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Un plan Marshall contre le sida pour les départements français d’Amérique !

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medium_logomintercorevih9ui.3.jpgHier en fin d’après-midi, je suis intervenu aux XIIIèmes Journées Inter-COREVIH qui se déroulent, je vous le rappelle, jusque dimanche à Saint Martin dans la partie hollandaise de l’île dmedium_sonesta_at_night.jpgans l'Hôtel Sonesta Maho Beach Resort.
Alors que les Antilles sont avec l’Ile-de-France, les régions les plus touchées par le VIH/sida de toute le pays, j’ai rappelé la revendication que le collectif sida grande cause nationale 2005 avait portée : un plan Marshall contre le sida dans les départements français d’Amérique.
Vous retrouverez ci-dessous la longue intervention que j’ai faite et où je n’ai évité aucun sujet tabou.
Sachant à quel point le sida reste difficile à évoquer aux Antilles, j’ai expliqué pourquoi en ce qui me concerne, et bien que je sois un responsable politique, j’ai choisi de parler et de dire mon sida….
Sans honte. Avec fierté !





 

medium_jlr_tribune.2.JPGmedium_tribune.JPGUn plan Marshall contre le sida pour les départements français d’Amérique ! [suite]

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Intervention de Jean-Luc Romero Président d’Elus Locaux Contre le Sida - Journées Inter-COREVIH – 19 octobre 2006 – Saint-Martin

Mesdames, Messieurs, Chers amis,
Ladies and Gentlemen, My dear friends,

A whole hearted thank you for having invited me.
I’m sorry. Excuse my low-level speaking in English. So, I’m going to speak in French. I hope you forgive me.

