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  • Virus de vie

    medium_livre_2.jpgS’il y a un livre qui fut difficile à lancer, c’est bien « Virus de vie » qui est sorti en mai 2002 aux éditions Florent Massot présente.
    Depuis la création d’ELCS en 1995, je savais que si je voulais être crédible dans mon combat de militant contre le sida, il fallait que je dise que je suis concerné par ce virus. Que j’explique aussi que mon combat individuel s’était transformé en un combat collectif.
    Mais « avouer » qu’on vit avec un virus mortel quand on fait de la politique, ce n’est guère « électoraliste ». Surtout pour une maladie qui reste, aux yeux de beaucoup, comme une maladie honteuse. La maladie du pêché.
    Mais ce livre était important pour moi. Et je crois sincèrement, pour tous ceux qui sont confrontés à la maladie. J’ai tenté d’être le plus sincère, n’esquivant rien. N’oubliant pas de parler de ma grande histoire d’amour avec Hubert ou de ma relation avec ce virus qui me dévore mais que je réussis depuis maintenant 21 ans à dompter.
    Les responsables politiques n’auront guère de réaction ; une gêne plutôt. Seuls Alain Juppé, Renaud Muselier, Nicolas Sarkozy, Bertrand Delanoë et Jean-Paul Huchon m’enverront des signes amicaux…
    Cette révélation m’aura aussi donné la crédibilité pour convaincre Jean-Pierre Raffarin de faire du sida, la grande cause nationale de 2005.
    Depuis, j'ai continué mes tours de France pour ELCS - j'en suis au 11ème - et je publie régulièrement mes résultats de santé. Permettant à chacun de comprendre que vivre avec le sida s’apparente parfois plus à de la survie que de la vie. Mais donnant aussi de l’espoir à ceux qui partagent mon sort.
    Car oui, on peut vivre, travailler et aimer avec le sida…

     

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  • Ouragan ou simple tempête tropicale : That’s life !

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    medium_Ouragan_floride_1.jpgQuand on vit à Paris, dans une zone du monde particulièrement tempérée, touchée rarement par des catastrophes naturelles, on est toujours surpris de voir le calme dans lequel vivent les populations souvent marquées par les violences meurtrières de dame nature.
    Depuis mon arrivée en Floride, on nous annonce un éventuel cyclone ou une tempête tropicale du beau nom de Chris.
    Alors qu’il y a encore quelques jours, les prévisions météo semblaient particulièrement alarmistes, la vie n’en continuait pas moins normalement à Fort Lauderdale, cette villégiature où je passe quelques jours de vacances.
    Certes, les services de l’hôtel nous ont glissé quelques consignes sous la porte de la chambre, au cas où… Mais la vie continue imperturbablement dans l’attente de l’éventuelle arrivée de Chris. Aux dernières nouvelles, cet ouragan - qui était seulement de catégorie 1 - a perdu beaucoup de son intensité au fur et à mesure qu’il s’approche des côtes américaines.
    On nous annonce maintenant des Thunderstorms [des orages] pour plusieurs jours…
    La vie n’a donc aucune raison de s’arrêter. Pour des orages. Même violents !


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  • Demain, un nouveau monde pour les Cubains ?

    medium_Little_Havana_1_.jpgLe hasard fait que je passe mes vacances en Floride près de Miami où vit - notamment dans le quartier de little Havana - la plus forte communauté cubaine hors de la belle île des Caraïbes.
    Près de mon hôtel, il y a justement un bar cubain fréquenté par la communauté cubaine. L’ambiance y est très festive depuis quelques jours et les conversations ne tournent, vous l’imaginez aisément, qu’autour de la transmission provisoire des pouvoirs de Fidel Castro à son frère Raul pour des raisons de santé.
    C’est peu dire que « ces réfugiés cubains » qui vivent en Floride, - même si certains n’ont connu Cuba que par ce que leur en ont dit leurs parents - placent beaucoup d’espoir dans le départ provisoire du leader cubain. Du dictateur comme ils le désignent.
    Bien sûr, ils ne se font guère d’illusion sur la volonté de démocratisation du « clone » de Fidel, Raul, qui à 75 ans est le principal suppôt du pouvoir communiste avec Felipe Perez Roque (41 ans), Ricardo Alarcon de Quesada (69 ans) et Carlos Lage Davilla (54 ans).
    Je ne souhaite pas la mort de Fidel Castro - c’est un sentiment que je ne peux pas avoir même pour un tel dictateur -, mais je me mets à espérer avec ces 11 millions de cubains qui vivent dans la peur depuis 1959. Depuis 47 ans… l’année de ma naissance, ils ont eu peu de raison d’espérer !
    Certes, le régime du dictateur Fulgencio Batista était décadent et immoral.
    La promesse d’un régime démocratique, les premières grandes réformes sur la santé et l’éducation pour tous de Castro, au-delà de son orientation communiste, étaient prometteuses.

