-mail à notre amie Anne-Marie-Engler.
    Le prix de cette soirée est de 27€ tout compris (Gnocchis au basilic, suprême de volaille aux cèpes, nougat glacé, kir et Merlot à volonté).
    Cette soirée est ouverte à toutes et à tous, adhérents ou non !
    Je serais heureux de vous voir vendredi soir…

     

  • Débat de ce soir reporté

    L’épouse de Frédéric Tellier vient de m’apprendre qu’en raison d’un problème de santé, son époux ne pourrait animer le débat sur l’Iran ce soir.
    Dans l’impossibilité de trouver un intervenant de qualité à la dernière minute, avec mes amis d'Aujourd'hui, Autrement, je n’ai pas d’autre solution que de reporter ce débat.
    Je m’en excuse auprès de celles et ceux qui comptaient se déplacer - Philippe Lohéac et Mauel Charrier assureront un accueil au Babu - et je souhaite un prompt rétablissement à Frédéric.

  • Ce soir débat sur l’Iran avec Frédéric Tellier

    Je vous rappelle que nous organisons un débat sur l’Iran ce soir - important dans le contexte international actuel…
    Avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, j’ai donc invité Frédéric Tellier, chercheur à l'IRIS, expert du Moyen Orient et auteur d’un ouvrage qui fait vraiment référence sur le sujet : « L'heure de l'Iran » paru aux Editions Ellipses au café politique mensuel d’Aujourd’hui, Autrement ce lundi 13 mars à 19h30 au Babu - salle du 1er étage - 18, boulevard Montmartre à Paris [Métro Grands Boulevards].
    Le thème de cette réunion sera « Iran : doit-on craindre une menace nucléaire ? »
    Nous évoquerons cette crise à rebondissements qui se joue avec l’Iran depuis octobre 2003 quand ce pays acceptait de suspendre ses activités liées à l’enrichissement de l’uranium et autorisait les visites de l’AIEA. Depuis février 2004, après un rapport critique de l’AIEA, les discussions sont bloquées et malgré le nouvel accord de Paris, en novembre 2004, sur la suspension de l’enrichissement, la crise ne cesse d’enfler à tel point que les gouvernements européens jugent la saisine du conseil de sécurité de l’ONU aujourd’hui indispensable.
    Au-delà de cette crise, nous débattrons plus généralement de la situation politique en Iran et bien sûr des droits de l’Homme dans ce pays.
    A ce soir !