Le sida se soigne aussi par la politique. C’est ce que m’a dit un jour le professeur Rozenbaum. Lui qui est une référence médicale, l’allié de chacun d’entre-nous dans la maladie, mon joker face à cette saloperie de virus qui me ronge depuis vingt ans.
Oui, je le proclame, le sida se soigne aussi par la politique…
Bien que cette phrase, en ces temps de défiance face aux femmes et aux hommes politiques de tout bord – en tout cas en France – puisse paraître provocatrice, nous avons choisi, à Elus Locaux Contre le Sida, d’en faire une sorte de slogan, de principe fondateur. Provocatrice, parce que vous le savez trop bien, de l’aveuglement de certains gouvernants comme en Afrique du Sud aux interdictions de circulation opposées aux personnes séropositives dans de nombreux pays, dont les Etats-Unis, qui abritent pourtant le siège de l’ONU, et la Corée du Sud, dont est originaire le futur secrétaire général des Nations-Unies, les femmes et les hommes politiques de la planète se trompent souvent. Et nous le savons que trop bien, dans nos chairs, dans nos âmes et dans nos mémoires, le sida demeure une maladie terriblement mortelle.
Alors, avant d’entrer dans le vif du sujet, j’aimerais vous présenter en quelques mots l’association ELCS que je préside depuis sa création en 1995.
1994 : la mort de mon bel Hubert. La solitude, le sentiment d’impuissance, la volonté de réagir pour que d’autres Jean-Luc, partout dans le monde, ne pleurent plus la disparition d’autres Hubert, emportés par ce virus qui grandit en nous jusqu’à l’étouffement et par la bêtise et l’ignorance de ceux qui ne savent pas mais qui, pourtant, jugent et condamnent.
La finalité de notre association est de mobiliser et d’inciter les élus français à s’investir dans la lutte contre le sida et notamment dans la réduction des risques chez les toxicomanes, sujet ô  combien  sensible chez tant d’édiles. Chaque année, depuis 11 ans, en vue de préparer les Etats Généraux d’ELCS, des réunions régionales et départementales sont organisées afin de rencontrer les acteurs de la lutte contre le sida, du monde politique, associatif et médical. Au cours de ces réunions, qui sont les plus importantes manifestations d’élus français contre le sida organisées depuis le début de l’épidémie, les intervenants font le point sur la situation dans chacun des départements visités et sur les actions développées par les collectivités locales. Ces réunions sont aussi l’occasion pour les militants associatifs et les élus de se rencontrer. Souvent encore et malheureusement, la seule occasion. Chaque fin d’année se conclut par des Etats Généraux dressant le bilan concernant les politiques publiques en matière de lutte contre le sida.
En fait, ELCS agit, si je peux utiliser cette image, comme une piqûre de rappel pour les élus locaux et son rôle consiste à faire un bruit de fond permanent pour que la lutte contre le sida reste une priorité de santé publique.
Cette association est aussi née du constat que les élus français, au nombre de 550.000 en métropole et en outre-mer, ont un rôle à jouer dans ce combat pour la vie aux côtés et en soutien aux professionnels de santé et aux associations, qui ne peuvent bien évidemment pas couvrir l’ensemble du territoire.
Aujourd’hui, 13.000 élus de toutes tendances, dont plus d’une centaine de parlementaires, ont signé le manifeste d’ELCS les engageant à se mobiliser pour la prévention du sida et l’aide aux malades. Ce n’est pas suffisant face à cet enjeu de santé publique, face à une maladie qui dérange encore tant.
Après cette rapide présentation d’Elus Locaux Contre le Sida, venons-en au coeur du thème qui est le mien aujourd’hui et au principe fondant l’action d’ELCS : le sida se soigne aussi par la politique.
A ELCS, nous pensons que, lorsque le politique baisse la garde par manque de courage - et nous savons tous qu’il faut beaucoup de courage pour parler d’une maladie taboue, d’une maladie considérée encore comme honteuse car elle implique l’amour, le sexe, la drogue, le sang - la maladie regagne du terrain. Nous pensons que, lorsque les femmes et les hommes politiques font preuve de frilosité, la maladie progresse. Nous pensons que le sida se nourrit incontestablement de l’impuissance de l‘action publique et de l’absence de volontarisme politique. Bien sûr, les mots ne suffisent pas. Nous avons surtout besoin d’actes courageux. C’est là, je crois, le sens de l’engagement politique. Le rôle du politique est d’agir sur le réel pour le rendre au moins supportable et si possible plus beau.
Concrètement, l’élu local peut être en accord avec cette conception de la politique et de son rôle, avec cette façon d’envisager le rapport entre politique et sida et dans le même temps affirmer que, même s’il soutient ce combat, il ne peut rien faire, la lutte contre le sida étant de la responsabilité exclusive de l’Etat. Depuis plus de 10 ans que j’anime des réunions en province entre élus et associations - j’en suis à mon 11ème tour de France ! -, j’ai suffisamment entendu cette affirmation, manière élégante, mais peu courageuse de nier sa responsabilité en se défaussant sur ce partage des compétences.
Rappelons justement la situation dans les Départements Français d’Amérique (DFA) : les compétences du département dans des domaines de l’action sociale constituent des outils d’accompagnement de la politique de lutte contre le sida décidée par l’Etat. Au titre des compétences utiles on peut citer l’aide sociale à l’enfance, l’aide aux familles, aux personnes handicapées…. Ces compétences dans la sphère sociale sont d’indéniables soutiens, ou pourraient l’être en tous cas, alors que les personnes les plus précarisées sont également les plus exposées à la contamination au VIH. De même, les assemblées régionales, si elles n’ont pas de compétences spécifiques en matière de santé, peuvent contribuer à aider cette lutte via notamment les politiques d’investissement, ou via même une implication globale comme le fait la région Ile-de-France qui détient la moitié des cas de sida de tout le pays sur son territoire.
