Des droits pour les beaux-parents
Comme beaucoup de Français, j’ai eu un beau-parent : très exactement un beau-père. Ayant perdu mon père à l’âge de 11 ans, et ma mère s’étant remariée quand j’en avais 14, j’ai donc longuement vécu avec mon beau-père. Bien plus longtemps qu’avec mon père…
Nos modes de vie ayant de plus particulièrement changés, la vie d’un enfant avec un beau-parent est devenue quelque chose de très fréquent – cela concerne une famille sur quatre. C’est pourquoi, j’ai trouvé intéressante la proposition du chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, de présenter un projet de loi sur le statut du beau-parent. Mon amie, Dominique Versini, défenseure des enfants, avait proposé un tel projet ; il est donc important qu’il soit maintenant voté et mis en œuvre.
Mais ce projet devra tenir compte des droits des parents naturels séparés et ne pas oublier la situation des familles homoparentales. Si ces deux conditions sont respectées, tout le monde a intérêt à une telle réforme. C’est important pour les beaux-parents, pour les enfants mais aussi pour les parents…