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  • Ce soir, je me sens anglais.

    L’horreur !
    Je condamne sans réserve les lâches attentats de Londres qui, une fois encore, comme à Madrid en mars 2004 et à New York en septembre 2001, s’attaquent à une foule de femmes et d’hommes sur le chemin de leur travail. Quelle lâcheté de la part de leurs initiateurs !
    L’horreur et l’inhumanité de ces actes disqualifient leurs auteurs pour exprimer des opinions et rendent leur combat illégitime.
    Hier, le peuple de Londres fêtait la victoire olympique, celle des valeurs du sport, de la générosité, de la tolérance. Aujourd’hui, la bêtise et l’obscurantisme viennent endeuiller la communauté internationale tout entière.
    Comme chacune et chacun d’entre vous, je m’incline devant les nombreuses victimes de cette barbarie.
    Ce soir, je me sens anglais.

  • Triste…

    Triste…
    Triste, tel est mon état d’esprit, comme celui de beaucoup de Franciliens présents ce midi sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris.
    Quel dommage de découvrir, dans les salons de la Mairie de Paris, nos regards hagards à l’annonce du nom de la capitale emportant l’organisation des JO de 2012 : Londres.
    La France n’a pas démérité dans la présentation de sa candidature donnant une image positive, humble malgré un excellent dossier, refusant toute agressivité.
    Nous n’avons rien à regretter !

    Nous avons perdu en gardant notre âme et en respectant l’esprit olympique.
    Certains partisans de Londres – et pas des moindres – ont utilisé des méthodes que nous désapprouvons. C’est regrettable. Tous les moyens ne sont pas bons à employer pour arriver à ses fins.
    Il ne faut pas galvauder les principes de l’Olympisme.
    N’oublions cependant pas que le dossier de Londres était excellent, même s’il est d’un coût excessif – 15 milliards d’€ comparé aux 7 milliards de Paris.
    Mais restons immuablement bon joueur et souhaitons désormais bonne chance pour London 2012 !

  • En avant Paris 2012 !

    Encore quelques heures et nous saurons si Paris sera la ville organisatrice des jeux Olympiques de 2012.
    Depuis 1924, la capitale de notre pays n’avait pas organisé cette immense fête de tous les sports qui est aussi la plus grande manifestation d’amitié et solidarité entre les peuples.
    Presque 7 milliards d’€, 60.000 emplois créés jusque 2012 - dont 42.000 emplois pérennes -, des infrastructures innovantes, telles sont plusieurs des retombées dont bénéficieront les habitants de Paris Ile-de-France, mais aussi tous les Français. Il est quasi assuré, grâce à l’effet JO, que 4 millions de sportifs s’ajouteront aux 34 millions existant faisant ainsi, dans notre pays, du sport l’une des activités humaines les plus fédératrices.
    Le dossier a été préparé dans une unanimité qui en fait sa force. Voir Jacques Chirac, Bertrand Delanoë, Jean-François Lamour et Jean-Paul Huchon défendre, côte à côte, la candidature de Paris est l’exemple même d’une France qui sait se dépasser quand une ambition humaine et un défi exaltant l’animent. Mercredi, nous serons nombreux à retenir notre respiration quand sonnera l’heure du choix.
    En attendant : en avant Paris 2012 !

  • Venez soutenir Marie Humbert le 11 juillet à 19h30

    Chaque 2e lundi du mois, j’organise avec Aujourd’hui, Autrement et On Est Là ! un café politique. Après s’être tenu au Taninna dans le 12e, il se déroule désormais au Buba 18 boulevard Montmartre à Paris dans le 9e [Métro Grands Boulevards]. Notre café politique avant l’été – il n’y en aura pas en août – se déroulera donc lundi prochain à 19h30. Il est ouvert à toutes et tous.
    J’ai souhaité achever ce cycle 2004/2005 en invitant une amie pour laquelle j’ai non seulement une grande affection mais aussi une immense admiration : la courageuse Marie Humbert [photo]. Elle viendra nous faire un point sur son combat pour obtenir une exception d’euthanasie, la loi Vincent Humbert.
    Un débat encore difficile en France. On a trop souvent l’impression dans notre pays que les églises et certains médecins empêchent tout débat sur le sujet de notre fin de vie, comme s’ils refusaient toujours de nous laisser maître de notre dernière liberté ! Comme s’ils étaient les seuls à être habilités à s’exprimer sur la douce mort, oubliant que l’euthanasie n’est pas exclusivement un sujet médical, ni un sujet uniquement d’ordre religieux, mais bien une question éthique qu’il appartient à chacun d’apprécier en fonction de ses convictions dans une République laïque. Ainsi, si vous êtes croyant et que vous souhaitez mourir à la dernière minute, vous devez bien sûr être respecté. Mais si vous partagez une autre opinion, elle doit aussi l’être ! Un postulat simple que Marie a encore bien du mal à faire admettre aux décideurs politiques. N’hésitez donc pas à venir soutenir Marie le 11 juillet ou tout simplement pour débattre avec elle !
    A plus…

