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  • Faire pression sur Kadhafi pour éviter la mort d’infirmières innocentes

    J’ai passé un samedi très casanier entre réponse au courrier, écriture, sport et dîner entre amis. J’ai aussi préparé les différentes manifestations auxquelles je vais participer pour cette fin d’année sida grande cause nationale 2005. Le temps est déjà venu de faire un premier bilan. Je commencerai dès lundi avec la réunion du bureau du Collectif sida grande cause nationale 2005, puis au cours du café politique d’Aujourd’hui, Autrement qui se déroulera aussi lundi au Babu à 19h30. Mais le vrai bilan, je le réserve pour les 10èmes états généraux d’ELCS qui se dérouleront le 26 novembre prochain à l’Assemblée nationale.
    En attendant, j’ai écrit aujourd’hui au ministre des affaires étrangères pour lui dire à quel point la France doit être plus ferme vis-à-vis de la Lybie. Intransigeante même, car le pétrole ne peut tout permettre !
    En effet, cette semaine, le 15 novembre, la Cour Suprême de ce pays va se prononcer sur le cas des six personnes condamnées à mort - cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien - pour « avoir injecté sciemment le virus du sida à plus de 400 enfants entre 1998 et 1999 ».
    Une expertise du professeur Luc Montagnier, co-découvreur du virus du VIH, et du professeur italien Vittorio Colizzi démontre clairement l’innocence des 6 condamnés et conclut aux mauvaises conditions sanitaires pour expliquer cette contamination massive.
    J’attends avec inquiétude mardi en espérant encore que Kadhafi réalisera la cruauté de faire de ces six professionnels de santé des boucs émissaires.

  • Empêcher le stationnement anarchique des loueurs de voitures dans le 12e ardt de Paris

    J’ai passé ma soirée du 11 novembre au Théâtre le Trianon à Paris où la troupe des Caramels fous joue « Les dindes galantes », une comédie musicale délirante. La troupe des Caramels fous est une troupe gay d’amateurs, mais mise en scène et dirigée par des professionnels. Ce spectacle exceptionnel et drôle, commencé le 3 novembre dernier, s’achèvera le 19, mais reprendra du 23 février au 4 mars 2006. Je ne veux que vous inciter à y assister : vous ne le regretterez pas, croyez-moi !
    Plus sérieux, le problème des loueurs de voitures au dessus de la loi dans le 12ème arrondissement de Paris
    . C’est l’ancien maire UDF du 12ème, Jean-François Pernin qui, comme l’écrit Le Parisien « a mis le doigt sur cet avantage dont bénéficient les loueurs de la capitale » notamment près de la gare de Lyon.
    En effet, ces sociétés squattent toutes les places de parkings, n’hésitant pas à investir les places réservées aux livraisons et même les trottoirs. Cette situation en est arrivé à ce point depuis un arrêt du Conseil d’Etat qui a remis en cause l’arrêté préfectoral du 10 juillet 1975 qui permettait de mettre en fourrières les véhicules stationnant ainsi de manière massive et continue. Cette situation est donc impossible pour les riverains et il appartient aux loueurs de trouver rapidement une solution, c'est-à-dire des parcs de stationnements ! Sinon, il faudra – en dernière instance – recourir à la loi pour sanctionner ces pratiques peu respectueuses des riverains !

  • Passons à une 6ème République !

