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J'ai honte de mon pays ... Un visa humanitaire n'est pas un privilège !

Je suis profondément choqué d’apprendre que la France a refusé le visa humanitaire à ce jeune gay turkmène qui a subit emprisonnement en colonie pénitentiaire, violences, viols et internement psychiatrique en raison de son orientation sexuelle, dans son pays d’origine.
Pour rappel, le Turkménistan est l’un des pays le plus répressif au monde où l’homosexualité masculine est encore punie de 2 ans de prison.
L’histoire de ce jeune gay n’est malheureusement pas isolée. Elle est l’illustration de la violence que subissent les personnes LGBTQIA+ dans de nombreux pays.
Le recul des droits LGBTQIA + se manifeste aussi en Europe. En Hongrie, les Prides de Budapest en juin et maintenant celle de Pécs le 4 octobre, ont été interdites par les autorités hongroises. En Turquie, les militants LGBTQIA+ sont arrêtés, et les journalistes et défenseurs des droits qui dénoncent ces actes de répressions, font l’objet de persécutions.
Face à cette vague réactionnaire, la France et l’Union européenne doivent être au rendez-vous : protéger celles et ceux qui demandent l’asile lorsque leur existence est menacée. Car demander un visa humanitaire n’est pas un “privilège”, c’est un droit fondamental.

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