COMMUNIQUE DE PRESSE DU 13 AOUT 2009
Le Comité de soutien à Florence Cassez appelle les Français
au boycott des séjours touristiques au Mexique.
Il demande aussi au gouvernement français d’intensifier ses pressions auprès des autorités mexicaines.
Lors d’une conférence de presse organisée à Paris, le 13 août 2009, Charlotte et Bernard Cassez ainsi que Jean-Luc Romero, président du comité de soutien à Florence Cassez, ont appelé les Français à ne plus passer leurs vacances au Mexique tant que ce pays ne respectera pas les conventions internationales, notamment la convention de Strasbourg sur le transfèrement des prisonniers, et bafouera les droits de l’homme. En effet, en 2008, comme le dénoncent les Américains, 1019 recours - et déjà 703 en 2009 - ont été déposés devant la commission des droits de l’homme pour violation des droits par l’armée mexicaine contre 182 recours en 2006.
Le comité de soutien à Florence Cassez a décidé de s’organiser pour que Florence ne tombe pas dans l’oubli et demande que le gouvernement français intensifie ses pressions auprès des autorités mexicaines pour que la convention de Strasbourg soit enfin appliquée et que Florence bénéficie de son transfert en France comme tant de prisonniers mexicains internés aux Etats-Unis en bénéficient.
Afin de mieux informer les élus et les Français sur le dossier de Florence, le comité mettra à leur disposition sur le site Internet de soutien un argumentaire qui démontre incontestablement l’innocence de Florence ainsi que les graves violations de procédures et de droit qu’elle a subies depuis son arrestation.
Pour que Florence reste présente dans le cœur des Français, le comité de soutien appelle les Français à lui écrire cet été à travers une opération de solidarité « Pas de vacances sans une carte pour Florence » et à télécharger la chanson « chère innocente » lancée par les artistes qui soutiennent Florence (http://www.myspace.com/uaforflorencecassez).
Lire aussi l'AFP (ici), L'Express (ici), l'actualité des Stars (ici), Editoweb (ici), NouvelObs.com (ici) et (ici), Libération (ici).