    Les violences dans les banlieues françaises semblent enfin se calmer un peu. Du moins, je l’espère à la veille de long week-end du 11 novembre où il nous faut rester mobiliser sur le terrain. Il n’en reste pas moins que cette crise brutale montre de manière incontestable la fracture qui existe au sein de la population française.
    Devant l’incapacité de nos politiques publiques à résoudre les difficultés des populations les plus défavorisées, constatant les défaillances de nos institutions à donner un avenir aux jeunes et à intégrer dignement les populations d’origine étrangère et relevant le désintérêt des Françaises et des Français, dans leur majorité, pour le débat politique actuel, je demande une nouvelle fois, avec mes amis d’Aujourd’hui, Autrement, qu’une réflexion profonde soit menée pour le passage à une 6ème République. Sans être une mesure miracle, ce serait un signal fort !
    En procédant de la sorte, les Françaises et les Français se réapproprieront les institutions de la République, dépoussiérée. La France, avec des structures adaptées aux enjeux économiques et politiques de ce nouveau siècle, sera mieux armée pour maintenir son statut de grande puissance et enverra à ses partenaires européens et internationaux le signe de sa capacité à se remettre en cause et à se renouveler. Un nouvel enthousiasme naîtra.
    La Vème République, qui n’est plus celle que souhaitaient ses fondateurs, a vécu et n’est plus adaptée aux exigences du XXIème siècle. Profitons de cette crise à laquelle nous sommes confrontés pour briser ce tabou à droite et oser ainsi toucher à des institutions et un système politique totalement dépassés !

  • Un fonds de solidarité pour les communes touchées par les dégradations

    La séance du conseil régional d’Ile-de-France a été consacrée à la discussion et au vote d’une délibération sur la mise en place d’un dispositif de solidarité suite aux incendies intervenus au cours des émeutes qui se déroulent en Ile-de-France depuis le 27 octobre dernier. N’oublions pas que ces événements, dans notre région, hormis causer de très graves dégâts, ont occasionné la mort de quatre de nos concitoyens. Inacceptable !
    La région a donc décidé de créer un fonds de solidarité en faveur des collectivités franciliennes pour la reconstruction des bâtiments communaux. Nous avons aussi décidé de lancer une réflexion avec les communes et les sociétés d’assurance pour évaluer l’impact des dégradations de véhicules subies par les particuliers. Le dispositif n’est pas encore totalement défini mais des indemnisations de la région pourront intervenir pour les Franciliens concernés. Ce seraient les CCAS qui géreraient cette aide.
    Dès demain, en ma qualité de directeur des solidarités, je proposerai au maire de Vigneux-sur-Seine que nous adressions la liste de nos dégradations à la région afin de faire évaluer l’aide qui pourrait être apportée à notre ville qui a été particulièrement touchée par les émeutes.
    A noter, au cours de cette séance, le très grave dérapage de Roger Holleindre, élu FN qui, à deux reprises, a insulté l’ensemble des membres du conseil régional en nous qualifiant d’ « enfoirés ». Les excuses apportées par Martial Bild, au nom du FN, ont permis à notre assemblée de reprendre ses travaux et sa sérénité. Et dire que ce M. Holleindre tient des propos très durs sur les jeunes de banlieue alors que malgré un âge certain, il n’est pas capable de se tenir correctement et poliment dans une assemblée ! Drôle d’exemple pour la jeunesse de France !
    Fin de journée plus calme avec la présidence de la réunion de la commission communication de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité. Nous avons fait un long tour de table pour mettre en œuvre un plan de communication afin de mieux faire connaître nos positions et notre soutien à Marie Humbert qui attend toujours de savoir si elle sera jugée !

  • Café politique sur le sida le 14 novembre à 19h30 au Babu

    Arrêter de vivre normalement serait le plus gros succès pour ceux qui embrasent aujourd’hui nos banlieues. Mon mouvement Aujourd’hui, Autrement continue ses activités, manière de refuser de nous résigner et de prouver que la vie citoyenne de notre pays continue. Plus que jamais !
    Comme tous les ans, juste avant le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, le café politique d’Aujourd’hui, Autrement est consacré à la lutte contre le sida. Avec le docteur Cécile Renson, conseillère de Paris, Jonathan Denis, président de Jeunes contre le sida, nous ferons un premier bilan de l’année sida grande cause nationale 2005. L’occasion de se poser la question de l’efficacité de l’actuelle campagne médiatique contre les discriminations et de se demander ce que sera l’après cause nationale.
    Que faire en 2006 pour que la lutte contre le sida reste au devant de la scène politique et médiatique afin que les décideurs se mobilisent au quotidien contre ce virus qui ne cesse de frapper avec toujours 40 millions de personnes touchées dans le monde.
    Ce café politique se déroulera, comme chaque mois, le lundi 14 novembre au Babu - 1er étage - 18, boulevard Montmartre 750009 Paris à 19h30 précises [métro Grands Boulevards].
    A cette occasion, je rappelle aussi aux élus que les 10èmes états généraux d’Elus Locaux Contre le Sida se dérouleront le samedi 26 novembre sous la présidence effective de Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée nationale. Vous pouvez vous renseigner auprès d’ELCS au 01.42.72.36.46.
    En attendant, à lundi !

