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Communiqué du 26 février 2013 de l'ADMD sur le drame de Béziers

Communiqué du 26 février 2013

 

 

Le mal mourir en France n’en finit pas de provoquer des drames

 

A Béziers, un homme en fin de vie se suicide en pleine rue

 

 

 

 

 

Alors qu’une grande partie de la classe politique n’en finit pas de tergiverser pour mettre en œuvre une vraie loi qui permette aux patients en fin de vie de bénéficier d’une aide active à mourir, un vieil homme, apparemment atteint d’une pathologie grave et incurable selon les premières informations, se suicide à Béziers pour protester contre la surdité des autorités sanitaires à sa demande de bénéficier d’une « bonne mort ».

 

Ce drame montre encore une fois combien il est nécessaire, pour ceux qui le souhaitent, de disposer d’une aide médicalisée à mourir lorsque les conditions de la fin de vie sont réunies. Une telle aide serait préventive des suicides prématurés et violents, principalement des personnes âgées et des grands malades dont le taux de suicide est l’un des plus élevés des pays de l’OCDE.

 

Combien de drames faudra-t-il encore pour que les lobbys religieux et médicaux, qui bloquent toute évolution législative, comprennent qu’il existe une place, comme aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg, pour une loi qui permettra à chacun de maîtriser les conditions de sa propre fin de vie ?

 

Ce nouveau drame ne peut que conforter le Gouvernement qui a annoncé un projet de loi en juin 2013. Ce texte devra aller aussi loin que ce que demandent 94% des Français (Ifop, août 2011) et 60% des médecins (Ipsos, janvier 2013), c'est-à-dire la légalisation de l’euthanasie.

 

L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité avec ses 50 000 adhérents soutiendra toute évolution législative allant dans ce sens.

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