  • Le tramway comme un boomerang ?

    Week-end à Marseille pour la dernière Gay Pride de la saison en France. Afin d’achever le mois homosexualité et sida, de la grande cause nationale 2005 que je préside, je me suis rendu dans la cité phocéenne ce week-end. Réunion sur le sida avec les élus de Marseille dont Renaud Muselier encore légitimement sonné - mais pas aigri ! - par son éviction du gouvernement, débat sur homosexualité et sida avec le député européen vert Jean-Luc Benhamias aux Danaïdes, rencontre avec la presse, marche par une chaleur de plomb qu’un léger Mistral rendait supportable et rencontre avec le maire Jean-Claude Gaudin.
    Heureux d’avoir longuement discuté, à l’occasion de cette Marche, avec Sébastien Nouchet, qui m’a confirmé que son affaire judiciaire n’avançait pas. Il semblait déterminé, malgré les séquelles effroyables de ses brûlures et ses difficultés à s’exprimer longuement, à se battre afin que l’horreur qui l’a frappé ne puisse plus jamais arriver à un autre homosexuel. Brûlé vif à cause de son homosexualité dans le pays des droits de l’homme ! Et certains osent encore nous dire que l’homophobie est désormais une vue de l’esprit, un fantasme pour militants en manque de combats ou même une volonté sordide de victimisation pour arriver à imposer un prétendu pouvoir gay.

    La Gay Pride de Marseille a dû emprunter un parcours différent des autres années évitant la symbolique Canebière et le Vieux port. Toujours étonnant d’entendre les habitants d’une ville critiquer le manque de travaux ou, à l’inverse, se plaindre des désagréments que causent les mêmes travaux d’amélioration qu’ils appelaient de leurs vœux quelques temps auparavant. Vous ne pouvez imaginer ce que j’ai entendu durant mon week-end marseillais !
    A Marseille, comme à Paris ou à Nice, ce qui fait parler ce sont ces embouteillages insupportables que génère la réalisation du tramway. Même arguments entendus en son temps à Strasbourg, à Caen ou à Bordeaux et dans bien d’autres villes qui se sont lancées dans la construction d’un tram… Amusant de constater que les mêmes arguments sont utilisés souvent par les oppositions de droite ou de gauche contre les exécutifs municipaux face aux conséquences inévitables mais heureusement passagères de ces travaux pourtant indispensables.
    En entendant certains élus d’opposition marseillais tenant des propos outranciers sur la pagaille à Marseille, je ne pouvais m’empêcher de penser à certains élus parisiens qui critiquent, sans mesure aucune, avec les mêmes arguments la réalisation du tramway parisien - oubliant curieusement qu’il a été lancé à l’initiative de Jean Tibéri !
    Ces élus feraient bien de ne pas exploiter la colère souvent légitime de riverains qui, à Paris, n’ont pas été - je le concède volontiers - suffisamment informés et consultés -, car ils risquent de reprendre comme un boomerang l’incompréhension de ces mêmes riverains qui constateront vite à quel point la mise en place d’un tramway à Paris est une solution moderne, écologique et respectueuse du développement durable. Certains seraient aussi bien inspirés, plutôt que de continuer à s’arc bouter contre la réalisation désormais inéluctable du tramway des maréchaux ou à attiser les rancoeurs des Parisiens sous-informés, d’accompagner les riverains dans leurs revendications de prise en considération des nuisances passagères qu’ils supportent et de proposer des solutions pour y remédier. C’est aussi cela être un opposant efficace : proposer des remèdes à des problèmes que l’exécutif municipal sous estime.
    Belle semaine !