  • Une citoyenneté audacieuse

    J’ai entamé la semaine dernière la publication des 73 pistes de réflexion d’Aujourd’hui, Autrement qui complètent notre manifeste pour une 6ème République.
    Avec nos 13 premiers axes sur les « Nouvelles libertés », nos groupes de travail développent leur réflexion autour de 7 propositions pour une citoyenneté audacieuse. Je vous les livre d’autant qu’elles sont particulièrement d’actualité.
    Une citoyenneté audacieuse
    1. Institutionnalisation du contrat d’intégration par une cérémonie obligatoire en mairie,
    2. Instauration de certaines discriminations positives,
    3. Suppression de la préférence communautaire pour les 7 millions d’emplois réservés, notamment dans la fonction publique,
    4. Droit de vote et d’éligibilité des étrangers extra-communautaires aux élections locales,
    5. Intégration de l’AME dans la CMU,
    6. Création d’un ministère permanent contre les discriminations et pour l’égalité,
    7. Allocation de moyens financiers et humains conséquents à la future Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité.
    Bonne lecture.

  • Crise des banlieues : dépasser les clivages pour trouver des voies nouvelles

    Dans la nuit de samedi à dimanche, Vigneux-sur-Seine, ville dont je suis directeur des solidarités, a subi - comme tant d’autres communes de banlieue avant elle - une nuit d’enfer. Trois incendies ont fait de graves dégâts : une classe de l’école Pasteur a été brûlée, tout comme une usine de papiers près de la gare. Enfin, la maison de l’Emploi a été terriblement détériorée.
    Incroyable de détruire des édifices qui rendent des services incontestables à la population et notamment à celles et ceux qui ont le plus de difficultés.
    La maison pour l’emploi est un service efficace et proche pour ceux qui ont des difficultés à trouver ou à retrouver un emploi. Les usagers ne pourront aller demain dans ce lieu utile et convivial. Merci messieurs les pyromanes !
    Je l’ai déjà écrit à ceux qui souhaitaient des réactions à ce qui se passe actuellement dans nos banlieues : je ne crois pas aux analyses à chaud et aux leçons péremptoires dans ce domaine.
    Les problèmes d’exclusion d’une partie de la communauté nationale ne sont pas nouveaux, ils durent depuis plusieurs décennies. Notre incapacité, à droite et à gauche, à les résoudre nous amène à cette situation, où des extrémistes attisent la colère et utilisent sans vergogne le désespoir de ceux qui se sentent les laissés pour compte de notre pays.
    On ne peut tolérer les exactions, les crimes et la justice doit être impitoyable, comme tout doit être fait pour retrouver un état de droit. Notre sécurité, c’est une de nos libertés fondamentales. Mais ne croyons pas qu’avec des arrestations symboliques et des procès exemplaires, nous résoudrons comme d’un coup de baguette magique les problèmes sociaux de tant de nos concitoyens.
    Et puisque nous avons tous échoué, pourquoi ne pas nous mettre autour d’une table tous ensemble – droite/gauche – et le temps qu’il faudra pour trouver des voies nouvelles pour redonner la sécurité dans nos cités et l’espoir d’un avenir à ceux – toujours plus nombreux ! - qui croient ne plus en avoir !