Plus généralement, les élus locaux, de droite comme de gauche, ont indéniablement une responsabilité particulière en la matière. La répartition actuelle des compétences n’interdit absolument pas aux collectivités locales de se préoccuper de la lutte contre le sida. D’autant que la maladie a des conséquences importantes sur le tissu social d’une collectivité. Les initiatives des élus locaux ne doivent pas être uniquement circonscrites dans les limites posées par les textes mais elles doivent être guidées par des valeurs de générosité et d’humanisme et par un réel volontarisme politique. L’élu, parce qu’il est en contact quotidien avec la population, parce qu’il est vraiment en « première ligne », parce qu’il a une vraie capacité d’écoute, a une véritable légitimité à intervenir en matière de lutte contre le sida. Personnellement je qualifie cette responsabilité de devoir.
Dans les Départements Français d’Amérique, la responsabilité de l’élu local est d’autant plus forte que le sida y est un problème grave. En premier lieu, le sida est un problème de santé publique : rappelons que la Guyane est 4 fois plus touchée que la métropole, la Guadeloupe 3 fois plus, et la Martinique presque 2 fois plus… Ces trois départements représentent à eux seuls pratiquement 10% des nouveaux cas dépistés. Le sida y également un problème économique mais aussi et de plus en plus problème social. Chacun sait ici à quel point le sida devient de plus en plus la maladie de la précarité. Alors, que dire quand on constate que la Martinique et la Guadeloupe réunissent 25% des personnes de plus de 20 ans qui vivent de minima sociaux et la Guyane 21%, alors que la moyenne en métropole est de 7%, plus de trois fois moins !!!
Face à la gravité de la situation , j’aimerai remercier très chaleureusement le docteur François Bissuel et son équipe, bien sûr de m’avoir invité à intervenir, mais surtout de leur mobilisation sans failles dans ce combat pour la vie. La situation est difficile, les moyens insuffisants et pourtant ils travaillent avec l’énergie de ceux qui savent leur cause juste. Je voudrai leur rendre un hommage appuyé et leur dire sincèrement un grand merci. Je suis persuadé que ces Journées marqueront un réveil de tous, aussi bien citoyen que politique.
En effet, la situation nécessite une mobilisation politique urgente et un engagement sans réserve de la part des élus locaux mais aussi de l’Etat dont la responsabilité ne doit pas être oubliée : rappelons-nous que l’une des revendications portées par le collectif Sida grande cause nationale 2005 était la mise en place rapide d’un véritable plan Marshall pour les DFA, c'est-à-dire l’engagement de financements et de moyens humains importants.
En ce qui concerne les DFA, alors qu’ils sont les départements français les plus touchés par l’épidémie de VIH/sida, tous les acteurs de la lutte contre le sida s’accordent unanimement à dire que l’engagement politique est largement insuffisant.
Pourtant, les élus locaux peuvent faire beaucoup ; je ne prendrai que quelques exemples : ils peuvent mettre en place une politique de prévention via des séances d’éducation à la sexualité dans les écoles, installer des préservatifs masculins et féminins gratuits à la disposition de tous, de manière permanente dans les lieux ouverts au public.
En leur qualité d’employeur public, ils peuvent accentuer et généraliser la formation des personnels municipaux à la maladie. Ils ont aussi un rôle important à jouer dans la lutte contre la précarité chez les migrants et la réinsertion des personnes touchées, par exemple en soutenant l’ouverture d’appartements de coordination thérapeutique, en développant des formations spécifiques pour les malades qui souhaitent reprendre un travail. En étendant toutes les aides à domicile, portage de repas de livres, de médicaments aux personnes atteintes d’ALD30 et comme la plupart des communes le font merveilleusement bien pour nos seniors. Les élus peuvent également être les moteurs d’une meilleure collaboration et d’un partenariat renouvelé avec les associations qui se sentent seules et abandonnées.
Enfin, sans doute le plus important de tout : ils ont une responsabilité particulière dans la mise en place d’une vraie politique de lutte contre les discriminations. Le déni de la maladie, la stigmatisation et la marginalisation des personnes séropositives et malades, sont autant de facteurs qui contribuent à garder l’épidémie à un niveau élevé. Comment espérer une visibilité de la maladie, un plaidoyer pour les droits des personnes touchées par le VIH/sida, une acceptation pleine et entière des malades si le sida reste à ce point une maladie honteuse et taboue dans l’esprit de la majorité des gens ? Le sida c’est pour les autres, voilà ce genre de déni qui fait que l’on a plus peur du malade que de la maladie ! C’est, je crois, sur ce point essentiel que l’élu a le plus de responsabilité. Comment accepter qu’un problème de santé publique se réduise à la peur du porteur de la maladie alors que c’est lui la victime. Ne pas agir dans ce domaine est, je le dis avec force, une faute !
At the international level, this fear of people living with AIDS find themselves with tight circulation restrictions.
Therefore, nearly half Union Nations Organisation state members discriminatory measures related to entry and staying of those persons touched by HIV/AIDS are applied. In eleven countries, including The United States, the people who live with AIDS are subjected to entry interdiction on the national territory. On this point, the DFA inhabitants are directly concerned: not forgetting that Miami is only 3-hours flight away from here. This situation is intolerable : how can it be accepted that 40-million people in the world are excluded their fundamental right to free travelling only due to their state of health ?