  • Sur France Inter, lundi 4 juillet à 20 heures.

    Si vous souhaitez comprendre comment différentes générations se sont investies en politique, si l’on fait de la politique autrement en 1980, 1990 ou en 2005, retrouvez-moi sur France Inter dans l’émission Génération, ce lundi 4 juillet 2005 de 20 heures à 21 heures. J’y interviendrai avec d’autres invités notamment Clémentine Autain, adjointe au maire de Paris.


  • L’effet blog ?

    Fin de semaine ludique, mais aussi studieuse.
    Est-ce l’effet blog ? Jamais, autant de proches, d’amis, mais aussi d’élus et de collaborateurs à la mairie de Vigneux-sur-Seine, de militants politiques et associatifs, d’anonymes n’ont pensé à me souhaiter mon anniversaire. Mots, e-mails, cadeaux ont rythmé sans interruption ce jeudi particulièrement chargé à Vigneux, ce qui, vous vous en doutez, cher blogger, m’a regonflé à bloc ! Cela change, en effet, de certains messages homophobes ou sérophobes que je reçois encore trop régulièrement ! Et oui, les hommes politiques ont aussi besoin de se sentir appréciés… ou au moins de ne pas être détestés pour ce qu’ils sont !
    Force est pour moi de constater que cet assaut d’amitié inhabituel par son côté massif est sûrement amplifié par ce blog que depuis quelques semaines, je remplis pour vous dire, sans tabous, mes sentiments sur les primaires à Paris, sur la politique, sur mes combats collectifs ou plus personnellement pour vous faire part des difficultés de vivre avec le sida. Ce mode d’échange interactif semble conquérir de plus en plus d’entre nous. Une autre façon de communiquer plus humaine et sincère que vont devoir prendre ne compte les hommes politiques. Alain Juppé [ma photo] nous a montré le chemin et son blog est devenu une incontestable référence. Malgré la froideur de l’écran d’ordinateur, qui en bloque plus d’un, le blog de Juppé - www.al1jup.com - donne une dimension chaleureuse à l’ancien Premier ministre qui ne craint pas de libérer ses sentiments, notamment lorsqu’il évoque sa visite à l’hôpital de la lumineuse Sœur Emmanuelle ou quand il condamne, sans langue de bois, les empressements de Villepin à pousser Raf, encore Premier ministre, vers la porte de sortie en pleine campagne référendaire.
    Outre la nécessité impérieuse d’y passer du temps – je le reconnais, ce n’est pas simple ! - et de ne surtout pas déléguer cette tâche à un collaborateur, les responsables politiques ont une occasion unique de dialoguer - en permanence et sans filtre - avec leurs électeurs ou même leurs opposants. Un moyen de garder contact avec la réalité et de mieux comprendre les mouvements d’humeur ou de colère des Français d’autant que l’anonymat d’Internet permet une vraie libération de la parole… à condition évidemment que l’insulte ne prévaut pas et ne surpasse le dialogue franc mais nécessairement respectueux des personnes !
    Alors qu’une nouvelle année s’ajoute à mes nombreux étés, parmi vos mots, je retiens trois citations que je vous confie. Celle de Georges Clemenceau d’abord : « Quand on est jeune, c’est pour la vie », celle d’Alphonse Allais : « Impossible de vous dire mon âge, il change tout le temps. » et cette autre, plus légère, de Coco Chanel : « Personne n’est jeune après 40 ans, mais on peut être irrésistible à tout âge. »
    Dernière chose sur cette journée du 30 juin, je suis allé voir la comédie musicale Mama Mia au Palais des Congrès. Certes, je l’avais déjà vu à Las Vegas et à Londres mais je n’arrive pas à me lasser de ce show enlevé qui met en scène les chansons du groupe mythique et kitchissime ABBA. Ce fut, une fois de plus, grandiose avec cependant un bémol. Le palais des Congrès n’est vraiment pas conçu pour cette grande messe du disco. Les artistes ont dû en faire des tonnes pour réchauffer cette trop grande salle froide plus appropriée aux grandes messes du MEDEF ou aux Assemblées générales d’actionnaires ! Certes, nous avons bien des salles de concerts à Paris : de l’Olympia, au Zénith en passant par Bercy ou le Palais des Sports, mais l’on sent bien qu’il manque toujours à Paris une grande salle de spectacle chaleureuse, populaire et festive !