     

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  • On m’a volé ma vérité

    medium_livre_1.jpgJe vais profiter de cet été pour vous présenter, au fil de mes vacances, mes livres et les critiques qu’ils ont reçus.
    Mon premier livre "On m'a volé ma vérité" est sorti en juin 2001 aux éditions du Seuil.
    C’est le livre que j’ai écrit le plus rapidement – en trois semaines ! – tant je ressentais de colère. De rage même.
    Alors que j’allais dire mon homosexualité dans une interview sur les questions de société à un grand quotidien du soir, un magazine gay gratuit a cru bon me couper l’herbe sous le pied, en révélant à ma place mon homosexualité, me faisant passer auprès de celles et ceux que je ne connaissais pas pour « un pédé honteux »…. Alors que j’étais militant contre l’homophobie depuis le début de mes engagements - j’ai même été un des directeurs de Fréquence Gay dans les années 80 -, j’ai subi le premier et seul outing qu’un responsable politique ait subi en France.
    Manœuvres mesquines de militants gays gauchistes qui ne peuvent admettre qu’un gay puisse militer à droite et défendre des idées de tolérance.
    Au-delà de ce cri, ce livre m’a permis de mieux faire connaître mon parcours : de mes origine modestes – famille expagnole ouvrière exilée dans le nord – à mes engagements politiques et associatifs.
    Je voulais dire ma séropositivité dans ce livre mais tout mon entourage, mère, médecins, amis s’y sont alors violemment opposés. Ce ne fut que partie remise… Mais peut-être, après cet outing, avais-je aussi besoin d’un peu plus de sérénité pour parler de ce qui est devenu mon principal combat, mon combat pour la vie. Individuel puis collectif !
    Ce livre, qui ne semble pas le préféré des blogueurs - vous pouvez voter pour ces livres sur ce blog - qui ont plébiscité « Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps » dans le sondage de mon blog, est pourtant celui qui, avec Virus de vie, m’aura valu un courrier abondant et enthousiaste.
    A vous de vous faire une idée si vous le voulez à la lecture des critiques ou tout simplement en lisant « On m’a volé ma vérité » sur les plages de vos vacances !

     

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  • Les vacances commencent pour moi !

    medium_Fort_Lauderdale_5_canaux.jpg

    Ca y est : depuis hier, je suis en vacances pour une dizaine de jours à Fort Lauderdale en Floride.
    Pour celles et ceux qui ne connaissent pas cette ville : elle se situe à une quarantaine de kilomètres de Miami. C’est une station touristique plutôt familiale appelée la Venise des Amériques, car elle parsemée de nombreux canaux.
    Mon hôtel se situe au bout du boulevard Las Olas sur l’Océan Atlantique dans un coin plutôt calme.
    Fini donc la frénésie de la vie à Montréal que j’ai quitté avec un peu de nostalgie.
    Un peu salut amical à mes amis Denis-Daniel, Eric, Jérôme et Jean-Philippe qui m’ont fait particulièrement apprécier mon séjour au Québec.
    Belles vacances à celles et ceux qui ont, comme moi, la chance de se reposer un peu.
    medium_Fort_Lauderdale_3_las_olas.jpg

