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51% des Français pour l’adoption par les homos

Pour la première fois dans un sondage, une majorité de Français approuve l’adoption par les couples homosexuels. 51% de Français favorables, c’est vraiment une première en France. De plus, mais là ce n’est que la confirmation de nombreux sondages effectués ces dernières années, 62% de nos compatriotes adhèrent au principe du mariage homosexuel. Ce sondage du JDD.fr démontre une nouvelle fois que les Français sont bien en avance sur leur classe politique.rainbow-flag-78.jpg
Une nouvelle claque pour les Christine Boutin et autres Vanneste qui ne cessent de faire pression sur la majorité et le gouvernement pour que ces réformes attendues et souhaitées par les Français ne voient pas le jour. Un avertissement aussi pour le gouvernement qui se moque jusqu’à présent des attentes des Français en matière de question de société. Sur l’homosexualité mais aussi sur bien d’autres sujets comme la fin de vie…

Commentaires

  • Les obstacles aux réformes dans certains milieux relèvent d'une éducation fondée parfois sur la religion. Mais aussi d'un conservatisme dépassé. Dans la société ce qui est marginalisé parce que non majoritaire engendre de la crainte (pour les enfants, pour sa propre virilité) ou relève de l'homophobie intériorisée. Là encore c'est très complexe quand on sait que certains homosexuels sont eux-mêmes homophobes (je ne suis pas comme ça ! Moi, c'est pas pareil) quoi qu'il en soit les médias ont révélé que les suicides des ados sont majoritaires chez les homos (d'où le thème de la marche des Fiertés, cette année) mais je suspecte toujours chez ceux qui parlent au nom de la morale, avec hargne, un certain malaise. De quels garde-fous ont-ils besoin pour se préserver d'un danger inexistant? Il faut sans doute trouver des boucs émissaires. Les hétérosexuels sont majoritaires ainsi qu'on se rassure la survie de l'espèce est assurée. Que l'on stigmatise certains comportements comme le bareback, je le conçois mais c'est autre chose. Qu'on stigmatise un sentiment fort entre deux êtres du même sexe, c'est certainement autre chose aussi. Peut-être l'homosexualité n'est-elle perçue que sur le plan de la génitalité? Faut-il rappeler que la sodomie si moquée et faisant l'objet de tant d'injures n'est pas majoritairement pratiquée par les homos mais qu'elle n'est pas absente chez les hétéros ! Pour ma part, le bonheur d'aimer chez les hétérosexuels ne me gêne pas, quand ils s'aiment.

  • j'espère bien que les homos, hétéros et célibataires puissent avoir le droit d'adopter sans être obligé de décliner d'ailleurs leur sexualité...

    que l'on s'attache à la motivation d'adoption est normale, mais on oublie trop souvent que l'enfant adoptable a des conditions de vie dans les orphelinats ou chez des "nourrices", parfois convenables et aimantes, parfois durables mais ces conditions de vie sont souvent beaucoup plus traumatisantes qu'une adoption faite par quelqu'un qui a envie de donner de l'amour à un enfant qui n'en reçoit pas...quelle que soit sa situation, célibataire, couple, homo ou hétéro...
    les modèles nécessaires pour un enfant ne sont seulement ceux des "parents" mais ceux de tous les adultes qu'ils croisent dans leur vie, et une éducation ouverte et aimante, stable, sera forcément meilleure pour l'enfant que les orphelinats ou les placements pas toujours d'aussi bonne qualité qu'on le souhaiterait

  • Pour répondre à jsalenon : oui, si vous me le permettez, je suis convaincu par ce que vous dites. On a fait l'expérience de mères détenues dans des prisons et ayant pu élever leur bébé durant quelques mois, ceux-ci étaient nettement plus évolués et épanouis que ceux nés en même temps mais élevés dans des orphelinats. Rien ne remplace la chaleur ou plutôt l'amour maternel ou son substitut. Ceci dit s'il est à déplorer des lois d'adoption assez archaïques tant pour les homos que pour les hétéros, il est bien sûr normal que des contrôles aient lieu pour éviter des dérives perverses qui peuvent avoir lieu. (même si elles sont très minoritaires, dérives qui d'ailleurs ont parfois lieu dans des familles recomposées, il est vrai) A partir du moment où l'on trouve le moyen de s'assurer des motivations des adoptants, peu importe leur sexe. Les premiers moments de la vie portent leur empreinte très tôt et une adoption devrait pouvoir se faire dès les premiers mois de la vie. J'ai connu une petite fille devenue folle parce que très tôt les parents la laissaient seule pour aller travailler, elle n'avait que la visite pendant quelques minutes d'une voisine, trois ou quatre fois dans la journée. Dans ces conditions, oui, une vraie adoption est la solution la plus souhaitable et peu importe alors la sexualité de ceux qui adoptent. Certains homos sauraient mieux élever leur enfant que certains parents trop absents. Mais pour que cette adoption ne lui pose de problème, il faut encore changer le regard de la société.

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