Il y a 12 ans, l’Assemblée nationale votait l’ouverture du mariage à toutes et tous.

Une avancée historique, fruit de décennies de luttes menées par les militant·es, les associations et par toute une société civile déterminée à faire triompher l’égalité. Nous y étions.

Aujourd’hui plus que jamais, alors que les personnes LGBTQIA+, et en particulier les personnes trans, voient leurs droits attaqués de toutes parts, notamment aux États-Unis et en Europe, nous devons rester vigilant·es et mobilisé·es. Ces offensives sont inacceptables. Nous ne céderons rien.

À Paris, ville des droits humains et ville refuge, nous portons fièrement ces combats. Une ville rempart, qui protège les plus vulnérables, qui soutient les associations et qui agit au quotidien, notamment autour des 16 et 17 mai. Une ville qui a ces valeurs dans son histoire, dans son empreinte.

Paris ne cédera pas face à la haine. Parce que l’égalité, la dignité et l’amour ne se négocient jamais.

L’amour reste plus fort que tout.

Je me joins à toutes celles et tous ceux qui refusent l’injustice faite à Pınar Selek, sociologue, écrivaine et militante franco-turque, persécutée depuis plus de 25 ans par un système judiciaire arbitraire.

Le 25 avril 2025, une nouvelle audience aura lieu à Istanbul dans ce cinquième procès absurde, basé sur un dossier vide. Pınar risque la perpétuité pour un crime… qui n’a jamais existé.

Notre présence compte, à Istanbul comme en France. Elle dissuade, elle protège, elle montre que Pınar n’est pas seule. Pour dire non à la criminalisation des intellectuelles, des féministes et des dissidentes. »