Those living with AIDS are neither a criminal nor a menace to general public security, this we should always keep in mind.
Au niveau international, cette peur de la personne séropositive se retrouve dans les restrictions à la liberté de circulation des séropositifs. Ainsi, dans près de la moitié des états membres de l’ONU, des mesures discriminatoires relatives à l’entrée et au séjour des personnes touchées par le VIH/sida sont appliquées. Dans 11 pays, dont les Etats-Unis, les séropositifs sont soumis à une interdiction d’entrée sur le territoire national. Sur ce point, les habitants des DFA sont directement concernés : rappelons quand même que Miami n’est qu’à 3 heures de vol d’ici ! Cette situation est insupportable : comment accepter que plus de 40 millions de personnes dans le monde soient privées de leur droit élémentaire de libre circulation du seul fait de leur état de santé? Le séropositif n’est ni un criminel ni une menace à l’ordre public, il ne faudrait pas l’oublier ! D’ailleurs, l’ONUSIDA, dans un rapport de 2004, jugeait ces mesures inefficaces, aussi bien du point de vue économique qu’au niveau de la santé publique. Partant du fait que ces barrières discriminatoires sont injustifiées et intolérables, j’ai interpellé les autorités nationales, européennes et internationales sur ce sujet afin que cette question des restrictions à la liberté de circulation soit rapidement posée lors des prochaines conférences européennes et internationales.
Pour être efficace dans ce combat pour la vie, rien ne sert de lutter contre les malades, bien au contraire. Il faut aider les pays les plus touchés, leur donner les moyens d’agir, les aider à mettre en place des outils de prévention et d’information, œuvrer avec eux à améliorer l’accès aux traitements. En cela, les élus locaux des DFA ont indéniablement un rôle à jouer dans la coopération internationale et ils pourraient suivre l’exemple de la région Ile-de-France qui a mis en place, à mon initiative, une obligation de prévoir un volet sida dans ses accords de coopération décentralisée avec d'autres régions du monde. Concrètement, on peut citer quelques actions réalisées grâce à cet amendement : la création d’un CRIPS au Chili, la mise en place d’une structure de formation des cadres associatifs en Afrique du Sud, le financement d’une unité de soins ambulatoires et de conseils pour les malades au Mali…Au regard de la situation géographique des DFA et des flux migratoire importants, principalement à Saint-Martin et en Guyane, une telle initiative au profit des pays voisins pourrait se révéler réellement bénéfique.
En conclusion, j’aimerais revenir sur mon expérience de président d’Elus Locaux Contre le Sida et les centaines de réunions que j’ai pu animer dans toute la France. Tout au long de ces heures passées aux côtés des élus et des associations, j’ai constaté qu’il y avait de multiples façons d’aborder la lutte contre le sida, de multiples manières de se mobiliser, des méthodes et des priorités différentes, des projets qui marchaient dans un département et pas dans un autre …
Mais dans tous les lieux où le sida était combattu de façon efficace, il y avait une constante : le courage politique. Le courage des femmes et des hommes politiques, de droite ou de gauche, jeunes ou vieux. Celui de ces élus qui savent que leur mandat est une charge, et pas une décoration. Celui de ces élus qui savent que leur mandat implique des devoirs, et non pas des passe-droits. Celui de ces élus qui savent que leur mandat donne des responsabilités, et non pas des honneurs. Celui de ces élus qui savent ce qu’écouter et comprendre veulent dire, qui savent ce qu’aimer veut dire. Car être élu, c’est agir pour l’ensemble de la population, en en acceptant toute la diversité, toutes les particularités, toutes les difficultés. Sans jamais juger. Sans participer aux messes basses. Sans participer aux petits complots. Peut-être ce que je dis là peut vous paraître démagogique. Ce ne l’est point. Je suis moi-même élu et séropositif. J’ai compris comment ces deux catégories pouvaient s’entraider. Mais trop souvent encore, trop de personnes touchées par le VIH/sida ne peuvent dire leur maladie, écrasées par le poids des discriminations, trop d’associations sont abandonnées et ne tiennent que grâce à la volonté sans failles des militants, trop de femmes et trop d’hommes meurent d’une maladie qui tait son nom et qu’ont pourtant en commun 40 millions d’êtres humains.
C’est en pensant à tout cela qu’un jour, à mon tour, j’ai décidé de dire que le sida me rongeait. Pour qu’il sache que je resterai maître de mon propre corps et de mon avenir, quels que soient ses assauts. Pour être en harmonie avec mes frères de souffrances. Pour que mes amis connaissent la nature du mal qui me ronge. Pour que tous ceux qui déversent leur haine sur nous sachent que je suis plus beau qu’eux, malgré les déformations du corps, grâce à cette sublime clarté qui illumine ceux qui disent leur vérité. Nous n’avons pas honte d’être malades. Nous n’avons pas honte de nous. Je n’ai pas honte de moi.
Alors je l’affirme bien fort. Le courage en politique est d’affronter les réalités. Ce courage doit s’imposer à chaque élu, en faisant abstraction de son jugement moral. Les médecins - cher Willy Rozenbaum - nous ont donné les remèdes pour lutter. Les associations nous ont donné la fraternité et la cohésion. Aux élus de donner les moyens. Partout. A tous.
Merci.
I’m saying strongly. The political courage means facing the realities. This courage must be felt by each local and national elected, putting aside his moral judgement. The doctors – my dear Willy Rozenbaum – have given us remedies to fight. The associations have given us brotherhood and unity.
To those elected to give the financial means and ways. Everywhere. To all.
Once again, Many thanks to you all.

