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  • Mon édito au Journal 129 de l'ADMD

    L’été arrive. Certains d’entre vous vont partir. D’autres, moins chanceux, vous devoir rester chez eux ; la maladie, la fatigue, la crise économique ne prennent pas de congé. Je leur adresse une pensée particulière.
    Une fois encore, notre rentrée sera riche en événements. « 100 fois remettre sur le métier son ouvrage », diront les uns. « Ne rien lâcher », diront les autres. Tant que nos gouvernants n’auront pas respecté leur promesse légitime de donner à chaque citoyen le droit de choisir les conditions de sa propre fin de vie, parce que la vie se termine, nous devrons rester mobilisés.
    Mobilisés grâce à cette lettre, encartée en page 3 de ce Journal, à envoyer au Premier ministre, Manuel Valls. Elle reprend les termes de celle que les membres de notre comité d’honneur lui ont déjà envoyée. Mettez votre nom et votre signature. Timbrez l’enveloppe. Si vous le pouvez, ajoutez votre propre témoignage. Les fins de vie de ceux que nous avons aimés ont été parfois si douloureuses…
    Mobilisés lors de pique-niques militants que le conseil d’administration  a proposé à vos délégués d’organiser. Moment convivial et de solidarité. Moment de rencontre avec d’autres adhérents de l’ADMD. Moment de médiatisation si nous avons des images colorées à offrir aux journalistes.
    Mobilisés lors d’une grande réunion publique que nous souhaitons organiser à Paris à l’automne. En mars 2012, la réunion au Cirque d’Hiver a été un grand succès. Si nous trouvons la salle adéquate, nous souhaitons de nouveau faire une démonstration de force.
    Mobilisés lors de la désormais traditionnelle Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, le dimanche 2 novembre. Ce sera la septième édition…
    Bien sûr, nous vous sollicitons souvent. Certains nous en font le reproche. Pourtant, nous répondons ainsi à tous ceux de nos adhérents qui nous demandent plus d’actions, plus de modernité, plus d’audace. Nos sommes au 21ème siècle. Les temps changent. Nous ne pouvons pas travailler comme il y a 20 ans. Nous devons nous adapter comme savent le faire les adversaires de notre ultime liberté. Nous devons être plus offensifs.
    François Hollande a évoqué en janvier dernier une loi de consensus : nous n’en voulons pas. Comment faire plaisir à tout le monde sur un sujet si important ? La légalisation de l’avortement fut-elle consensuelle ? Et l’abolition de la peine de mort ? Le consensus, celle la facilité, la mollesse, l’insatisfaction générale érigée en doctrine de gouvernement… Nous n’acceptons pas qu’une fois encore Jean Leonetti soit chargé de préparer un texte sur la fin de vie. Nous devons frapper fort. Nous en avons la capacité militante et les moyens financiers.
    Au nom de notre conseil d’administration, je vous souhaite un bel été, un temps de repos autant que possible pour chacun d’entre nous.

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