Nous avons inauguré la nouvelle fresque du Mur des Droits Humains dans le 12e arrondissement, consacrée au droit fondamental de manifester.

À mes côtés pour ce moment fort : Emmanuelle Pierre-Marie, Maire du 12e, Anne Savinel-Barras, Présidente d’Amnesty France, Marie-Laure Geoffray, ainsi que l’artiste RNST, dont l’œuvre fait résonner les luttes passées et présentes pour la liberté.

Cette fresque nous rappelle que le droit de manifester, reconnu en France depuis 1789 et protégé au niveau international, est aujourd’hui menacé dans de nombreux pays. Pourtant, il est indispensable à toute démocratie : aucune avancée sociale, aucune conquête des droits n’a jamais été obtenue sans mobilisation collective.

Paris, ville des droits humains, a une responsabilité particulière : défendre et faire vivre cette liberté essentielle.

Un immense merci à @amnestyfrance, à RNST et à la @Mairie12Paris pour ce travail de mémoire et d’engagement qui inscrit les droits humains au cœur de l’espace public.

Défendre le droit de manifester, c’est défendre notre avenir commun.

Le rapport d’Amnesty 2023 de l’an dernier, marqué par le 75e anniversaire de la DUDH, était déjà accablant.

Cette année encore, les droits humains ont nettement reculé dans le monde. Agnes Callamard y souligne que le nombre de personnes vivant en démocratie est revenu au niveau de 1985.

Les crimes de guerres se sont intensifiés, les droits femmes, des filles et des LGBTQIA+ sont de plus en plus menacés, les dégâts de l’intelligence artificielle que nous craignions deviennent réels, les défenseurs des droits humains toujours pourchassés.

Un état des lieux alarmant.

Paris, la capitale des droits humains, ne se résigne pas. Nous continuons sans relâche nos combats pour le respect des droits fondamentaux en France et le soutien de celles et ceux qui luttent à travers le monde.