 

Commentaires

  • Cher Jean-Luc,

    Excellent discours sans langue de bois (comme toujours).
    Et très belles photos...Merci !

    Bises,
    Christophe

  • Cher Jean Luc, ce qui nous manque c'est la vidéo de vos discours. Bravo pour l'anglais....... Amitiés.

  • Pourquoi avoir honte que tu as le sida?c'est pas vrai Jean-Luc on t'adore comme tu es,on a de la chance de t'avoir. Bon je viens de lire le Télé loisir il y a 1 article sur ta meilleur ami Sheilà que j'adore bcp mon rève est de pouvoir la rencontrer c'est 1 femme courageuse quyi adore son métier. Ces vrai qu'elle nous manque bcp.
    Bon week-end à toutes et à tous et reposez vs bien.
    Bises Jean-Luc

  • Encore une prise de position forte et touchante.
    Bravo Jean-Luc

  • J'ai assité hier soir à votre discours avant de repartir car j'étais au séminaire associatif de Sidaction depuis dimanche.
    Vous avez réussi à me faire pleurer avec votre discours et pourtant je suis de gauche...
    Merci d'avoir parlé avec pudeur mais sans faux fuyant de votre virus. C'est important aux Antilles car tout le monde a peur de dire qu'il a le sida.
    Longue vie !

  • Mon très cher Jean-Luc,

    Une nouvelle fois je salue ton courage et ton obstination.
    Emotion : c'est ce que j'ai ressenti en lisant ton discours.
    Fierté : c'est ce que je ressens depuis longtemps en étant proche de toi et en travaillant chaque jour à tes côtés.

    Je t'embrasse
    Affectueusement,

  • Bonjour,
    Je suis entièrement d'accord avec le message de Frédéric Latour : J'ai moi aussi été très émue par ce discours, plein de pudeur, mais aussi empreint d'obstination à vouloir changer les choses...
    Moi aussi je suis fière de te connaître, Jean-Luc, tu es un modèle à bien des titres...
    Prends bien soin de toi et profite un peu de ce séjour lointain, si tu peux et si la météo s'est un peu calmée...
    Je pense bien à toi...

  • Moi aussi j'ai été très émue par votre discours très courageux (que j'ai imprimé) mon cher Jean-Luc.
    Je vous embrasse

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