Je suis bien arrivé à Saint Martin pour les 13èmes Journées Inter-COREVIH qui commencent aujourd’hui.
Long voyage que j’ai fait à côté de celui qui m’aide à dompter mon virus le professeur Willy Rozenbaum, co-découvreur du virus et président du Conseil national du sida. Inutile de vous dire mon plaisir d’être à côté de lui et de sa jeune fille de 3 ans, qui veut m’a-t-elle dit devenir « docteur pour soigner les gens qui ont mal ! » A 3 ans, elle a vraiment de qui tenir.
Je vous ai écris ce post face à la mer agitée – il y a une dépression tropicale depuis quelques jours dans les Antilles. Mais la vue est superbe : je vous ai fait deux photos à 18 heures mais elles sont trop sombres pour que vous puissiez apprécier ma vue sur la mer. J’essaierai de vous en faire d’autres demain.
Même si Saint-Martin sonne surtout comme un magnifique lieu de villégiature, on oublie qu’à côté de cette réalité, la situation du VIH/sida y est dramatique. C’est la raison pour laquelle cette réunion régionale a lieu dans cette petite île partagée entre la France et la Hollande sur moins de 100 km².

A Saint-Martin contre le Sida [suite]

La prévalence à Saint-Martin se rapproche plus de la situation de la Guyane, d’autant que dans la partie française les 2/3 de la population est d’origine étrangère. La prévalence est de 1,5% à 2% pour l’Ile soit 1200 à 1600 personnes contaminées. 88,5% des contaminations sont hétérosexuelles et seules 450 personnes sont prises en charge par les structures de soin et 223 adultes et 4 enfants ont reçu un traitement anti rétroviral en 2005.
Au-delà de l’Ile de rêve pour touristes argentés, une réalité cachée mais terrible.
J’interviens aujourd’hui en ouverture de ces journées à  19h30 [1H30 du matin heure de Paris].
On en reparlera dès demain.