  • Montréal capitale mondiale gayfriendly

    medium_Montreal_Outgames.jpgmedium_Montreal_Our_for_business.jpgAu moment de quitter Montréal pour quelques jours de vacances en Floride, qu’ils sont loin mes souvenirs de Moscou où les autorités avaient cru bon interdire la première Gay Pride de l’histoire russe.
    Dimanche soir, aux côtés du maire de Montréal, Gérald Tremblay, qui m’avait invité et de nombreux autres élus, j’ai participé à la Marche des Fiertés qui - ici - depuis deux ans se déroule à la nuit tombée. C’est la deuxième fois que je participe à cette Marche, car j’avais été invité, il y a deux ou trois ans, à intégrer la parade des célébrités qu’organisait la fondation Emergence et Gai écoute.
    Dimanche et durant presque deux heures, j’ai pu voir encore à quel point la classe politique canadienne est décomplexée sur le sujet de l’homosexualité, même si quelques conservateurs aimeraient bien revenir sur cette acceptation et cette visibilité.
    Montréal est sûrement devenue la ville la plus gay friendly au monde.
    Pour ces 1ers Outgames, toute la ville est ornée au couleur du drapeau arc-en-ciel. Durant cette décade, l’aéroport a adopté la Rainbow attitude ! Même l’hôtel de ville, les bâtiments officiels et la plupart des commerces affichent leur couleur et leur solidarité avec la communauté LGBT. Inimaginable aujourd’hui à Paris et plus généralement en France.
    Le maire de Montréal, lui, comme ses concitoyens ne s’en plaignent pas, puisque leurs convictions de tolérance sont récompensées : les retombées des 1ers Outgames et de la Conférence Out for business pour Montréal sont déjà évaluées à 100 millions de $ canadiens et la fête ne fait que commencer !
    Et en plus, à cette marche, j’ai pu continuer mon lobbying pour l’accès aux traitements des malades des pays pauvres, notamment auprès du député fédéral Réal Ménard qui attend ma note sur le sujet… une de plus !

  • Cana : Le chagrin et la honte

    Dix ans après une tragédie identique, Cana, au Liban vient de connaître une nouvelle fois la mort : près de 60 civils dont plus de 30 enfants ont été tués. Tant d’innocents morts pour rien. Insupportable.
    Cette frappe israélienne au Liban est inacceptable et injustifiable. Qu’Israël ait été agressé, personne ne le conteste.
    Mais aujourd’hui, la disproportion de la réaction de cet Etat ne peut plus être acceptée.
    La suspension des raids israéliens est un premier pas mais totalement insuffisant.
    La communauté internationale doit exiger la fin de ce conflit qui aujourd’hui ne suscite que chagrin et honte.

  • Discussion avec le chef de l’opposition canadienne Bill Graham sur la taxe sur les billets d’avion

    medium_Bill_Graham.jpgDans le magnifique stade olympique de Montréal, j’ai passé une partie de l’ouverture des 1ers Outgames mondiaux aux côtés de Bill Graham, leader de l’opposition à la Chambre des Communes du Canada.
    Bill Graham a été ministre des affaires étrangères du Canada, alors que Dominique de Villepin occupait les mêmes fonctions à Paris. Il est aujourd’hui un député libéral de Toronto dans l’Ontario particulièrement influent au Canada. Et toujours prometteur !
    Comme vendredi dernier avec André Boisclair, leader souverainiste du Québec, nous avons déploré l’actuel alignement systématique du Canada sur la politique américaine et les velléités de l’actuel Premier ministre canadien de revenir sur l’extension du mariage aux conjoints de même sexe, ce que Bill Graham juge cependant difficile dans le rapport des forces parlementaires actuel. Cette position de l’actuel chef de gouvernement a d’ailleurs valu au ministre représentant le gouvernement fédéral, à la séance d’ouverture ces Outgames, de subir une bronca inimaginable de l’ensemble des spectateurs du stade de Montréal.
    Après que Bill Graham m’ait rappelé ses souvenirs de ministre des affaires étrangères avec notre actuel Premier ministre, j’ai pu longuement évoquer avec lui le nécessaire soutien du Canada à la taxe sur les billets d’avion.

     

     

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