Vivre avec nos morts, de Delphine Horvilleur, une ode à la vie et à l’espoir …
Pour mon anniversaire, Ariel Weil m’a gentiment offert le dernier livre de son épouse le rabbin Delphine Horvilleur avec une dédicace touchante de l’auteure.
Coïncidence, je voulais acheter ce livre pour l’emmener en vacances… Les coïncidences sont souvent étonnantes. Hasard ?
Mais j’avais autant envie de lire ce livre que j’en redoutais la lecture, car je vis toujours dans le deuil de Chris et de maman. Le deuil notamment brutal est un très long chemin et nos sociétés modernes ne nous laissent pas le temps d’avancer, même pas d’accepter.
En fait, ce livre n’est pas un énième livre sur la mort, un livre désespérant… Bien au contraire, il parle d’espoir et de vie.
Il nous rappelle que vie et mort sont toujours interdépendantes.
Même si c’est souvent difficile à comprendre pour beaucoup d’entre nous, car la mort est désormais totalement éloignée de nos vies. Enfant, j’ai vu mourir mon père. Mais, aujourd’hui très peu de gens ont simplement vu un mort.
La fréquentation quotidienne de la mort par l’auteure n’est évidemment pas toujours aisée. Même quand on est rabbin.
Mais, si on ne l’apprivoise au final que rarement, Delphine Horvilleur nous convainc que « la vie et la mort se tiennent continuellement la main » et même « dansent. »
Je vous conseille la lecture de ces belles histoires. Elles nous parlent de nous. De nous toutes et tous. De nos morts et de nos vies.